Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 [Scénario] After the Fall - Fight & Flight

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L'air frais du début de soirée heurte le visage de l'homme éparpillant les grosses goutes de sueurs dégoulinant de son front et de ses tempes. Alors qu'il court un poc-poc régulier émit par une matraque cognant contre sa cuisse donne le rythme. Le souffle court il jette plusieurs fois un regard en arrière serrant jusqu'à s'en faire péter les jointures une arme de poing dans sa main droite.
Au niveau de ses épaules les sangles de son sac de randonneur commencent à le bruler, lui irritant la chair. Serrer le sac au maximum pour qu'il ne se balade pas de tout côté pendant sa course lui semblerait désormais une solution bien douloureuse s'il avait eu le temps de réfléchir à ça.

Mais l'homme en était réduit à ses plus basiques instincts. La fin de journée nuageuse amenait une pénombre précoce sur le paysage alors qu'il pénétrait dans un petit sous bois, donnant sur une une petite rivière du nom de Mill Creek.
Des sons derrières lui indiquaient que la chasse était lancés. Il se jeta sans hésiter dans l'eau peu profonde lui arrivant aux genoux. Avançant péniblement il se retrouva enfin de l'autre côté au milieu de la fausse sécurité d'un bosquet d'arbre bien fourni mais très peu étendu.
Le souffle court l'homme s'arrêta quelques secondes alors qu'il atteignait le milieu du bosquet pour reprendre son souffle. Son T-shirt était couvert de marques sombre. Son sang ou celui d'un autre ? Les évènements récent étaient encore confus dans son esprit.

Derrière lui le son caractéristique indiquant que quelqu'un venait de sauter à son tour dans la Mill Creek le força à reprendre sa course.


HRP :
Tu as droit a 3 items dans ton sac de randonneur au choix de ce que votre groupe possédait.

Ton dévoué Maître du Jeu, Curse.
Que la traque commence.
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Caleb Beauharnois
Caleb Beauharnois
22 avril 2017, 19h46, au Nord du 4283 Markham Street.

Je les entendais derrière moi. Ils m’avaient vu fuir la maison en courant comme si tous les démons de l’enfer étaient à mes trousses, ce qui n’était pas si loin de la vérité excepté que les démons en question avaient encore une allure humaine. Des traits forts peu adéquats surtout après ce que je venais de les voir faire. Mes pas étaient rapides et calculés malgré la peur qui m’enserrait les entrailles, ma démarche s’adaptant en un clin d’œil aux obstacles qui se dressaient sur ma route. Racines, branches, roches, souches n’avaient que peu d’incidences sur mon parcours alors que je sautais, esquivais et poussais ces derniers pour ralentir le moins possible ma fuite. Mon corps entier était mobilisé pour déployer son énergie dans la tâche vitale de me sortir de leurs champs de vision assez longtemps pour me permettre de me cacher, mais ça promettait d’être tout sauf aisé. Malgré mon cœur qui battait à la chamade, mes inspirations contrôlées bruyantes et le son de mes pas qui martelait le sol couvert de feuilles et de branches mortes, je les entendais bien. Ils étaient toujours là à me poursuivre, avides de me remettre la main au collet comme ils avaient réussi à le faire moins d’un mois auparavant.

Il y a encore une heure à peine, notre petit groupe de survivants se préparait à clore notre journée de labeur. Les images de ces dernières minutes étaient encore d’une clarté indiscutable et elles passèrent de nouveau rapidement dans mon esprit. Daniel allait chercher du bois pour notre feu commun, Estelle le préparait, Charlie était retourné à leur refuge avec les prises du jour, William, Wei Jian et moi orchestrions notre prochaine expédition du lendemain dans le salon pendant qu’Aya finissait de ranger notre inventaire pour la énième fois. C’était à ce moment-là qu’ils étaient venus.

Nous voyant très mal armés et peu aptes à nous protéger efficacement, il ne s’était même pas donné la peine d’user de leurs armes à feu en premier, croyant qu’un petit raid rapide et subtil les débarrasserait facilement de deux de nos membres. Je ne sais pas ce qui arriva dans les détails, mais ce que je sais c’est qu’on entendit soudainement Estelle hurler pour sa vie et Daniel vociférer d’un ton enragé qu’il allait écraser leur écraser la tête à ses « ostis d’câlisse de saint-sacrament d’mangeux de p’tites graines » qui s’en prenait à sa sœur. En un instant nous étions dehors pour les supporter et je vis alors Estelle se faire traîner au loin par les cheveux et Daniel s’approchait rapidement d’eux, complètement aveuglé par la rage et faisant fi des blessures d’armes diverses qui parsemaient son corps et le rendait rougeoyant de sang frais. Renonçant enfin à le mettre à terre par leurs simples machettes, ses poursuivants dégainèrent leurs pistolets, mais ils ne furent pas à la hauteur du cow-boy qui les faucha tous les deux de la véranda de bois avec une vitesse légendaire digne d’un maître du Colt. Le tout au moment où Daniel arrivait à la hauteur du malfrat qui laissa tomber son paquetage pour sortir son revolver et avant que moi ou Wei ne ripostions il fit feu sur le bûcheron. Les obus traversèrent le géant de part en part et envoyèrent sur moi et le jeune homme une pluie d’hémoglobine qui macula nos vêtements. Figé par l’horreur du meurtre, un cri de détresse perçant jaillit des lèvres d’Estelle en voyant son grand frère être tiré sur place, tous le croyant foutu. Cela dit, il en fallait plus pour mettre un tel colosse au sol. Malgré le sang qu’il crachait vu les blessures mortelles qu’il avait reçues, il usa de ses dernières forces pour franchir les quelques pas le séparant de sa victime qui, stupéfaite, regarda impuissant les paluches gigantesques de Daniel se refermer sur son coup et lui craquer la colonne vertébrale d’une pression titanesque avant de s'effondrer au sol.

