Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 Prologue : Une liberté à conserver...

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1er avril 2017, 9h38.

Depuis que le cri "OFFSPRINGS OF FREEDOM" avait résonné dans la Marion, le monde s'était fait mettre sans dessus dessous. La révolte n'avait pas duré très longtemps dû à la violence et à la rapidité du soulèvement qui avait laissé les gardiens sans grandes chances de survie. Les plus chanceux avait été tués sur-le-champ et plusieurs étaient maintenant à la merci de leurs anciennes proies qui se faisaient une joie de les torturer en représailles des conditions misérables dans laquelle les gardes les avaient fait vivre.

Mené par Azad Kamrane, vous lancez l'ultime assaut contre la dernière poche de résistance des gardiens menés par le chef de la Marion en personne, Connor Hopkins. La victoire est vite assurée cependant, et dès que Hopkins s'effondre avec un orifice béant au milieu du front (gracieuseté de l’Iranien) ce dernier tenta aussitôt de coordonner ses forces avec les renforts de quelques groupes de prisonniers lourdement armés en provenance des cellules. Cependant, des rapports inquiétant rapportent que déjà des prisonniers se retournent contre leur semblable pour s'assurer d'avoir la meilleure part du gâteau. Résigné Azad quitte alors avec les prisonniers qui lui reste. Pour votre part, ralenti par un William Ward unijambiste (même une prothèse ayant ses limites), Kamrane ne vous attend pas et vous vous retrouvez à fuir également pour votre vie sans trop songer à votre destination.

Vous arrivez quelques minutes plus tard dans un quartier fortement résidentiel. En regardant autour de vous pour reprendre votre souffle, vous remarquez la Miller Elementary School à vos côtés à proximité de la Wildcherry Driveway.


Malcolm Monrose : Pic à glace, vêtement de prisonnier.

Sebastian Banks : Tournevis, pistolet S&W M659, 0 cartouches, vêtement de prisonnier.

William Ward : Smith and Wesson Model 10, 0 cartouches, couteau de cuisine, vêtement de prisonnier.
PNJ : Aya : Arme courte (Scalpel) - une dose d'antidouleur - Vêtement de prisonnier

*******

Ce RP d’introduction est un scénario de type "Le commencement". Il est écrit en format JEL et est le seul que vous pouvez ouvrir jusqu’à ce que vous l’ayez terminé. Si jamais nous avons omis des objets qui vous avez été octroyé lors du dernier event, manifestez-vous par MP à un membre du staff et nous corrigerons le tout. De plus, avec la présence de Malcolm Monrose parmi vous, nous comptons sur vous pour lui résumer dans les grandes lignes les étapes de l'event dans lequel vous étiez situé puisqu'il n'était pas encore intégré lors de la suppression.

Il n’y aura pas nécessairement de posts MJs à la fin de chaque tour, car nous vous faisons confiance pour écrire un prologue enlevant et réaliste. Gare aux abus cependant, nous garderons l’œil ouvert…

De la part de toute l’équipe staff, nous vous souhaitons bon jeu!
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Sebastian Banks
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Cet enfoiré de gardien était allongé par terre et se débattait tandis que Sebastian le plaquait et lui enfonçait plusieurs fois dans son abdomen avant de remonter. Quand le mec en uniforme cracha du sang et s’étouffa dans son propre liquide corporel, le new-yorkais se releva pour faire front à ses nouveaux collègues. Les détenus s’agitaient et on vint bientôt prévenir les personnes enfermées là que les prisonniers se regroupaient dans la réfectoire afin de s’organiser.
Sebastian suivit le mouvement mais, n’ayant pas confiance en l’iranien qu’il savait très secret, Banks décida donc de suivre l’unijambiste qui semblait avoir l’habitude de ce genre de situation, en tous cas plus que lui-même puisque Sebastian n’avait jamais participé à des chaos de cette envergure où les balles pleuvaient et où la mort était à chaque bout de couloir.
Cependant personne ne pouvait prédire l’avenir, mais ce qui était sûr, c’est que beaucoup mourraient, mais Sebastian fait partie de ces gens nés avec une capacité à se sortir des situations désespérées, et il réussit à voir enfin le jour après des semaines d’emprisonnements et des mois pré-évasion.

Quand il vit qu’il était sorti de la prison, sans avoir les pieds et poings liés, il savoura l’instant et lâcha un léger « Je t’attendais. » destiné à sa liberté durement retrouvée. Ward avançait tout de même bien pour un éclopé, et il suivit le rythme bien que Sebastian se retint de sprinter sur une longue distance.
Après quelques minutes de course, et remarquant que ses alliés du jour s’essoufflaient de plus en plus, Sebastian ralenti le pas jusqu’à s’arrêter pour observer ce qui l’entourait et détailler les deux hommes qui étaient avec lui : Tous deux étaient plus grands que lui, d’un ou deux centimètres, pas grand-chose mais c’étaient des types assez costauds, avec des regards très différents, et Banks reconnu intérieurement que si celui de Ward avait plus l’air triste qu’autre chose, le regard froid et calculateur du nouveau venu qu’il n’avait pas croisé avant à la prison ne lui inspirait pas vraiment confiance, mais de toute manière il était hors de question de leur accorder de la confiance si vite.
Excepté cela, ils étaient comme lui, sales, en guenilles de prisonnier et tâchés de sang, le leur ou celui d’autres personnes.

En regardant autour de lui, il remarqua la Miller Elementary School, une école, et à peine plus loin l’autoroute. Ça c’était bon.
Il se retourna vers ses acolytes pour se présenter.

« Vous pouvez m’appeler Sebastian, je vous propose de fouiller une baraque, parce que dans l’école je vois pas trop quelles fringues utilisables on pourrait chopper et avec un peu de chance on aura des trucs utiles. »

Banks remarqua alors une maison donc la fenêtre était ouverte, une voie d’entrée silencieuse et pratique.

«  Des volontaires ? On s’habille, on récupère ce qui peut l’être et on file, à moins que quelqu’un ait une meilleure idée ? Mais avec nos fringues, si quelqu’un nous choppe on ne fera pas un pli. »

Il leur adressa un sourire et se pencha d’un côté, puis de l’autre afin d’étirer ses lombaires qui n’avaient plus l’habitude de travailler et qu’il devait échauffer avant une séance d’escalade urbaine.
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École Miller:

1 Avril 2017

William courait pour reprendre sa liberté si durement acquise. Son jeune allié, du nom de Bank, avait pris la tête de leur trio d’hommes. La combinaison de l’impériosité de la jeunesse et le mode de vie que tous les survivants avaient hérité de ce monde apocalyptique donnaient des ailes à ce prisonnier en fuite.  Ensuite venait un châtain aux yeux bleus  si froids et calculateurs. Le vétéran de nombreuses guerres et d’escarmouches contre des hordes putréfiées se demandait encore d’où venait cet individu massif.

Quelques trentaine de minutes plus tôt

Dans le chaos du carnage de la prison, le quatuor s’était scié en deux et l’ingénieur de combat s’était retrouvé avec comme compagnon le musculeux jeune homme. Kathleen et Kamrane s’étaient éclipsés pour rejoigne un autre groupe de prisonniers. William leur avait souhaité mentalement bonne chance, comprenant d’instinct ce que la brunette du Montana avait en tête. La pilote aux yeux vairons recherchait son Canadien disparu. Le vieux briscard la comprenait parfaitement. Car à chaque accalmie dans la bataille, en rencontrant chaque groupe de prisonniers, il recherchait la chevelure rousse d’une personne chère à son cœur ou bien le visage à moitié figé par du tissu cicatriciel de son frère. À chaque fois que son regard rencontrait un charnier, la respiration du cowboy s’accélérait et une mince sueur froide coulait dans son dos.

Son cœur se serra dans sa poitrine en reconnaissant parfois un membre de l’Académie, mais il avait honte de pousser un soupir de soulagement en ne décelant pas le cadavre de Kelsey ou bien de Charlie. C’était égoïste de se réjouir des malheurs des autres à ce point, mais le vieil homme ne pouvait s’empêcher de remercier la grande Faucheuse de ne s’être pas accroupie pour couper les fils de la vie de ceux qui lui sont proches. William avait progressé au travers du déluge de violence en utilisant sa lourde expérience militaire et aussi en sacrifiant ses deux dernières cartouches avec efficacité et brio. Le vétéran maniait des armes de poing depuis sa tendre enfance et la poudre de la première cartouche fut pour taire l’utilisateur d’une mitraillette qui se la jouait fort Alamo juché seul en haut d’un escalier, derrière une barricade de fortune. William avait anticipé la prochaine apparition du garde et au moment que le somme de son crâne à la chevelure noir avait apparu, le projectile de calibre 38 spécial avait filé pour forer son chemin dans sa matière cervicale. La seconde cartouche a été utilisée pour faire taire la menace que représentait un garde qui tournait le coin pour faire place nette à coup de chevrotine de fusil de chasse. Avant qu’il n’ait eu le temps d’abaisser totalement son arme au niveau de la hanche, le coup de feu résonna de l’arme de l’ingénieur de combat, prélude chantant annonçant la fin de la vie du garde.  

