Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
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 Doc Holliday et Wyatt Earp errant dans une ville pas si fantôme que ça

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William Ward
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Doc Holliday et Wyatt Earp errant dans une ville pas si fantôme que ça Stock-footage-cowboy-ranch-hand-walking-on-road-on-horse-ranch-fence-with-bed-roll-and-guitar

5 Avril 2017 8:22

Le vieux cowboy entreprit de finaliser les derniers préparatifs de son sa à dos et de quitter cet îlot salvateur des derniers jours. William et Aya avaient fouillé de fond en comble la maison doublée d’un dépanneur et d’un petit entrepôt. Mais comme de raison, quelques âmes en perditions avaient complètement mis sans dessous dessus chacune des pièces pour en dérober chaque parcelle de nourriture et mis la main sur chaque objet utile. Mais trônant au milieu de la chambre principale, sous le matelas retourné au sol dans une piètre tentative pour bien vérifier la pièce, William trouva une relique du passé. Un chargeur long et métallique semblait attendre la main rugueuse du vétéran, qui ne se fit pas prier pour s’en saisir. L’œil exercé de l’ingénieur de combat confirma la première impression que William se fit, à savoir que c’était un chargeur d’une M3A1. La petite mitrailleuse, communément appeler le pistolet  à graisse lors de son utilisation massive durant la Seconde Guerre mondiale, acceptait des chargeurs de 30 cartouches de calibre. 45 ACP. Mais vu le poids de l’objet en question, l’esprit analytique du vieil homme supposa qu’il devait avoir qu’une quinzaine de cartouches à l’intérieur. Un mince sourire avait flotté sur les lèvres charnues de William en pensant que les armes du passé étaient de nouveau utilisées pour repousser de nouvelles sources de dangers.

William- Comme mes vieux Colt me furent si utile contre les morts-vivants et les êtres à la mentalité douteuse ou bien des gens ayant choisi la voie du meurtre pour arriver à leur fin. Pourquoi les humains se retournent les uns contre les autres à la place d’essayer de reconstruire un monde où il fera bon vivre?

Le visage taillé à la serpe du vieux briscard se transforma en un masque de tristesse et de déception. Les fines pattes d’oies aux commissures de ses yeux s’accentuèrent et des rides peu profondes apparurent sur son front songeur. Au loin les zombies entreprirent de chanter leur morne mélodie de faim et un coup de feu solitaire fit écho à leur prestation des plus chaotiques. De la totalité de son cœur torturé de plaies à peine cicatrisé, William ne put que souhaiter que cette détonation ne fût pas le chant du cygne de Kelsey ou bien de Charlie. Chaque vie humaine était rendue précieuse dans ces temps troublés, mais William ne put s’empêcher de souhaiter, même d’espérer que ses amis étaient sains et saufs.

Aya était assoupie dans le lit près du vétéran. La jeune Japonaise ne dormait guère, comme bons nombres des gens qui vivent dans un état de stress et de peur perpétuelle qui est la norme de cette époque, et le seul moment ou son masque de survivante se fissurait étaient lorsqu’elle dormait  la tête appuyer sur le torse de William. De sa main fine et racée elle tenait ferment celle, rugueuse, mais si douce à la fois, du cowboy.   Comme si entendre le battement lent et régulier du Texan lui procurait un sentiment de sécurité et d’apaisement. L’ancien mercenaire ne pouvait s’empêcher, de façon totalement inconsciente,  de renforcer ce lien en lui parlant dans sa langue natale tout en douceur. Le vétéran ne pouvait s’empêcher de songer aux trois femmes qui avaient percuté son existence et qu’elles avaient façonnées l’homme qui était aujourd’hui. Mary lui avait fait découvert le véritable amour et elle avait quitté sa vie de façon subite. Pendant presque vint longue année, le vieux briscard s’était réfugié dans son travail d’ingénieur de combat avec le mécanisme digne d’une horloge suisse. Il ne voulait que couper les points avec ces sentiments si illusoires qu’étaient l’amour, l’affection et le bonheur de partager sa vie avec quelqu’un.

Mais peu après la perte de sa jambe, la vie décida autrement en accordant un second coup de foudre au nouvel éclopé. Manami chassa les nuages gris de la vie de William et les deux étaient vraiment faits l’un pour l’autre. Ils se sont aimés dès que leurs regards se sont rencontrés, mais chacun essaya de comprendre la raison de ces sentiments si étranges et merveilleux à la fois. Comme l’avait dit si bien la douce moitié de l’ingénieur de combat, qu’importe l’âge physique quand eux cœurs battent à l’unisson.  Presque un an de bonheur s’était écouler, moment partagé dans la joie et le bonheur le plus complet pour les futurs parents d’un enfant. Fruit de leur amour que William était si impatient de serrer dans ses bras et lui faire mille risettes. Mais comme le vétéran avait appris plusieurs fois à ses dépens, la vie donnait d’une main et reprenait avidement de l’autre.   Le destin décida de jouer à son jeu pervers favori et lors d’une journée qui devait être placée sous le sceau de la festivité, la mort ayant pour trait des Taus, avait pris dans ses mains glaciales la vie et l’âme de Manami. Le cowboy fut dévasté de perdre sa femme et sa complice de vie, mais d’être aussi son bourreau.  Mais une nouvelle lumière, et William se plaisait à la qualifier de flamme salvatrice, avait ébloui la noirceur de son âme et sauver de sa propre déchéance.

Kelsey l’avait proprement sauvé de ses idées suicidaires. Le vieux briscard lui sera éternellement reconnaissant d’être apparu dans sa vie et d’avoir accepté de rester à ses côtés.  Presque un an de discussion, d’amitié et même certaines de leurs connaissances chuchotaient volontiers que quelques courants passaient entre les deux êtres. Chaque jour William recherchait le regard de la jeune Californienne. Si elle était absente de son champ de vision, inconsciemment le vétéran se mettait à la recherche de la chevelure  si caractéristique de son amie. Dès que leur regard se croisait, la joie envahissait tout l’être du vieux briscard. Les deux êtres recherchaient sans savoir réellement pourquoi le contact de leur main, le réconfort d’une étreinte et l’approbation d’un sourire. Souvent la nuit un ou l’autre se déplaçait pour rejoindre le confort des bras de l’autre et ils discutaient à bâtons rompus de tout et de rien. Comme si Kelsey était une réincarnions de son amour disparu. Mais à ce jour, aucun des deux n’avait osé divulguer leurs réels sentiments. Que ce soit une extraordinaire amitié ou bien un amour naissant, le cowboy ne pouvait mettre le doigt dessus et  désirait ardemment retrouver la pétillante jeune femme pour avoir le cœur net et pouvoir tourner la page sur les derniers événements catastrophiques qui s’étaient passés. Il ne désirait que serrer la frêle silhouette pleine de vie de la rousse dans ses bras massifs, déposer un léger baiser sur son front et en se perdant dans la lueur si semblable au sien, lui murmurer de son ton lent et traînant qu’ils ne vont plus se séparer.

La nuit avant leur départ, la pluie printanière cessa et le vétéran sut que le chemin vers leur destination leur ouvrait les bras. Un petit poème lui revint en mémoire et sans qu’un mot, qu’un son ne franchit la barrière de ses  lèvres, les contours de sa bouche esquivassent les mouvements de chacun des mots. William fit cela pour ne pas réveiller  la jeune femme assoupie près de lui.

William- À l'orée du soir chuchote une pluie douce
Chaque goutte d'eau semble encore hésiter
Puis s'enhardit. Les doigts nombreux de l'averse
tambourinent légèrement la terre qui avait soif...


Tout en regardant vers la fenêtre de la chambre le cowboy put voir les étoiles pour la première fois depuis leur évasion des plus chaotiques. Sans peine, son regard bleu océanique repéra son étoile offerte par Mary. Ensuite il reconnut sans peine celle de Manami et sut que sa famille l’attendait en temps et lieu dans cette nymphe scintillante. À l’instant que son corps physique allait pousser son dernier soupir, William avait la certitude que Manami allait venir le chercher et le ramener à la maison comme elle lui avait promis. Une larme solitaire glissa tout doucement. Intense diamant liquide dégringolant de sa paupière et roulant sur sa joue pour finir sa course dans son cou. Il ne cherchait pas à l’éponger, car un tel mouvement allait réveiller à coup sûr la jeune médecin. Quand ses yeux englobèrent le lumineux astre de Kelsey, une douce chaleur lui envahit son cœur et un apaisement gagna tout son être. En son for intérieur, l’ancien mercenaire sut que son amie allait bien. Que son regard si semblable au sien contemplait le ciel étoilé à cet instant et quelques soit la distance les séparant, leurs esprits se touchèrent brièvement pour se porter un peu de réconfort. Comme si toute la puissance de l’univers ne pouvait empêcher la connexion de ces deux êtres et William ne put formuler la promesse muette que toute son affection et son cœur ne pouvaient que seconder.

William- Nous allons nous retrouver Kelsey. Je te le promets, car je dois te parler et revoir ton sourire qui illumine ma vie depuis presque un an. Je m’ennuie de toi ma perle du ciel…

Une caresse fantomatique effleura alors la joue rêche du vétéran et William ne sut si c’était la réponse spectrale de son amie ou bien son imagination galopante de l’instant. Mais par ce contact imaginaire, le cœur de l’ingénieur de combat fut apaisé et il put dormir quelques heures sans que de mauvais rêves l’accompagnent et lui pourrissent ce laps de temps de béatitude.
 
Les deux êtres furent prêts pour commencer leur pèlerinage vers leur premier objectif. Tout en passant par le garage pour rejoindre la rue et commencer leur périple vers le sud, le pied du William percuta un cylindre métallique et la curiosité du vieux briscard le fit se pencher pour en saisir cet objet. À la lueur matinale, il comprit que c’était une bombe de peinture en aérosol de couleur orange. Un peu plus et on aurait pu entendre Archimède hurler dans sa baignoire dans le subconscient du vétéran. Il pourrait laisser quelques messages sur des façades à l’intention des survivants de l’Académie pour leur dire qu’il était encore vivant. Mais même avant les autres membres de son ancien groupe, même avant Charlie, il espérait que Kelsey allait remarquer ces messages. Si le temps lui permettait et naturellement si le duo tombait sur des infrastructures susceptibles d’être visible de loin, le cowboy allait laisser son message. Mais ce qui doucha un peu son enthousiasme fut de contraster que le contenant ne disposait que de la pression nécessaire pour quelques utilisations. Un air soucieux se peignit sur son visage taillé à la serpe, car il savait que ce fait  serait une lame à double tranchant. William verrai ses chances de faire savoir qu’il était vivant à son entourage, mais le peu de messages  qu’il pourrait laisser derrière lui sera toujours une source d’incertitude. Le Texan se demanderait toujours si  l’emplacement sera avantageux et se maudirait à la seconde que son regard notera une meilleure position que la précédente. Serrant les dents, il pensa à cet instant qu’il fallait mieux une petite chance que rien du tout. Et qu’il devait toujours penser à inscrire son message sur des lieux qui seront profitables à la fouille pour Kelsey, Charlie et les autres.

Regardant d’un œil observateur le nouveau type de trafic sur la Sanitam Highway, circulation dense de corps en pétrification et îlots métalliques  couverts d’aïoli parsemé au gré de la frayeur d’un autre âge, William remarqua une migration d’ouest en est et la raison était des plus évidentes. Les retardataires arrivaient enfin à la Marion pour réclamer les restes d’un faste et écœurant festin.  Le duo se dirigea alors vers l’ouest, pour essayer de trouver une accalmie dans la horde en progression.  Passant par les petites rues de quartiers autrefois tranquilles et ordonnés, maintenant à la merci des morts-vivants et commençant à s’écrouler faute d’entretien, les deux Safepointiens ne rencontrèrent que peu de résistances. Aucunes humaines et les rares zombies, des trainards ou ceux n’ayant plus la mobilité de progresser vers les anciennes festivités de la prison, furent soit éviter sans peine ou bien réduit au silence par une combinaison de coups de pieds bien placés et de coup de couteau dans les orbites sans vies des zombies.  Au bout d’une quinzaine de minutes  de marches et de jeu de cachettes impromptues, en passant par la Wildcherry Street, William put voir un petit centre d’achat des plus prometteur.

Première étape du trajet de William:

Bien que le cowboy se doute qu’il fut maintes fois visité et pillé, à ses yeux le jeu valait doublement la chandelle. Car si des survivants passaient par là, il ne manquerait pas de passer soit par le magasin de sport, l’épicerie, le magasin de trouvaille à un dollar ou même le bingo. Le vétéran et sa compagne de route escaladèrent le dernier mur de jardin pour se trouver dans un stationnement passablement désert. Ils durent éliminer un trio de zombies, des consommateurs d’une autre époque ayant peut-être une dernière parcelle d’intelligence et éprouvant le besoin de magasiner.  Contournant le coin de la salle de bingo, le vétéran remarqua quelques silhouettes décharnées se dirigeant vers le nord, ayant peut-être l’instinct que des vivants se trouvaient dans cette direction. William n’en savait rien et il ne pouvait espérer que la source en question ne fût pas Charlie et surtout pas Kelsey.  Il put progresser juste au niveau du marché d’alimentation et secouant en vitesse sa bombe de peinture, il écrivit en vitesse son message. De son côté, silencieuse et surtout comprenant d’instinct la tentative du vieil homme, Aya se positionna dans son dos pour faire le guet.  Écrivant son court message en lettres capitales, le court texte prit forme en lettre orange sur la façade autrefois blanche du commerce.

WILLIAM W. GO TO R.P.  5/4/17

De ce simple message le Texan venait de signifier qu’il était vivant en date du 5 avril et qu’il se dirigeait vers le point de rassemblement.  D’une légère tape du l’épaule du massif texan, Aya signifie alors qu’ils devaient bouger. Un mort-vivant les regardait avec son regard rougeâtre, presque démoniaque. Bientôt un grognement résonna au travers de sa gorge mise en charpie lors de son précédent décès et il entreprit de s’avancer vers le duo d’anciens militaires. L’ingénieur sut alors qu’il ne pourrait pas explorer les quatre échoppes devant lui. Au mieux  un commerce  et en vitesse. Mais laquelle le vétéran allait privilégier. De base le cowboy enleva la salle de bingo pour des raisons des plus évidentes.

William- Nous devons trouver de la nourriture et l’épicerie sera tout indiquée pour ça. Avec de la chance, nous pourrons mettre la main sur des armes dans le magasin de sport et un peu de tout nous attend dans le magasin qui est tout à un dollar. Mais lequel ?