Inconsolable, nous avons tenté de la ramener de notre mieux, mais déjà d’autres coups de feu fendirent l’air alors qu’en provenance du bois, la maison était prise d’assaut par des hommes armés dont l’allure ne fit plus de doute davantage, les Raiders…

Pris par la panique, je rebroussai chemin vers la maison pour y trouver refuge pendant que les deux autres, envahis par leurs instincts, fuirent dans la direction opposée malgré la réticence évidente d’Estelle. Je voulus bien leur ordonner de revenir, mais les balles sifflaient autour de moi et je ne pouvais pas rebrousser chemin sans risquer de me faire oblitérer. J’atteins donc finalement l’abri de notre maison commune à partir d’où Aya et William se faisaient un plaisir de riposter en règle au feu nourri de nos assaillants qui firent vivre pour la seconde fois à notre domicile le même traitement violent qui avait décimé la Famille. Une fois à l’intérieur, notre trio combattit de toute son énergie pour stopper les hommes et femmes du groupe de pillards d’entrer et on les retint de longues minutes. Cependant, c’était peine perdue, ils commençaient à encercler la maison, et nos trois personnes à elles seules ne pouvaient les retenir davantage.

Je vis le duo se regarder et arriver au consensus unanime qu’ils se battraient jusqu’à la fin, et l’horreur que je ressentis en voyant cela m’ôta tout goût pour continuer de lutter. Je n’étais pas prêt à mourir et pendant qu’ils détournaient leur regard pour continuer leurs salves je retournai à notre entrepôt, fourrai rapidement dans un sac à dos une trousse de premiers soins et une lampe de poche frontale et les laissai à leur sort sans un regard en arrière. Le tout n’avait pris qu’une douzaine de secondes tout au plus, et voyant que les côtés latéraux de la maison étaient cernés, je me jetai par une fenêtre à l’arrière de la maison après l’avoir préalablement fait s’écrouler sous deux tirs de pistolets. Une roulade plus tard, je débutai ma course effrénée en faisant fi de la culpabilité que je rangeai soigneusement dans les tréfonds de mon inconscient. Elle aurait droit à toute la place qu’elle mérite dès que je serai en sûreté, mais pour l’heure je me concentrai sur une chose, courir…

Sans un troisième fusil pour les tenir à distance, ce fut une question de secondes avant qu’ils n’entrent dans la maison et ne maîtrisent ses deux derniers occupants, un ultime coup de feu déclenchant un cri de désespoir puissant de la part d’Aya qui m’assura du sort de ce pauvre William. J’entendis ses cris se transformer en hurlement de rage et d’indignation alors qu’elle se débattait très certainement, mais je l’occultai rapidement. J’entendis une voix terrible et grave ordonner de prendre en chasse « celui qui s’était enfui » et dès ce moment, plus rien n’avait d’importance que m’évader de leurs griffes.

Je m’arrêtai à l’abri des feuilles d’un bosquet adjacent au ruisseau près de notre ancien refuge et inspirai quelques fois pour me redonner de l’énergie. Espérant quelque part au fond de moi que j’avais réussi à les semer ou qu’il avait convenu que de dépenser autant d’énergie pour un seul homme n’en valait pas la peine… Lorsque je m’étais retourné, j’avais bien vu l’un d’entre eux me suivre, mais je n’avais pas retourné ma tête depuis. Évidemment, mes espoirs tombèrent à l’eau lorsque j’entendis les bruits d’éclaboussures provoqués par le Raider en traque et il avait fort à parier qu’il ne serait pas seul…

Shit…!

Je me relevai et reparti au pas de course, traversant le petit boisé adjacent au cours d’eau pour rejoindre une sorte de cours à bois rempli également de matériaux de construction. Mes pantalons et mes souliers imbibés d’eau glacée ne faisaient rien pour me rendre confortable et j’étais persuadé que j’allais bientôt grandement regretter de m’être jeté dans l’eau. Le soleil se couchait graduellement et la fraîcheur de la nuit allait me geler sur place. Sans compter la noirceur qui ne tarderait pas à rendre tout déplacement difficile. Heureusement, j’avais la lampe de poche, mais l’utiliser pouvait autant faciliter ma course que m’identifier plus facilement dans la noirceur…

Le chantier abandonné était occupé par quelques Z qui me remarquèrent vite et convergèrent vers moi.

Pas le moment… Pas le moment! Dégagez! Leur ordonnais-je mentalement en sachant pertinemment qu’ils ne m’écouteraient pas.

J’esquivai ceux que je pus et accueillit les autres en travers de mon chemin avec de rapides coups de couteau que j’effectuai en tentant de ralentir mon rythme le moins possible. Ils semblaient avoir d’autres priorités que celle de me tuer puisque même si je les entendais se coordonner pour m’attraper en s’indiquant mutuellement où j’étais, ils n’ouvrirent pas le feu sur moi. J’avais au moins cet avantage, si je n’arrivais pas à les semer je serais le premier à ouvrir le feu.

Après avoir zigzagué ainsi à travers le chantier, j’atteins un long chemin de terre battue encastré entre deux étendues d’eau qui restreint aussitôt mes options de cachette. Malgré le soleil faiblissant, il restait suffisamment lumineux pour m’exposer dans toute ma vulnérabilité et je les entendis nettement me pointer du doigt et continuer la traque. Paniqué, je retournai ma tête et m’aperçut qu’ils n’étaient qu’à une cinquantaine de mètres de moi. Quatre hommes à l’air hagards, sales et négligés avec une très nette aura de folie dans l’œil. Malgré ma fatigue, cette crainte me donna un élan d’énergie pour me permettre de poursuivre ma course folle.

