Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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Santé (blessure/maladie):
Caleb Beauharnois
Caleb Beauharnois
7 avril 2017, 19h40, 4283 Markham Street.

Éreinté, je m’assis dans une des chaises de jardin que nous avions déplacées près du rond de feu qu’avait utilisé la Famille avant son triste sort et m’emmitouflai dans une des couvertures chaudes que j’avais traînées de la maison pour ne pas finir en bloc de glace près du feu. Depuis notre arrivée, nous nous étions acharnés à nettoyer l’entièreté de la zone à nouveau. Les Z n’avaient pas mis longtemps à réclamer les lieux et bien qu’ils étaient en nombre encore gérable, notre manque de protection ne nous aidait guère et nous devions occuper presque tout le monde à protéger le périmètre pendant que Daniel essayait de couvrir comme il le pouvait les trous causés par la fusillade dans la maison qui nous servait de lieu d’hébergement.

L’arrivée de cow-boy William Ward et de sa compagne d’infortune Aya il y a deux jours nous avait donné un soulagement et une expertise considérable qu’on s’était aussitôt amené à utiliser dans nos efforts de reconstruction.

Aujourd’hui nous avions finalement terminé les rénovations de la maison qui nous hébergeait, mais c’était au détriment de notre énergie. Nous avions tous mis la main à la pâte et nous avions tous besoin d’un répit bien mérité.

Le soleil radieux qui avait plombé la journée longue avait fait sécher les bûches et les branches de bois que j’avais accumulé depuis les derniers jours. Si bien qu’une fois que je commençai à le préparer lorsque j’eus le courage de lever mon postérieur de ma chaise, il fallut peu de temps avant que quelques flammes ne commencent à prendre vie et à gruger le bois sec avec l’avidité bien connue du feu envers son combustible.

Je me rassis, bien heureux de la chaleur dansante qui prenait vie, lorsque j’aperçus le jeune Asiatique passé près de moi pour se diriger vers la maison.

Le voir m’inspirait un amusement indéniable mixé à une bonne dose de pitié. La pitié d’une part puisqu’il ne connaissait virtuellement personne de cette troupe de survivants, même moi j’en connaissais un plutôt bien et un autre très légèrement, mais comparativement à lui j’avais l’air d’avoir un véritable réseau de contacts. L’amusement d’autre part puisqu’il semblait incroyablement coincé. S’inclinant aux deux secondes, s’excusant au moindre prétexte et évitant le contact visuel avec une volonté de déférence évidente, mais inutile de mon point de vue.

J’inspirai profondément, j’étais revenu à Salem pour un but précis, retarder l’inévitable ne me mènerait nulle part.

Puisant dans mes souvenirs et dans les tréfonds sombres de mon esprit, j’essayai de prendre à nouveau le même timbre chaud et accueillant que j’adoptais naturellement autrefois.    

-Hey Wei! Approche-toi donc. On a tous suffisamment bûché pour la journée.

Sans surprise, il dévia sa route pour s’approcher du petit feu de camp et je lui tendis de ma bonne main la chaise de jardin adjacente à la mienne.  

-On vie ensemble depuis des jours, mais on se connait peu. Qu’est-ce qui t’a amené à Salem?

Le sourire que j’avais tenté de faire s’était stoppé à un mince étirement de mes lèvres, et mon ton à défaut d’être réellement chaleureux avait au moins été moins froid et distant qu’habituellement. Ce n’était pas fameux, mais c’était un bon début, j’espérais que mon effort passerait inaperçu aux yeux du jeune homme, mais je ne me faisais pas d’illusion…

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Santé (blessure/maladie):
Wei Jian
Wei Jian
Depuis maintenant une semaine qu’il vivait avec ce groupe d’anciens Safepointiens, le jeune Jian s’était fait tout petit. Craintif à l’idée qu’on lui ordonne de foutre le camp sans ménagement car il était un outsider, il s’était plié en quatre pour le bien être de la communauté et donc sans vraiment départir des habitudes de travail qu’il avait prises au pénitencier, il exécutait la majeure partie des choses qu’on lui demandait avec une célérité digne d’une formule 1, prenant même à l’occasion quelques initiatives.

Dans tous les cas, on ne pourrait pas l’accuser de tirer au flan mais c’était peut-être un peu là le souci : il en faisait trop et avait pu remarquer à quelques reprises qu’il mettait un peu mal à l’aise ses nouveaux compères. Pour autant cette constatation ne l’avait pas incité à le calmer, au contraire : il n’avait que redoublé d’efforts et ainsi il terminait toutes ses journées sur les rotules, s’effondrant sur son lit après un maigre repas. En tout cas on pouvait dire qu’il était un atout pour le groupe à cet instant !

Aujourd’hui Jian avait décidé de couper du bois pour alimenter la cheminée de leur planque et dans un excès de coquetterie (et aussi pour ne pas salir ses vêtements nouvellement acquis et difficilement lavables), il avait préféré revêtir sa tenue de bagnard pour travailler, partant du principe qu’elle ne serait pas plus souillée de transpiration qu’elle ne l’était déjà.
Le jeune garçon revenait d’une pause bien méritée quand Caleb l’interpella pour lui demander de se rapprocher du feu. Comme à son habitude, le jeune homme s’exécuta et entendre que la journée se terminait maintenant pour lui fut un véritable soulagement pour ses muscles fatigués. Jian se rapprocha donc de Caleb et posa son haut avant de se laisser tomber dans la chaise de jardin. Avec son habituelle politesse, il s’inclina légèrement en avance pour remercier Caleb.