En sortant à l’extérieur des grilles de la prison, les anciens détenus devenus fuyards avaient tous ralenti le pas pour apprécier leur liberté retrouvée. Être à l’extérieur des barrières, frontière entre l’homme libre de ses choix ou bien de l’être restreint par des chaines, et enfin ressentir la caresse du vent. Ce souffle si apprécié, comme l’est la caresse éphémère qu’une amante courant sur la joue de son élu fut interrompue abruptement par une explosion qui sonna comme le glas du châtiment suprême! Le vétéran savait que chaque mort-vivant des environs l’avait entendu et que les êtres décervelés allaient se diriger en masse vers le phare que représentait pour eux les bruits de la fusillade.  Donc comme des coureurs de fond, chaque individu portant un uniforme rayé recommença à courir pour éviter de se faire prendre entre tenailles. Un sourire d’autodérision se dessina sur les lèvres charnues de l’ingénieur de combat quand une pensée se profila dans son esprit.

William- S’échapper des mâchoires d’un danger pour se retrouver dans la gueule d’un autre… Quelle ironie qu’est rendue la vie de nos jours…

Retour au présent

Tous en courant vers une liberté si chèrement acquise, le vieux briscard ne pouvait s’empêcher de repenser à son amie. Il songea quelques fois à faire demi-tour, mais à chaque fois une pensée le tenait. Elle était si forte maintenant, même plus que lui. La jeune Californienne avait vécu sur la route avec son grand frère lors des cinq dernières années. L’ancien mercenaire avait quand a lui été choyé d’habiter dans une enceinte protéger. C’est vrai qu’il était rompu aux arts de la guerre, mais avec une prothèse il était encore un fardeau pour le groupe. Un boulet en quelque sorte. Le vétéran traina joyeusement de la patte. Mais sa course était moins rapide, mais constante grâce à son endurance hors du commun. Ce genre de fortitude qui lui permit de franchir des douleurs et des blessures qui auraient eu raison d’un individu de moindre constitution. De sa blessure résultant d’un shrapnel de mortier lors de son dernier déploiement, en passant pas son amputation et à la multitude de blessures plus ou moins rave qu’il avait subi lors des dernières années, le cowboy avait serré les dents et continuer d’avancer. Son obstination pouvait être payante, mais quand tout ce qu’il aimait disparaissait, que lui reste-t-il vraiment au vieux briscard ? Les deux visages de ses amis, mais surtout celui au trait délicat et au sourire ensorcelant de Kelsey lui permirent de faire un nouveau pas à l’avant. Alors, il ne pouvait que repenser à cette phrase, comme une sorte de mantra, qu’il avait répété plus souvent qu’à son tour aux membres de l’Académie. Il savait que son frère muet allait s’en rappeler, mais William priait toutes les divinités possibles et imaginables que la jeune Californienne. Car il savait au plus profond de son être et de son cœur que Kelsey était en fuite tout comme lui.

William- Si nous devons nous séparer pour une raison ou une autre, le point de rendez-vous est la cache de chasse que Charlie à découvert. Plein sud sur un kilomètre et ensuite camoufler-vous dans les environs. Il y a un peu de nourriture et d’équipements au besoin.

Le vieux soldat se doutait que la cache devait être vide maintenant de ses trésors, mais au moins si Kelsey se retrouve là ou bien au Domaine et qu’elle lui laisse un message, n’importe quoi pour permettre au cœur du vieil homme de desserrer la douloureuse étreinte que l’inquiétude grandissante avait tissée tout au tour de cet organe rapiécer plus qu’une fois. Après quelques minutes de course supplémentaire, esquivant les quelques mains squelettiques que leurs propriétaires prosterner tendit sans avoir la force de se relever pour entamer la chasse, sautant par-dessus des sillons d’une largeur comparable à leur cuisse qui lézardait le bitume et évitant de leur mieux les vestiges délabrés d’une époque révolue, les fuyards s’arrêtèrent graduellement de leur course. Bank prit la parole tout en pointant un bâtiment délabré qui ressemblait à l’architecture standard des écoles américaines et ensuite une maison qui avait réussi à traverser la tourmente chaotique des dernières années sans effondrement majeur. Le reste du quartier avait souffert de la décrépitude comme si un enfant trop gâté par ses parents avait piétiné des maisons jouets avant de s’en aller bouder dans un coin. l'autoroute au loin, joncher de corps métalliques oxyder depuis belle lurette, avait une l'apparence d'un banc de poissons éparpiller par un assèchement subite d'une rivière et laissant des carcasse pourrir au soleil.

Bank- Vous pouvez m’appeler Sebastian, je vous propose de fouiller une baraque, parce que dans l’école je vois pas trop quelles fringues utilisables on pourrait choper et avec un peu de chance on aura des trucs utiles. (Il pointa alors la maison plus ou moins intacte et surtout la fenêtre se l’étage ouverte.) Des volontaires ? On s’habille, on récupère ce qui peut l’être et on file, à moins que quelqu’un ait une meilleure idée ? Mais avec nos fringues, si quelqu’un nous chope on ne fera pas un pli.

Une pensée traversa alors la tête du vétéran et son entrainement durement acquis refit surface avec fracas dans son esprit. Attrapant d’une main le jeune homme qui commençait à faire des étirements au milieu de la chaussée éventrée et suppliant du regard l’armoire à lace au regard imperturbable de suivre le même chemin, il se cacha derrière un amas de ferraille qui fut autrefois une rutilante Porche. Hochant la tête en signe d’excuse, le vétéran s’expliqua de son ton lent et trainant typique de son Texas natal. Tout dans son habitude trahissait son expérience militaire conséquente et son esprit des plus analystes.

William- Désolé. Nous sommes devant la résidence d’un ou de plusieurs survivants. Vous avez remarqué que la porte principale ainsi que toutes les fenêtres de la façade avant, qui sont à portée de griffes des zombies, sont barricadées? Les occupants doivent sortir par l’arrière pour éviter de se faire repérer. Si nous voulons faire une entrée en force, nous devons combiner une attaque d’en avant et d’en arrière. (En se frottant le menton  de sa main droite, il toqua ensuite légèrement sa prothèse de son index.) J’ai perdu beaucoup de mon agilité depuis quelque temps donc je pourrais vous faire la courte échelle pour atteindre ce point d’entrée et ensuite faire le tour de la maison pour passer par la porte arrière? Si nous sommes chanceux, les résidants seront de sortie. En passant moi, c’est William…

Tout en parlant, l’ingénieur de combat utilisa la technique du flash, qui consiste à passer rapidement la tête hors de son abri de fortune pour espérer voir du mouvement à l’intérieur de la maison. Le regard bleu océanique n’avait rien noté à cet instant à part l’arrivée d’une silhouette svelte près du groupe. Un instant et le vieil homme cru que c’était l’apparition de sa défunte femme. Ses yeux devinrent vitreux et sa mâchoire subit l’effet de la gravité. Sans le savoir, il tendit sa main vers la forme de plus en plus précise de la femme de descendance orientale qui saisit sa main et s’abaissa près de lui. Une voix blanche passa la frontière de ses lèvres et murmura alors.

William- Manami, anata wa koko de nani o shite imasu ka? Kore wa anata no tame no bashode wa arimasen. (Manami, que fais-tu là? Ce n'est pas un endroit pour toi.)

Le visage si agréable de sa femme lui répondit alors, ses minces lèvres esquivèrent une moue pince-sans-rire qui fit redescendre très vite le vétéran sur terre.

Aya- Sore wa, dare mo U~Iriamu tame no bashode wa arimasen, kono chikyū-jō no nin'i no bashodesu. (C'est n’ importe où sur cette terre qui n'est pas un endroit pour personne William.)

Détaillant la jeune femme en vitesse, remarquant le vieux sarrau blanc barbouillé de sang frais, le cowboy fut heureux de ne déceler aucune trace de blessure sur le corps exposé de son amie. Aya profita de cet instant de silence gêné pour déclarer son nom aux deux hommes qui semblait médusé.