J’atteins ensuite un champ vide que je traversais sans m’arrêter en essayant de rejoindre une zone boisée de l’autre côté d’une route asphalté. Mes poursuivants n’en démordaient pas, et j’atteins finalement l’abri des ombres et du feuillage avec une légère avance supplémentaire. J’avais peut-être une minute avant qu’il n’arrive et je soupesai la suite un très court instant. La forêt était très dense et j’avais une chance de m’enfuir ou d’au moins me cacher.

Je pouvais voir au loin le boisé s’estomper, m’indiquant qu’il n’était pas très grand malgré sa densité, mais c’était ma chance d’essayer de les semer un minimum. Si je jouais bien mes cartes, ça pouvait déjà me donner une avance supplémentaire. Peut-être même que j’arriverais à les semer. Ce serait fort étonnant, mais je ne devais pas m’arrêter à si bon compte. Surtout que j’avais besoin de reprendre mon souffle.

Je m’avançai donc avec précaution en tentant de me fondre dans le paysage.

HRP : Zone rouge = Emplacement approximatif de Caleb.

Spoiler:
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Suite des évènements a écrit:
L'un des quatre poursuivant a bout de souffle s'arrêta alors que ses comparses continuaient la poursuite et s'apprêtaient à pénétrer dans la forêt. Il sorti un Talkie-Walkie accroché à son jean sous un T-shirt crasseux et en quelques brefs échange il informa le cerveau de l'opération de sa position et de la situation. Une voix énervée lui répondit part un chapelet d'injure.

Le cerveau en question n'était clairement pas satisfait de l'absence de résultat rapide de ses hommes à attraper un homme seul. Réglant son Talkie sur une autre fréquence il donna ses ordres aux personnes à l'autre bout.


-Spencer, sors les motocross, toi et tes gars vous allez sur Turner Road, on a un cavaleur à quelques minutes de vous. Y'a Lennson qui vous attend sur place ! Et je n'ai pas besoin de dire que je veux un résultat rapide bande de culs terreux !

Le message fût bien reçu et les hommes stationnés au Corrections Department de Salem, camp de base provisoire de ce groupe de Raiders, firent sortir quatre motocross d'un camion de transport.
Spencer lança des ordres secs tout en prenant lui même une moto et il fût rapidement rejoins par trois de ses meilleurs hommes. Aucun d'entre eux n'avaient envie de revenir les mains vide devant le chef. Pour de très bonnes raisons.
La traque ne faisait que commencer.

Spoiler:
Légende :
Cercle bleu = Zone des évènements pour Caleb
Point Orange : Position des ennemis s'apprêtant à te rejoindre, et emplacement de celui qui restera en retrait en attendant les renforts
Cercle Rouge + Trait Rouge : Point de départ des motocross et leur trajet (5min, précisé sur la carte)
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J’étais déjà profondément enfoncé dans les bosquets tortueux et feuillus de la petite zone boisée dans laquelle j’avais trouvé lorsque mes poursuivants arrivèrent enfin derrière à la lisière du boisé. Je n’avais pas eu un temps fou pour disparaître, mais il y avait tellement d’éléments à exploiter que j’avais réussi à le faire en un temps record. Au départ j’avais été moins soucieux d’être totalement silencieux et j’avais rapidement trouvé une cachette, mais en les entendant pousser les branchages hors de leur chemin, je ralentis instantanément mon rythme et pris énormément de précautions pour disparaître de tous leurs sens.

-Putain il est où bordel! Commença l’un d’eux, m’assurant du coup que j’étais hors de vue.

Avec ce précieux outil retiré de leur trousse de chasse, je devais m’assurer que leurs oreilles ne compenseraient pas. Ainsi, je m’avançai lentement et prudemment sur le sol de la forêt. Les rares fois où j’avais été chasser avec Charlie ces derniers jours, je m’étais rendu compte du retard que j’avais face à quelqu’un réellement virtuose du domaine. Le jeune homme maigrelet était un véritable fantôme lorsqu’il le souhaitait. Capable de disparaître, apparaître et se déplacer sans même que des personnes à quelques mètres de lui s’en rende compte. Il savait exploiter comme nul autre tout son environnement à son profit pour ne pas être repéré et j’avais tenté de m’inspirer de lui, mais le peu d’exemples que j’avais du chasseur à l’œuvre ne rivalisait pas son expertise, et de loin.

Je fis tout de même attention à ne pas mettre mes pieds sur des branches ou des feuilles mortes à terre. J’évitai également de déplacer la végétation autour de moi, préférant contourner des chemins plus directs, mais qui me forceraient à déplacer un élément de la forêt pour la conserver la plus immobile et silencieuse possible. Réduisant la possibilité que mes poursuivants voient ou entendent le froissement des feuilles. Pour ma part, je profitai de leurs erreurs pour garder une idée approximative de leurs déplacements et pour m’assurer qu’il ne serait pas sur mon chemin. Je m’éloignai tranquillement dans la direction contraire et atteins peu à peu l’autre extrémité du boisé qui n’était qu’à quelques dizaines de mètres encore.

Alors que je croyais enfin pouvoir disparaître, persuadé que j’avais réussi à les semer pour de bon, le son bruyant et évocateur de moteurs de motos lancés à pleins régimes atteint mes oreilles par la gauche.

Merde! Mais qu’est-ce qu’ils ont a envoyé autant de monde après moi…!? Me dis-je intérieurement paniqué face à ce nouveau facteur.