Décidant tout de go, l’index levé de l’ancien sergent pointa une façade ravagée et aux portes défoncées pour s’y réfugier et essayer de trouver quelques biens des plus utiles pour leur survie commune.
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Déjà cinq jours que Sebastian s’était évadé et le manque de personnes vivantes se faisait vraiment ressentir. Il avait réussi à survivre quelques jours de plus en se cachant tant bien que mal et en rôdant dans Salem. Il avait réussi à récupérer des champignons, ce qui il faut l’avouer ne l’avait pas rassasié du tout, ils lui avaient cependant redonné espoir et il comptait récupérer le plus de vivre possibles.
Il retourna à proximité de son lieu de départ peu à peu et au bout du troisième jour, il repéra le centre commercial qu’il avait repéré il y a longtemps mais il n’osait pas s’en approcher, l’endroit devait fourmiller de zombacs et il n’était pas armé pour les affronter, d’autant plus que son poignet le faisait toujours souffrir, il était cependant, et grâce au temps, moins enflé et il ne restait plus qu’à attendre que le temps fasse son effet, mais il estimait à deux jours le temps qu’il lui restait à attendre pour pouvoir utiliser à nouveau sa main gauche.

Il trimballait toujours toutes ses affaires, y comprit la bâche qu’il avait négocié et les cigarettes, sans feu, il n’était pas prêt de les fumer d’ailleurs, mais elles avaient surtout une valeur marchande et il pourrait en tirer un bon prix, il estimait que deux ou trois cartouches par cigarette serait très utile et il les gardait donc dans la petite poche de son sac Eastpack noir.

Il venait d’entrer dans une maison qui était vide depuis bien longtemps quand il remarqua par une fenêtre qu’un zombie se déplaçait dans le sens opposé. Seul le bruit pouvait pousser un infecté à partir, il observa donc un peu mieux ce qu’il se passait.
Il ne découvrit rien, mais il décida de contourner rapidement par la ruelle derrière les habitations et de se planquer dans le vieux magasin dont la pancarte affichait encore « tout à un $ » et bien que Sebastian n’ait pas un dollars à dépenser, il doutait qu’il y ait encore un commerçant pour lui reprocher de se servir dans les rayons aussi vides qu’un lendemain de solde.

Il s’y rendit donc assez vite et ne croisa sur sa route qu’un zombie qu’il élimina rapidement à l’aide de son tournevis, qu’elle aubaine qu’il ait réussi à fuir avec cette arme ! Il entra dans le magasin et sans jeter un regard aux rayons, il alla à la fenêtre pleine de poussière et de crasse pour observer, et ce qu’il vit était surprenant : William Ward et Aya, ces deux glandus étaient encore vivants et ils ne savaient pas trop quoi faire visiblement. Puis le militaire pointa la superette où était planqué Sebastian. Le charpentier affermit sa poigne sur le fusil qu’il se trimballait tant bien que mal et qu’il devait poser à chaque fois qu’il butait un zombie, mais un fusil de chasse chargé valait tous les efforts du monde…

Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit après s’être accroupi, il observa dehors et retrouva Aya et William dans son champs de vision, il leur fit signe de le rejoindre tout en observant la rue, un zombie s’approchait d’eux mais le reste semblait calme, il n’y avait pour le moment pas grand-chose à craindre, surtout s’ils alliaient leurs forces, trois humains valaient bien cinq ou six zombies, or il n’y en avait pas autant dehors.
Il espéra que ses deux compagnons d’évasion le rejoindraient et qu’ils ne l’attaqueraient pas, galvanisés par l’avantage du nombre.
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Trajet:

5 Avril 2017 9:12

Incertain pour le prochain pas à faire, William se surprit à désirer la présence de son ami Charlie. Connaissant mieux le chasseur que n’importe qui ayant fréquenté le muet, à par bien sûr la femme de celui-ci naturellement, le vétéran savait que son ami aurait déjà fait mouvement vers le plus prometteur des lieux sans une once d’hésitation. Le rescapé du courroux des flammes agissait par instinct et des fois l’ingénieur de combat croyait d’apercevoir dans le regard de Charlie une force primale et brutale qui lui donnait froid dans le dos. Aya pointa tout à coup le magasin de vente de bien de consommation à un dollar et le regard bleu océanique du cowboy suivit le geste de sa compagne. Un visage connu, Sebastian si les souvenirs du vieux briscard était précis, les invita à le rejoindre dans l’échoppe vandalisée depuis très longtemps. Les deux anciens militaires progressèrent donc sans hésiter vers la position du jeune homme en courbant l’échine pour éviter d’être trop visibles. Le mort-vivant solitaire traina les pieds dans leur direction, mais la pauvre créature avait tout de l’escargot asthmatique et selon les calculs de l’ingénieur de combat, il ne devra les rejoindre que dans une trentaine de minutes.

William passa l’encadrement, car la porte gisait au sol, et s’accroupit près du jeune homme. Aya se plaça près des deux hommes te fit un sourire à Sebastian. Le vétéran déposa sa main massive sur l’épaule gauche du jeune homme avec conviction et nota tout de go la grimace de souffrance qui déforma les traits de l’homme musculeux. D’un murmure lent, le Texan s’informa de l’état de santé de Sebastian.

William- Il s’est passé quoi Sebastian? Aya est une professionnelle de la santé des plus compétentes. Elle va t’ausculter. Tu as vérifié si le périmètre est sur?

Le menuisier répondit en serrant les dents.

Sebastian- Je me suis fais attaquer par la bande de Tony vous vous souvenez ? Bah voila ils m'ont chopé par surprise et je me suis défendu. Mais ils ne reviendront pas. Non pas eu le temps de regarder.

Levant ses massives épaules et reculant d’un pas, William ajouta alors avec un petit sourire flottant sur ses lèvres charnues. Une lueur d’espièglerie passa brièvement dans le regard du cowboy.

William- Je ne les pas vus la gang à Tony. Mais je crois qu’ils ne devront plus poser de problème si tu es là. Je vais vérifier si nous sommes seules. N’en profitez pas pour faire des choses de mauvais goût vous deux d’accord ?

D’un petit sourire, Aya prit la relève pendant que le massif texan fit une inspection physique des lieux de leur petit refuge temporaire. William, de par son passé militaire et de son présent rôle de survivant à temps plein, marcha avec précaution, évitant de son mieux les débris de verre et d’autres pacotilles d’un temps révolu. Mais ayant une prothèse, ce qui causera pour le restant de ses jours une perte d’agilité et de vitesse assez importante en comparaison de ses prouesses de son jeune temps, William écrasa tout de même quelques vestiges d’un passé depuis longtemps révolu. Le crissement du verre sur le béton, le claquement sec d’un objet en plastique fragilité par une longue exposition au soleil et même le bruit d’une assiette d’un talon maladroit cassa sans y prendre garde résonna dans l’air avec la même force d’un coup de tonnerre dans un ciel d’été. Un bruit qui ressemble à des vêtements qu’on frotte au sol alerta l’ouïe du cowboy.

Swoop, swoop, swoop.

Tournant le coin d’une allée bordée d’étagères métalliques couverte d’une épaisse couche de poussière, le vieux briscard tombant botte à nez avec un zombi rampant. La pauvre femme, sûrement une ancienne employée vu sa chemise brune et son tablier vert, avait la moitié du tronc arraché. Elle tendit une main avide vers la cheville gauche, donc la prothèse gantée de cuir de sa bottine pour être précis, et ses doigts glissèrent sans être en mesure d’agripper la source de sa faim. Reculant d’un pas maladroit, le visage du vieil homme pris un air compatissant et une leur de tristesse passa dans son regard.

William- Pauvre créature prise à rester en transe entre la vie et la mort, n’ayant aucun but dans son existence et dont les portes du repos éternel lui sont à jamais refuser. Au moins, je vais la délivrer de sa morne non-vie…

Brandissant sa lame affutée dans sa poigne massive et s’accroupir sur ses talons, un masque de détermination se plaça sur les traits si doux de William. Il planta sa lame dans l’orbite droite du crâne de la pathétique créature qui s’obstinait à ramper vers lui. Quelques pouces d’acier s’enfoncèrent, transforma l’œil rougeâtre en gélatine gluante et la pointe de la lame perfora une partie du cerveau de la chose qui s’affaissa en poussant une sorte de soupir. Pour William, il crut en cet instant que c’était un soupir de soulagement. Car avec ce geste de destruction, le vétéran permit en quelque sorte à l’esprit de la femme prisonnière de ce corps atroce d’être libérée et de pouvoir goûter à la une paix qui lui a été si longtemps hors de portée. Ce fut la seule menace présente durant sa tournée de reconnaissance et passant près de la porte de sortie d’urgence, il l’ouvrit et au travers du frottement éternué du cylindre, il nota qu’il n’y avait pas d’âme qui vive à l’arrière des trois magasins. Il retourna vers l’avant et découvrit que la jeune Asiatique venait de faire un système d’attelle pour immobiliser le poignet de Sebastien. L’ingénieuse jeune femme avait pris du carton et des petites tiges de fer, surement un souvenir d’une ancienne étagère, pour solidifier le tout. Des morceaux de tissus servaient à refermer le tout solidement pour favoriser la guérison naturelle de Sebastian. Elle venait d’offrir deux capelets d’antidouleur à l’homme quand un bruit de moteur s’éleva dans le silence ambiant et s’approcha de leur localisation.

Au différent régime de moteur, l’ingénieur de combat supposa qu’il y avait deux gros véhicules et sûrement deux ou plusieurs motos. Comme pour confirmer ses pensées, un autobus de transport de prisonniers de la Marion bardé de blindages et une camionnette de type Ford F-150 arrivèrent sur les chapeaux de roues dans le stationnement laissé à l’abandon. Le conducteur du bus eut un moment de coquetterie en percutant le zombie qui se dirigeait vers les magasins et ce dernier explosa littéralement sous le coup à cause de la force de l’impact. Le trio baissa la tête dans un réflexe de survie et surtout pour savoir si c’était des alliés possibles ou non. Enfin, deux grosses motos de style Harley firent leur entrée et les postes de l’autobus s’ouvrirent. Une vingtaine de prisonniers en sortirent et plusieurs personnes les encadrèrent. William n’eut aucun mal à reconnaître les assassins des gens de l’académie et leurs anciens tortionnaires. Les raiders hurlèrent leurs ordres, à savoir que les prisonniers devaient fouiller les magasins et tout rapporter. Celui qui n’apporte rien sera exécuté sans sommation. Un jeune homme, vêtu de la tenue rayée noir et blanche des prisonniers, prit peur et décida de saisir sa chance en courant vers les abris salvateurs qu’étaient les maisons au nord du stationnement. Les pillards rirent de bon cœur devant cette misérable tentative de prendre la poudre d’escampette et le chef, un colosse noir et chauve pointa l’index vers le fuyard et après il fit mine de se trancher la gorge avec le pouce. Aussitôt une des motos s’élança vers la proie en fuite et le conducteur fit tournoyer une lourde chaîne au dessus de sa tête. Le pauvre homme ne fut pas assez rapide pour esquiver l’attaque dévastatrice et il mourut le cou rompu et le dos ouvert en une immense plaie sanguinolente. Le sang s’éjectait en une fontaine rosée et les Raiders guidèrent le reste de leurs esclaves vers la source de leur prochain. Butin. Déjà des morts-vivants traînèrent leurs guêtres vers la source de tout ce boucan.

William fut stupéfait devant l’horreur de la situation et ses poings massifs se serrèrent en être blanc de fureur. Secouant la tête comme pour nier cette triste vérité, le regard bleu océanique du vétéran accrocha ceux de ses alliés et d’un mouvement de tête il indiqua la porte de secours. Le trio progressa vers la sécurité toute relative de l’espace fissuré et asphalté en arrière du magasin. Ils passèrent près des palissades des maisons, se cachant de peine et de misère au milieu des carcasses de voitures, des conteneurs à déchets et des endroits ombrageux. Le trio du se débarrasser de quelques zombies, mais ces derniers ne purent s pas faire grand-chose entre la fureur des coups de pieds bien placés d’Aya, de la précision presque chirurgicale du tournevis de Sebastien ou des attaques un peu gauche, mais quand même fatale de William. En traversant la Ricky Street, une douzaine de zombies de la première génération, à savoir les premiers êtres vivants infectés par le virus, les prirent en chasse. Les deux jeunes gens escaladèrent sans difficulté la clôture donnant accès à une cour arrière et William ne put qu’essayer, car sa prothèse le trahit et tomba sur le séant. Il se releva en vitesse et regarda autour de lui. Les morts- vivants en maraude n’étaient qu’à quelques mètres et le vétéran sur qu’il était fait comme un rat. Sortant sa lame, il allait défendre chèrement sa vie et offrir aux créatures décervelées un baroud d’honneur digne des héros de Fort Alamo. Mais heureusement pour le cowboy, une porte s’ouvrit près de lui et Aya l’interpella. Soulagé, le vétéran se faufila en vitesse par l’ouverture salvatrice la porte se referma au nez putréfier des zombies qui ne purent que rogner leur mécontentement devant la situation. Le trio d’ex-détenus emprunte alors la rue Munkers vers l’ouest pour contourner les Raiders et ainsi les possibles hordes de zombies qui seront attirés par le boucan de leur entrée en scène. Ils durent encore jouer à la cachette avec des groupes de sentinelles nauséabondes et progresser à pas de loup. Du moins comme ils le pouvaient.

Ils traversèrent un terrain de golf que la nature, heureuse que la main de l’homme ne la restreigne plus comme par le passé, s’acharne à transformer en champs d’herbe haute. Quelques zombies solitaires voulurent les prendre en chasse, mais la distance était trop grande sur ces terrains à perte de vue. Ensuite le slalom entre des carcasses de voitures oxydées sur l’autoroute. Ils durent se mouvoir le plus près du sol, profité des couverts disponibles et aussi des zones forestiers. Ayant qu’un accrochage avec un zombie des plus entreprenants, expédier ad patres en vitesse par un coup jumelé de tournevis d’un coté et de lame dans le dos. Rendu dans le boisé qui était assez feuillu, William entendit le clapotis d'un petit cours d’eau à proximité. Se laissant guider par leur ouïe, ils purent enfin apercevoir le ruisseau peu profond, arrivant un peu en dessous de leurs genoux. Le vétéran senti le liquide de la vie, ne détecta aucune odeur particulière et passa sa main dans l’eau. Transparente et au goût de l’ancien mercenaire potable. Buvant au début avec appréhension et ensuite avec avidité la source de la Mill Creek. L’ancien sergent avait déjà bu de l’eau nettement pire dans son passé et il avait foi en son métabolisme. Pointant un immense bâtiment au travers des branches, William parlant de son ton lent et trainant si caractéristique du Texas.