- Merci… Je dois admettre que les journées sont fatigantes en ce moment…
D’un rapide geste, il attrapa ses "vrais" vêtements et se figea un bref instant.
- Pardonnez mon audace, mais vous accepteriez de…
Jian ne termina pas sa phrase et laissa Caleb tourner la tête le temps qu’il remplace son uniforme par ses vêtements civils. A cet instant la journée avait vraiment pris fin… Jian se rassit donc dans la chaise et écouta Caleb sans se départir de son habituel sourire. Quand ce dernier avait terminé, le rictus de Jian avait perdu de sa superbe mais il était toujours plus étiré que celui de Caleb, qui contrairement à Jian ne s’efforçait pas de maintenir l’illusion. Jian prit un bref instant pour réfléchir à ce qu’ilallait dire et décida de lui faire une brève explication.
- Eh bien à vrai dire, un peu le hasard en fait… Moi et mon père avons toujours vécu en nomades. C’est en arrivant à Salem que le destin l’a enlevé à moi, comme beaucoup d’autres d’ailleurs…
Bien qu’il s’efforçait de ne pas le faire transparaître, restant ainsi pudique, Jian avait toujours un pincement au cœur en repensant à cet épisode.
- Il est tombé, victime du virus de Salem, celui qui transforme tous les non immunisés, vous avez dut l’expérience vous aussi… Après j’ai erré sans but quelques semaines et c’est la Marion qui m’a… Disons "recueillit". J’avais 15 ans.
L’habituelle pudeur de Jian se retrouvait également dans son discours : évitant de trop donner de détails tant qu’on ne lui demandait pas.
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Santé (blessure/maladie):
Estelle Dubois
Estelle Dubois
Je ne m'était pas vraiment attardés à l'observation des heures passés. Pour ma part je préparais déjà mon prochain jour pour une chasse aux gibiers que j'espérais bénéfiques pour le groupe. Nos maigres repas nous étaient peu favorables et ils fallait bien retrouvés nos forces pour repoussés encore les ''Zônards'' qui osaient s'aventuré dans notre nouvelle ère de ''repos''. J'avais amasser un bon nombre de bois potable et rigide pour l'élaboration de quelques pièges de fortune pouvant me servir demain, dès le levés du jour, à la capture d'animaux quelconques. Mon frère m'avait donner un coup de main à bûcher et était rapidement retourné a la demeure pour la solidifier et la rendre plus habitable.
Le soleil se couchais à l'horizon et alors que je terminais d'assembler deux trois trucs pour finaliser le tout.. j'entendit le crépitement d'un feu où déjà Wei et Caleb s'étaient échoués pour bavarder.

J'aurais bien beau continuer a assembler tout ça mais bientôt la vision allait me manquer tellement la noirceur empliraient les lieux. William et aya étaient maintenant de retour parmi nous, bien que je les connaissais que très peu, le souvenir du cowboy a mes côtés durant l'assaut du gang de Mike me revînt en mémoire et je me promis de lui en être redevable.
Pour ce qui était des petits travaux, tout le monde mettaient du sien dans l'élaboration de notre logis. Bien que ce n'était pas de la plus joyeuse des façons tellement nous étions tous éreintés, je pensais bien qu'un petit repos me serait favorable à moi aussi.

Sans demandé mon reste, je m'avançai d'un pas assuré vers le petit feu de camp autour duquel Caleb et Wei avait déjà pris place et bavardais.
Je pris une grosse bûche de bois pouvant me servir de siège et m'y laissa tomber doucement, en soupirant légèrement.
Mon regard venant se poser sur le petit feu qui se propageais élégamment autour des branches séchés qui s'y trouvaient.

Je sourit doucement en venant poser le regard sur le québécois et l'asiatique.
J'espère que sa vous dérange pas si.. enfin.. je m'assois... lançais-je en supposant que de toute manière j'avais déjà prise place sans vraiment y être invité et qu'il était probablement un peu trop tard pour dire non...
Quoiqu'il en soit, je n'avais pas trop suivis la conversation qu'il avait entamé et espérait que ma présence n'allais pas les empêchés de poursuivre leurs tentatives de camaraderie.. Je regardais le visage de Wei qui semblait pensif, comme si évité un sujet lui serait bénéfique.. De quoi parlait-il pour qu'il fasse cette tête ?? me demandais-je en fronçant légèrement les sourcils et en remarquant son petit air piteux du coup. Pendant un instant, je me remémorai le visage chagriné du jeune asiatique juste avant son supplice de pendaison à la prison et j'étais contente de savoir qu'il était parmi nous, en vie de surcroît... Personne ne méritais une mort si injustement imposées, m'étais-je dit sur le moment.

Mon regard revînt vers les flammes où je repensais à tout cela dans un silence presque qu’inquiétant... Mon visage ne témoignant aucune émotion à l'instant présent, plongé dans mes dernières semaines où la mort m'avait si souvent frôlée.. J'avais vraiment la merde au cul ! me disais-je...

Un craquement de branche à peine perceptible me sortit de ma rêverie et à l'affût d'un moindre danger, mon kukri était dégainer et prêt à être utilisé.... le silence régnait alors que je m'efforçait d'écouter... Le temps passa sans que rien ne se montre à l'orée de la forêt...Quelques minutes plus tard  alors que je ne m'attardais plus au danger potentiel Charlie surgit des bois dans une habile démarche de ninja, tel un souffle de vent à peine perceptible.. Il me fît sursauté alors que j'apercevait sa silhouette se rapprocher de nous près du petit feu.