Le couvert des arbres se brisa rapidement alors que la forêt laissait place à une grande plaine occupée que par plusieurs arbres, mais qui n’était pas en nombre suffisant pour m’offrir le même camouflage. J’hésitai entre rester à l’abri des fourrés ou continuer. Mon cœur battait à en rendre jaloux un batteur professionnel et mes inspirations avaient finalement repris un rythme et un ton à peu près correct. Je n’avais pas le temps de m’éterniser, mais les sons d’une altercation entre mes poursuivants et quelques Z m’amenèrent à prendre le risque et je m’élançai sans plus tarder vers les bâtiments présents à une centaine de mètres de là.

Peu de temps après m’être avancé par contre, de nouveaux bruits de moteurs surgirent en provenance de la route que je voyais se déployé au-delà de ce qui se révéla être un complexe d’élevage. Le bruit assourdissant de moteur semblant se diriger vers moi par le chemin de terre qui devait certainement relié ma destination à la route.  

Fuck!

Est-ce que je devais retourner à l’abri du bois…?

Non, si tu y retournes ils vont te coincer c’est sûr. Comme ils ont fait la dernière fois.

Je redoublai donc d’ardeur pour rejoindre les bâtiments et malgré mon essoufflement je me réfugiai dans la première petite ruelle entre les bâtiments que j’atteins. Quelque part devant moi les bruits de motocross s’amplifièrent alors qu’ils arrivaient dans l’enceinte du complexe, mais ils se turent rapidement, lorsque leurs moteurs s’arrêtèrent et que le son de leurs voix arriva à mes oreilles.

-Arrêtez de bretter dans le bois, on l’a vu il est dans les bâtisses juste à côté de vous. Dis l’une d’elle et des crachotements incompréhensibles en guise de réponse me confirmèrent vite que le temps m’était compté.

Je les savais très proche de moi, de l’autre côté sans doute de la tour élevé qui me bloquait la vue, mais qui semblait donner sur une aire plane où ils s’étaient stationnés. Je me faufilai en vitesse dans une nouvelle petite ruelle à ma droite dans laquelle une vieille roulotte Jay Feather était laissée à l’abandon depuis très longtemps. Malgré mon empressement, je progressai dans le dédale de débris aussi subtilement que je le pus tandis que les voix de mes poursuivants semblaient s’approcher du passage que je venais de quitter. Le tout ne se jouait probablement que sur quelques secondes. Quelques secondes qui s’écoulèrent dans une lenteur qui me parut insupportable. Un peu plus loin à ma gauche, quatre silos à grain surélevé me donnaient un nouveau couvert dans lequel je m’empressai de m’engouffrai ne provoquant à nouveau exceptionnellement aucun bruit assez fort pour être repérer.

Maintenant caché par le pan du mur de bois de la tour, je m’arrêtai, pistolet en main et devint aussi immobile qu’une statue, retenant mon souffle alors qu’un rayon de lumière provoqué par une lampe de poche balaya l’espace que je venais tout juste de quitter.

-Il n’a pas pu aller bien loin, lança la voix que j’avais entendue. Oubliez pas que le chef le veut vivant. Le premier que j’entends faire feu aura droit à un écouillement en règle.

Dans tes rêves connards… Je les forcerai à me tuer s’il le fallait.

La lumière de la lampe s’éloigna au moment même où le son de pas de course s’approchait.

-What the hell, vous êtes pas foutu de mettre la main au collet d’un putain de lâche.

-J’aimerais t’y voir. Ce gars-là à des springs à la place des souliers. Arrête de râler et cherche-le donc un peu. Pour un gars qui disait le voir, tu as l’air de l’avoir perdu de vue...

Ne pouvant m'échappai sans être vu, je tentai de m’avancer davantage dans l’espace situé entre les quatre silos et essayai d’observer ce que je pouvais par mon abri exigu.

Miraculeusement, je réussis à rester d’une discrétion exemplaire et je remarquai qu’une seule personne semblait surveiller les trois motocross, batte de baseball et pistolet à la main. Autour de moi, les autres Raiders semblaient faire un périmètre autour des environs afin de s’assurer qu’ils ne me manqueraient pas. Un piège semblable à celui qui m’avait eu se préparait de nouveau, et malgré que j’étais fait comme un rat, un seul paramètre allait probablement me permettre de changer la donne, l’obscurité. Le soleil s’était déjà couché depuis longtemps et la pénombre déjà lourde deviendrait bientôt une noirceur quasi totale. Si j’arrivais à rester invisible quelques minutes de plus, j’aurais une meilleure chance de me filer entre les doigts.

Me faisant tout petit et m’abritant derrière quelques planches de bois accotés sur le silo, je fis tout en œuvre pour disparaître totalement.


HRP : Trajet et cercle rouge = Déplacement et cachette actuelle de Caleb. Cercle noir = Lieu où les trois motocross et le Raider les surveillant sont situés.

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Curse
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Depuis la razia des Raiders sur Salem tous les survivants sauf ceux dont l'état mentale ne leur permet pas de se poser ce genre de question vivent dans la crainte de leurs anciens bourreaux. Certains ne sont pas loin de penser que les Raiders sont les vrais maitre de Salem, qu'ils contrôlent tout à partir du moment où ils sont en ville.
C'est un point de vue intéressant qui mériterait que l'on s'y attarde.
D'ailleurs le Chef des Raiders semble décidé à enfoncer le clou dans cette direction. En effet il semblerait que son impatience est atteint des sommets et alors que vous vous cachez tant bien que mal vous entendez un ronronnement de moteur caractéristique d'un gros véhicule. Une consternation extrême vous amenant sans doute à maudire tous les dieux que vous connaissez vous envahit lorsque vous voyez un camion de transport s'arrêter près des motocross. Aussitôt une bonne douzaine de Raiders en armes en jaillissent en braillant des insultes à leurs compères suite à leur incapacité à vous choper assez vite. Et visiblement tout ce petit monde est très énervé à cause du nombre et des variations de punitions énoncés par leur Chef dont eux mêmes ne semble pas connaître le nom.