Aya- Je me nomme Aya.

Et sans hésiter une seconde, elle enlaça le torse massif du vétéran de ses bras fins. William la serra en retour en proie à des sentiments contraires. Il était heureux de revoir un visage amical. Et dans le même souffle, il aurait préféré que ce soit Kelsey qui l’enlace de cette façon. Que leur destin s’entremêle de nouveau et que chacun fera tout en son pouvoir pour ne plus être séparé de la sorte.  Souriant sincèrement à cette apparition de la Providence, le vieux briscard retourna alors son attention vers ses deux compagnons d’évasion.

William- Maintenant nous sommes deux équipes de deux pour l’assaut. On vous suit et je vous fais la courte échelle? (Portant son regard de nouveau sur l’homme dont il ne connaissait pas l’identité, il tendit sa main massive pour lui serrer la main comme il avait fait lors de sa rencontre avec Sebastian.) Nous sommes dans le même bateau monsieur alors nous devrons nous épauler vous en pensez quoi?

Tout dans l’attitude du vieux soldat était honnête et sincère, car il voulait que l’individu se sente en confiance et être prêt de faire partie de leur petit groupe provisoire. Car déjà dans le cerveau du vieux soldat des plans se formaient pour progresser vers le point de rendez-vous et il était impatient d’avoir des nouvelles fraîches de Kelsey, de Charlie et des survivants de son groupe d’origine.

Fiche de la PNJ Aya et équipement:
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Malcolm Monrose
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= 01 mai 2015 :: Salem Est :: Marion County Jail =

Ce matin, ce fut notre dernier jour de prison, notre dernier jour d’esclavage. J’ai eu vent de ce mouvement de rébellion mené par Azad Kamrane, un personnage déterminé et meneur d’homme, motivateur de troupe. J’ai entendu des cris, des cris de révolte, des prisonniers déterminés à en finir avec cette vie de captivité en criant "OFFSPRINGS OF FREEDOM". Message assez révélateur et ce cri était le signal de départ vers notre liberté, les gardiens se sont fait attaqué et très vite surpassé.

Malgré que nous étions tous réduis à des moins que rien, j’ai réussi à enrôlé deux gars avec moi. C’était la folie dans la prison, je n’ai malheureusement qu’un pic à glace et mes acolytes, un marteau et un tournevis. Ils m’ont vite retrouvé une fois que les grilles se sont ouvertes et malgré les mouvements de foules, notre priorité était de sortir d’ici. Nous avons couru vers les murs de la prison en n’oubliant pas de planter les quelques gardiens de prison que nous croisâmes sur notre chemin de la liberté.

Une fois dehors, je me retourne pour voir mes gars mais il n’en restait plus qu’un. Il boitait et se tenait le ventre. Il s’est bagarré avec un autre détenu, surement un règlement de compte car, pour les endurcir, je les ai fait combattre nombreux d’autres détenus, parfois pour un bout de pain, parfois pour un regard de travers. Arrivé près de moi, je le félicite pour tous ce qu’il a fait pour moi et lui glissa à l’oreille « Tu vas me ralentir dans ton état » et en gardant un sourire et un regard agréable, je lui plante mon pic à glace dans la poitrine.

M’isoler est trop dangereux, Je constate rapidement que deux ex-détenu filent vers un ancien quartier résidentiel, entre moi et le duo se trouve une petite dame qui avance d’un pas décidé.
Je suis à quelques pas quand la jeune femme parle au plus costaud des membres du duo initial, ils semblent se connaitre mais ne parle notre langue car je ne comprends pas un mot de ce que j’entends provenant de la femme et de l’homme.

J’entends le plus frêle des deux dire :

« Vous pouvez m’appeler Sebastian, je vous propose de fouiller une baraque, parce que dans l’école je vois pas trop quelles fringues utilisables on pourrait chopper et avec un peu de chance on aura des trucs utiles. »
«  Des volontaires ? On s’habille, on récupère ce qui peut l’être et on file, à moins que quelqu’un ait une meilleure idée ? Mais avec nos fringues, si quelqu’un nous choppe on ne fera pas un pli. »


- Et qui va nous chopper ? La police locale ? Les vêtements, on s’en fout ! Il n’y a que dans les films qu’on tombe sur des vêtements de notre taille dans la première maison venue.

Je reste derrière le groupe qu’on peut appeler le trio providentiel. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, je suis là et ça leur suffira. Un homme de plus veut dire deux bras de plus même si je n’ai pas l’intention de me salir les mains longtemps.
Le plus costaud des deux rétorque des informations très intéressante :

Désolé. Nous sommes devant la résidence d’un ou de plusieurs survivants. Vous avez remarqué que la porte principale ainsi que toutes les fenêtres de la façade avant, qui sont à portée de griffes des zombies, sont barricadées? Les occupants doivent sortir par l’arrière pour éviter de se faire repérer. Si nous voulons faire une entrée en force, nous devons combiner une attaque d’en avant et d’en arrière. (En se frottant le menton  de sa main droite, il toqua ensuite légèrement sa prothèse de son index.) J’ai perdu beaucoup de mon agilité depuis quelque temps donc je pourrais vous faire la courte échelle pour atteindre ce point d’entrée et ensuite faire le tour de la maison pour passer par la porte arrière? Si nous sommes chanceux, les résidents seront de sortie. En passant moi, c’est William…

Le prénommé William se tenait devant moi, me tendant la main. Il avait l’air honnête et semble très important pour la suite des évènements. Il semble très attentif et observateur aux décors, aux alentours. Il devait faire partie d’une quelconque équipe d’intervention spéciale ou simplement un ex-haut gradé dans l’armée. Malgré tout, je ne suis pas ici pour me faire des amis mais des membres pour ma future coopération à but lucratif et anarchiste qu’humanitaire.

Sans lui serré la main, je réplique :

- Je vais derrière avec Sebastian, nous vous ferons un signale quand nous serons rentré. Si vous voyez du mouvement, faites diversion pour ne pas que le ou les locataires ne se s’aperçoit de notre présence à l’arrière de ce taudis. Si habitants il y a, ils ont certainement condamné et piégé le bas et vivent en haut.

Je me dirige à l’arrière par le flanc de la maison, d’un pas lent mais silencieux, du mieux que je peux en tout cas. Le chemin n’est pas trop encombré et je suis rapidement à l’arrière. Il y a une porte avec une paire de marche pour y accéder. Il y avait, anciennement, une longue vitre sur toute la hauteur de la porte mais elle a été remplacée par deux planches, visiblement cloutées à la porte. Sur sa gauche, une fenêtre, également barricadée pour des planches en long et en large. Je pense que si ils logent en bas, il n’y aurait pas eu des planches jusqu’en haut de la fenêtre, ils auraient laissé un passage pour la lumière du soleil, nous ne pouvons vivre sans lumière.

Il y a un petit porche au-dessus de la porte et qui va jusqu’au début des marches. On pourrait monter dessus et ainsi accéder aux deux fenêtres de l’étage.


Dernière édition par Malcolm Monrose le Lun 25 Mai - 20:35, édité 1 fois
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Vous pénétrez finalement dans l'habitation et visitez plusieurs pièces sans rencontrer âme qui vive et vous vous réunissez tous les quatre. Il reste quelques pièces à visiter et vous êtes maintenant persuadé que la maison est inhabité.

Alors que vous ouvrez une porte situé au fond de l'habitation vous rencontrez finalement un occupant sous l'apparence d'un gamin d'une dizaine d'année qui vous braque avec un glock 17. Derrière lui vous observez qu'il y a plusieurs caisse et qu'elles sont bien trop nombreuses pour que le jeune garçon soit le seul habitant ici.

Le gamin prend immédiatement la parole alors qu'il se tient à environ 4mètres de votre groupe :

-Z'êtes qui vous? Barrez vous direct où j'vous plombe. Et si vous résistez trop Tony y m'a dis d'utiliser ça.

D'un geste du menton le gamin désigne une grenade à sa ceinture.

Outre le glock 17, ses munitions, et la grenade du gamin, il est fort probable que plus de butin se trouve dans les caisses derrières lui, mais tenterez vous vraiment le diable ? Dans tous les cas le temps vous est compté car il y a fort à parier que le Tony en question et ses éventuels acolytes ne tarderont pas à revenir.