Et merde !!!... Tu m'as foutu une de ces peurs... Je vais te mettre un grelot aux chevilles la prochaine fois! Dis-je souriant en coin en espérant détendre l'atmosphère un tant soit peu...
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Résidence du Personnage : Dans le bois
Emploi du Personnage : Chasseur, pister la trace de son étoile
Rumeur : Il ne parle pas beaucoup

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Santé (blessure/maladie):
Charlie Smith
Charlie Smith
J'essuie ma lame couverte de sang noir de ma proie sur les guenilles qui lui servent de vêtements. Le charognard devait se penser bien intelligent de passer par les bois pour nous attaquer. Je sais qu'il ne pense pas mais c'est une façon de parler. Mais il a décidé de croiser mon chemin et il m'a jamais vu avant que la lame de mon couteau de combat lui perfore la base du crâne et tranche les influx nerveux de manières permanentes. J'adore le cadeau du soldat inconnu de la maison au coffre-fort. Il est super tranchant et je peux l'aiguiser avec la pierre qui est sur l'étui. Comme le disait Papi, un bon chasseur doit avoir un bon couteau. Le reste il peut toujours le faire lui-même. Grâce à ma lame, j'ai pu me faire deux arcs de fortune, un petit et un long doté de corde fais avec des vignes tresser. Il me reste à finaliser les flèches en durcissant les pointes par-dessus une braise et je pourrais chasser de façon plus efficace. Comme courser avec un raton-laveur avec un épieu en bois fut des plus difficiles, alors j'imagine mal un chevreuil et je me vois mal essayer d'abattre un ours. Maintenant je peux au moins avoir de meilleures chances de succès.

J'arrive alors près de la zone de mon refuge. Le Chasseur n'aime pas trop que je partage mes fruits de la chasse avec eux, mais l'Humain est aux commande et il sait que je dois les avoir avec moi pour survivre. Pour la simple et bonne raison que je ne peux tout faire seul. Aussi que mon meilleur ami est maintenant dans ce groupe. Et c'est bizarre à dire, mais je me sens bien avec eux. Je vois ma louve, Caleb et le chinois en train de parler autour du feu. Je pourrais les rejoindre, mais je sais que par expérience que je dois annoncer ma venue. Alors, je prends une petite branche sèche et je la casse en deux. Aussitôt Estelle se lève pour sonder la pénombre de la forêt. Le Chasseur l'aime bien, car elle est très intuitive. Les deux autres regardent mais ils me voient pas. Estelle non plus car elle n'a pas mes compétences de traque. Je sais qu'elle est mon égale pour chasser, mais pour les autres aspects de la chasse je suis supérieur. Mais elle m'a surprise du temps de l'Académie avec ses pièges élaborés.

Je compte 20 battements de cœurs pour décider de me manifester. Comme à mon habitude, je me déplace comme si mes pieds ne touchaient pas le sol. Mais je n'essaie pas de me cacher et je marche tout de même droit. J'essaie juste de camoufler ma laideur en la restant dans l'ombre. Tout en m'approchant, je pense aux derniers jours. Caleb m'a demandé surtout de chasser et de nourrir les gens pendant les réparations. Mais je ne m'arrêtais pas là. Je fais des patrouilles autour de notre lieu de vie. J'ai tué quelques charognards, mais le groupe en a massacré un peu plus et la palme va au gros bûcheron. Il est comme les fous de guerre dans les livres d'histoire. Il est increvable ce type. Lui et William sont les premiers à travailler et les derniers à laisser tomber les outils pour aller se coucher. J'ai aussi aidé un peu en transportant de l'eau et en déplaçant de petits meubles. Mais je sais que je suis celui qui a le moins de puissance physique dans ma meute. Mais ce n'est pas grave. Estelle sursaute quand elle me voit dans sa vision périphérique.

Et merde !!!... Tu m'as foutu une de ces peurs... Je vais te mettre un grelot aux chevilles la prochaine fois!

Je fais un petit sourire d'excuse de mon côté gauche, le droit est toujours dans la pénombre et je lève mon index gauche pour lui demander une minute. Je vais  dans ma "chambre", qui est le cabanon, pour aller chercher les arcs et les flèches. Je dors là pour laisser ma chambre à William et Aya. Car à la base je n'ai pas vraiment besoin de chambre et je suis habitué de vivre seul. Et je ne veux que rendormir avec mon étoile et profiter de nouveau d'une chambre seulement quand elle sera là. J'arrive près de ma louve et je lui montre mes deux arcs artisanaux. Timidement, je lui tends l'arc long. Elle est bien meilleure que moi au tir à l'arc et je sais qu'elle a de la force pour manier celui-ci. Moi je vais prendre le court, car je peux m'approcher silencieusement de ma proie avant de lui décrocher le trait mortel. Tout en lui cachant mes cicatrices, car j’essaie de ne pas rendre les gens mal à l'aise à cause de ça, j'écris au sol ces quelques mots.

Pour la chasse. Je finis de faire les flèches. Demain je vais essayer mon arc.

Je vois une belle braise dans le feu et je commence à solidifier les pointes. Mon œil gauche passe de ma louve à Caleb et ensuite à Wei. Je les salut timidement en levant ma main gauche et je reporte mon attention sur les flammes. J'espère que je ne dérange pas. Je vais finir ça et je vais aller me coucher. J'ai mis un genoux au sol et je travaille tout doucement, avec ma patience digne du chasseur que je suis quand j’entends un bruit de pas. Juste à l'entendre et je fais un sourire qui est aussi un rictus. Mon ami a une prothèse et je reconnais son pas entre mal. Je lève ma main gauche pour le saluer même si je le regarde pas. Mais un bruit de course me fait redresser la tête. Daniel passe en courant en disant.

Criss d'ostie il est à moé pas touche!

Il fonce sur un zombie qui est assez loin sur la route et il lève un monceau d'arbre, car ce n'est pas une branche mais bien un morceau de tronc qui lui sert d'arme. Je reporte mon attention sur mon travail en soupirant et en levant les yeux au ciel.
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Résidence du Personnage : N'importe où dès qu'il est bien entourer.
Emploi du Personnage : Constructeur et survivant à plein temps.
Rumeur : Au revolver, il est mortel et tire plus vite que son ombre...