Évidemment malgré l'obscurité naissante il est vite difficile de se planquer quand le nombre de vos poursuivant triple d'un seul coup.

Alors qu'un
"Putain bande de cons il est là vous avez vraiment de la merde dans les yeux" et que plusieurs tête se tournent vers vous le destin lui même semble vouloir démontrer que la supposée suprématie des Raiders n'est pas si suprême que ça....

Alors qu'une bonne dizaine de paires d'yeux sont tournés vers vous d'énormes bruits de moteur que l'on démarre se font entendre. En quelques secondes plusieurs gros véhicules commencent à se positionner autour du petit complexe agricole où vous vous trouvez. Alors que des insultes sont hurlés de tout côté les premiers échanges de tirs à feu nourris débutent.

Les Raiders bien trop occupés à se planquer et à répliquer en gueulant des insanités ne font visiblement plus trop attention à vous. Vous avez alors l'occasion d'apercevoir un bus scolaire revisité. Mise à part une décoration digne d'un esprit complètement déséquilibré vous voyez tagué en rouge foncé :
SONS OF AMERICA.
En bref un putain de convoi de pirates de la route persuadé de représenter l'avenir de l'amérique était entrain de faire une pause à quelques centaines de mêtres de là plus au Nord. Les motos puis le bruit du camion a fini par exciter leur curiosité et voici qu'un groupe hétéroclite de véhicule et une cinquantaine d'hommes et de femmes hurlants sont entrain de foutre une raclée mémorable aux Raiders.

Vous vous retrouvez donc au milieu d'une bataille rangée dans les règles de l'art (Comprendre un véritable bordel sans nom). L'un des deux camps voulant vous capturer, vivant, point non négligeable tout de même, et un autre camp qui n'ayant aucune idée de votre pauvre existence aurait plutôt tendance à vous buter comme tous les autres connards présents sur les lieux.


La Carte V 2.0:

En noirs tes nouveaux copains
En Rouge tes anciens copains
En Jaune c'est un type dans la merde
Je pense que le reste est clair

Quand le destin s'acharne tu n'as pas le choix tu t'enfonce le nez dans la merde et tu cherche la sortie à l'odorat.
Bonne chance
Ton Démoniaque serviteur,
Curse
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Mon plan aurait pu marcher, en fait, il marchait admirablement bien pendant les quelques minutes durant lesquelles mes traqueurs échouèrent misérablement à me mettre le grappin dessus. Pourtant, je n’avais que quelques planches de bois pour m’abriter de leur regard, et ils avaient des lampes de poche. À croire qu’ils étaient tellement furieux du temps que je leur faisais perdre, même le nouvel arrivant qui avait sermonné ses larbins n’avait pas réussi à me trouver. J’étais fort satisfait au fond de moi, mais je continuai à conserver une immobilité quasi absolue que je ne troublai que pour ajuster légèrement ma position lorsqu’elle devenait trop inconfortable.

Cette satisfaction disparue instantanément au son du moteur supplémentaire qui ronronna avec force au loin. Un ronronnement qui se rapprocha dangereusement de ma position en libérant, une nouvelle troupe fraîche de Raiders en ayant visiblement plein le cul de chasser une ombre si j'en jugeais par ce que j'entendais.

La panique commença tranquillement à faire sa place dans mon cœur et dans ma tête. Avec une telle troupe collée à mes basques, j’allais être trouvé c’était sûr…

Sacrament, combien sont-ils! C’est quoi cet acharnement de merde!

Résigné à ma découverte prochaine, je mis ma lampe de poche frontale sur ma tête et je sortis du couvert de mes planches. Puis, j’essayai de m’avancer discrètement dans la ruelle la plus proche afin d’éventuellement quitter la zone du complexe et m’enfoncer dans les bois que j’avais quittés plus tôt.

Mon sang se glaça d’effroi lorsque je vis un rayon de lumière m’éclairer soudainement. Je savais que j’étais repéré, et je ne m’éternisai pas. Ne prêtant aucune attention à ce que le gars brailla à ses sbires, je fis demi-tour et m’enfonçai aussitôt dans la ruelle d’où je venais en allumant la lumière sur mon front pour m’aider à me déplacer dans le dépotoir de planche de bois et de tôle par où j’étais venu à auparavant. Un Raider au bout du chemin me pointa du doigt, mais je le fis taire d’un coup de balle dans l’estomac.

Ma précipitation me rendit maladroit et je ne pus éviter tous les obstacles dans lesquels je trébuchai à l’occasion. Cependant, alors que j’étais sûr que ce ralentissement causerait ma perte, des bruits de moteurs et des cris de malades mentaux percèrent le silence et détournèrent momentanément l’attention des Raiders alors qu’ils furent pris sous le feu d’étrangers enragés au comportement très belliqueux.

C’est ta chance mon gars! Me dis-je pour m’encourager alors que je repris ma course à plein régime, laissant de côté toute prétention à la discrétion et pilant agrément sur la tôle et le bois qui résonnèrent dans un fracas qui aurait été assourdissant si la fusillade n’avait pas éclatée.