Hors RP : Vous êtes libre de vos actions et leur résolution [Attention néanmoins vous êtes dans une situation difficile si vous vous en sortez les doigts dans le nez un post MJ interviendra]. Le Glock 17 est chargé et contient 17 balles, l'enfant sait s'en servir. Le contenu des caisses vous est inconnu et son contenu sera dévoilé uniquement en cas d'actions de votre part visant à vous en emparer.
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En entendant le costaud parler, Sebastian haussa un sourcil, avant d’afficher un sourire moqueur en le détaillant de bas en haut.

« Contrairement à toi, j’ai la chance d’avoir un physique normal, du coup ouais je suis prêt à parier que les vêtements que je trouverai seront à ma taille. Et par rapport à qui va nous chopper, tu ferais confiance à quatre péquenauds en tenue de taulard grand dadais ? »

Bon maintenant que c’était dit, Sebastian suivit le pas, après tout tant que l’autre avançait ça pouvait le faire, il ne tarderait pas à le larguer de toute manière.
Ils se dirigèrent donc vers la maison repérée plus tôt en observant les éventuelles entrées. Quand Sebastian capta le regard du grand brun qui passait du sol à porche, il comprit. Se déplaçant rapidement, il fléchit les jambes avant de sauter et d’agripper le bout du toit d’une main tandis que l’autre main prenait appui sur la poutre. Il fut perché assez rapidement, hésitant à aider l’autre détenu, il se ravisa finalement, après tout il ne savait rien de ses compétences si c’était qu’il n’aimait pas la façon dont il prenait les choses en main, ni son regard trop froid.

Il enjamba donc le bas de la fenêtre pour entrer dans la chambre, après un dernier regard en arrière, il remarqua que seule la main du détenu était accrochée, visiblement ce n’était pas un acrobate.
William avait raison, cet endroit avait été habité récemment, mais la couche de poussière indiquait que les survivants n’étaient pas revenus depuis un moment, peut-être était-ce l’avant poste d’une communauté basée ailleurs. De toute manière ça ne faisait pas de différence, il allait fouiller et récupérer tout ce qu’il pouvait.

Passant dans le couloir qui faisait la transition entre les portes de l’étage, le charpentier ne remarqua aucune lumière ni mouvement, l’étage était vide. Il passa la porte face à lui pour atteindre la chambre face à la rue et remarqua que William et Aya, bon au moins il pouvait leur faire signe de venir…
La chambre où il se trouvait était celle des survivants visiblement, un fusil tout à fait ordinaire traînait sur une commode à côté d’une bouteille de vodka pleine à un bon trois quarts… Sebastian la rangea donc dans une de ses poches en espérant ne pas la perdre mais c’était quasi impossible, il prit également le fusil à deux-mains, les autres n’étaient pas obligés de savoir qu’il était déchargé et ce serait un avantage…

Banks alla donc en bas retrouver William et Aya qui avaient semblait-il réussi à entrer dans la maison, et il leur adressa la parole :

« J’ai laissé Malcolm se débattre il a dû sécher les cours d’escalade au lycée. »

S’ensuivit un petit rire de la part du new-yorkais puis ils commencèrent une exploration méthodique de la maison. Après un petit moment, Sebastian n’eut plus aucun doute quand au fait que William est été militaire, il avait des techniques qu’aucun autre survivant n’utilisait. Il lui posa la main sur l’épaule, Aya se retourna également pour écouter tandis que l’ancien footballer parlait :

« Je te suis, et t’as ma confiance William, mais si jamais tu me trahis et que t’essaies de me doubler, je te retrouverai, entendu ? »

Ce n’était pas méchant, et Sebastian appuya bien le fait que l’unijambiste avait sa confiance plus que le fait qu’il le tuerait si l’autre tentait de l’enfumer.

« Par contre le grand là-haut j’ai pas confiance, surveille-le j’ai vu du sang frais sur son pic à glace tout à l’heure. »

Oui William l’avait aussi vu éventrer un gardien, mais c’était dans le feu de l’action et Banks était sûr que les deux autres pensaient comme lui, c’était peut-être pas le sang d’un gardien sur son arme…
Ils arrivèrent devant une des dernières pièces à visiter en quand ils ouvrirent la porte, un gamin de peut-être dix ans se tenait là armé d’un flingue, et Sebastian n’avait pas envie de savoir s’il était chargé…
Un coup d’œil à l’intérieur lui permit de repérer des caisses, sans doute des provisions, de toute manière, pour que le gosse les protège comme ça, c’était sans doute super important, et ce qui était super important pour eux, l’était pour Sebastian, William, Aya et le grand inconnu. D’ailleurs il était où celui là ? Ils en auraient bien besoin comme bouclier se dit Sebastian un sourire aux lèvres.
Arrêtant de rigoler intérieurement en songeant que de toute manière le grand devrait probablement baisser la tête pour passer dans la porte, il regarda les yeux bleus de William et lui fit signe de la tête pour lui signifier qu’il était prêt et qu’il le suivrait.
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Malcom- Je vais derrière avec Sebastian, nous vous ferons un signal quand nous serons rentrés. Si vous voyez du mouvement, faites diversion pour ne pas que le ou les locataires ne se s’aperçoit de notre présence à l’arrière de ce taudis. Si habitants il y a, ils ont certainement condamné et piégé le bas et vivent en haut.

Le vieux vétéran fut soufflé par l’attitude des plus autoritaire, et il faut l’ajouter des plus cavalières, du massif individu. Il resta là, sa mâchoire subissant l’effet de la gravité, regarda sans vraiment le voir le mouvement de ses deux alliées. Ces derniers progressaient subtilement, en rasant le mur. Reprenant le contrôle de sa mâchoire, William sentit son visage se crisper sous l’effet d’une colère sans borne. De profondes rides se creusèrent autour de ses yeux, transformant la saleté accumulée sur le visage du cowboy en sillon parcheminé. Les yeux, habituellement si doux et mélancolique d’avoir observé autant de violence inutile pour remplir plusieurs vies, du vieux briscard devint alors deux fentes d’où une lueur bleutée lança des éclairs. Aya put voir que l’être  usuellement doux éprouvait une fureur certaine en constatant que les poings massifs du vétéran blanchirent sous une soudaine poussée colérique. Elle plaça une main apaisante sur l’épaule de William et lui murmura.

Aya- Tout va bien William…

Le regard indigné de l’auguste représentant du Texas se tourna brusquement dans la direction de la fine silhouette de la médecin. Prenant une ou deux respirations pour calmer les violents accès de rages qui menaçaient d’éclater à la vue de tous, William grinça des dents avant de répondre.

William- On n’est pas dans un jeu vidéo Aya. Si des individus sont bien à l’intérieur, nous venons de perdre notre seul avantage sur eux!

Mais la colère descendit aussi abruptement que se retire la marée haute du rivage de sa conscience. Passa sa main rugueuse sur la main déposée de Aya, d’un geste d’où la douceur fut une disparité complète étonnante de la silhouette massive de l’être et le paysage chaotique les entourant,  le visage de William redevint graduellement neutre et même une petite lueur de joie illumina brièvement ses yeux. Il demanda alors, tout en continuant de vérifier la façade la maison.

William- Je suis soulagé que tu sois là Aya. Tu as vu Charlie, Kelsey et les autres pendant ton évasion?

Le visage si expressif de la Japonaise devint triste comme les pierres et elle hocha la tête affirmativement tout en baissant les yeux. Une voix blanche et abattue s’échappa des minces lèvres de la jeune femme.

Aya- Adam est mort en essayant de me protéger. J’ai vu aussi Derek et Bianca dans des amas de corps…

William hocha la tête pour remercier la jeune femme et aussi de l’empêcher de continuer de parler, convaincu qu’Aya repassait sans cesse ces images atroces dans son subconscient, lequel était maintenant saturé. Serrant les doigts délicats dans sa grosse poigne, sans échanger un mot, les deux êtres s’échangèrent un peu de réconfort humain. Un bras émergea d’une fenêtre fut le signal pour le duo de passer à l’action et d’oublier pour l’instant la fin dramatique  de leurs amis. Une pensée tourna sans cesse dans l’esprit du vieux soudard, lui donna l’énergie de continuer t le gardant concentré.

William- Kelsey et Charlie sont vivants. J’en suis persuadé. Ils doivent aller bien. Si j’ai réussi, avec ma prothèse, à m’en sortir, eux en pleine forme doivent déjà galoper vers le point de rendez-vous…


Tout en se déplaçant de façon tactique, en petits pas rapides, dos courbés et prêt à toutes éventualités,  les deux anciens militaires Safepotiens firent le tour du carré de la maison et passèrent par la porte arrière. Le jeune homme les attendait et l’ancien mercenaire ne vit aucune trace du massif homme.