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William Ward
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Le vieux cowboy  appuya la base de son dos à deux mains pour permettre à sa colonne vertébrale malmenée par cette journée de labeur de retrouver quelque peu sa condition d’origine.  Une grimace de douloureuse prit place pour quelques instants sur les lèvres charnues du vétéran et il baissa ses paupières dans cette mimique de souffrance. Sentant la tension traitresse de ses articulations se dissiper enfin, l’ingénieur de combat rouvrit ses yeux et embrassa les décors qui s’offraient à son regard océanique. La ferme était située sur un terrain immense, riche d’une terre arabe parfaite pour les cultures, bordée d’une somptueuse forêt et ayant à la fois un accès privilégié à une source d’eau souterraine par le biais d’un puits et à des lacs à proximité. La pénombre venait d’étendre son manteau de noirceur sur le refuge des rescapés de la Marion et les sens de William apprécièrent chacune des nuances de cette liberté si durement acquise. L’air que ses poumons aspiraient avait une telle légèreté et une pureté sans pareil. Les oiseaux fredonnaient leurs chants guillerets comme pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants et au ciel étoilé qui allait bientôt sur du néant. Les mains rugueuses et habiles de l’ancien soldat avaient parcouru les différentes surfaces des matériaux de construction avec le même doigté qu’un amant caressant les courbes de sa flamme qu’il n’avait pas pu apprécier la chaleur depuis si longtemps. Mais tout ce panorama n’était pas au goût de l’ancien mercenaire.

Dans un premier souffle, il n’avait pas près de lui la jeune Californienne qui occupait ses pensées. William se faisait du mauvais sang juste en pensant aux difficultés que Kelsey devait affronter. Mais un instant après, il savait que l’étoile qu’il lui avait offerte la protégerait de tous coups malheureux du Destin. Il se demandait si un jour leurs routes allaient se recroiser et le cowboy l’espérait de tout son cœur maintes fois malmené et cicatrisé. La seconde préoccupation était bien sûr la logique et le moyen d’assurer la défense des lieux. Le groupe devait préparer des sorties, se connaître et naturellement tisser des liens pour se faire confiance et s’épauler dans les coups durs qui vont immanquablement arriver.  Voyant un feu dont les flammes dansèrent leurs magnifiques ballets chatoyants et les silhouettes de quelques personnes assises autour de sa bienfaisante chaleur, William décida de se rapprocher et de prendre le temps de bien connaître les gens du groupe. Aya continuait quant à elle de récurer la salle qui était autrefois l’infirmerie de la Famille avec de l’eau chaude et des plants que Charlie lui avait donnés, assurant la chirurgienne septique de leur efficacité antiseptique. Se déplaçant de son pas boitant qui sera le sien pour le reste de sa vie, mais ayant une prestance fière, l’ingénieur de combat rejoignit le cercle de pierre et la compagnie d’être fatigué par une journée de labeur affaissé autour de celle – ci. La main d’une petite silhouette se leva pour le saluer et un sourire amical se dessina sur les lèvres charnues du vieil homme. Le chasseur avait encore une fois était alerté par le pas béquiller de l’ancien mercenaire.

Voyant un zombie solitaire déambulant sur la voie asphaltée menant au refuge, le vieux briscard fit mine de lever la main. Mais son geste fut brutalement interrompu par un fort courant d’air et une exclamation qui demandait à tout un chacun de laisser la parodie humaine à son bon vouloir. Un rire amusé franchit la barrière des lèvres de William et il fit mine de courir à la suite du mastodonte québécois. Ce geste eu l’effet escompté et le colosse barbu accéléra le pas, prodigieux vu la masse de muscles et de graisses qu’il devait trainer à longueur de journée. Le Texan et le massif Québécois s’étaient découvert des passions communes. À savoir le travail, l’endurance physique et aussi la nourriture périmée. Ce duo des plus mal assortis semblait totalement indifférant à la fraicheur de leur repas.  Riant de voir le géant, qui avait le tempérament d’un enfant qui ne voulait pas partager ses jouets, arriver au contact de la créature et de frapper avec un immense morceau de tronc d’arbre, l’ancien mercenaire arriva enfin au niveau du groupe qui regardait les prodiges et la subtilité des talents de bagarreur du Québécois.

William- Bonsoir messieurs et madame. Puis-je me joindre à vous?

Saluant les gens en pinçant le rebord de son stetson brun avec le pouce et l’index de sa main droite, l’imposant Texan s’assit lourdement et sans grâce au sol près de l’Asiatique étonné. Comprenant le désir  de Wei d’être accepté par le groupe, car il était présentement un électron libre et les autres gens se connaissaient avec un certain degré de familiarité. Comme un soldat devant s’acclimater à sa nouvelle unité et étant sergent, William savait comment faire pour permettre aux individus de se sentir accepter en sa présence. Le cowboy déposa une main rassurante et sincère sur l’épaule de Wei. Un sourire d’une blancheur éclatante reluit dans le visage épanoui et joyeux du vétéran. Il prit la parole de son ton lent et trainant, le désignant d’office comme un digne représentant des gens du Sud.

William- Tu travailles très bien et tu es un atout pour notre groupe Wei. Je suis honorée de t’avoir à mes côtés. Si tu as besoin de moi, n’hésite pas d’accord?

Regardant chacun des convives de ce feu qui se voulait fraternel, le regard océanique du vétéran se fit alors authentique et dévoué. Parlant avec une sincérité palpable dans la voix, il enchaina alors.

William- Merci encore d’avoir accepté de prendre deux nouveaux membres dans votre groupe. Nous allons tous faire pour ne pas être des boulets Aya et moi.

Le vieil homme laissa les gens répondre et quand il put saisir l’opportunité de prendre la parole, le vétéran dit alors une évidence des plus frappantes.

William- Je connais certains et d’autres personnes sont pour moi des manuscrits à la reliure estampée d’un nom seulement. J’aimerais bien apprendre un peu de chacun de vous. Pour bien connaître nos forces et nos faiblesses pour pouvoir s’organiser dans un avenir rapproché.

Attendant quelques instants pour qu’un des membres du cercle brise la glace de ce silence oppressant, William fit un nouveau sourire et hocha la tête. La voix de conteur, si agréable à l’oreille et presque dansante sur la langue du vétéran, fendit tout doucement la nuit pour enjôler l’ouïe des auditeurs.