William- Nous pouvons jeter un œil dans ce Costco. Mais j’aimerais bien laisser ma marque sur la façade pour signaler aux autres que je suis vivant et où je me dirige. C’est très visible avec ce stationnement presque vide. Après nous pourrons passer en dessous de l’autoroute en suivant le ruisseau et profitant du couvert de la végétation. Vous en dîtes quoi?

En écoutant les paroles de ses alliés, l’ingénieur de combat prépara sa bombe de peinture. Il sut qu’après ce message, il ne pourra n’écrire qu’un autre mot et ce sera la fin de la canette. Il demanda alors de l’aide au Seigneur, celui qui n’avait surement pas eu le loisir de regarder l’humanité durant ses six dernières années. Il demanda que Kelsey remarque les messages laissés par le cowboy. Ainsi que Charlie et tous ceux que William appréciait. Mais il avait peur pour la rouquine et il préférait cent fois mourir que celle qui occupe ses pensées soit blessée…
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Sebastian laissa entrer la jeune Aya suivie du mercenaire dans la boutique et les écouta. Aya était médecin ? Bah merde s’il l’avait sut il aurait tenté plus tôt de les retrouver. Il s’assit dos au comptoir pour se laisser ausculter, elle défit son bandage en lui arrachant une grimace, elle était docteur elle ? ça devait pas être du grand art ! Ou bien il était juste douillet ? Ce n’était pas sa première entorse, mais c’était la première fois qu’il n’avait rien de bien efficace pour l’immobiliser. Elle attrapa des trucs un peu partout et en fit une attèle qu’elle fixa entre les sifflements de dents de Sebastian. Elle releva la tête après avoir terminé de replacer son bandage improvisé et sourit.
«  T’es douillet musclor. »
Puis elle lui donna deux comprimés qu’elle avait sorti d’un tube, il les regarda tomber dans sa main et leva un sourcil soupçonneux, et si c’était une merde surpuissante ou un somnifère qui allait l’assommer le temps qu’ils le dépouillent. Et finalement elle l’assura que c’étaient des cachets et il finit par les avaler, se forçant à produire de la salive pour ne pas qu’ils restent coincés mais les comprimés étaient de petite taille.
« Merci vraiment, je vous rembourserai pour les comprimés le plus vite possible, z’êtes des sains. »
Quand William revint vers eux, Sebastian leva les mains en l’air et lui lança, un mince sourire aux lèvres :
« Promis on a rien fait. »

Et comme d’habitude, Sebastian n’eut pas le temps de fouiller l’endroit puisqu’une bande de connards mieux équipés qu’eux était venu fouiller les décombres, et il n’avait pas envie de vider ses munitions, en plus il était loin d’être un as de la gâchette comparé à James.
Ils fuirent donc, Aya et lui suivant William qui arrivait à suivre malgré sa jambe manquante.
Ils atteignirent bientôt un champ puis un petit bois, il s’arrêta un peu pour effectuer une fouille plus précise puisqu’il semblait que maintenant, ils en avaient le temps. Il trouva d’autres champignons, en quantité plus nombreuse que ceux de deux jours avant, et il les cueillit en les montrant à Aya et William, l’asiatique pencha la tête de côté d’un air intéressé tandis qu’il parlait.
« ça vous voyez, c’est comestible, ça aussi, celui là aussi mais il faut vérifier le dessous, ils ont tendance à pourrir rapidement. Ceux-là, on peut les cueillir mais il faut bien les faire bouillir avant, ceux là on n’y touche pas sauf si on veut empoisonner quelqu’un. »
Il détailla ainsi toutes les sortes de champignons qu’il avait trouvé dans ce coin bien ombragé et humide. Il les rangea ensuite dans son sac, en dessous de la bâche, il aurait bien le temps de les manger plus tard.

Ils arrivèrent bientôt à une petite rivière où l’eau coulait abondamment, de plus, le nuage de pollution qui flottait autrefois au dessus des villes était redescendu depuis longtemps et l’eau était maintenant probablement saine. Il plongea son visage sale dans l’eau et se frotta avec sa main droite, y compris les avant-bras, il trempa également sa main gauche avec douceur, comme s’il faisait le bain à un bébé ce qui sembla faire rire Aya et William.
Il but ensuite abondamment sans aucune peur, il buvait ces eux depuis assez longtemps pour savoir qu’il n’y avait plus rien de dangereux pour lui.

« Va pour le Costco, passe tes messages je t’en prie, en attendant je m’occupe de vider cet endroit avec Aya. »
En voyant le regard de l’asiatique qui semblait passer de William à lui il ajouta :
« Enfin si tu veux, mais vu que je ne vois aucun zombie dans l’immédiat, il ne risque rien, et il sait se défendre, tu seras plus utile à l’intérieur. »
Il se dirigea vers William et se dressa face à lui avant de prendre la parole.
« Ecoute, j’ai qu’une main opérationnelle et le fusil rentre pas dans mon sac, est-ce que tu veux bien le garder le temps que tu fasses ton graffiti et je le récupère quand tu reviens vers nous, comme ça je pourrai utiliser mon tournevis sans être emmerdé. Par contre je te préviens que s’il manque une cartouche, tu me la rembourseras, j’en ai pas beaucoup. »

C’était claire et net, si William acceptait il lui laisserait le fusil en attendant d’avoir vidé le Costco de ses éventuels habitants, sinon il le poserait sur le comptoir de la caisse à l’entrée du magasin et le reprendrait après avoir accomplit sa tache. Dans tous les cas, il se rapprocha de la porte du magasin et entra d’un air sûr et sortit rapidement son tournevis ensanglanté. Deux zombis étaient à l’intérieur, un bonhomme du type bucheron, c’est-à-dire une bonne carrure, une barbe et un air de pas-commode tandis que l’autre était un petit maigrichon. Il indiqua à la doctoresse qu’il s’occupait du gros et s’élança : il s’avait qu’il aurait besoin d’élan, il fonça épaule gauche en avant, le bras le long du corps et sa main blessée à l’écart du point d’impact par la même occasion et il fit chuter le gros zombie. Une fois à terre il n’eut plus qu’à lui planter le tournevis dans l’œil d’un geste assez large mais tout de même précis. Le monstre ne bougea plus.

Banks qui était à genoux observa son entourage rapidement, Aya s’était occupé de son infecté qui gisait maintenant à ses pieds et elle commençait à chercher dans les rayons. Il était encore près du sol et il s’allongea, évitant le sang du zombie qui se répandait, il vérifia sous les étagères, il avait apprit avec le temps que les gens ne regardaient pas souvent à cet endroit et pourtant, bien des choses avaient roulé sous les étagères des markets pendant les pillages des premières semaines de l’apocalypse. Il attrapa une boite métallique et lança un « bingo ! » à l’adresse d’Aya en brandissant sa trouvaille, des raviolis bordel ! Là, on voyait un Sebastian heureux, il avait des pâtes ! Il faillit exécuter quelques pas de danse mais se retint, il les ferait ce soir en les dégustant.

Après qu’Aya et William aient fouillé le magasin, il fit un inventaire de ses possessions et observa surtout sa bouffe. Il remarqua également que les médocs que lui avait donné Aya faisaient effet et que la douleur s’était atténuée, il lui vint alors une idée.
« Ecoutez, j’ai un deal à vous proposer, vos médocs sont efficaces, et je vous en remercie. Donc pour vingt de vos cachets, je vous offre le choix entre cette boite de haricots et les champignons, pour être honnête je veux bien vous montrer comme cuisiner les champis mais ça m’arrangerait que vous preniez ça, parce qu’avec ma main, ça va être l’horreur de les nettoyer. »
Il aligna donc le petit tas des fruits de sa cueillette ainsi que la boite de haricots bien conservés devant eux, en attendant de voir s’ils acceptaient un échange, après tout les médocs étaient précieux eux aussi, mais il leur avait fournit de quoi soigner la plaie de William en échangeant avec eux la bouteille d’alcool…

[HRP] Si on pouvait aller à peine moins vite dans le trajet Razz Parce que le 6 avril, je dois être à west-salem pour mon Safepoint donc chronologiquement, Sebastian ne va pas tarder à se séparer de tes personnages Smile J'ai une idée de la raison Wink[/HRP]
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5 Avril 2017 10:30

Aya et William regardèrent avec attention la façade blanchâtre de l’immense magasin entrepôt. Par-delà du stationnement presque dépeuplé de toute activité, les deux militaires se désintéressèrent des mouvements erratiques de quelques promeneurs zombiesques insouciants qui se trouvèrent à l’opposé de leur objectif, l’espoir de chacun fut comblé de bien des façons. Pour William, se fut la parfaite position stratégique du lieu, visible sur une très grande distance, qui pouvait inscrire son message à la bombe de peinture orangée. Aya ne pouvait songer aux probables victuailles et autres équipements qui attendaient bien sagement d’être récupérés par leur trio. Leur regard, océanique pour l’au et noisette pour l’autre, glissèrent vers le menuisier qui semblait peser le pour et le contre. Quelque soit sa décision de Sebastian le vieux briscard avait quant à lui décidé d’aller faire sa prochaine action de reconnaissance. Il n’allait demander qu’à ses deux compagnons d’infortune de l’attendre que quelques minutes camouflées dans cette végétation pour lui permettre de signaler ce massage qu’il venait du fond du cœur. Un sincère sourire se déposa sur ses lèvres charnues et son visage se détendit quelque peu, effaçant quelques rides de sagesse, au moment que le regard du jeune homme se durcit de détermination et que le vieux briscard eut la certitude que leur petit groupe alla de l’avant pour le magasin de grande surface.

Sébastian- Va pour le Costco, passe tes messages je t’en prie, en attendant je m’occupe de vider cet endroit avec Aya.

Aya sursauta légèrement, le visage trahissant une inquiète d’être séparé de la sorte de son partenaire d’odyssée que les conteurs modernes pourraient qualifiés aisément d’apocalyptique mésaventure. Le vétéran passa en vitesse au point de vue tactique de la surprenante proposition du jeune homme châtain. Ce dernier se pressa d’ajouter ces quelques phrases, comme pour persuader le duo d’accepter cette dissolution passagère de leur chimie bien établie.

Sebastian- Enfin si tu veux, mais vu que je ne vois aucun zombie dans l’immédiat, il ne risque rien, et il sait se défendre, tu seras plus utile à l’intérieur. (L’homme musculeux tendit alors le fusil de chasse doté de deux canons vers les mains confuses de l’ingénieur de combat.) Écoute, j’ai qu’une main opérationnelle et le fusil rentrent pas dans mon sac, est-ce que tu veux bien le garder le temps que tu fasses ton graffiti et je le récupère quand tu reviens vers nous, comme ça je pourrai utiliser mon tournevis sans être emmerdé. Par contre, je te préviens que s’il manque une cartouche, tu me la rembourseras, j’en ai pas beaucoup.

Le vieux briscard, un sourire sincère et franc se dessina sur ses traits fatigués. William comprenait toute la portée de ce geste, peut-être insouciant de la part du jeune homme, mais terriblement révélateur de la confiance qu’il semblait porter aux deux inconnus qui partageaient pour quelque temps son destin. Attrapant d’une main sûre l’arme en question, il vérifia en vitesse le mécanisme de sécurité et de la présence de munitions dîtes « vivantes » dans les canons juxtaposés. Hochant la tête pour approuver le choix du menuisier, le vétéran d’innombrables escarmouches légua à son tour la puissante arme de chasse à la médecin. Aussitôt en possession de l’arme en question et comprenant le sens du geste de l’ancien mercenaire, celle-ci lui remit le Glock qui avait trouvé refuge dans la poche de sa veste. Tenant l’arme de poing d’une main experte et entrainée, le cowboy sourit de toute la blancheur de ses dents. Surprenant le regard interrogateur de Sebastian, William expliqua sa décision tactique de son accent trahissant ses origines texanes.

William- Comme tu l’as dit toi-même, je serais occupé à inscrire mon message. Donc je serais dans la même indisposition que toi présentement. Aya est entrainer à manier les armes d’épaules, et ne te fais aucun soucis je l’ai entrainé. La décharge d’un de ses canons vous ouvrira une voie de retraite en cas de problème majeur et la portée réduite de cette arme sera un atout à l’intérieur.

La jeune asiatique, souriante d’un air narquois et hochant la tête pour soutenir l’affirmation du vieil homme. Elle ne put s’empêcher de rajouter de sa voix chantante, étrange mélodie qui constatait avec leur situation des plus périlleuses.

Aya- Ne t’inquiète pas Musclor, je vais te protéger et ensuite je vais te remettre ton crache-plomb !

Elle accompagna le tout d’un clin d’œil complice et le trio traversa l’eau peu profonde du ruisseau salvateur de leur soif pour franchir la distance les menant aux portes inexistantes du grandiose commerce. Aussitôt les deux alliées du Texan pénétrèrent dans le bâtiment, surement maintes fois pillé, avec l’espoir de mettre la main sur quelque trésor oublié par les précédents visiteurs. Leur mouvement fut toutefois capté par des yeux morts et les promeneurs en décomposition avancés commencèrent à bifurquer vers l’appétissant trio. Secouant la bombe de peinture de façon énergétique, William entreprit de laisser son message d’espoir sur la façade en lettre capitale.

WILLIAM W. GO TO R.P. 5/4/17

Satisfait de son œuvre, ayant le mérite d’être clair à défaut d’être artistique, le vieux briscard se dirigea vers l’entrée pour rejoindre Aya et Sebastian quand son regard océanique tomba sur un couple s’approchant de lui. L’étrange couple de morts-vivants était certes loin, environ une soixantaine de mètres, mais la symbolique de cette image pétrifia le cowboy par une stupeur sans nom. Le couple, un homme ayant une salopette de mécanicien de type caucasien et la femme ayant des vêtements athlétiques ayant des traits des gens du pays levant. Leurs démarches étaient incertaines et leurs corps joncher par une multitude de plaies ignobles et de vestiges d’horreurs sans noms. Mais le plus improbable c’est que le duo se tenait par la main. Comme un couple d’amoureux ayant fi de leur état pour rester unis à jamais dans leur nouveau monde. William juxtaposa sans peine leurs visages cendreux et déformer par le passage cruel des saisons et des années par ce le sien et celui de son âme sœur. Il se maudit intérieur de ne pas avoir laissé Manami l’infecter à son tour et par déduction logique leur couple aura été uni à jamais comme celui qui s’avançait avec difficulté vers l’ingénieur de combats. L’homme tomba et docilement la femme attendit qu’il se relève de peine et de misère pour continuer leur route. Écrasant une larme solitaire avec son poing massif, le cowboy entra en trombe dans le magasin. Il n’arrêtait pas de se répéter ces mots, ce mantra des plus désespéré pour ne pas perdre pied et laisser la souffrance l’envahir à un si mauvais moment.