Sebastian- J’ai laissé le type (on ne connaît pas son prénom) se débattre il a dû sécher les cours d’escalade au lycée. Je te suis, et t’as ma confiance William, mais si jamais tu me trahis et que t’essaies de me doubler, je te retrouverai entendu?

Le vétéran le regarda intensément, une lueur de compréhension des plus légitime dans le regard. Pointant le torse de l’homme de l’index pour bien accentuer ses propos, il déclara dans un murmure, de son ton lent et trainant typique du Texas.

William- Moi aussi je te fais confiance, surtout avec l’assistance que tu m’as fournie durant les émeutes. Mais n’oublie pas que la menace va dans les deux sens, et que je fais que des promesses. Et je les tiens. D’accord ?

La tête de William fit un petit signe affirmatif de la tête et un petit clin d’oeil, dictant par ce geste que le jeune homme avait sa confiance pour la durée de leur association. Relaissant tomber son index, il écouta alors les dernières paroles de Sebastian.

Sebastian- Par contre le grand là-haut j’ai pas confiance, surveille-le j’ai vu du sang frais sur son pic à glace tout à l’heure
.
Un petit sourire effleura les lèvres charnues du cowboy et il hocha de nouveau la tête pour confirmer que l’information était bien passée. L’inspection de la maison se passa presque sans anicroche majeur. Chaque pièce était sens-dessous dessus et dans la plupart il y avait une couche de poussière, signe frappant de l’absence d’occupants ou bien de passage récent. Mais une chambre semblait avoir été occupée dernièrement, vu le lit défait et le remue-ménage  plus important. Un soulier solitaire semblait être laissé à l’abandon, tel un navire en perdition au milieu du vaste espace que représentait le sol. Dans une dernière chambre, après avoir vérifié comme les autres que tout était sans danger pour une inspection rapide, William se pencha pour regarder sous le lit. Un sac à dos de randonneur vert kaki semblait l’attendre patiemment et le vieux briscard tendit une main avide pour s’en saisir précipitamment. Pour sa part Aya fouilla un garde-robe et rassemblant en vitesse un petit tas de vêtements de différentes grandeurs. Elle mit même la main sur un petit ensemble de couture. Le vétéran, tout en félicitant la jeune femme pour ses trouvailles, les enfouit en vitesse dans sa besace et le duo rejoignit le mouvement  de Sébastien.  Le sac à dos n’avait qu’un fond timide, presque pathétique, de l’équipement trouvé par le duo.

Laissant tomber leur vigilance, convaincus que la maison était maintenant sécuritaire dans son ensemble, les militaires s’en mordirent les doigts en se retrouvant face à face avec un gamin châtain vêtu de haillons. Celui-ci tenait dans ses mains un Glock qu’il pointa sur Sébastian, le tenant en respect. À l’arrière du préadolescent, William devina des caisses. Ce qui déclenchant une lueur d’avidité ou bien d’urgence dans le regard de chacun. En un éclair, les hommes pouvant lever une arme la pointèrent et le petit gardien fut devant deux canons d’armes menaçant, ressemblant à deux tunnels sombres d’où les enfers pouvaient se déchainer. Il sembla nerveux, voyant le danger se diriger vers sa personne dans deux directions différentes. Son arme se balança entre les différentes cibles, ne sachant pas sur laquelle il devait arrêter son choix.  Tout à son observation, William remarqua un soulier manquant à un des pieds du gamin.

Gamin- Z'êtes qui vous? Barrez vous direct où j'vous plombe. Et si vous résistez trop Tony y m'a dis d'utiliser ça.

Il pointa du menton sa ceinture et William put déceler une grenade M67.  S’accroupissant pour être à la hauteur du gamin, et captivant par ce geste toute l’attention du jeune homme, William parla tout doucement, insufflant à son ton une touche de compassion et se drapant de son aura de confiance.

William- Nous nous enfuyons d’une grosse attaque contre la Marion par des Raiders et nous ne te voulons aucun mal.  

Replaçant son arme vide à sa ceinture, il prit à deux mains le sac à dos pour le placer devant lui comme un bouclier de fortune. Le jeune homme continua de pointer son Glock vers lui et passa sa langue sur ses lèvres gercées.  Son allié en profita pour s’avancer d’un pas, très lent et imperceptible vu l’immense concentration du jeune gardien. William fit un sourire des plus rassurants. Son ton lent et trainant ressemblait à des notes envoutantes, presque à une berceuse, qui remplissaient l’air.

William- Je veux juste te parler. Dans un premier temps, nous sommes plusieurs dans la maison. Donc au moment que tu tires, les autres vont rappliquer et tu vas mourir. (Reprenant d’un ton doux, laissant le temps à son allié de faire un autre pas hésitant, William continua son monologue.) Ensuite c’est une grenade M67 à ta ceinture.  Si tu l’utilises, c’est vrai que tu vas tous nous tuer, mais tu seras dans le rayon mortel avec nous. Donc tu vas mourir aussi.  Nous sommes entrés ici en pensant que la maison était vide. Nous devons trouver de l’équipement et des vivres pour avoir une chance de survivre. Comme toi et Tony vous voulez survivre. Si tu partages un peu de nourritures et des armes, je te promets que si tu as besoin de moi je t’aiderais en retour. Pense bien à ta prochaine action fils…

Surveillant les traits apeurés du gamin, la crispation de son index sur la gâchette et ses yeux, William pouvait savoir quand le garçon allait soit descendre son arme ou bien faire feu.

Alors que  les traits du gamin se durcirent tout d’un coup et le regard du préadolescent se rétrécit, le vétéran savait que le jeune homme avait décidé de tenter sa chance au pistolet. Il lança alors le sac à dos en lâchant un cri « Attrape ». La réaction commune des gens quand on leur lance un objet et de soit l’attraper ou bien de se protéger le visage avec ses avant-bras.  Le gamin, aveuglé par la masse soudaine dans sa visée, opta pour une troisième option. Il tira par réflexe et le projectile passa au travers du textile de la paroi du sac, dévia radicalement de sa course et la balle frôla la joue gauche du cowboy. La masse de plomb creusa un sillon dans la chair. Une douleur lacérante et une intense piqure, tel un dard de scorpion enflammé, enflamma la partie gauche du visage du cowboy. Serrant les dents, oubliant temporairement cette nouvelle souffrance qui peuplait l'univers déjà connu de l'ingénieur de combat, William se relava en vacillant, déjà peu stable sur sa prothèse et étourdit par la montée de cette souffrance et aussi des effets secondaires du tir. Car d'instinct le vétéran savait que le son allait amortir son oie pour quelques temps.

Sébastian fit alors mouvement sur le préadolescent  accompagné d'un vieux briscard chancelant sur sa prothèse. Aya fit mouvement elle aussi, étant hors de porté de la balle perdu. Au son étouffer que son oreille gauche, qui cillait à cause du déplacement d'air provoquer par le déplacement de la petite masse de plomb, le vétéran cru déceler d'autres pas rejoignant la pièce. William, arrivant au contact plus en trébuchant que debout,  concentra ses efforts pour enlever la grenade en possession du jeune homme, car si la goupille tombait, ils étaient tous morts.
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William Ward reçoit une blessure bénigne à la joue dû à la plaie. Aucun malus.
Rappel : Il faudra trouver de l'alcool et des pansements pour la blessure sous peine d'infection d'ici une semaine IRP.
Date de la blessure : 1 Avril 2017 IRP. Infection au 8 Avril 2017 sans soins. Disparait le 8 Avril 2017 si les soins sont effectués entre temps.
Ce post n'a aucun impact sur le déroulement des évènements, vous pouvez continuer normalement votre RP.
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Malcolm Monrose
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De toute évidence, je ne suis pas le bienvenu dans cette petite bande que nous formons. Le gymnase a pris les devants en passant par le porche situé au-dessus de la porte arrière et sans prendre énormément de précaution, est passé par l’une des fenêtres de l’étage. Tant bien que mal et sans coup de main du gamin, je suis monté sur le porche et ai suivi ses pas. Il n’a pas voulu me parler depuis mon invitation à me suivre lors du mini-briefing que nous avons eu devant l’habitation. Qu’il déclenche un piège à l’intérieur, cela me fera plaisir et cela me fera gagner un sac de transport supplémentaire.