William- Je fais donc me porter volontaire pour vous parler un peu de moi. Je fais choisir la version courte, car je crois que personne ne veut être encore autour des brises mourantes ce matin à l’aurore à entendre ma voix éraillée à force de parler n’est-ce pas? (Quelques petits rires saluèrent cette petite tentative de plaisanterie.) Voilà pour ceux qui ne le savent pas, je viens vraiment du Texas. Donc le Stetson ce n’est pas pour frimer. J’ai passé quelque 27 années au service de l’Oncle Sam à parcourir le globe, allant d’un conflit à une catastrophe naturelle. N’importe quel lieu où le savoir d’un ingénieur de combat était des plus bénéfique. (Haussant les sourcils et regardant les flammes, William répondit alors à la question muette de l’ensemble des gens présents.) Mon travail  consiste à la construction et la démolition de place fortes, de poser et désamorcer des engins explosifs, d’être armurier et de faire de la maintenance sur divers véhicules et bâtiments.  Et naturellement je suis plutôt adroit avec un révolver en main. Donc si j’ai les bons matériaux et de l’aide, je peux nous construire un nid douillet et des plus sécuritaires pour nous tous. Si vous avez des questions n'hésiter pas à les poser. Je vais y répondre au mieux de mes connaissances.

Souriant à chacun et ayant sans le savoir déposé son manteau de tranquillité et de confiance, le vétéran regarda le prochain qui commença à parler, les épaules légèrement penchées dans sa direction. Un sourire encourageant était apparu le visage de l’ingénieur de combat et les yeux bleus océans étaient curieux d’entendre chacun raconter un bout de leur histoire.

HRP:


Dernière édition par William Ward le Dim 21 Juin - 15:33, édité 2 fois
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Caleb Beauharnois
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Sans grande surprise, la promesse d’un feu invitant et d’une soirée tranquille avait attiré le reste de notre groupe rapidement. Avant que les autres ne se joignent par contre, j’avais écouté la réponse brève et timide de l’Asiatique. Il avait été d’une synthèse exemplaire, un peu trop même, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. C’était toujours difficile de parler de son passé de nos jours, mais je sentais qu’il y avait peut-être quelque chose de plus simple encore. Une simple habitude à se restreindre soi-même, à ne pas s’étendre sur des détails qu’il jugeait inutiles si on ne lui demandait pas.

Conscient de cela, mais dans un effort de faire comme je l’aurais fait autrefois. J’essayai de l’amener à en dire davantage en lui disant d’un ton calme avec mon spectre de sourire encore sur les lèvres.

-Quand tu parles d’être « nomade », ça implique que tu as voyagé beaucoup je suppose. Dans quelles villes as-tu vécu? J’ai moi-même pas mal trotté depuis que ça a commencé et je suis pas mal du tout en géographie. Je me demande quel parcours tu as suivi?

En finissant ma phrase, Estelle, Charlie et William vinrent l’un après l’autre nous rejoindre en empêchant l’Asiatique de répondre sur le coup vu la gêne évidente qu’il ressentit en voyant tout le monde se réunir. Le vétéran prit pour sa part la parole sans gêne ni hésitation, preuve de son vécu et de l’assurance que lui procurait son âge qui avait fait de lui le doyen de notre groupe. Après nous avoir invités à prendre la parole, le lourd silence qui suivit donna le ton de l’atmosphère général. D’être le centre de l’attention n’était pas une situation qu’aucun de nous appréciait de toute évidence, et d’un sourire indulgent avant de poursuivre avec le bref résumé de sa propre vie.

Je ne pourrai jamais oublier l’homme ou ce qu’il m’avait raconté lorsque nous nous étions rencontrés pour la première fois l’été dernier après que notre convoi ait été mis à bas par le destin. Nous nous étions probablement vus pour la première fois des années auparavant quelque part dans les méandres du petit village de Lacolle lors de la crise du verglas de 1997 qui avait ravagé la Belle Province et que chacun de nous l'ait appris le soir même avait laissé une trace indélébile dans mon esprit. Je venais de tomber face à face avec un pur inconnu que j’avais pourtant peut-être croisé dans mon enfance des années auparavant, et à travers toutes les horreurs et les peines, nos chemins nous avaient ramené autour du même feu de camp 19 ans après…

Lorsqu’il était revenu avec Charlie il y a deux jours, je fus aussitôt sincèrement soulagé de le revoir en vie et heureux de savoir qu’il souhaitait rester avec nous. Cependant, au-delà de tout cela, j’étais curieux d’en apprendre plus sur cette armoire à glace. Un colosse duquel je percevais dans son regard et son ton un amalgame fort particulier d’amabilité sincère et d’une terrible douleur enfouie. Or, l’une des grandes qualités que j’avais eues du temps où j’étais encore véritablement moi-même, c’était ma capacité à écouter et aider mon prochain, et je sentais que le cow-boy pourrait représenter une opportunité de faire un pas dans la bonne direction.

On écouta tous le Texan raconté sa propre histoire que j’ignorais également vu le peu de temps que nous avions passé ensemble lors de mon escale d’une nuit et d’une matinée en ces mêmes lieux. Puis, dès qu’il eut terminé, je me lançai calmement pour continuer sur sa lancée.