Je rejoignis la ruelle par laquelle j’étais venu en deux temps trois mouvements et bifurquai ensuite vers la gauche dans l’espoir de m’évader rapidement dans le champ adjacent par où j’étais venu. Malheureusement un homme et une femme armés tournèrent le coin et ouvrirent le feu sur moi, m’obligeant à faire demi-tour en trébuchant presque tellement mon changement de direction fut brusque. Je tirai 5 balles à l’aveuglette, ne serait-ce pour faire un minimum de concurrence au torrent d’obus qui siffla autour de moi alors que je courrais à toute vitesse vers l’espace plane près d’où le cœur de la fusillade semblait se situer. La noirceur était trop intense pour que je distingue bien ce qui se passait à ma droite, mais ça m’avait tout l’air d’être une bataille rangée pure et simple. Épuisé, mal armé et n’ayant aucune envie de risquer ma peau, la fuite me sourit de toutes ses dents tandis que je m’enfonçai dans la direction opposée sans regret.

En courant, je jetai des regards à gauche et à droite, pour m’assurer de ne pas être pris en chasse, mais heureusement pour moi, les deux fous qui m’avait tiré dessus avaient bifurqué dans la direction opposée pour éliminer le gros de l’opposition, j’avais le champ libre, enfin!

Alors que j’étais en pleine course, de nouveaux coups de feu attirèrent mon attention brièvement, et mon cerveau me somma de vérifier par réflexe ce que cela pouvait être. Je fis donc pivoter ma tête vers la gauche en balayant de ma lumière par inadvertance un groupe de Raiders et de pillard en train de se tirer mutuellement dessus.

Ce très bref aperçu changea soudainement toute la donne. Je n’avais plus en tête de fuir, une seule chose importait maintenant… Faire payer au fils de pute qui m’avait capturé le mois dernier et qui portait maintenant mon cimeterre autour de la taille.

Le Tabarnac!

Trop concentré sur leur survie pour se soucier de moi, j’éteins ma lumière frontale et m’approchai du lieu de l’altercation que les brefs éclairs de lumières me permettaient encore de repérer. Les Raiders étaient à l’abri derrière une petite structure de tôle et de métal bancale et ils ripostaient en règle tandis que les pillards utilisaient le couvert de l’ombre pour éviter d’être des cibles faciles. Je fis comme ces derniers et me fondai dans l’obscurité pour passer inaperçu, restant sur leurs flancs en attendant que l’escarmouche progresse afin de surgir au bon moment.

Au loin à ma gauche, le combat perdait déjà de l’intensité. Pris au dépourvu, en sous-nombre et sans couverts, les Raiders se faisaient mettre en charpie. Seul ce petit groupe isolé réussissait à tenir. Ça ne faisait pas 10 secondes que j’attendais dans l’ombre lorsque j’entendis trois personnes distinctes crier de douleur et l’intensité des tirs diminuer d’un cran. Signe que les deux groupes avaient subi leurs premières pertes et j’usai de cette opportunité pour m’avancer en position accroupie, pistolet en main.

Ma vision nocturne me permit de voir qu’il ne restait qu’un Raider et 3 pillards en vie et j’avais réussi à me positionner dans le dos. J’étais à moins d’une dizaine de mètres d’eux lorsque je me redressai de toute ma hauteur, main droite tendue pour commencer à grêler leurs dos de 4 projectiles. Les deux plus proches s’écroulèrent en hurlant à leur tour et le troisième en tentant de se retourner s’écroula sous le feu du dernier Raider.

-Merci mon vieux, commença à dire l’enfoiré en croyant que j’étais un des siens.

En guise de réponse et sans le laisser finir, je me contentai de faire quelques pas rapides dans sa direction en levant mon pistolet et en appuyant sur la détente.

« Clic »

Un simple petit son qui eut le malheur de me trahir et de me mettre dans une situation de mort imminente.

Comprenant le danger qui le guettait, je l’entendis pousser un hoquet de stupéfaction et lever sa propre arme pour m’abattre au moment où je me jetais sur lui de tout mon corps.

La détonation retentit, et je ressentis nettement la chair de mon oreille gauche être déchiquetée et brûlée par l’obus et la flamme émise par le fusil. La douleur devint une plainte aiguë que mon cerveau me communiqua aussitôt et avec insistance, mais je n’avais pas le temps de m’y attarder. Je hurlai ma rage et ma douleur en serrant les dents alors que je le plaquai au sol d’un coup digne d’un joueur de football américain.

Nous étions tous les deux au sol. Moi sur lui en train de lutter pour nos vies respectives à grand renfort de coups de poing et de coups de pieds. Mon oreille dégoulinante de sang chaud macula rapidement mon coup et mon épaule en continuant de me faire souffrir, mais l’adrénaline me sauva en me permettant d’omettre la douleur de mes préoccupations. J’avais lâché mon pistolet complètement inutile et je tentai à la place de me saisir de mon couteau que j’avais rangé dans son étui à ma taille, malheureusement, trois doigts en moins paraissaient dans un combat du genre. Ma mauvaise main ne put tenir son bras armé hors du chemin éternellement et en le sentant m’échapper, je délaissai la recherche de mon arme pour lui flanquer à la place un solide coup de poing au visage. Ça le sonna suffisamment longtemps pour que je concentre mes 7 doigts à la tâche de lui faire lâcher son instrument de mort. Lorsque j’y arrivai enfin en envoyant le pistolet loin de lui, il riposta d’un coup de genou dans mon estomac qui m’envoya valser sur le flanc à côté de lui. Le souffle coupé, je tentai de me ressaisir, mais je sentis les mains de mon adversaire enserrer mon cou et presser de toutes ses forces.

Quel horrible sensation, la pression, la suffocation, la douleur, le sentiment que son existence se faisait arracher sous une poigne de fer qui ne souhaitait rien d’autre que de vous voir cesser de bouger. Je commençai à me débattre avec l’énergie du désespoir. Complètement à plat sur le dos, avec mes trois doigts en moins, je me sentais faiblir sans pouvoir rien faire d’autres que de me laisser mourir à petit feu.