William- Ressaisis-toi William, car tu dois ramener Aya en sécurité et retrouver Kelsey et les autres. Tu n’as pas le droit de les laisser tomber… Saisis-toi William, car tu dois ramener Aya en sécurité et retrouver Kelsey et les autres. Tu n’as pas le droit de les laisser tomber…

Arrivé près d’une ancienne caisse enregistreuse, le vieux briscard avait repris un tantinet de constance et Sébastien placé des conserves et les champignons comestibles sur le tapis roulant poussiéreux. L’ingénieur de combat arqua un sourcil interrogateur.

Sebastien- Ecoutez, j’ai un deal à vous proposer, vos médocs sont efficaces, et je vous en remercie. Donc pour vingt de vos cachets, je vous offre le choix entre cette boite de haricots et les champignons, pour être honnête je veux bien vous montrer comme cuisiner les champis mais ça m’arrangerait que vous preniez ça, parce qu’avec ma main, ça va être l’horreur de les nettoyer.

L’ingénieur de combat sourit devant l’absurdité de la situation. Le musculeux jeune homme voulait marchander pendant qu’ils étaient dans une position vulnérable et précaire. En vitesse et ayant de l’urgence dans la voix, le vétéran rétorqua tout simplement.

William- Il y a quelques zombies qui se sont mis en tête de se diriger vers nous et tu veux marchander. D’accord donc c’est ça de la vente par pression? (Un mince sourire étira ses lèvres charnues, William continua sur sa lancée.) Je crois que nous pourrons nous départir de 16 comprimés en échange de la conserve. Car nous ne savons rien des champignons. Nous allons tous garder 16 comprimés chacun et on t’a fait cadeau des deux autres. Pense vite Sebastian car l’offre est d’une durée très limité.

Aya sortit la boîte de comprimés et le menuisier promenait son regard de la conserve au contenant rempli de médicaments. Passant une langue avide sur ses lèvres, le musculeux jeune homme concéda le marché.

Sebastian- Ok ça me va 16 comprimés, mais pas un de moins, tu es dur en affaire mon ami. Tu m'en mets deux de plus pour une cigarette ?

Aya hocha la tête négativement et donna le nombre convenu dans la main tremblante d’excitation de Sebastien. Elle déposa le fusil sur le comptoir pour enfouir le gain de leur transaction dans son sac à dos et une leur vorace se propagea dans le regard noisette de la jeune femme. William sut que c’était une fringale vorace qui habitait la menue médecin. Mais le trio dégagea en vitesse, esquivant sans peine les quelques zombies qui n’avaient pas rejoint le chœur de moteur à explosion un peu plus loin. D’un accord commun et surtout tactique, ils se réfugièrent dans les bois et suivirent le courant dansant vers le sud. En passant sous l’autoroute, les vivants purent voir la progression funeste des zombies attirer en masse vers la possibilité de nourriture bruyante qu’étaient les Raiders en maraude. William fut heureux d’avoir Sebastian à ses côtés, car le jeune homme était fort à l’aise dans les bois et tua deux âmes en peine avant même que le vieux soudard eût remarqué leur présence. L’ingénieur de combat, peu à l’aise avec sa prothèse dans ce boisée que la végétation avait repris ses droits. Il avait trouvé une branche qui lui servait d’office de canne et il put négocier quelques passages hasardeux sans l’assistance d’Aya. La jeune asiatique demanda alors l’Avis de leur guide pour savoir si les champignons qu’elle venait de découvrir étaient comestibles ou non. William fit un pas pour rejoindre sa compagne d’infortune. Une main décharnée, ayant pris la couleur de son environnement, se déposa sur celle de la médecin. Aussitôt elle essaya de se déprendre de sa position fâcheuse et le vétéran fit le tour du tronc pour découvrir l’agresseur d’Aya. Le mort-vivant, trop faible pour bouger, s’était échoué contre l’arbre et avec le temps il fut recouvert d’un linceul végétal. Un parfait camouflage, mais qui immobilisait la créature pathétique. D’un coup plus d’ajuster de sa canne, l’ancien mercenaire fracassa le crâne déformer de la chose mi morte-mi ancré dans l’écorce et elle s’affaissa, libérant du même coup la jeune femme qui se réfugia dans les bras massifs du Texan. Lui parlant tout en douceur en japonais, les deux êtres se mirent en route sous l’insistance du jeune homme. Après presque une heure de balade dans la nature, le trio arriva enfin en vue du dernier endroit que William crut qu’il pourrait laisser son message pour les membres de l’Académie. C’était un rand bâtiment abritant des entrepôts individuels pouvant abritant une multitude de choses aussi utiles que la possibilité de tomber sur des détritus. Une double occasion à saisir pour le petit groupe. En restant bien à couvert dans le boisée protecteur, le vieux soldat brisa le silence avec ses murmures discrets. De son ton calme et traînant, William dicta sa prochaine action.

William- Je pourrais laisser un message ici. J’ai peur que ce soit le dernier que je puisse faire. Nous pourrons aussi jeter un coup d’œil rapide si nous pouvons. Mais je ne vous engage à rien. Vous pouvez rester ici le temps que j’y vais et je reviens très vite.

Le cowboy n’avait aune idée des problèmes qu’il l’attendait en ce lieu et comme de raison si William en aurait eu la moindre idée, il n’aurait jamais proposé cette alternative. Mais le groupe avait un tel besoin d’équipements et surtout d’armes que la décision était d’une simplicité frappante et Aya hocha la tête pour accompagner le vétéran.
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Sebastian tendit sa main valide en direction de la jeune asiatique et reçu les seize comprimés de couleurs différentes dans sa main avide. Il les laissa justement prendre la boite de haricots qu’il avait trouvé en dépouillant les restes encore chauds de Tony et ses comparses. Une ration qui lui avait coûté trois vies et une entorse et qui valait son pesant d’or. Bon le nettoyage de champignons serait pour lui, il s’en occuperait le soir. Les comprimés rejoignirent les cigarettes et les munitions dans la petite poche de son sac, il faudrait qu’il pense à trouver un contenant avant que tout cela ne se détériore…
Ils sortirent ensuite, Sebastian ayant repris son fusil à la main et le tournevis retourné dans sa poche. Ils gagnèrent un petit bois, le charpentier prenant rapidement la tête puisqu’il avait une agilité supérieure à celle de ses comparses dont un était carrément amputé. Il élimina un premier zombi d’un coup de crosse avant qu’il n’arrive sur le sentier où il aurait une meilleure agilité et aurait arrêté de trébucher, le second était allongé au bord du chemin et avançant tant bien que mal. Il les envoya ad patres sans même se retourner jusqu’à ce qu’Aya le hèle pour avoir un renseignement sur des champignons qu’elle avait trouvé. Il les observa dans la main de la jeune femme puis repéra le lieu où elle les avait ramassé, un infecté la saisi et le mercenaire le dégomma rapidement. Seb en pointa deux avec sa main gauche sur les cinq et lui dit :
« Ceux là tu devrais les jeter ou bien tu peux directement te tirer une balle dans la tête parce que tu seras morte demain à notre grand regret. Ceux là sont mangeables mais faut le vouloir ils sont dégueulasses et faut trouver un moyen de les cuire. Si vous voulez vous nourrir sur le chemin vous avez plus intérêt à vous concentrer sur les fruits, la belle saison revient et on pourrait tomber sur des fraises ou des baies mangeables, si vous connaissez pas, touchez pas. »

C’était assez clair et il n’avait pas envie de faire recracher son estomac au vétéran ou à sa jolie accompagnatrice. Ils atteignirent l’autre bord du bois et tombèrent sur un espèce d’entrepôt qui pouvait renfermer bien des merveilles, mais Sebastian sentait que son sac commençait petit à petit à peser et il n’avait pratiquement plus de place pour ranger son bordel. En plus le coin avait pas l’air bien saint et Sebastian ne tenait pas à risquer sa vie une fois de plus… D’un autre côté il ne voulait pas passer pour un lâche alors qu’il venait de faire leur rencontre.
« Ok je vous suit, mais c’est moi qui ouvre la marche. »
Il passa donc devant pour traverser le petit parking et rejoindre la porte arrière qui servait aux employés des livraisons. Un infecté était appuyé contre le mur, assis les deux jambes manquantes. Sebastian tendit son arme à Aya puisque c’était elle la spécialiste avec un petit « Fais attention » entre la protection et l’angoisse. Il dégaina son tournevis qui acheva la vie du monstre handicapé. Puis il se dirigea vers la porte et leur fit signe de se préparer. Il ouvrit la porte et une petite cloche tinta. Sebastian se cacha à nouveau du côté extérieur de la porte et un mec arriva dans l’encadrement avant de s’arrêter net surpris par la présence d’un type unijambiste et d’une bombe dans son champ de vision, et en même temps, il fit un pas vers l’extérieur et le tournevis de Sebastian l’accueillit à la tempe. Il ne traversa pas tout de suite le crâne mais Sebastian appuya un peu plus fort et l’os céda sous sa force. Le type avait une bedaine certaine et il n’inspirait pas du tout confiance, en entrant dans l’entrepôt, Sebastian remarqua entre les étagères deux sacs de couchages dégueulasses et complètement usés en plus au pied de l’un deux traînait une chaine ensanglantée. Elle ne lui servait à rien si ce n’est comprendre que le type qui gisait dehors et qui était probablement en train d’être fouillé par ses collègues qui le rejoignaient probablement ensuite était un putain de tordu.
Une forme sombre au fond de la salle bougea, fine silhouette découpée par quelques rares rayons lumineux, elle s’approcha et Banks détailla une jeune femme morte et complètement nue. Putain de taré, le mec devait passer ses envies sur cette pauvre femme depuis un moment déjà, la morsure qu’elle avait au poignet était nette, il avait dû la transformer pour la rendre plus docile d’où la chaine. Le charpentier s’approcha et lui transperça le lobe frontal sans plus de cérémonie, l’allongeant ensuite avant de vomir à côté de dégout. Quel enfoiré pouvait faire ça à quelqu’un ? Il regretta de ne pas avoir fait souffrir plus que nécessaire le gros dégueulasse.

Quand William et Aya arrivèrent à son niveau, il faisait demi-tour et retournait dehors, trop dégouté pour fouiller et trouver des trucs qu’il n’aurait pas la force de porter. Il s'adressa à Aya d'un ton solennel : « Tu peux remercier le seigneur d'être tombée sur William, toutes n'ont pas eu cette chance. » Il repensa évidemment à sa femme et sa mère accompagnées de son père, dieux sait sur qui elles avaient pu tomber, et si son père était mort ? Et s'ils étaient tous mort ? Cette pensée l'anéanti sur le coup. Il revint sur la petite marche et s’assit à côté du gros sac qui se vidait lentement de son sang. Pour le moment, seuls quelques zombis bougeaient mais pas assez vite pour que ça devienne urgent de foutre le camp, il prit donc le temps de remettre ses idées en place.
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Voyant le combat intérieur sur le visage du jeune menuisier, William lui déposa sa main rugueuse et massive sur son épaule droite du jeune homme. Un regard plein de sympathie et un sourire encourageant de la part du cowboy firent comprendre à Sebastian qu’il n’avait pas à venir et que c’était  plus au vétéran de s’engager seul dans cette aventure. Mais une lueur de pure détermination traversa soudainement les yeux du gaillard et il cracha ces quelques mots, comme pour se prouver quelques choses à lui-même.

Sebastien- Ok je vous suis, mais c’est moi qui ouvre la marche.
Souriant de toutes ses dents, le vieux briscard hocha la tête et lui dit avec une profonde sincérité.

William- Merci pour tout Sebastian. Mais tu n’as rien à prouver à personne, tu le sais. Que tu sois ici avec nous est déjà un gage de confiance. Mais si je trouve de nouvelles cartouches de calibre 12, elles seront à toi.

Le trio sortit du boisé salvateur et les pas résonnèrent sur le bitume fissuré de la Turner Road. Dans un accord silencieux Aya accompagna Sebastien vers les bureaux administratifs, si on pouvait croire l’enseigne dont plusieurs lettres  manquaient à l’appel, et l’ingénieur de combat se dirigeait quant à lui vers le grand mur d’enceinte qui abritait les entrepôts individuels. Secouant la bombe de peinture, William ne put s’empêcher de grimacer en sentant le cylindre pressurisé si léger et entendant la bille se promener si librement. Serrant les dents, anticipant la fin plus qu’assuré de la bombe de peinture orangée,  le vieil homme inscrit alors son message en priant Dieu et tous ses saints d’avoir la bonté de lui laisser écrire le message  pour ses amis.

WILLIAM W. GO TO R.P.  5/4/1

Il n’eut pas assez de peinture pour le 7, mais au moins le cowboy avait réussi à inscrire l’essentiel du message. Rebroussant chemin et ignorant les vagues silhouettes chancelantes qui essayaient de se rapprocher, le vétéran lança la bombe de peinture désormais vide dans un buisson rabougri près de lui. Rejoignant ses alliés, le vieux soudard vit la fin de l’homme ventrue par l’attaque des plus appliquée et sournoise de son allié du jour.  Ce dernier entra dans le bâtiment et William posa sa main sur l’épaule la frêle épaule de la médecin. Il pouvait sentir au travers de la mince protection des vêtements de la jeune asiatique qu’elle frissonnait de dégoût devant ce meurtre à l’aspect gratuit.

William- Tout va bien Aya, tu vois le cercle de pierre après le corps pas de jambes? Je crois que l’homme mangeait de la chair humaine…

Les deux anciens Safepointiens pouvaient voir le dispositif qui permettait de faire tourner la viande par-dessus un feu ronflant.  Réprimant avec peine un frisson d’horreur de lui courir le long de l’échine, William fit un pas pour rejoindre le musculeux homme, mais celui-ci fit le chemin inverse. Il avait les jointures de sa main blanchie par une rage à peine contenue et d’un ton d’où l’ancien mercenaire pouvait déceler une furie plus que visible et un soupçon de tristesse.

Sebastian- Tu peux remercier le seigneur d'être tombée sur William, toutes n'ont pas eu cette chance.