-Tu n’as pas à nous remercier de rien William. C’est nous qui sommes heureux de vous accueillir toi et Aya. Débutais-je avec un timbre neutre, mais que j’essayai de briser pour lui donner une touche de chaleur qui avait l’air d’une flammèche comparativement au ton accueillant du Texan. Au-delà du fait que je m’appelle Caleb, et que je viens du Québec comme mon accès vous l'a laissé entendre, j’étais un simple étudiant lorsque la pandémie a frappé. Certains de vous doit sans doute se demander ce que je fais littéralement à l’autre extrémité du continent en un morceau, mais de vous raconter tous les détails serait long et ardu pour rien. Suffit de dire que cela a pris deux ans à moi et à mon groupe pour nous rendre de Montréal aux Rocheuses où nous avons vécu à l’intérieur d’une enclave au cœur des Montagnes, Safe Haven. Mon chemin m’a emmené ensuite jusqu’à Safepoint où notre enclave essayait de trouver du support, mais après de longues tribulations inutiles à préciser ici, nos tentatives ne menèrent nulle part. J’étais encore à Safepoint lorsque l’enclave a été oblitérée et j’ai accompagné les convois de survivants jusqu’ici où j’ai rencontré William ici même autour de ce même rond de feu après que notre convoi fut réduit à néant. J’ai réussi à retourner à Safe Haven qui s'est cependant déplacer au cœur de la ville de Kamloops. J’y suis resté presque une autre année avant de repartir vers Salem je voulais prévenir Kat et Mark qu’il y avait mieux que Salem pour s'établir durable, mais je n’en aurai jamais l’occasion maintenant, ils doivent être mort à l’heure qu’il est.

Un mensonge éhonté face à la sincérité de William, mais je n’avais pas envie de leur expliquer la vraie raison. Trop complexe, trop stupide et surtout beaucoup trop humiliante… Sans compter le fait qu'elle nécessiterait de leur parler d'information qu'aucun d'eux n'avait vraiment besoin de connaître sur une vieille histoire profondément enfouie.

Je me redressai ensuite dans ma chaise pour être assis plus droit et ainsi regarder toute mon assemblée.

-Mon voyage s’est soldé sans doute comme vous, capturé par ce groupe de malades mentaux qui se surnomment les Raiders… Je les ai fait courir longtemps cela dit avant qu’il m’attrape, ils ne l’ont pas eu facile, précisais-je en ayant pour la première fois de la soirée un véritable sourire aux lèvres en me rappelant l’éreintement dans lequel mes poursuivants m’avaient finalement trouvé la veille de mon arrivée à la Marion.
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Santé (blessure/maladie):
Wei Jian
Wei Jian
Après avoir brièvement parlé de sa courte existence sur cette planète à l’échelle de l’âge plus avancé de certain de ses compères, le jeune Jian attendit patiemment la question suivante de Caleb et s’apprêta à satisfaire sa curiosité quand il vit arriver vers eux la jolie Estelle.
Presque par réflexe, Jian la salua d’une respectueuse inclinaison de tête avant de se lever pour lui proposer de prendre sa chaise. Devant son refus, il n’insista pas et se contenta de la remercier poliment en inclinant une fois de plus sa tête en avant.
Cependant il ne reprit pas sa place car bientôt tout le reste de la communauté se joint à eux et là, le jeune asiatique ne sut plus où donner de la tête concernant les saluts et les propositions à s’asseoir… De quoi prendre un torticolis ! Finalement, après avoir respectueusement salué tout le monde comme à son habitude, il proposa finalement sa chaise à William qui se lança alors dans une tirade que Jian n’avait pas anticipée.
Après un bref moment de bug, le jeune asiatique rougit de gêne et s’inclina respectueusement vers William, répondant à son lent accent du Texas par son accent Hong-Kongais monocorde.

- Oh… Merci beaucoup monsieur… Le plaisir est pour moi partagé de faire partie intégrante de votre compagnie.
Insistant tout de même pour que William prenne la chaise, le jeune Chinois s’assiérait ensuite par terre et, sur la demande de Caleb, il continuerait son histoire.
- Oh ! J’ai pas mal baroudé en fait, avant l’apocalypse comme après ! J’ai vécu la majeure partie de ma vie à Hong-Kong mais c’était il y a longtemps, j’en ai plus beaucoup de souvenirs hélas. Quand j’avais neuf ans je suis allé partit vivre avec mon père à Sao Paulo, au Brésil. J’aimais beaucoup cet endroit, un peu chaud mais… Je sais pas… D’une certaine manière, c’était un pays plus vivant encore que la Hong-Kong. Oui je dis Hong-Kong plutôt que la Chine car j’y tiens, officiellement vu le statut spécial de Hong-Kong, je ne suis pas tout à fait Chinois !
Dit-il avec un trait d’humour et un petit rire qu’il arrêterait immédiatement avec un air gêné si personne ne le suivait.
- Après, moi et mon père sommes allés nous enterrer à Nome, en Alaska. C’est là que nous étions quand la maladie s’est déclarée. La ville avait toujours été isolée du monde donc il y avait 0 zombies mais la nourriture a fini par manquer au bout d’un an. Mon père et moi n’avons pas attendu que la société se désagrège et on a tenté notre chance.
En disant cela, le sourire de Jian s’élargit, c’était une période de sa vie dont il aimait bien parler, car c’était sans doute l’époque la plus palpitante et heureuse qu’il ait vécu malgré la difficulté de survivre à l’Alaska.
- Ca nous a pris deux ans pour rejoindre Anchorage à pied. On a longé la côte, on vivait de chasse et de pêche. Ca a fait de moi un survivant.
Dit-il avec une once de fierté dans la voix qu’il s’efforça de masquer par pudeur.[/color]
- De là, on a prit une voiture jusqu'à Vancouver où on s’est fait braqué et on a continué à pied. Après, on a entendu parlé de Safepoint et on a marché jusqu’à Salem on mon père est décédé et j’ai été capturé par la Marion.
[i]Le ton de sa voix devint amer à cet instant, se rappelant les épisodes douloureux de la Marion.