Je passe la fenêtre et je ne suis pas surpris de voir qu’il ne m’attend pas et qu’il est déjà en descendu ouvrir la porte à William. Décidément, la chinoise qui nous a rejoint va finir par être jalouse. Je décide de trainer un peu à l’étage, passant de pièce en pièce, histoire de chercher après un objet rare et utile. Mais nous sommes tombés sur une habitation fort déserte, très peu de désordre mais une épaisse couche de poussière, comme si elle avait été vidée. Je descends les escaliers, non pas pour rejoindre les autres mais pour continuer ma petite visite.

Je croise Sébastien et le duo William et l’asiatique, ils ont l’air déjà bien copains ceux-là. On voit bien qu’ils n’ont pas eu la même vie que moi. D’où je viens, il en faut plus qu’une poignée de main pour se faire des amis. Et même l’amitié ne représente rien, chaque individu est capable du meilleur comme du pire selon leur besoin et nécessité du moment, malheureusement, je ne suis pas d’humeur à faire les faux-culs. Je ferais l’effort qu’il faut, quand il faut mais mon intégration sera limitée au stricte nécessaire. Nous avons tous des problèmes et un passé, parfois lourd.

D’ailleurs, je suis à peine descendu que mon supposé groupe d’aventure monte pour visiter l’étage. Je tente de chopper un regard, je suis finalement humain et malgré que la solitude ne me dérange pas, me savoir accompagné de personnes qui ne me planteront pas un couteau dans le dos me rassurerait un peu.
Je continue ma visite, il y a beaucoup de meubles au rez de chaussée, je les ouvre prudemment et sans faire de bruit mais les charnières n’ont plus pivotées depuis un bon bout de temps. Il y a surtout de la vaisselle des ramasses poussière mais les vitres du meuble situé à l'angle de la pièce me semble plus propre, plus transparente. Il y a eu du mouvement ici... En effet, derrière des livres je trouve un emballage papier contenant de la nourriture, super!

Soudain, le ton monte en haut. D’abord un bruit de porte et ensuite une voix aigu disant :

Z'êtes qui vous? Barrez vous direct où j'vous plombe. Et si vous résistez trop Tony y m'a dis d'utiliser ça.

Comment est-ce possible qu’une voix si aigue puisse avoir un vocabulaire aussi vagabond. Il est sans doute né quelques années avant le début de l’épidémie, la pandémie dévastatrice et n’a pas eu la chance d’aller à l’école. Ceci dit, si il parle de plomber quelqu’un, cela signifie qu’il a une arme. Intéressant, une arme pour quatre personnes. Il va y avoir des jaloux même si il n’est pas dit qu’il pourrait abattre l’un ou l’autre de mon petit groupe. Mais que signifie le « ça » ? Aurait-il une arme plus puissante qu’une révolter ? Un shotgun qui pourrait shooter tout le monde dans le corridor ?
Hahaha qu’elle spectacle à ne pas rater !! Je décide donc de monter voir le show qui a commencé sans moi.

Sur la pointe des pieds, je monte les escaliers. Les marches n’ont pas craqué en descendant donc elles ne craqueront pas en montant. Malgré tout, je prends mes précautions en posant d’abord le talon et ensuite la plante du pied pour finir par la pointe. Ils ne sont pas à vue… Où sont-ils ?

Je veux juste te parler. Dans un premier temps, nous sommes […] Si tu partages un peu de nourritures et des armes, je te promets que si tu as besoin de moi je t’aiderais en retour. Pense bien à ta prochaine action fils…

Il me semble que William ait commencé les négociations… Je me dirige vers l’origine de ce beau discours quand j’entends des bruits de pas accélérés et un double coup de feu fini dans le mur à un peu plus d’un mètre devant moi. Mon réflexe est de m’accroupir… Se seraient-ils jeter sur un ado armé ? J’ai de forte chance de devoir creuser une tombe avant la tombée de la nuit…
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Sebastian Banks
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Informations sur le contenu des caisses :

Les caisses sont intransportables car vous vous rendrez comptes qu'elles sont en bois et fort abîmées. Elles sont pleines d'échardes et susceptibles de se briser si vous les soulevez.

Il y a trois caisses : L'une contient plusieurs vêtements divers dans laquelle vous trouverez tous de quoi vous habiller.

La suivante contient : Deux rations périmées, deux sac à dos de base, et un paquet de cigarette.

La dernière contient : Une boite d'antibiotiques, Une batte de baseball, 8 cartouches de calibre douze, et un matériaux sous la forme d'une bâche roulée en boule.



Les deux hommes attaquèrent donc le gosse qui ne fit pas long feu, il réussit quand même à tirer deux balles dont une qui laissa une traînée de sang sur la joue de Ward, avant d'être maîtrisé et immobilisé. Tenant son fusil d'une main, Sebastian frappa l'enfant du plat de la main sur la tempe et il tomba dans les pommes. ça c'était fait, il ramassa rapidement le pistolet avant que William qui semblait évaluer l'état de sa blessure avec Aya n'ait le temps d'y penser et piqua la grenade, il compta les balles présentes dans le chargeur qui étaient au nombre de quinze balles, il en préleva quatre avant de les injecter dans le chargeur de son propre Smith and Wesson et de tirer sur le canon pour faire passer une balle dans le canon, ensuite il tendit le pistolet à l'asiatique, elle en ferait ce qu'elle en voudrait, lui avait prit sa part. Pour la grenade c'était une autre question, mais l'unijambiste avait l'air de savoir plutôt bien ce qu'il y avait dedans, il lui tendit donc d'un regard méfiant.

« Essaie de pas nous faire péter. »

Le retardataire arriva dans l'encadrement de la porte et le charpentier fut quand même satisfait de le voir, il avait réussi à grimper et s'il était là, il n'était pas ailleurs, c'était bien plus compliqué de lui faire confiance puisqu'il était si froid, même si Sebastian cherchait à l'heure actuelle plus des compagnons de survie que des amis.
Un regard aux caisses maintenant à leur disposition rappela à Sebastian ce qu'avait dit le gnome.

« Au fait, va falloir se dépêcher, j'ai pas envie que Tony arrive et voit son protégé KO. Par contre je ne toucherai pas au gosse, il va ronfler encore un moment et il ne me gêne pas, j'suis pas un assassin d'enfant. »

Il commença rapidement à le fouiller quand même car même s'il n'allait pas le tuer, il préférait éviter de se retrouver dans la même situation que quelques instants plus tôt avec ce mioche qui le braquait avec une arme chargée. Rien, il n'avait plus rien sur lui d'autre que des fringues dégueulasses, pas étonnant qu'il n'ait pas trouvé de sapes propres en haut, ces types en avaient même pas assez pour habiller leur gosse, ou peut-être que ce n'était pas leur première préoccupation, après tout qui arme un gosse avant de l'habiller ?

Sebastian ouvrit rapidement la première caisse, celle du haut, et trouva quelque chose de fort utile, faisant signe au type dont il ne connaissait toujours pas le nom, William et Aya de s'approcher, il leur montra les trouvailles : Deux boites de conserves qui avaient l'air dégueulasse, deux sacs à dos et un paquet de cigarettes. Boudant les rations qui ne lui seraient probablement pas utiles, il s'empara cependant de six cigarettes, jugeant qu'ils pouvaient bien diviser vingt-cinq par quatre. Il déposa ses objets au sol après leur avoir passé ce qu'il restait, il ouvrit la seconde boîte et là : Allelluïa ! Des fringues, plein de fringues, sans trous et tout.

« Ah nickel ! Mon grand je te dirais bien que j'avais raison mais je suis trop content pour ça, habillons-nous les amis ! »

C'était un vrai plaisir de quitter cette foutue tenue dégueulasse pour un jean, un T-shirt avec une inscription sur le canada et une casquette de baseball.

Il ouvrit enfin la troisième boite et ce qui en sorti était aussi intéressant : Une boîte d'antibio, une batte, quelques balles de calibre 12 et une bâche. D'office, Sebastian s'empara des cartouches, il était le seul à avoir un fusil et en plus c'étaient les bonnes cartouches, il en inséra deux dans les canons de son fusil, même s'il ne comptait pas gâcher ses précieuses cartouches en dehors d'une situation d'urgence car elles seraient bien utiles à la chasse, huit balles, c'étaient huit gibiers. Il fourra donc dans son sac à dos les six cartouches restantes ainsi la bouteille d'alcool qu'il avait trouvé plus tôt, il ramassa aussi un T-shirt au hasard dans les vêtements et la bâche et les fourra ensuite dans son sac à dos Eastpack noir en observant les autres choisir leurs gains.