En un éclair, le vieux briscard comprit ce qui avait mis dans un tel sentiment de fureur le jeune homme. Une femme devait être morte à l’intérieur et surement son trépas fut dans la douleur et l’humiliation la plus totale. D’un regard vers la jeune femme, le cowboy l’implora de rester là, car un mauvais pressentiment remonta à la surface de ses pensées. Marchant d’un pas mal assuré, causé à la fois par sa prothèse et son angoisse qui lui fit passer des images sordides au travers de son esprit, William découvrit avec horreur le corps agité de convulsion s de plus en plus espacer d’une jeune femme nue. À voir la « fraicheur » de sa peau et du tas de vêtements déchirés jeté au loin qui fut autrefois des vêtements de prisonniers, l’ancien mercenaire sut que c’était une prisonnière en fuite et qu’elle était tombée sur ce malade mental. Une morsure nette au niveau d’un des poignets de la martyre lui apprit que son bourreau la voulait la plus docile pour pouvoir profiter du corps sans âme que la femme était devenue. Voyant une flaque liquide de vomissure près du corps, le vétéran ne devait pas être rand devin pour savoir que Sebastien n’avait pu contrer une subite nausée. Regardant les traits du masque mortuaire de la femme et la couleur de ses cheveux, le vieux briscard se sentit coupable en poussant un soupir de soulagement.

William- Elle est  brune. Je suis soulagée que ce ne soit pas une de mes amies. Kelsey est rousse et Phyllis blonde. Je ne devrais pas me réjouir, mais ça m’enlève un poids terrible des épaules… Mais ses traits me disent quelques choses. Ça ne se peut pas que ce soit Davis? Non je ne crois pas. Elle sera avec Mark en sécurité…

Préférant écouter la raison qui lui dictait que la jeune femme n’était pas Davis et dans un second souffle le vétéran ne l’avait pas aperçu durant son séjour en prison, William prit un sac de couchage à l’aspect peu ragoutant et en fit un linceul pour préserver un peu de dignité à dépouille mortelle de la jeune femme. Faisant bouger ses lèvres charnues tout en marchant, priant un instant pour l’âme de la défunte, le robuste Texan sortit au soleil et entreprit de franchir le portail manquant pour rejoindre les entrepôts.  Hochant la tête pour donner son accord silencieux au charpentier, car celui-ci semblait maintenant plus que protecteur envers la jeune Asiatique. Le cowboy se sentit soulagé que Sebastien développe cette attitude envers de la jeune médecin. Car il ne pouvait se leurrer, l’ingénieur de combat sera surement le premier à périr si le trio devait fuir. Le ton lent et trainant de l’ancien mercenaire berça avec douceur les oreilles de ses compagnons d’infortunes.

William- Nous pourrons fouiller un peu les entrepôts, mais ceux qui ont dérobé la grille doivent avoir fait un tour des lieux pour piller à leurs guises. Mais si nous pouvons avoir de bonnes cartes de la main du destin, nous pourrons trouver quelque chose d’utile.

Pour confirmer les faits dont le mercenaire se doutait, la totalité des portes de garages orangés était ouverte dans la première allée et leurs contenus jonchaient le sol. Regardant la seconde allée, l’espoir et le moral des trois anciens fuyards remontèrent en flèche. Vers le fond du chemin encombré par le contenu de plusieurs vies d’accumulations possessives, Aya pointa deux  portes toujours fermées.  Slalomant parmi les vestiges d’un temps où les gens devaient toujours posséder plus que leurs voisins, William ne put s’empêcher de regarder  au cas qu’un objet attire son attention. Quelques gémissements provenant de l’extérieur de l’enceinte appris au cowboy que les infecter avait retrouvé leurs traces.

William- Nous devons nous dépêcher, car dans au plus cinq minutes nous allons avoir une visite des plus déplaisantes et mal odorant.

Mais le pas de l’ingénieur de combat se fit plus lent et s’arrêta presque au milieu d’une porte d’entrepôt ouverte. Il porta ses mains à ses yeux océaniques ébahis. Au sommet d’une montagne de sacs à poubelle éventrer qui laissaient répandre leurs viscères de tissus des plus colorés, trônait une boîte à chapeau donc le nom de la compagnie le plus frissonné de plaisirs. Attrapant le contenant cartonné d’une main impatiente, il ouvrit le contenant qui promettait au vieux briscard un Stetson. Un sourire couru alors d’une oreille à l’autre de William quand il ne découvrit pas un, mais trois chapeaux de cowboy. Le plus petit des trois était un pour couvrir la chevelure d’une dame et durant cet instant, il sut qu’il devait le garder pour Kelsey.  Levant d’une main un chapeau brun clair, le menton tremblant d’excitation devant sa bonne fortune, William poussa un soupir de soulagement en sentant la forme du stetson épouse sa chevelure et sa tête. Un souvenir surgi de nouveau durant ce laps de pur bonheur durant lequel l’ingénieur de combat redevint lui-même.  Kelsey sur la pointe des pieds, déposant sur la tête son stetson et après l’avoir gratifié d’un baiser sur la joue, lui déclara de sa voix chantante.

Kelsey-Et voilà, un vrai cowboy tout droit sortit du far west !

Par mégarde, ou bien par chance, la prothèse fit tomber un tas de détritus et de vêtements en mauvais états. En dessous de cette montagne mollassonne, le vieux soldat trouva un sac à dos de style du randonneur et il enleva son propre sac à dos pour y enfouir ces trésors inespérés.  Rendu près de ses alliés, la paume des mains de l’ancien soldat le démangeait. Charlie appelait ceci l’instinct du chasseur, pour William c’était son sixième sens qui l’avertissait d’un danger proche. Il n’avait pas vécu durant tout ce temps sans écouter ce que ses tripes lui dictaient et l’ancien mercenaire sortit son couteau de cuisine. Cette porte n’avait pas de cadenas, juste un loquet. Celui à l’opposé avait un gros cadenas. Toute guillerette de percer le mystère de cet entrepôt, Aya ouvrit la porte qui crissa de mécontentement.  

Aussitôt des ombres putréfiées essayèrent de se mouvoir vers l’extérieur. Un ou des gens avaient « entreposés » des zombies dans  ce local ou bien un large groupe fut enfermé de force avec en sein quelques personnes infectées et voilà le résultat. Cette pensée surgit avec fracas dans l’esprit du cowboy pendant qu’il repoussa la jeune femme hors de l’attaque maladroite du premier mort-vivant et lui plantant sa lame dans l’oreille. Le zombi trébucha et la garde du couteau de cuisine s’échappa de la main rugueuse de William. Un juron plus que sonore s’échappa des lèvres charnues de l’ingénieur de combat, voyant disparaître sa seule arme utilisable dans une marée d’êtres décomposés et plus ou moins intacts.  Leur voie de fuite se remplit presque instantanément de corps chancelants. Mais la faim les tiraillait depuis si longtemps que les morts-vivants se dépêchèrent alors de rejoindre cette viande fraîche est exquis que représentait le trio à leurs yeux. William sut qu’il ne pourrait pas manœuvrer dans un tel groupe sans se faire agripper et éviscérer à la seconde.  Sebastian avait l’air assez agile pour éviter la marée trébuchante, à cause des objets éparpillés au sol.
Pointant un doigt vers un bâtiment  isoler en face de lui, William donna un mordre clair et net à l’attention de ses deux alliés.

William- On grippe sur le camion rouge on accède au toit par l’intérieur et on s’enfuit par l’arbre en arrière. GO GO GO !

Courant vers la seule échappatoire possible à ses yeux, l’unijambiste réussit à prendre un peu d’avance sur la horde. Mais tout autour de lui, son ouïe décela des  grognements de mauvais augure. Dans la tête du cowboy, son groupe était le régiment numéro 7 de cavalerie, William revêtait l’uniforme du Général Custer et les zombies qui les entouraient avaient les traits des Indiens des tribus  Cheyennes et Sioux. Le vieux briscard espérait que ce ne serait pas son Little Big Horn personnel. Mais sa prothèse percuta un vieux sac de golf abandonné au sol et il chuta lourdement à son tour. Il sentit plus qu’il ne vit des mains gourmandes et acérées s’avancer pour le saisir. William sut qu’il était en mauvaise posture et se prépara à faire un dernier baroud d’honneur avant que la multitude l’englobe ...

Lieu de l'attaque  cercle bleu William et Aya. Cercle roue zombie:

Message pour Sebastian:
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Je suis la piste d’un cochon sauvage dans la forêt. J’aimerais bien avoir un arc pour chasser, mais je n’ai pas encore fini de le faire et tuer un cochon sauvage au pieu de bois ou bien au couteau sera plus facile que de m’essayer sur un cerf ou bien un ours. Voilà environ une heure que je remonte la piste et je crois qu’il se dirige vers la Mill Creek. Normal il doit avoir soif avec tout ce qu’il a marché.  Je m’accroupis soudainement, car je viens de voir des traces fraîches qui coupent celles de ma proie. Plusieurs individus, vu les traces de pieds et de chaussures usées qui  se mélangent, se dirigent vers la route près de la forêt.  Ça m’intrigue de voir les pas hésitant au sol laisser par des zombies  et je pense tout en observant les environs.

Merde de hell, pourquoi les charognards vont dans cette direction? Sûrement un humain ou un groupe les ont attirés. Je pourrais observer bien à l’abri et si je ne peux rien faire, je pourrais jouer au vautour après et prendre les choses que les zombies ne mangent pas.

Je me déplace de nouveau vers mes nouvelles proies, car je pourrais revenir un peu plus tard pour le cochon. En chemin je croise des baies appétissantes et je les cueille pour ensuite les mettre dans un des sacs étanches que j’ai réutilisés des rations militaires que Caleb a trouvées. Je ma trouvaille dans ma poche de veste et  tel un spectre, je me positionne à l’orée du bois. Je vois une grande muraille de pierre et une entrée béante à l’avant. Les charognards s’engouffrent à l’intérieur et je sais par habitude que de la viande fraîche est disponible dans l’enceinte et que la seule voie de retraite va être coupée dans peu de temps. Mais une inscription sur le mur attire mon attention et je fige de surprise.

WILLIAM W. GO TO R.P.  5/4/1

Les pensées se succèdent presque trop vite dans ma tête surchargé d'informations.  

Merde de hell c’est William qui a écrit ça. Je ne sais pas trop quelle date on est, car c’est plus les autres qui comptent ça. Moi je vis par les saisons. Ça fait longtemps qu’il a écrit ça?

Je suis trop curieux et après m’être assuré que la voie est libre, ce qui est le cas, car je crois que tous les charognards des environs qui peuvent marcher se sont engouffrés dans ce lieu, je m’avance dans un déplacement rapide, mais presque silencieux. Car pour moi je me déplace comme si j’étais toute une fanfare à moi seul. Mais les gens qui ne sont pas habitués d’écouter comme moi m’entendent à peine.  J’arrive près du mur et j’avance ma main pour y toucher. La peinture colle à mes doigts et je sais maintenant après qui les charognards ont décidé de faire la chasse aujourd’hui. Étudiant les possibilités, en un éclair je vois, les vois d’accès possibles pour essayer d’aller chercher mon ami. Car le connaissant il doit être dans les pépins. Il attire la malchance comme un tas de bouse de chevreuil attire les mouches.  À ma gauche je sais que la voie d’accès principale est inutilisable. Je pourrais peut-être me faufiler, mais en revenant je sais que mon ami est trop lourdaud et nous allons nous faire encercler. Peut-être qu’il y a une porte qui donne à l’arrière de l’enceinte ou bien je pourrais escalader pour essayer de l’apercevoir et aussi la disposition des lieux. Car Papi m’a toujours dit que prendre connaissance du terrain de chasse donne le succès de l’entreprise. Sans hésiter, je pivote et je cours à ma droite.  J’évite un zombie affaissé au sol et je tourne le coin. Il y a beaucoup d’arbres, mais aucun d’assez près de la muraille pour me permettre d’y grimper et de sauter de l’autre côté. L’humain me souffle que si je le fais, je ne pourrais pas remonter de l’autre côté surement. Mais le Chasseur rit de la peur de mon autre côté et décide de forcer l’allure. Je sens mon coeur augmenter la cadence, mon souffle devint haletant. Mais je pousse l’allure, surtout après avoir entendu un cri autoritaire à l’accent que je reconnais parmi mille.

On grippe sur le camion rouge on accède au toit par l’intérieur et on s’enfuit par l’arbre en arrière. GO GO GO !

Je lève les yeux et je vois un toit gris surgir à l’intérieur du mur. Je ne sais pas quel camion il parle, mais mon ami à bien remarquer les branches de l’arbre passe par-dessus la muraille pour rejoindre la toiture métallique. Je fais un rictus de joie en repensant que je vais retrouver William. Mais s’il doit grimper, je dois l’aider, car il n’est pas très à l’aise pour escalader avec sa jambe de bois.

Merde de hell. Fonce espèce d’escargot de grand brûlé de mes deux… Tu dois l’aider à s’en sortir…


J’espère juste que je vais être là pour lui comme il a toujours été là pour moi. J’entends alors un cri d’horreur que je sais que ça vient d’une voix féminine.  William n’est pas seul alors. C’est peut-être Kelsey ou bien Aya vu que je sais que les deux femmes ont été en prison en même temps que moi et mon ami.
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Le vieux cowboy venait de s’étaler de tout son long et par un réflexe des plus basiques, il parvint à placer ses paumes couvertes de corne et William put s’empêcher de ce fait d’embrasser douloureusement l’asphalte fissuré de l’allée. Sentent littéralement, par olfaction et par son instinct le plus primal, lui fit comprendre que les monstres qui avaient hanté ses cauchemars d’enfances et une partie de ses nuits des six dernières années se rapprochaient de leur proie presque soumisse pour la curée. La meute de croquemitaines, leurs dernières impulsions de leurs cerveaux délavés depuis plusieurs années par le virus ravageur leur dictèrent d’accélérer le pas. Sentant une certaine sérénité face à son trépas prochain, comme un vieux éléphant qui sent sa fin proche et se dirige vers le lieu qui sert de sépulture  pour tous ses semblables de puis des générations, le fringant Texan ne voulait pas quitter se monde sans défendre chèrement sa peau. Chaque mort-vivant qui sera terrassé par sa main sera une engeance du mal qui pourra blesser les personnes importantes qui lui restent dans ce bas monde. Sentant une main audacieuse et trépignant d’un sentiment proche de l’excitation chez les êtres doués de raison se déposer sur son mollet droit, le vétéran fit une ruade et sourit méchamment en sentant sa botte percuter et sûrement fracasser durement la mâchoire d’une goule.

De nouveau combattif et  sentant un nouveau flot d’adrénaline pur lui courir dans les veines comme un troupeau de Longhorn traversant à toute vitesse la rue principale d’une ville champignon du Far West, le vieux briscard essaya de se relever. Mais cet exercice n’était plus aisé avec une prothèse et il progressa de quelques « pas » avant de retomber sur le ventre en vidant cette fois l’air de ses poumons. Têtu comme le digne descendent des braves qui s’étaient battus vaillamment à un contre cent durant le siège du Fort Alamo, William serrant ses dents à s’en faire sauter l’émail et essaya de se relever de nouveau. En arrière de  lui il put entendre les parodies d’humanités trébuché sur les détritus échelonner sur le bitume. Mais quelle que soit leur maitrise de leur agilité des plus déficiente, les morts-vivants gagnaient du terrain sur l’humain qui commençait intérieurement à recommander son âme au Seigneur.