- Le pire c’est que la Marion n’était pas si mal que ça jusqu’à ce que les raiders arrivent… En dehors du travail forcé, nous n’étions pas trop mal traités… Après votre arrivé, les choses sont devenus ingérables pour la Marion et elle s’est transformé en un véritable camp d’extermination nazi… J’étais déjà un offsrping of liberty moi-même, j’ai donc pris de plus en plujs de risques pour le groupe afin que cette situation ne cesse… C’est comme ça que moi, un prisonnier modèle tout ce temps, j’ai été envoyé à la potence pour ma première incartade en un an et demi, juste de la contrebande… Je pense qu’avant, le max que j’aurais put prendre aurait été un tabassage en règle…
Jian se frotta le cou à cet instant, comme si en parler réveillait la douleur… et à voir ses yeux quand il en parlait, cette expérience de mort imminente l’avait beaucoup secoué.
- Je crois que je n’ai jamais été aussi déshonoré de ma vie… Mon père était un Japonais très traditionnaliste, et après toutes ses années à m’apprendre l’honneur et la voie du samouraï, terminer comme ça… Ça m’a fait perdre le contrôle de moi-même. J’ai eu de la chance que mes ancêtres me pardonnent ce déshonneur… Et qu’ils vous placent sur mon chemin, je pourrais me racheter ainsi !
Conclût-il avec un peu d’espoir dans la voix.
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Estelle Dubois
Estelle Dubois
Les discussions autour du feu allaient de bon train, j'écoutai les histoires de tous et chacun trouvant la mienne bien platonique à coté de la leur... Je n'avais rien a cacher mais rien de bien palpitant a raconter non plus, j'était même plutôt gênée de déballé mon passé devant tant de personnes disons que mes conversations se faisaient plutôt brève dans mon habitude. J'aurais bien pris un peu d'alcool pour facilité cette discussion mais bon comme tout le monde divulguaient un peu de soi-même valait mieux m'y mettre moi aussi. J'aurais sans doute l'air sauvage à quitter le groupe a l'instant même où mon tour viendrais... Quoiqu'il en soit sur un ton incertain je me lançai à mon tour,

Et bien... mon passé est plutôt ennuyant comparativement au vôtre.. Je suis navré mais n'ai vraiment pas grand chose a raconter, hormis le fais que je suis Québécoise aussi, que j'ai été une majeur partie de ma vie avant apocalypse aux études et que j'ai décidé de tout lâché quand ma mère est décédée pour m'occuper de la maison pendant que mon frère subvenais à nos besoins... Bref il s'est fais offrir un poste en Colombie et comme un petit chien de poche je l'ai suivi. C'est là-bas que tout a commencer, mais on a survécu un bon moment jusqu'à ce perdre de vue un moment donner de façon bête.. je me suis ramassés toute seule et me suis promise de le retrouver advienne que pourras! Bref, j'ai vécu un enfer de merde pendant un bout de temps et William nous a sauvé les fesses en pleine guerre de gang.. Je ne m'attardai pas sur cette histoire longue et irritante, disons que l'important c'est que c'était fini!! Puis je me suis ramassé en prison avec vous tous. J'ignore encore comment j'ai pu me faire avoir aussi facilement.. Je leur ai donner la tâche facile comparativement a Dan... mais bon lui je l'ai retrouvé heureusement... Et je suis bien contente de me retrouver là avec vous autres.. je pense qu'on peu faire une méchante bonne équipe.

Finalisais-je avec un demi-sourire, mes joues se teintant d'un léger rouge.. Ok.. je l'avouais je détestais vraiment devoir parler devant publique.. Je n'avais rien d'un leadership mais bon j'espérais qu'en me raclant la gorge et détournant mon regard vers les flammes, je n'attirerait pas trop l'attention sur la gêne qui se présentait. Je regarda Charlie et lui tapota le genoux afin de changer le sujet sur quelqu'un d'autre..

Et toi Hein ??? c'est quoi ton histoire ??
dis-je en regardant William qui allait peut-être traduire pour nous l'histoire du Chasseur cette fois. C'était plutôt agace de ma part mais je savais qu'il était tout aussi timide dans ce genre de situation et je ne voulais pas subir cela toute seule.. C'était pas méchant aucunement en fait, l'histoire de Charlie m'intriguais et j'était tout aussi curieuse d'en entendre son contenu.

La nuit était à son avancement, les étoiles commençait a briller dans le ciel obscure qui s'était installés et le chant des oiseaux avais laisser place au grésillement des criquets dans les herbes hautes et humide qui entourait les pourtours.
Je m'assied en indienne sur ma souche et m'accoudai sur mon propre genou, déposant ma tête sur mon poing mon regard se rivant vers le muet. Après ces quelques discussions, je réfléchissais à l'endroit où j'allais mettre mes pièges dans cette noirceur. Disons que c'était plus sombre dans la foret.. Quoiqu'il en soit je ne m'y aventurerais pas trop juste pour y installés mes trucs et retournés me couché, chassé serait super gratifiant et ramener des prises encore plus.. J'avais bien hâte au lendemain.
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Santé (blessure/maladie):
Charlie Smith
Charlie Smith
Je continu de faire durcir les pointes de flèches par le feu de camp. Comme de raison mon ami arrive près du groupe et il s’assit avec la délicatesse d’un éléphant alcoolique qui tombe au sol. Je lui fais un petit sourire et je continue à travailler. Alors la voix de William ne fait de nouveau arrêter mon travail, j’ai presque fini il me reste qu’une flèche pour tout dire, mais le ton de mon rand frère me berce comme la voix de mon étoile. Repenser à elle, pendant que mon meilleur ami parle me fait monter les larmes aux yeux. C’est un peu avec l’aide de William que nous sommes approchés. Sans connaître les sentiments qui se rattachent à l’amour, et la grande majorité des autres sentiments car je me considérais plus monstre qu’humain, mon frère m’avait guidé en m’expliquant ce qui se passait avec moi. J’avais bien ri quand il m’avait dit que j’aimais Phyllis et qu’il pensait que mon étoile avait peut-être de l’affection pour moi. Je lui avais signé que ça ne se pouvait pas, qu’elle devait avoir pitié de l’être informe et le monstre que je suis. Qu’elle avait la beauté et la gentillesse pour avoir n’importe quel monsieur muscle et charmeur de la planète. Pourquoi qu’elle perdrait son temps avec le demi homme que je suis. Mais me surprenant moi-même, je l'avais embrasser et notre histoire a commencer de cette façon. Je pourrais mourir pour elle et si elle m'est arracher, je sens que je vais laisser le Chasseur décider de ce que je fais devenir. J'en aurais rien a faire à ce point-là.