« Pour la bâche on verra comment on se la partage, pour le moment mon sac est léger donc je peux gérer ça. »
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Le vieux briscard essaya de fondre sur son si jeune adversaire, mais son équilibre fut perturbé par la détonation si proche de son ouïe. Il semblait au vétéran d’évoluer dans un état similaire d’une cuite mémorable. Déjà qu’avec la perte de sa jambe gauche il avait régressé dans son agilité, maintenant c’était un calvaire de faire un nouveau pas vers l’avant. L’ingénieur de combat se sentit alors comme une marionnette à qui qu’on vient de couper les fils pour le laisser choir misérablement au sol. Aya se précipita sur son ami, persuadé que William venait de subir une nouvelle blessure des plus sanglantes ou du moins sérieuse. Car la jeune médecin d’origine nippone savait que la malchance prenait un malin plaisir à tourmenter le Texan et qu’il plaisait de lui faire subir toutes sortes de tourments les plus ignobles. Que ce soit toutes les blessures, plus épouvantables les unes que les autres, que les plaies psychologiques trop nombreuses pour les épaules d’un seul homme!

Elle s’agenouilla près de la silhouette massive qui se redressait en maraudant dans sa barbe. Ses lèvres charnues retrousser, William grinça sa dentition blanche et parfaite dans un essaie des plus pénibles pour combattre la douleur sourde qui se propagea dans son visage angulaire. Récupérant somme toute fois à une très bonne vitesse, le vétéran se plaça sur ses genoux vacillants et regarda autour de lui. Un filet de sang, chaud et fluide, s’écoula de sa joue au niveau de son cou. Reconnaissant, il accepta la main tendue d’Aya pour se redresser de toute sa taille. Cette dernière lui tendit le sac à dos et s’excusa de n’avoir aucun matériel pour lui permettre de soigner la blessure. Voyant que Sebastian avait pris le contrôle de la situation en assommant le jeune gardien, le vieil homme fit un sourire fatigué qui se voulait rassurant. Il passa le bout de ses doigts rugueux sous le menton de la jeune femme dans un geste apaisant.

William- Tout va bien Aya. L’important c’est que nous soyons ensemble.

Aya- J’aurai dû prendre de l’équipement médical William. J’étais consignée à l’infirmerie et …

D’un autre sourire, cette fois sincère, le vétéran de trop nombreuses guerres fit taire les derniers doutes d’Aya. Un simple regard océanique fit comprendre à la jeune Asiatique que tout allait bien et qu’ils devraient se concentrer sur leurs prochaines actions que de s’arrêter inutilement sur le passé. Comme pour confirmer les affirmations silencieuses de l’ingénieur de combat, leur allié du moment s’approcha du duo avec les maigres possessions du préadolescent. Dans un geste qui pourrait être des plus anodins pendant une autre époque, mais qui prend toute son importance pour la succession des événements qui s’enchainaient à un rythme soutenu, le musculeux jeune homme prouva ses intentions initiales en tendant le pistolet à la chirurgienne et la grenade a l’ancien mercenaire. Acceptant le petit engin explosif avec un hochement de la tête, le jeune homme ne put s’empêcher de rajouter d’un ton qui se voulait méfiant.

Sebastian- Essaie de pas nous faire péter.

Le vétéran ne put s’empêcher de lui répondre de son ton lent et trainant, dosé d’un petit sourire dans la voix.

William- Je jouais déjà avec des grenades durant l’époque glorieuse que tu devais commencer à découvrir d’autre utilité aux filles de ta classe.

Maintenant le trio s’avança vers les boites, William le laissant le distancer un instant pour saisir son sac à dos d’une main ferme. Le massif individu les rejoignit pendant qu’ils ouvraient les trois cartons. Les regards remplis de convoitises, ressemblant pendant quelques instants à des enfants devant un majestueux sapin de Noël, les individus plongèrent des mains tremblantes pour en sortir les trésors gardés par le gamin inconscient.

Sebastian- Au fait, va falloir se dépêcher, j'ai pas envie que Tony arrive et voit son protégé KO. Par contre, je ne toucherai pas au gosse, il va ronfler encore un moment et il ne me gêne pas, j'suis pas un assassin d'enfant.

William hocha la tête pendant qu’il sortait des vêtements qui semblant intacts, dans la mesure qu’ils étaient propres et exempte de marques d’une usure importante. Même si le monde était parti dans une sphère des plus chaotique, William fut tout de somme soulager de voir que certain avait su garder un léger soupçon d’humanité.

Sebastian- Ah nickel ! Mon grand je te dirais bien que j'avais raison mais je suis trop content pour ça, habillons-nous les amis !

Aussitôt, comme possédés par une entité voulant qu’il enlève leurs tenues de prisonniers couverts d’hémoglobine et de crasse, les anciens fuyards s’habillèrent dans des vêtements certes démodés, mais porteurs d’une promesse de liberté. Sans s’en rendre compte, le massif cowboy se plaça légèrement devant Aya pour empêcher les possibles regards lubriques de ses alliés de circonstances.

William- Juste me remettre des vêtements normaux me fait un bien fou au moral. Comme si je pouvais tourner la page sur ce chapitre douloureux. Il me reste juste à retrouver Kelsey, Charlie et les survivants de l’Académie pour se regrouper. Nous allons rebâtir un nouveau lieu et que les pillards vont se casser les dents sur les fortifications.

Aya bouffa de rire en voyant les vêtements dignes d’un amateur de musique « heavy métal » sur la silhouette du cowboy. Avec une légère poussée de ses orteils, elle se rendit au niveau de la blessure du vieux briscard pour éponger le surplus de sang avec un vêtement propre de la boîte. Le toucher de la jeune femme fut des plus agréables sur la joue douloureuse de William, tel le vol du papillon sur une fleur. William remercia du regard avec cette lueur dansante que tous disaient si expressif et humain. La suite des gains de la journée se posa au sol et William prit quelques conserves d’un lot ayant une date de péremption échue depuis près de trois ans. Mais ayant un métabolisme des plus impressionnant, le vétéran savait qu’il pourrait manger de cette nourriture plus que ragoutante. Aya saisit qu’en pour sa part une vieille boite de médicaments qu’elle lu en grimaçant la date de fabrication et les composantes pharmaceutiques. Le duo plaça alors leurs parts du butin dans le sac à dos du vieux vétéran. La jeune femme refusa les cigarettes, mais William prit cinq bâtons de nicotine au cas où. Le vieux briscard tendit la ration, le sac à dos et le bâton de baseball à leur compagnon d’infortune.

Sebatian- Pour la bâche on verra comment on se la partage, pour le moment mon sac est léger donc je peux gérer ça.

William hocha la tête, satisfait de la tournure des événements. Mais il crut entendre un grognement de mauvais augure et son visage angulaire devint sérieux comme les pierres.

William- Je crois que nous devrons partir, car le coup de feu a surement alerté tous les morts-vivants des environs. Nous devrons nous trouver une cachette et parler de ce que nous allons faire.
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A peine une minute après votre pillage réussi des caisses vous entendez les râles caractéristiques des infectés s'élever. Déjà quatre mort-vivants sont entré au rez de chaussé et une bonne quinzaine d'autre rôde autour de la maison.

Sans compter les mort-vivants Tony est en effet sur le chemin du retour et il observe très attentivement sa planque que les zombies sont entrains d'envahir avec a ses côtés ses deux compagnons. Ils sont prêt à faire payer ce sacré bordel aux intrus s'ils ont la chance de pouvoir les traquer.
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La situation semblait sous contrôle, les deux zigotos qui me servent de compagnon d’aventure n’ont rien trouvé de mieux que de se jeter sur le gamin, le forçant ainsi à tirer avec son glock et briser le calme de cette zone d’habitation. Tout le monde dans un rayon de plusieurs centaines de metres est au courant de notre présence, humain vivant et mort vivant…

Cependant, il ne fallait pas tergiverser. Je me redresse et avance vers le trio fantastique, la jeune asiatique était resté en retrait, c’était une affaire d’hommes. Sebastian et William sont prêt du gamin qui semble KO. Sebastian récupéra les armes du mioche et fit la distribution, en n’oubliant pas de m’oublier. Il donna une arme à Aya, après s’être servit en cartouches et la grenade à l’ex-para-commando. Tous deux se dirigent enfin vers les caissons pour découvrir notre butin. Je décide d’avancer vers elles aussi.

En passant devant la bridée, je m’arrête un instant et lui adressa la parole :

- Si la situation dégénère, j’espère que vous aurez la présence d’esprit de me donner l’arme à feu que Sebastian vient de vous donner.