Soudain, je sentis mon couteau se presser contre ma hanche alors que je m’écrasai de tout mon poids sur mon flanc dans mes spasmes.

Un déclic se fit dans mon esprit et je balançai instantanément mon corps de l’autre côté et de deux gestes précis je dégainai mon arme et l’enfonçai à dans son flanc. Il hurla de douleur et j’eus le temps de le transpercer deux autres fois avant qu’il relâche ses mains de mon cou pour les porter aux plaies ouvertes qui commençaient à dégouliner d’hémoglobine fraîche.

Maintenant libre, je me mis à cracher mes poumons dans un concerto de toux et de gargouillis de salive et il me fallut quelques secondes pour redevenir fonctionnel. Je n’avais rien de digne ou de menaçant durant ce temps, mais heureusement, mon ennemi avait d’autres chats à fouetter et lorsque je me retournai enfin vers sa silhouette, je le vis ramper difficilement vers quelque chose qui devait sans doute être une arme. Avant qu’il n’y arrive, je lui sautai dessus à nouveau, et avec un dernier cri de rage lui enfonça mon couteau jusqu’à la garde dans le crâne.

Exténué, je pris un instant pour respirer un bon coup, mais je remarquai aussitôt que les détonations s’affaiblissaient au loin. Je ne voulais pas me l’admettre, mais il fallait que je me reconcentre sur ma fuite. Ainsi, je m’emparai du pistolet vers lequel le défunt avait rampé et je décrochai mon cimeterre rapidement de sa ceinture en continuant de tousser et de crachoter. Mon cou me faisait un mal de chien, la partie gauche de mon corps était couverte du sang qui s’écoulait toujours de mon moignon d’oreille. Pour couronner le tout je me sentais totalement exténué, mais je ne pouvais pas encore me permettre de m’arrêter. Si les pillards partaient à la recherche de leurs comparses, je ne voulais pas être là lorsqu’ils les trouveraient.

Je me relevai et m’avançai de quelques pas, me croyant enfin sorti d’affaire, mais l’épuisement m’avait rendu pataud.

J’aurais entendu les râles de loin en temps normal, mais tout ce que je sus, c’est que des mains glaciales empoignèrent mon bras gauche et me tirèrent vers son propriétaire qui me mordit à pleine dent dans l’épaule déjà badigeonnée de liquide carmin. Mon cri de douleur retenti et dès que je sentis ma précieuse chaire m’être arrachée je me retournai face au zombi et me dégagea de son étreinte d’une forte poussée. Il ne voulut pas en rester là bien entendu, et il s’avança à nouveau vers moi, mais un coup de pied l’envoya valser au sol.

Je titubai en grimaçant d’une douleur qui irradiait la moindre parcelle de mon corps. Mon cerveau était en état de préservation, cela faisait trop de blessure en si peu de temps et mes instincts primaires me hurlait de dégager de là le plus vite possible. Comme pour mettre de l’huile sur le feu de ma panique, d’autres beuglements me firent allumer ma lampe frontale et révéla une bande de Z en approche du boisée où j’avais voulu me cacher il y a quelques minutes à peine.

Des larmes aux yeux et les dents serrées à m’en faire exploser l’émail, je m’enfuis droit devant, espérant quitter tout ce bazar le plus vite possible.

HRP : Trajet de Caleb et cercle rouge = lieu du combat où il a été blessé

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Curse
Curse
Alors que tes sauveurs inattendus finissent d'étriper joyeusement tes anciens ennemis tu as réussis à fuir dans la nuit. Finalement tu réussi à éviter la horde de Z qui se précipite vers la fusillade qui est devenu sporadique et tu te retrouve enfin au calme.

Malheureusement pour l'être humain celui-ci à tendance à oublier facilement qu'avant l'apocalypse il avait un meilleur ami, mais que contrairement à l'humanité ce meilleur ami a réussi à bien mieux survivre que lui à l'apocalypse.

Alors que vous marchez en vous remettant doucement de vos émotions de la soirée une paire de pupille jaune apparait brièvement dans l'obscurité environnante. La lune haute vous permet de distinguer une silhouette trapue qui se déplace rapidement. Elle est bientôt rejointe par trois autres silhouette a peu près du même gabarit. Rapidement des grognements se font entendre alors que vous êtes sommairement encerclés par la meute de chien errant. L'odeur du sang et une faim extrême ont attiré ces chiens sur vous. En effet en y regardant de plus près ces bêtes ont survécu mais dans d'épouvantable condition et sont famélique. Malheureusement leur instinct bestial de survie est toujours bien présent et les bêtes sont d'autant plus motivé à faire de vous leur repas de la semaine.

Caleb : Blessure légère à l'oreille (hémorragie relativement importante, donc je ne peux pas la mettre en blessure bénigne puisque tu as perdu un bon morceau de chair). Malus : Perte d'audition de 75% sur l'oreille concernée.
Blessure légère à l'épaule : La blessure n'est pas profonde mais la morsure d'un zombie est un vrai nid à bactérie il faut donc rapidement la désinfecter et y poser un bandage propre. -1 Force et -1 Agilité au vu de la position de la blessure pendant 1 semaine.

Tu es libre de choisir ta localisation. Tu as face à toi quatre chiens bâtard famélique (de taille moyenne type chien loup ou plus trapu tel un boxer) mais extrêmement motivés.  
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Caleb Beauharnois
Caleb Beauharnois
J’avais marché dans une direction inconnue que la noirceur me voila en majorité. Armé que de ma simple lampe de poche frontale pour m’aider à m’orienter. Je traversai une route, un champ, puis sautai à pieds joints dans le même ruisseau qui coulait non loin de mon ancien refuge. L’eau glaciale me transit de froid, mais ça ne me stoppa pas. La peur et la douleur continuaient à me donner de l’énergie, mais je le sentais au fond de moi, je ne pourrai pas tenir le rythme encore longtemps.