Un cri des plus aigu et des pas pressés rebroussèrent chemin. Levant son regard  vers l’avant, un rayon de soleil éblouit un instant l’ingénieur de combat et dans une tentative futile pour lui permettre de diminuer la luminosité d’un cran. Une fine silhouette se découpa dans la blancheur du soleil et pendant un bref moment, il crut que le paradis lui avait désigné un ange béni d’une beauté divine et d’une aura majestueuse pour l’escorter aux portes de la vie éternelle. William  sourit devant la plaisante perceptive de tout laisser tomber, laisser les monstres le dévorer pour laisser quelques précieuses pour permettre à Aya et Sebastian de s’enfuir loin de cette situation cauchemardeuse qu’était rendu ce traquenard des plus immondes. Le vieil homme crut que c’était sa douce moitié qui venait recueillir son âme pour enfin lui accorder le repos du guerrier que tous chérissaient en secret. Le cœur de William sauta dans sa poitrine, persuader qu’il pourra passer l’éternité dans les bras aimants de Manami et de pouvoir enfin faire milles risettes à l’enfant qu’il aimait tant, mais que le destin lui avait empêché de connaître. Dans son dos l’ombre glacée de la mort s’étirait et les apôtres de celle-ci n’avaient qu’un pas à faire pour pouvoir enfin assouvir le vil appétit qui les torturait depuis trop longtemps déjà.

Manami/Aya- Allez William relève-toi! Je ne vais pas t’abandonner!

L’illusion ne dura qu’un instant. L’image de la douce adepte du Parkour, celle qui avait redonné un sens à la vie et surtout un amour inconditionnel au cowboy fut brutalement dissipée par le visage transi d’effroi de la médecin. Celle-ci avait rebroussé chemin, annulant une grande partie des chances de survies qui la favorisaient tellement, pour porter assistance au vétéran. La main fine, mais déterminée d’Aya attrapa avec force les doigts écartés au vieux briscard et elle commença à tirer avec empressement. La jeune Asiatique était dotée d’une musculation fine, mais très présente et elle s’en servit à bon escient pour permettre  d’avoir un appui à l’ancien soldat qui avait chuté de nouveau. Juste par ce contact de la part de la jeune femme, William sentit une nouvelle hardiesse se répandre dans on corps à l’instar d'une explosion de ténacité hors du commun. Serrant les dents, se servant de l'appui indéniable autant physique que moral de sa jeune partenaire d'infortune, le vétéran d’innombrable guerre se redressa de toute sa taille et sentit une main dont les doigts c'était transformer en serres prendre appui sur son épaule. Laissant parler une rage à peine contenu, s'en voulant de mettre en péril une amie si chère à ses yeux, le vieux soudard se retournant en un éclair et balança son poing gros comme un boulet de canon dans le masque de camarde que portait son agresseur pestiférer. Le mort-vivant, dont les mèches de chevelure blonde, les vestiges de vêtements de hautes coutures et la taille de guêpe trahissaient à grand renfort de stéréotype une profession dans le mannequinat, fut propulsé sur quelques pas et la jeune femme momifiée dans un mort injuste plaqua quelques-uns de ses congénères que même la mort avait refusé de leur prendre leur dernier soupir. Les yeux océaniques de William s’agrandirent de stupeur en voyant la forêt de membres décharnés et de hideux faciès s’avancer vers le duo. Sans reprendre son souffle, le vétéran tourna sur lui-même et sans s'en rendre compte, il agrippa la main de la jeune femme. Un courant d'électricité des plus pétillants, surement un échange d’adrénaline et l'instinct des plus primales habitant chaque individu qui contemplait une horreur sans nom, se propagea dans leurs corps et tels deux sprinteurs ayant pour l'arrivée le camion rouge qui sera leur planche de salut pour se propulser hors de cette portion de l'enfer sur terre.

Comme de raison, Aya prit les devants sans grands efforts apparents, ses grandes foulées athlétiques la portèrent aisément dans une pointe de vitesse que l’ancien mercenaire ne peut rêver de posséder un jour. De son côté, le cowboy boitait joyeusement et traîna de la patte. Il eut à cet instant deux images précises qui frappèrent l'imaginaire de William. La pénurie fut de ce représenter comme un boulet et une chaîne attacher à la cheville de la jeune asiatique qui grugeait les possibilités de fuite de sa compagne à un niveau dangereusement bas.

Pendant les quelques secondes du sprint qui allait décider de la vie ou de la mort des deux compagnons de route à la chance peu rutilante, car William avait perdu de vu le menuisier et il espérait que le jeune homme avait trouvé une voie de retraite sûre, le vétéran  ne put avoir qu'une impression de déjà vu. Il put presque revivre les quelques instants qui ont précédé la terrible fin de sa douce épouse. La terreur déformant les traits délicats de Manami, la lueur de désespoir quand leurs regards se sont croisés au moment de l'attaque du Tau, la séparation brutale et sans merci de leurs mains et ensuite la déchéance du cowboy. Une grande partie de lui avait sombré dans l'éternelle noirceur ce jour-là. Pas un jour ne se passait sans qu'il ne regrette de ne pas être auprès d'elle et de leur enfant. Mais en voyant la tenaille des trois côtés des morts-vivants les englober comme au ralenti, semblable à une meute de loups jouissant de la prochaine mise à mort de deux cervidés totalement apeurés, William lâcha la main d'Aya. Cette dernière commença à ralentir par instinct, mais le vétéran usa de toute sa capacité de hurler un ordre.

William- COURS AYA ET GRIMPE SUR CE BORDEL DE TOIT! SI TU NE GRIMPES PAS, JE NE POURRAIS PAS LE FAIRE! VAS-Y! GO!GO!GO!

Le commandement de l'ancien sergent vétéran résonna comme un coup de tonnerre aux oreilles de la chirurgienne et elle accéléra pour grimper dans le haillon arrière de la camionnette rouge à moitié pourri par la rouille et se propulsa pour saisir le rebord de la portion du garage de la maison. Après un instant à combattre la gravité, la jeune Asiatique réussit à se hisser sur le toit et elle se releva toute en souplesse pour regarder William avancer en clopinant, une meute de zombies affamés sur ses talons. Elle pouvait voir qu'à la gauche de l'ancien mercenaire le groupe se rapprochait dangereusement d'un William qui commençait à souffler comme un phoque. Le flanc droit du vétéran commençait à être lui aussi des plus catastrophiques. La jeune femme fit des signes des bras, tel un sémaphore de la marine qui voulait envoyer un message avant l'arrivée d'une tempête putréfié et à l'odeur nauséabonde.

William pouvait presque sentir l'haleine fétide de ses poursuivants sur son cou, mais au moins même en louchant d'une jambe, le survivant pouvait se vanter brièvement d'être un meilleur coureur de la majorité des morts-vivants des environs. Il ne pouvait parier que sur ses chances de réussite qu'à l'instant que c'était des zombies dépossédés de toute vitesse et d'agilité, car la décomposition avait gagné depuis longtemps qui le poursuivait. Si c'était des candidats ayant reçu le virus depuis peu, le cowboy n'aurait pas fait dix pas avant de se faire plaquer au sol et se faire mettre en pièce par ces bêtes à l'appétit ignoble et contre nature. Mais aujourd'hui le destin avait décidé de lui laisser une petite chance et aucun essai supplémentaire pour tenter une nouvelle manœuvre d'évasion. Grimpant dans la boite de la camionnette, il perdit quelque peu pieds et l'ingénieur de combat ne put s'élancer comme il le souhaitait avec autant de conviction. Se propulsant dans un élan des plus prometteur, la célérité déficiente de William fut la cause de son demi-échec. Au lieu de réussir à atteindre la corniche comme l'avait fait Aya, William frappa son torse sur le rebord, lui faisant perdre sur le coup tout air accumulé dans ses poumons. Voyant des dizaines d'étoiles danser devant ses yeux, il ne put que s'accrocher fermement grâce à ses mains massives. Aussitôt la jeune femme s'accroupit pour essayer de hisser le cowboy sur le rebord de leur abri. Combinant la force de la jeune femme et sa volonté de vivre, le vieux soudard commença à se hisser de quelques centimètres à la fois. Avec une grande difficulté, William réussit à faire surgir ses épaules du rebord de la corniche et ensuite son coude gauche trouva appui sur le toit. Le visage du vétéran était cramoisi par l'effort presque titanesque qu'il devait produire. La blancheur de sa dentition contractait avec les traits de souffrance qui apparaissait dans la face inondée par la sueur. À quelques centimètres en dessous de lui, la marée putride de morts-vivants s'était assemblée et les plus grands d'entre eux pouvaient effleurer la base des bottes du vétéran sans parvenir à trouver de prise solide pour pouvoir le tracter vers eux. Mais un grand zombie, encore vêtu d'une camisole et d'un short de l'université de Salem, fendit la foule de ses congénères dépravés et agrippa le talon droit de William. À voir son accoutrement, le jeune homme aux plaies repoussantes et à la peau parcheminée devait être une vedette de l'équipe de basketball de son université. Sous la force soudaine de la traction du mort-vivant sportif, William faillit tout lâcher et chuter dans les bras avides de la foule de zombies qui n'attendaient que cela. En désespoir de cause, il entreprit de frapper du talon de sa prothèse sur les doigts de son agresseur pour se libérer. Mais chaque mouvement pouvait être celui qui allait faire plonger le vétéran vers une fin des plus horrible...
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Sebastian était assis devant l’entrée et regrettait de ne pas avoir de briquet, parce qu’une petite clope à cet instant serait passée crème, mais bon, c’était l’apocalypse…
Ils ressortirent rapidement de l’entrepôt et William les conduisit a un autre endroit, dieu qu’il allait vite, en général, Sebastian visitait un ou deux magasin grand max, William et Aya quand à eux en faisait cinq en moins de deux heures, une efficacité redoutable, bon il faut reconnaitre que partout où ils allaient ils repartaient en courant devant des zombacs eh eh…
Bref ils arrivèrent bientôt dans un endroit utilisé pour les stocks d’usine, rien n’indiquait une quelconque présence de rôdeur ou de vivant, mais on ne sait jamais, Aya garda le fusil et Sebastian s’arma de son tournevis sur lequel le sang commençait à sécher. Il le nettoierait plus tard se dit Sebastian tandis que le mercenaire ouvrait la porte. Ils entraient et commençaient à fouiller quand des pechnos sortirent d’un coin de l’entrepôt, la panique prit les trois survivants tandis que les membres décharnés des morts se rapprochaient. Ils sortirent en trombe et William indiqua un vieux camion qui pouvait leur permettre de quitter l’endroit. Sebastian rangea son tournevis et tendit la main à Aya pour attraper son fusil de chasse.

Un infecté se mit entre Sebastian et le camion, nouvelle destination du trio, pauvre de lui, ses dents volèrent quand la crosse du fusil percuta sa tronche dégueulasse, le rôdeur tomba en arrière et se fracassa le crâne sur le sol. Banks repéra à sa gauche un zombac qui comptait se payer un steak de Ward, comme le projet de Sebastian n’était pas de laisser son collègue se faire bouffer, il courru dans sa direction. Vous avez déjà vu un joueur de polo ? Bah c’était pareil sauf que Sebastian n’avait pas de cheval, que la crosse était un fusil et que la balle était la tête du zombi, autrement dit, William n’eut même pas le temps de comprendre pourquoi mais l’arrière éclata et l’infecté bascula sur le côté. Il se dirigea finalement vers le fameux camion et prit un peu d’élan pour poser son fusil sur le toit en sécurité, puis il prit une impulsion avant de sauter et de s’agripper avec sa main droit puis se hissa sur le toit. Ensuite la tâche fut aisée de sortir dans la zone grillagée, il courut dans le bois aussi vite que possible et quand il s’arrêta, il remarqua une ombre dans le bois qui se dirigeait vers l’endroit où devaient se trouver William et Aya avec rapidité. Aucune idée de ce que c’était mais bon, il n’avait pas le temps de s’en inquiéter, pour le moment il était à nouveau séparé de ses amis et il devait trouver un toit pour la nuit, les nuages noirs au loin n’annonçaient rien de bon pour la météo du lendemain.
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Je tourne le coin, juste pour voir l’arbre en question et s’en y penser, je plante mon pieu dans le sol et je commence à escalader en utilisant les branches bases. Je suis loin d’avoir l’agilité pour grimper, mais je sais me débrouiller et après presque une minute à essayer d’escalader sur ce foutu chêne j’arrive à la mi-hauteur du mur en béton quand j’entends un bruit sec et qui tonne comme un coup de fusil.

COURS AYA ET GRIMPE SUR CE BORDEL DE TOIT! SI TU NE GRIMPES PAS, JE NE POURRAIS PAS LE FAIRE! VAS-Y! GO!GO!GO!

Merde de Hell ! Aya est vivante et elle est avec William. J’espère juste qu’elle va se souvenir de moi, car sinon je vais manger un de ces coups de pieds…

Je me souviens très bien d’un gus, un invité de l’Académie qui avait essayé de l’embrasser de force. Je n’ai pas eu le temps de rien faire et l’homme était au sol, le nez cassé par une série de coups de pieds. Tout le monde des pays de la chine et du japon connaît le karaté ou quoi? Chaque fois que j’ai vu un type de ce coin de la planète, il savait se battre un peu comme dans les films de Jackie Chan. J’accélère la vitesse pour finir l’escalade et je lisse sur le ventre, en utilisant mes mains et mettant un pied qui glisse sur la branche et l’autre pendant pour atteindre le toit sans me casser ma gueule de porte-bonheur.  

Je mets les pieds sur le toit de tôle et je vois Aya dos à moi qui fait de grands signes. Je m’avance et un choc me fait arrêter aussi vite. Je pivote la tête pour voir les environs et je note le groupe de charognards qui se dirigent vers la maison, et la tête de William qui disparait du bord de la maison. Mais au moins je vois ses mains, larges comme ma tête, être à plat sur le toit et d’essayer de se hisser. Je fais un rictus de savoir mon ami et qu’une personne qui ne veut pas de mal, ont survécu juste là.

Espèce de crétin! Ne reste pas là la gueule ouverte à gober les mouches! Va l’aider merde de hell!

Je m’avance en vitesse et je me place à la droite d’Aya  pour ne pas recevoir un coup par réflexe avec mon visage qui est presque aussi moche que celui d’un zombie. Aya essaie de tirer la grosse carcasse de mon ami avec sa main et tout à coup William se met à gigoter. Je regarde en bas et je vois un grand charognard qui essaie de l’attirer à lui. Je ne peux tirer, car ça va attirer encore plus de zombies.