Les deux cowboys ont trouvé leur bonheur dans les caisses, des vêtements à leur taille et le strip-tease peut commencer. Le soldat ressemblait désormais à un chanteur de rock des années 80 et le cascadeur opta pour un style plus simple sous forme de jean, t-shirt et casquette. Pour ma part, je me porterai vers le sombre et noir, j’espère trouver bonheur. La caisse est devant moi et la fouille peut commencer. Un jean sombre semble trainer dans le sombre mais attendons de voir la taille… Taille 34, cela sera parfait. Pour le t-shirt, j’en trouve un, taille M, bien serrant et comme par-dessus, une chemise à carreau très laide mais propre, elle fera l’affaire. Je cherche aussi après un pull ou une veste à capuche. Parfait.

Le groupe parle entre eux, je suppose que la petite Aya fait part de mes recommandations à William, celui-ci semble être son petit protecteur, c’est mignon. J’espère qu’il aura le bon sens que Sebastian n’a pas eu en préférant confier une arme à feu à une petite femme qui risque de ne pas être à la hauteur en cas de panique général. Soit… Je ne vais pas en faire une maladie avec ça.

« Je crois que nous devrons partir, car le coup de feu a surement alerté tous les morts-vivants des environs. Nous devrons nous trouver une cachette et parler de ce que nous allons faire. »

Il a bien raison, ces sages paroles ne peuvent venir que de William, pourvu qu’elles ne nous portent pas la poisse, nous venons de trouver un flingue et des munitions, il serait malheureux de déjà les utiliser et les gaspiller.
Je descends les escaliers, il est temps de sortir et partir d’ici. Nous sommes en plein milieu de la zone urbaine, la route mène vers le sud-ouest car le semble braquer vers la droite et un bois faisait horizon au loin. Probablement qu’il y aura un bâtiment à l’orée de la forêt, celle-ci fera office de frontière naturel.
Mais… Je n’allais pas sortir tout de suite… Malédiction… Malheur ou… Surprise !!
Trois foutus mort-vivant dans le salon !!
Je n’en crois pas mes yeux et la surprise est telle que je tombe à la renverse, le cul sur la 6e marche. J’ai fait trop de bruit, le zombie le plus proche de moi se retourne et me regarde. Je décide de ne pas bouger et le duel de regard commence… Mais d’où viennent-ils ? La porte de derrière était fermée et celle de devant fut fermée par William et Aya une fois que Sébastian leur a permis de rentrer. Peu importe, je plonge ma main dans ma poche pour saisir mon pic à glace et ne quitte pas des yeux l’affreux Z. Il finit enfin de se retourner et avance vers moi, il a le pas lent, ils semblent tous les 3 fortement entamer niveau putréfaction, c’est une chance pour moi, sa force doit être très limitée. Je descends les quatre dernières marches et fait face au bouffeur de chair fraiche. Les deux autres errent dans la pièce, les bras pendant dans le vide et en trainant la patte. Le Z avance lentement et accélère soudainement le pas une fois à environs 5 pas de moi, je fais un pas en arrière et tape du pied dans sa jambe gauche, j’attrape ces deux poignets afin d’éviter toutes griffures. Il trébuche à cause de la torsion du genou que je lui ai provoqué grâce à mon coup de pied et je le tiens du bout des bras. Je lâche prise de la main droite et lui plante mon pic à glace entre les deux yeux. Les deux autres rampant m’ont enfin repérés, je redresse le Z qui est à mes genoux et d’une grosse pulsion de ma jambe, l’envoi dans les jambes des deux puants.

Je remonte les escaliers quatre à quatre, cours vers le groupe et proclame :

- Nous avons de la visite, il a des zombies au rez-de-chaussée, il faut s’enfuir par où Sebastian et moi sommes rentrés. Que quelqu’un plante le gamin et le jette dans les escaliers, ça va les occuper un moment. Pas de temps pour les sentiments, nous ne pouvons pas nous encombrer de lui, il est déjà mort, ce n’est pas un monde pour lui !

Je m’avance vers la fenêtre de devant, afin d’avoir vue sur le chemin, je constate qu’il y a d’autre zombies devant la maison. Au loin, au début de la rue, trois hommes semblent observer la galère dans laquelle nous sommes, qui sont-ils ?
Je me retourne et cours vers la fenêtre de derrière, la franchit, me retrouve sur le porche au-dessus de la porte et descends prudemment dans le jardin, je découvre que des rampants arrivent par le coté de la maison, je crie aux autres :

- Dépêchez-vous bordel de merde, ils arrivent par le coté de la baraque !!

Je me dirige à gauche, vers l’ouest, et passe dans le jardin de la maison voisine en passant par-dessus la clôture et encore celle d’après pour enfin passer entre les deux habitations et rejoindre la route. Je m’arrête au coin de la maison, m’accroupi et tente de regarder discrètement vers la gauche, là où trois individus observent le foutoir duquel je viens de m’échapper. Qui sont-ils ?
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Sebastian Banks
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Quand William montra sa plaie, Sebastian sorti sa bouteille d’alcool avec précautions, faisant attention à la réaction de l’homme et de sa compagne de route, vérifiant qu’ils ne l’attaqueraient pas, il leur fit une proposition :

« Je vous la laisse contre votre part de la bâche et cinq clopes, ça vous va ? »

L’accord fut passé et Sebastian rangea encore quelques cigarettes dans son sac avec un sourire satisfait, pour le moment il n’avait pas usage de cela, mais les cigarettes, c’était de l’or organique.
Sebastian allait suivre le grand quand celui-ci remonta avec la pression d’une bouteille de coca-cola qu’on aurait trop secoué, quand il les informa que des zombacs étaient en bas, tout tourna dans la tête de Sebastian, sortir par où il était entré. Il ne l’écouta pas pour ce qui était du gosse, s’il pouvait survivre pourquoi l’assassiner ? De toute manière les zombies ne les rattraperaient pas, ils avaient déjà du mal à monter les marches... Il fit rapidement demi-tour et en trois pas, ferma la porte pour bloquer le passage aux zombies.
Il retraversa rapidement le couloir et observa Aya aider William, Sebastian quand à lui observait attentivement l’extérieur, il ne remarqua pas grand-chose de spécial à part quelques zombies dans le jardin mais rien d’incroyable. Il s’accrocha au bord du toit en dessous de la fenêtre et se laissa tomber sur le mètre qu’il lui restait, atterrissant avec agilité. Il enjamba une petite palissade séparant le jardin de celui d’une maison voisine et se retrouva néanmoins nez-à-nez avec un vieil infecté en état de forte décomposition.

Sebastian laissa faire ses réflexes et envoya un grand coup de la crosse de son fusil dans sa tronche. Le macchabé tomba par terre et le charpentier ne vérifia pas s’il était fini ou pas, ce n’était pas du scoring non plus… Il traversa encore un autre jardin avant de déboucher sur la rue, d’où il était, il voyait l’autoroute, son point de repère par rapport à Salem. Avant d’être enfermé, il avait passé plusieurs semaines avec James à se repérer grâce à l’énorme route jonchée de cadavres mécaniques.
Il repéra l’antisocial qui filait aussi et deux formes qui ressemblaient à William et Aya à un autre endroit. Lui décida de continuer, le coup de feu allait probablement ramener le pote du môme et dieu sait ce qu’il était advenu de lui, il était probablement enfermé dans la maison, Banks espérait lui avoir sauvé la vie, de toute manière il ne pouvait rien faire d’autre.

Arriva à la séparation d’une vingtaine de mètres entre la limite des jardins et le début de la route, il ne savait pas vraiment si ses collègues d’évasion l’avaient suivi, il attendit quelques temps avant de se remettre en route, avec ou sans allié, en direction d’une de ses anciennes planque qu’il savait vide mais par où très peu de gens passaient : Blossom Creek. Le quartier était voisin de l’autoroute et assez campagnard, d’autant qu’il était à six ou sept kilomètres de marche, donc deux bonnes heures de route et il pourrait se reposer cette nuit avant de repartir.

HS : Bon pour moi je pense que le RP est terminé, c'était tendu et pour William et Malcolm, qui m'aime me suive. Pour le moment vous n'aurez pas trop de mal à me suivre (l'endroit est le long de la route à l'est, je me suis aperçu que l'endroit que j'avait relevé au début, en fait c'était une baraque de la Marion County xD) Donc faites comme vous voulez, là c'est simple pour tout le monde Smile
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