J’avais avancé sans but en ayant comme but que de m’éloigner de la fusillade, mais dès que j’atteins la rivière je la suivis comme si ma vie en dépendait. J’espérais pouvoir rejoindre une zone résidentielle dans laquelle je pourrais trouver une petite maison chaleureuse pour me reposer et panser mes blessures. Je le savais depuis mes cours d’histoire, tous cours d’eau menaient à des agglomérations humaines et sachant Salem à proximité, c’était le pari le plus sûr que je pouvais faire. Je me repérai à l’aide de l’étoile Polaire et me mit en tête de la suivre dans l’espoir que cela me ramènerait suffisamment proche de Salem pour qu’une petite maison de rêve m’apparaisse comme par magie. J’y aurais bien eu droit, n’avais-je pas eu mon lot de merde pour la journée…?

Aux limites de ma conscience, la culpabilité que j’avais repoussée pendant tout ce temps semblait vouloir revenir à la charge. Je revoyais mon bon ami Daniel se faire fusiller à mort, le cri de désespoir d’Aya après qu’elle eut entendu la détonation qui avait achevé William.

Arrête!

Ce n’était pas le moment. Tant que je n’étais pas en sûreté, je ne pouvais me laisser aller.

Après ce qui me parut être une éternité, une petite zone d’habitation fut enfin visible sous les lumières de ma lampe de poche. Alors que je ne m’en croyais plus capable, un soupir de soulagement franchit mes lèvres alors que je déviai de ma route pour m’approcher du bungalow que ma lumière m’avait révélé. Lorsque j’atteins la route par contre, mes instincts me figèrent sur place.

Deux yeux jaunes me fixaient intensément.

La créature qui se révéla être un chien complètement affamé retroussa ses babines et exposa une série de longs crocs pointus à l’allure franchement menaçante. Une allure qui s’amplifia grandement lorsqu’un grognement profond digne d’un prédateur sur le point de sauter sur sa proie gronda dans l’air autour. Un grognement que même mon infirmité auditive me permit d’entendre. Le croyant seul par contre, je dégainai aussitôt mon cimeterre et me préparai à l’éviscérer dès qu’il ferait son assaut, mais soudain, d’autres bruits suspects attirèrent mon attention et je remarquai avec horreur que j’étais cerné…

Ils commencèrent ensuite à japper en concert en créant un momentum sous l’excitation de la chasse qui était sur le point de s’ouvrir. Cela dit, malgré la fatigue, la douleur et mes blessures je n’allais pas me laisser faire, pas après tout ce que j’avais vécu et surtout pas pour perdre ma vie aux mains de clébards! Alors qu’il se préparait à l’attaque, je pris mon sac à dos sur mon bras gauche pour en faire un pseudo-bouclier. Malheureusement pour eux, ils n’avaient pas à faire à un petit survivant incapable de se défendre et ils allaient l’apprendre à leurs dépens…

Je n’étais pas un fan de l’impulsivité, mais ici, elle était de mise, car en infériorité numérique, l’immobilité était signe de mort assurée… Je me précipitai sans hésiter sur celui à ma droite, le plus proche, qui se récolta un premier coup de cimeterre. Son cou commençant à gicler du sang abondamment sur l’asphalte de la rue et il s’éloigna instinctivement de la menace que je représentais du fait qu’il venait d’avoir de nouvelle priorité en matière de survie. La place qu’il me céda me permit de me retourner face aux trois autres chiens au moment où il arrivait sur moi. Mes pieds positionnés pour les accueillir, le premier tomba tête première contre mon sac à dos et malgré le choc et le poids de l’animal, je l’envoyai valser de côté avec l’énergie du désespoir en grognant sous la douleur que me cria mon épaule. J’éviscérai le troisième chien en esquivant sur la droite pour sortir de la trajectoire de son bond et avant que je puisse réarmer mon bras, le quatrième me sauta dessus en s’empalant par accident sur mon cimeterre.

Il avait perdu tout intérêt pour moi et geignit sous la douleur du long morceau d’acier qui lui avait déchiré les organes. Pestant contre le sac de chair embrochée, je tentai de libérer mon arme, mais déjà le dernier chien bondissait à son tour pour m’achever. Prenant exemple sur ma toute dernière (et récente) expérience de mort imminente, je laissai mon épée de côté et dégainai mon couteau de chasse en retenant le chien avec mon sac à dos.

Alors que la créature famélique allait enfin réussir à pousser le tissu du sac à dos hors du chemin, la lame de mon couteau traversa son crâne de part en part. Ma dernière attaque l’avait tué d’un coup et il s’affaissa immobile sur moi.

Haletant, je poussai le cadavre de côté et me releva de mon mieux en observant la scène en titubant. Les squelettes sur quatre pattes étaient tous en morts ou à l’agonie et je ne me badrai pas d’attendre leur fin et repris mes quelques possessions, heureux de pouvoir finalement entré dans la maison à un étage dans laquelle je voulais m’abriter.

Avant que j’atteigne le seuil cela dit, ma bonne oreille perçut un peu partout auprès de moi des râles en plein crescendo. Interloqué, découragé et apeuré, je fis promener ma tête de gauche à droite et remarquai une vingtaine de silhouettes sombres et aux pas traînants s’approchant peu à peu de moi.

Les larmes aux yeux et abattu, je lâchai un cri de rage et rebroussai chemin en retournant vers le ruisseau, une nouvelle menace sur les talons.

Fin du RP

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