MERDE DE HELL! Je peux faire quoi pour aider mon ami! Pense pauvre abruti de muet à la con! OUI C’EST ÇA!

Près de nous il y a une cheminée en brique grise et les dures conditions des dernières années ont fait qu’elle a défoncé le toit autour d’elle. Mai il y a deux briques que je peux utiliser. Je les prends en vitesse et je me rends sur le bord de la toiture. Je vise celui qui attire mon ami et je lance ma première brique. Raté et mon projectile se perd dans la nuée de charognards. Mon deuxième lancer est mieux, car il frappe le monstre dans le front. Je ne sais pas si ça peut le tuer et je m’en fous. L’important c’est que ses mains ont lâché la cheville de mon ami. Aussitôt je me penche et j’attrape l’épaule de mon ami pour l’aider à se soulever. Je ne suis pas très fort, je crois qu’Aya est plus forte que moi en fait, mais j’utilise  la puissance de mes cuisses et je recule en forçant comme tout. Aya aide se con côté et je crois que William est plus que motivé à se hisser hors de ce mauvais pas. Bientôt nous sommes les trois sur le toit et nous sommes à bout de souffle. Je m’assis près de mon ami pendant que lui est étendu sur le dos, le visage souriant d’avoir encore la chance de vivre encore surement. Aya se jette sur William pour le serrer dans ses bras, l’embrasser sur la joue et l’engueuler tout en même temps. Je n’écoute pas vraiment, car je regarde dans la direction de l’arbre et je ne vois pas de mouvement qui se dirige vers nous. Et aussi je ne comprendrais jamais les femmes. Elle t’embrasse et ensuite te chicane en même temps. Phyllis n’était pas de ce style et nous nous comprenons sans parler. C’est vrai que dans mon cas parler m’est impossible. Car je suis un stupide de muet à la con.  Je me lève pour me diriger vers notre porte de sortie quand une main large se pose sur mon épaule. Je me pivote et  William me fait une étreinte d’ours. Ça me vide l’air des poumons et je lui donne des petites tapes dans le dos pour lui dire de me laisser avant de me casser une côte. Il me dépose, il me demande, avec son accent inimitable, mais encore essoufflé.

Merci mon vieux! Tu viens d’où? Tu vas bien?

Je lève ma main pour l’interrompre dans ses questions à la noix. Je lui signe alors que nous devons partir d’ici avant que tous les charognards du coin ne déboulent. Aussi que je vais répondre à ses questions en chemin vers le refuge.  Je leur fais signe de me suivre et je me dirige vers l’arbre. Ça me prend moins de temps pour descendre que de monter et bientôt je suis sur la terre ferme et je surveille les environs pendant que mon ami et Aya descendent à leur tour.
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William Ward
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Le vieux briscard savait qu’il n’aurait pas la force de tenir plus longtemps. Ses réserves déjà phénoménales pour un être humain étaient presque dépassées et il ne tenait la distance maintenant que par volonté. Ses lèvres s’ouvrirent pour ordonner à aya de le laisser, car si la jeune Asiatique s’entêtait de la sorte, elle plongerait avec le vétéran vers ces déchets que mes les abysses avaient vomi de leurs entrailles.  Mais aucun son ne franchit le barrage de ses lèvres. Un des visages qu’il désirait tant revoir venait d’apparaître comme enchantement dans son champ de vision. Charlie, car c’était bien le muet qui avait croisé la route de William il y a presque deux, jeta un coup d’œil vers la marrée grouillante et compris le problème en un éclair. Plusieurs sous-estimaient cet être brisé et marqué par les épreuves de son enfance. Même lui ne croyait pas en ses capacités. Mais l’ingénieur de combat avait appris qu’on ne pouvait pas se fier à la couverture d’un livre pour en juger le contenu.  Comme pour prouver la foi que portait l’ancien mercenaire envers son frère d’adoption, celui-ci disparut brièvement de son champ de vision. William en profita pour essayer d’asséner un nouveau coup de pied à son agresseur à la vigueur surnaturelle. Mais l’effet de cette attaque fut que dérisoire et le vétéran fut tracter de quelques centimètres de plus vers une mort certaine. Mais la solution salvatrice apparue alors sous la forme d’un grand brulé brandissant deux briques dans ses mains. Le premier projectile improvisé rata sa cible de peu et se perdit dans le chaos qu’était la horde de zombies de plus en plus frénétique. Prenant le temps de viser plus soigneusement, le tr du muet suivit une trajectoire plus que parfaite et s’écrasa dans le front de l’agresseur du cowboy. Ce dernier sentit le relâchement de la pression constante qu’il éprouvait depuis quelques moments et sans une seconde d’hésitation, William entreprit de jeter ses dernières forces dans la mêlée et d’escalader pour trouver sa sauvegarde. Charlie se mit à le tracter et Aya de même, mais elle l’encouragea de la voix pour motiver le vieux briscard à passer sa grande taille par-dessus le rebord et de retrouver une certaine sécurité. Haletant, l’ingénieur de combat se laissa tomber sur le dos et entreprit de retrouver sa respiration sifflante.
 
Mais une fine silhouette se propulsa sur lui et il enlaça la jeune médecin. Les deux êtres devaient faire descendre l’afflux d’adrénaline.  Ils restèrent quelques seconds ensembles, chacun goûtant la joie d’être vivant. Aya donna alors une multitude de baisers sur les joues rugueuses du vétéran, exprimant une joie bien réelle d’être encore avec le miraculé. Des larmes coulèrent des yeux de la chirurgienne juste au moment que William lui dit.

William- Merci d’être revenue pour moi Aya. Mais tu as failli mourir avec moi tu sais !

Un éclair de colère pur passa dans les yeux noisette de la jeune femme, ce qui surprit  et déstabilisa le vétéran devant un changement si brusque.

Aya- Et toi tu n’auras pas fait la même chose! Tu es prêt à te sacrifier pour les autres, mais tu ne veux pas le retour d’ascenseur? William tu mérite de vivre autant que moi et que nos amis. Que je ne te prends pas a sortir de nouvelles idioties de ce genre sinon je te jure que les zombies n’auront pas la joie de t’écorcher vif ce sera moi!

Un sourire sincère se profila sur les lèvres charnues du cowboy et son visage retrouva peu à peu une couleur plus appropriée que le cramoisi. Le duo se leva et leurs mains se soudèrent à la seconde, comme pour se promettre qu’ils seront là l’un pour l’autre en-cas dur. William ne put s’empêcher de penser à Kelsey et à cette promesse qu’ils s’étaient faite durant une nuit étoilée de janvier. Secouant la tête et lâchant la main de la jeune Japonaise, William fit un pas de géant et posa sa main rugueuse sur l’épaule frêle de son frère. Car l’ancien mercenaire considérait cet homme comme son plus proche confident et faisant partie de sa famille. Charlie partager cette confiance quai-aveugle du cowboy avec la jeune rouquine de la Californie. Quand le chasseur se retourna, s’arrachant à la contemplation de l’étendue s’offrant à ses yeux, William le saisit à bras le corps pour fêter dignement leurs retrouvailles si désirées.  D’une tape dans le dos, Charlie avertit le vieux briscard que l’étreinte était quelque peu excessive. Déposant la petite silhouette ayant échappé à la terrible morsure des flammes, le Texan voulut lui poser des questions qui semblaient tout à fait légitimes.

William- Merci mon vieux! Tu viens d’où? Tu vas bien?

Charlie leva sa main ayant des reliefs de douloureuses brulures pour réclamer le silence et le petit chasseur commença à utiliser le langage des signes. Bougeant ses mains comme le virtuose qu’il est, William  pouvait s’imaginer avec nostalgie le nombre de fois dont Charlie avait transporté les spectateurs de ces petits récitals de violon sur un autre plan d’existence, le cowboy répéta dans un murmure pour permettre à la jeune femme de pouvoir suivre cette étrange conversation.

Charlie- Nous devons quitter et je vais répondre à toutes tes questions quand nous serons loin de ce nid de charognards.

Joignant le geste à la parole, le chasseur s’engouffra dans l’arbre majestueux et qui sera au groupe une planche de salut. Voyant que le muet surveillait les environs avec un épieu de bois comme arme d’appoint, William regarda Aya et lui demanda si elle avait aperçu Sebastian. L’ingénieur de combat avait peur d’entendre la réponse, mais il devait savoir si l’ancien mercenaire était responsable de la fin prématurée d’un autre être vivant.

William- Tu as vu Sebastian s’échapper?

Aya- Oui  il est passé par le même chemin que nous et il a pris la poudre d’escampette. Heureusement que Charlie est arrivé sinon…

Elle ne put s’empêcher qu’un frisson d’angoisse lui parcouru l’échine et elle suivit le même chemin que Charlie pour rejoindre le plancher des vaches, mais avec une grâce certaine que les deux hommes ne pouvaient rivaliser. La descente de l’ingénieur de combat fut des moins gracieuses, mais des plus expéditives.  À mi-chemin il chuta lourdement et son orgueil reçut la plus grande blessure quand son regard océanique croisa les sourires amusés de ses compagnons. Souriant en son tour, il se remit sur pieds et le trio commença à progresser vers le lieu que le chasseur avait en tête.  Après quelques minutes de marches, suivant la progression presque surnaturelle de Charlie dans les boisés. Charlie fit signe qu’ils étaient hors de danger et s’accroupit près d’un petit cours d’eau pour boire. Les deux Safepointiens en firent de même et Aya surprit alors le chasseur en le graffitant d’un baiser sur sa joue ravagée par les cicatrices. Ce dernier tremblant légèrement et rougi à un point tel que le cramoisi du visage que William avait eu pouvait passer pour un magnifique rose pastel.

Aya- Merci d’être venu pour nous Charlie.

William toussa un bref coup pour briser ce petit malaise, car il savait que le chasseur n’était pas à l’aise avec les contacts humains. Pour Charlie, il n’y avait que Phyllis qui pouvait effleurer la peau du muet sans que celui-ci ne soit pas pris de tremblement.  De son ton calme et trainant typique du Texas, le cowboy put enfin poser ses questions qui lui chiffonnaient l’esprit depuis plusieurs minutes.

William- Charlie je suis heureux de te voir aussi. Tu peux me raconter ce qui s’est passé de ton côté? Tu es avec des gens? Tu as vu Kelsey?

La dernière question fut posée avec une note d’espoir dans la voix douce du cowboy. Il espérait que la rouquine était en sécurité et que l’homme plein de ressources devant lui pourrait éclairer sa lanterne.  Quand les mains de Charlie entreprirent de faire leur valse pour communiquer les réponses tant désirées, William prit un ton bas pour expliquer le sens des gestes à sa compagne d’infortune.
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Je place un genou au sol et je laisse mes sens que le Chasseur me prête pour détecter une nouvelle menace en approche. Mais à part le bruit que les charognards font dans  l’enceinte il n’y a pas vraiment d’âme qui vive. À part moi, William et Aya bien sûr. Je regarde à gauche et à droite en baissant un peu la tête pour essayer de capter les sons. Un bruit dans l’arbre m’apprend qu’un des deux qui jouent à la girouette en haut a enfin décider de descendre. Je regarde par-dessus mon épaule et je vois que c’est Aya. Je suis un peu jaloux car elle à l’air meilleure que moi dans l’escalade. Mais c’est vrai que je dois être le meilleur chasseur du trio. Et je crois que la celle qui est aux coudes à coudes avec moi c’est ma louve Estelle. Si elle apprend à se déplacer comme moi, n’importe quelle proie ne sera pas tranquille dès qu’elle va rôder dans le coin.  Je fais un petit rictus car je crois qu’on va faire des chasses mémorables et des mises à mort des plus efficaces.  La médecin, oui c’est ça c’était un docteur avec Adam dans l’Académie, s’installe près de moi et c’est à ma droite. Aussitôt  je pivote un peu pour essayer de cacher ma laideur. Même si Paloma m’a déjà grondé  de ne pas le faire,  les habitudes ont la vie dure!  Je sursaute quand j’entends un bruit de chute et je me retourne en vitesse.  Je vois alors une scène qui ravit l’humain en moi. Un instant de bonheur dans ma quête quotidienne pour survivre et trouver un moment pour rejoindre mon étoile. Voir mon meilleur ami les quatre fers en l’air, choqué de sa chute et nullement blessé me fait sourire de mon côté gauche et un laid rictus se forme de mon côté droit. Il se relève en nous faisant pouffer de nouveau, car Aya à un immense sourire qui pend d’une oreille à l’autre et même lui sourit pour détendre l’atmosphère. Je sais c’est irréel de vouloir blaguer près des charognards, mais ils ne peuvent pas nous atteindre et ils vont maintenant parti de notre quotidien.  Je leur fait signe de me suivre et je retourne dans la forêt que je connais si bien.

Je me déplace comme à mon habitude, silencieux comme un fantôme,  les sens aux aguets et j'inhale l’air comme un animal. Car maintenant le Chasseur a ravis le dominion à l’Humain. Il est sur son territoire et mon bon côté sait qu’il ne peut rien faire.  Je ne peux m’empêcher de serrer les dents de dépits à chaque fois qu’un des deux  marchent sur une branche morte, fais rouler un caillou ou discute à voix basse. Ils pourraient presque s’habiller en orange fluo, sortir un tambour et crier de toutes leurs forces que je ne vois aucune différence avec ce qu’ils font présentement. Je respire tout doucement pour essayer de me relaxer. Je me dis qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui ont eu la chance de vivre avec un homme comme Papi et d’apprendre tout ces secrets que je connais si bien. Bientôt le chant des oiseaux et le clapotis de l'eau me fit me détendre. Les animaux ont toujours été mon système d'alarme par excellence dans les bois. Un promeneur n'attend que le chant des oiseaux, le bruit de fuite d'un petit animal ou bien encore des moustiques. Pour moi les oiseaux me disent "Tout va bien Charlie", l'animal en fuite me crie "Cache-toi il y a une menace qui arrive!"  et le bruits des mouches m'avertis "Charognards ou bien cadavres très près de toi."  Donc je fais signe à mon ami et Aya que tout est sécuritaire et je m'installe près de l'eau. Je sens l'eau comme un animal et la goute du bord des lèvres. Même si la pollution a pas mal cesser, seul avantage que je vois de ce merdier, on n'est jamais sur de la pureté de l'eau. Ne détectant aucune odeur ou goût particulier, je bois de longue gorgée les lèvres directement dans le ruisseau.  Mes deux amis, car je dois considère la femme comme une amie si William la considère de telle manière, s'abreuve eux aussi.  Je me redresse en fermant les yeux pour me focaliser sur les bruits ambiants et quand je les ouvre, je sursaute.

Aya est près de moi, même trop près et m'embrasse sur ma joue ravagé! Je capote et le coté de mon visage qui peut encore rougir devint écarlate. Je tremble un peu moins qu'avant ma rencontre avec mon étoile, car maintenant je comprend mieux les relations humaines. Mais je suis loin encore d'être à l'aise avec les gens. Elle me sourit et me dit alors avec une petite voix.

Merci d’être venu pour nous Charlie.

Je lève le pouce pour lui dire que c'est ok et je me tasse d'elle de quelques pas, heureux de retrouver ma bulle personnelle. William tousse et s'assit au sol près d'un arbre. Aya le rejoint et s'assit près de lui tout naturellement. Mon ami a toujours eu de la facilité pour regrouper les gens autour de lui et de se faire des relations. Moi je peux servir d'appât pour les zombies ça me dérange pas, mais je ne dois pas être le centre d'attention. Mon grand frère me demande des explications.

Charlie je suis heureux de te voir aussi. Tu peux me raconter ce qui s’est passé de ton côté? Tu es avec des gens? Tu as vu Kelsey?

Je m'assois sur mes talons, car je ne sais pas si je devrais bouger en vitesse ou non. Je lui répond par le langage des signes, heureux de préserver mon calepin et mon crayon que j'ai placer dans un sac en plastique d'une des rations de combat.  William traduit mes simagrées pour Aya et ça me va. Comme de raison j'essaie de cacher ma gueule de porte-bonheur pour ne pas la déranger.

Je suis content de te voir vivant aussi. Et toi aussi Aya. Pour faire ça court, j'ai failli me faire pendre juste avant l'émeute à la prison. Je me suis sauvé avec Estelle et Daniel qui avaient rejoins l'Académie. Caleb, un grand type, a pris la place de chef et il y a un chinois du nom de Wei. Nous avons été voir la Famille pour de l'aide mais des gens les ont massacrer. Dans les cadavres, il n'y avait pas de traces de Mark, Boris, Kathleen et Albrecht. Mais les autres mercenaires sont morts. L'hélicoptère est pas la donc peut-être qu'ils sont partis dans un autre endroit? Je ne sais pas où est Kelsey et je ne l'ai pas vu durant ma fuite. Une petite femme aux cheveux roux c'est dur à manquer.

Je vois que mes nouvelles ne sont celles que mon ami voulaient entendre, mais j'en ai pas d'autres. Je m'approche de lui et j'attends qu'il me regarde de nouveau. Je signe un autre message.

Je vous emmène avec moi dans notre lieu de vie. Les autres vont être content  de vous voir. Si ils ne vous accepte pas, je vais partir avec vous.


William semble prendre du temps avant de me parler de Phyllis. Je baisse la tête et je signe en vitesse, en essayant de garder les yeux au sec.

Elle doit être au point de rendez-vous. Je vais aller la chercher et Wolfie la protège. Elle est vivante j'en suis sûr.

Je me lève d'un bond, refusant de laisser paraître mes doutes. Car je suis persuader que mon étoile va bien et qu'on va se revoir. Car sinon je crois que je vais traquer ceux qui lui ont fait du mal et les dépouiller tout doucement et leur infliger des souffrances que même les  durs à cuire vont se pisser dessus en voyant le résultat. Le Chasseur hurle sa joie en pensant à ces moments qu'ils adorent.  Je leur fais signe de me suivre et on avance en longeant une route de campagne et comme toujours nous restons cacher dans le sous-bois. Je sais ou je vais et à un tournant je remarque un scintillement rouge. Les oiseaux ne chantent pas par ici et aussitôt je m'accroupis pour écouter. Dans l'épaisse végétation, je vois les vestiges d'une ambulance. Les portes arrières sont ouvertes et je peux voir la forme allonger sur la civière grogner tout doucement. Je fais signe aux autres que j'y vais et je m'avance vers ce véhicule. Je crois que lors de l'épidémie, le conducteur doit avoir pris la courbe trop vite et l'ambulance s'est enfoncer dans la végétation.  J'entre à l'intérieur où le charognard est attacher à la civière et il essaie de me mordre. Je lève mes minces épaules et je lui plante mon couteau de combat dans l'orbite. Je fais le tour du véhicule et je ne détecte pas d'autre danger. Je fais signe alors à mes mais d'approcher et je commence à fouiller l'intérieur de l'ambulance pour essayer de trouver quelque chose d'utile. Mais tout les compartiments sont ouverts et le moindre pansement a été pris. Je fais un rictus de colère car j'aurai bien aimer mettre la main sur une trousse de soin pour le groupe. Je peux me débrouiller avec ce que la nature me fournit pour me soigner, mais la médecine moderne est plus performante que la médecine traditionnelle et naturelle.

Merde de hell, tout a disparu! Mais au moins les oiseaux ont recommencer à chanter et je ne détecte pas de bruit dans les environs autres que ceux qui devraient être là.
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William Ward
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William s'assit donc sous un arbre, s'effondra sera un terme des plus précis, et la jeune Japonaise s'installa sans dire un mot à ses côtés. Aya devait rechercher une présence réconfortante et humaine. Pour elle, le vétéran était un piller des plus solides dans ce monde chaotique qu'était devenu leur quotidien. Comprenant le moment fragile que la médecin peinait à traverser, le cowboy passa un bras massif et protecteur autour des épaules de la chirurgienne. Ce simple contact sembla l'apaiser à un point tel qu'elle déposa sa tête sur l'épaule de William et ferma les yeux pour en savourer chacune des secondes de sérénité qui se dégagea de l'aura naturellement apaisante du massif texan. Charlie s'accroupit sur ses talons et l'ingénieur de combat pouvait voir que le maigre chasseur, malgré son calme apparent, restait sur le qui-vive. De son ton lent et traînant qui caractéristique si bien le cowboy, les questions franchirent le rempart de ses lèvres charnues pour quémander une réponse au grand brûlé. Celui-ci, éloigner le plus possible de la jeune femme à cause de son malaise des plus évident, entreprit de faire des arabesques avec ses mains. William connaissait ce langage que Charlie lui avait enseigné et le grand frère adoptif entreprit donc de traduire les gestes précis à une Aya des plus étonnés. Le vétéran parla d'un ton doux et même hésitant, car le chasseur s'exprimait avec une célérité et une précision remarquable.

Charlie-Je suis content de te voir vivant aussi. Et toi aussi Aya. Pour faire, ça court, j'ai failli me faire pendre juste avant l'émeute à la prison. Je me suis sauvé avec Estelle et Daniel qui avaient rejoint l'Académie. Caleb, un grand type, a pris la place de chef et il y a un chinois du nom de Wei. Nous avons été voir la Famille pour de l'aide, mais des gens les ont massacrés. Dans les cadavres, il n'y avait pas de traces de Mark, Boris, Kathleen et Albrecht. Mais les autres mercenaires sont morts. L'hélicoptère est pas là donc peut-être qu'ils sont partis dans un autre endroit? Je ne sais pas où est Kelsey et je ne l'ai pas vu durant ma fuite. Une petite femme aux cheveux roux c'est dur à manquer.

Ces nouvelles furent comme un coup de massue qui fragilisa la volonté du vieil homme. Son sourire disparu complètement, ses lèvres charnues ne devenant que des minces traits sur son visage maintenant sillonné de rides. Les yeux bleus océans se remplirent alors d'une tristesse et d'un bref désespoir. William baissa alors la tête, abattu aussi sûrement que pendant ce jour que les Raiders avaient débarquer dans leur Eden pour tout détruire. Il avait espéré que la fringante rouquine avait pu s'échapper avec Charlie ou d'autres membres de l'Académie. Mais une pensée fouettait ses sens et lui fit remonter le moral. La jeune femme, d'apparence frêle et sans défense, était plus hâte à survivre que le vétéran. Relevant la tête, il put apercevoir un arc-en-ciel qui surgissait des nuages noirs. William décida de prendre ce signe du destin comme un présage de bonne augure. Car après les dures épreuves que tout un chacun vivait présentement, chacun a le droit à son arc-en-ciel. Et la Californienne adorait ce petit miracle naturelle que les cieux décidaient d'honorer les humains à l'occasion. Les gestes de Charlie sortirent le cowboy rêveur de ses songes passagers.

Charlie- Je vous emmène avec moi dans notre lieu de vie. Les autres vont être contents de vous voir. S’ils ne vous acceptent pas, je vais partir avec vous.

Un sourire franc se dessina sur les traits du visage du vétéran. Ce visage qui avait connu tellement de tristesse, de coups durs et de joie. Encore une fois, le muet, son frère de cœur, prouva sa loyauté au cowboy en déclarant de vouloir rejeter le groupe qu’il s’était joint pour être près de lui. Mais une pensée s'interpose alors au subconscient de l'ingénieur de combat. S'exprimant avec une douceur et une hésitation des plus marquée, le Texan demanda une interrogation des plus simple, mais si compliquée pour les circonstances présentées.

Willam- Tu as des nouvelles de Phyllis? Elle est avec toi?

Cette simple question fit donner un air de chien battu au pauvre rescapé d'un bûcher infernal. Charlie répondit en vitesse et baissa le regard de sorte qu'on ne pouvait voir ses sentiments se propager dans ses yeux.

Charlie- Elle doit être au point de rendez-vous. Je vais aller la chercher et Wolfie la protège. Elle est vivante j'en suis sûr.

Se relevant d'un bond, le chasseur tourna le dos au duo stupéfait et leur fit signe de le suivre. William déposa sa main massive sur le bras du muet qui semblait s'être recroquevillé sur lui même.

William- Nous allons les revoir au point de rassemblement mon vieux. Phyllis, Wolfie et Kelsey vont bien. Je le sais et tu le sais.

Le trio se remit en chemin, suivant à ce qu'il semblait aux yeux néophytes des Safepoitens un petit sentier que les animaux empruntaient de façon assez régulière. Mais bientôt le chasseur s'accroupit et leva la main pour faire arrêter toute progression des anciens militaires. Pointant un amas de lianes, d'arbustes et de végétations aussi denses que variées, Charlie montra ce qu'il avait remarqué. Un éclat de gyrophare rouge était à peine visible dans le talus des plus imposant. William associa ce morceau des plus inusité en pareil endroit à un véhicule d'urgence emboutie et oubliée dans ce boisé. Aussitôt Charlie alla explorer cette trouvaille des plus incongrues et fit signe de le rejoindre. Après une fouille exhaustive de l'ambulance, car à l'origine ce véhicule rouillé et enseveli par la végétation était un transport d'urgence, la fouille de la zone réservée à l'équipement médical fut une déception. Mais Aya dénicha dans le coffre à gant, sous le manuel du propriétaire, une lampe de poche et ses batteries dans un sac étanche. Vérifiant la viabilité de leur trouvaille, le trio fut heureux de constater la luminosité de cet accessoire si banale à une époque, mais tellement utile durant les grandes noirceurs de leur monde sans électricité. Tout ragaillardi par ce don de la dame chance, le trio fit route juste au moment de tomber sur un chemin. William ne connaissait pas cette route, mais il avait une foi aveugle envers Charlie. Celui-ci s'arrêta brusquement et leur fit signe de continuer sur la route. Le duo regarda la bande asphaltée en piètre condition continuer vers l'horizon et quand leurs regards se tournèrent pour interroger le muet, celui-ci avait disparu dans la forêt. Seul indice que le chasseur avait vraiment existé fut le tremblement faible d'une branche qu'il avait dû accrocher en se propulsa silencieusement dans la végétation. Levant se s’épaules massives, ils continuèrent dans la direction imposée par le grand brûlé et William dit alors tout bas à la jeune femme.

William- Tu sais Aya. Charlie est nerveux quand des nouvelles personnes entrent en contact avec lui. Il n'est pas méchant tu sais et ...

Le vieux briscard ne put finir son plaidoyer envers la jeune femme de descendance nippone. Cette dernière lui pressa le doigt sur les lèvres pour lui intimidé le silence et avec un petit sourire narquois, elle répliqua de sa voix chantante.

Aya- J'ai une formation en psychologie tu t'en souviens, William? Je crois que Charlie souffre de phobie sociale. Elle consiste en une peur importante et persistante de diverses situations sociales ou de situations où une personne doit performer. Cette dernière s’inquiète de ses interactions sociales et craint de se retrouver dans des situations embarrassantes où elle pourrait être jugée, regardée, humiliée. Un patient souffre d'une phobie sociale lorsqu'il évite la plupart du temps les situations sociales.

La jeune femme sourit et continua en portant sa main racée à son menton fin comme si parler de ce trouble psychologique la ramenait dans des dédales de souvenirs plus ou moins enfouis.

Aya- Ton ami a surement une peur marquée et persistance de se trouver ou d’agir en public. Car il est alors exposé au regard d’autrui ou à des personnes qu’elle ne connaît pas bien. À cause de son apparence, il a peur de la gêne ou de l’humiliation. Selon moi il doit avoir eu une enfance vécue surtout sous le joug des brutes de son école et d'un rabaissement total de son estime de soi. Il ne doit se sentir bien quand il est en contrôle de son environnement. Donc dans la nature il se sent bien et pas jugé comme dans un groupe de personne. Charlie doit penser qu'il est un monstre à cause de son physique et il doit avoir été stéréotypé par les gens comme tel. (la jeune femme pris alors la main de William pour la serrer et elle lui fit un merveilleux sourire d'où la compréhension était des plus évidente.) Je vais devoir lui parler et nous devrons essayer de le faire sortir de sa coquille. Ce sera la moindre des choses pour le remercier d'être avec nous tu ne crois pas?

Bientôt le chasseur surgi de nouveau près d'eau, tenant par la queue un animal et souriant du côté intact de son visage. Il dirigea le duo de rescapé sur les quelques centaines de mètres et une habitation apparue enfin. Un petit groupe se forma pour accueillir le retour du chasseur et le vieux briscard reconnu la silhouette massive et enthousiasme du gros ours québécois, sa sœur à la chevelure blonde extravagante et au tatouage si élaboré, un souriant Asiatique et un homme que le vétéran avait aidé et qu’il ne croyait jamais revoir. Caleb n'avait passé qu'une soirée à parler avec l’ingénieur de combat, mais ce dernier conservait un bon souvenir de l’homme. Leurs regards se croisèrent et sans un mot, ni même une explication, les deux hommes se tendirent la main pour se serrer la pince de manière franche et honnête.
Charlie signa alors cette simple phrase.

Charlie- Bienvenue chez vous.
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Doc Holliday et Wyatt Earp errant dans une ville pas si fantôme que ça
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