Mon ami parle de son passée et dans un sens il confirme au gens présent qu'il est compétent dans son domaine. Caleb parle à son tour et je ne sais pas c'est ou le Québec mais c'est très loin à ce que je comprend. J'aimerais bien voyager avec mon étoile pour lui faire connaître autre chose que ce monde de fou. Alors Wei parle de son passé et mon œil vert de sapin je détaille. Le chinois a une histoire un peu pareil à la mienne. Mais différente aussi. Je finis de travailler la flèche et j'arrive pour me lever apès le discours d'Estelle quand sa main me touche le genou, me gelant sur place. Je ne suis pas le meilleur pour les contact humain et je la regarde en tremblant un peu. Elle me sourit et me demande alors.

Et toi Hein ??? c'est quoi ton histoire ??

Sa main s'enlève de mon genou et je respire un grand coup. Qui voudrait vraiment savoir ce que je peux faire et d'où je viens? Mais tout le monde a parler un peu d'eux alors je dois me lancer à l'eau. Je regarde mon grand frère et il hoche la tête pour me dire qu'il est prêt. Je finis de rassembler les flèches et je m'assis sur mes talons pour commencer à signer avec mes mains. J'essaie de bien camoufler ma laideur au gens présent mais je ne réussi que partiellement.

Je suis muet de naissance. Je viens de l'Arizona. Je devais être un prochain prodige pour jouer du violon classique. Mais après l'accident de voiture qui a tuer mes parents et m'a transformer en monstre, j'ai arrêter l'école. Déjà que j'étais le souffre-douleur des gens à cause de mon mutisme. Maintenant j'étais le monstre, le phénomène de foire. J'avais 14 ans. Au moins du côté droit de mon corps je ne sens plus rien.

Je sens qu'une larme glisse de mon œil gauche et je l'essuie en vitesse. Je continu alors.

Papi m'a recueilli. Il était ma seule famille et il m'a tout montrer de son monde de vie. C'était un vétéran de la guerre de Corée et du Vietnam. Un fantôme pour les reconnaissances. Et ensuite c'était un Ranger dans un parc national. Donc je suis plus qu'à l'aise dans la nature et je mange toujours à ma faim. C'est drôle c'est comme si Papi savait que l'apocalypse allait arriver. Il m'a tout appris et c'est ce qu'il m'a permis de vivre juste à aujourd'hui. Quand tout est arriver, il est mort et j'ai vécu seul pendant 4 ans avant d'aller dans la forêt d'Edgewood. Je ne pouvais pas vraiment me mélanger aux gens. Quand j'essayais d'aider, on me prenait pour un charognard et on ma taper dessus, on me tirait dessus ou bien on me poignardait. J'ai compris vite que je n'avais pas d'affaire à me mêler aux humains car je suis un monstre.

Je baisse la tête et je sens la puissante main de mon ami se déposer sur mon épaule frêle. Il me parle et je comprend qu'il se soucis toujours autant de moi. Je signe de nouveau, mais à cet instant mon regard luit et le chasseur fait une brève apparition. Je regarde chacun dans les yeux et je me fous à cet instant qu'ils voient ma laideur.

Demain ou après-demain, je retourne voir le Domaine de l'Académie. Je dois retrouver mon étoile et si elle est morte, je vais traquer les salauds qui lui ont fait du mal et ils vont tellement souffrir.

William me regarde et traduit qu'une petite partie quand l'humain reprend le dominion et je peux enfin de nouveau cacher ma laideur. Mais c'est sûr que je vais partir pour rejoindre mon étoile. Phyllis est vivante et Wolfie aussi. J'en suis sur sinon le Chasseur l'aurait su et je ne serais pas ici à papoter mais bien à plonger mes mains dans les tripes de ses assassins pour en faire des guirlandes.





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William Ward
William Ward
Ayant aplati quelque peu l’obstacle de la timidité et mettant le couvert pour permettre aux gens de faire quelques confidences sur leurs vies respectives, le cowboy sourit sincèrement. Quand Wei lui proposa de prendre la chaise tremblante, les yeux du vétéran répondirent en premier lieu par une reconnaissance tout à fait légitime. Les yeux de William avaient encore plus de facilité à s'exprimer que la parole. La majorité des gens proche du Texan savaient parfaitement ce qu'il pensait sans qu'il n'ai à gaspiller de la salive. De son ton lent et trainant, l'ingénieur de combat remercia chaleureusement le ressortissant de l'Asie pour sa bienveillance à son égard.

William- Je te remercie, mais j'adore être assis devant un feu le fessier bien ancré sur la terre. Ça me rappelle des bons moments au Ranch et ça permet à mon âme de renouer avec les racines de mon passé. Repose-toi bien et j'en serais très satisfait mon ami.

Écoutant le récit du jeune Québécois, le vieux soudard hocha la tête, se remémorant cette nuit où il avait senti la main glacée de la Faucheuse enserrer son cœur et lézarder son âme avec ses phalanges griffues. Mais au travers de ces souffrances et de cette expérience de mort imminente, le cowboy avait pu revoir sa douce moitié et parler de nouveau avec Manami comme le couple le faisait à chaque instant de leur vie commune. Il était revenu de la vallée de la mort avec un nouveau but, une nouvelle vigueur que seuls ceux ayant transcender la mortalité et déjouer les sombres desseins de la fatalité du Destin pouvait comprendre. William devait vivre pour aider et protéger ce que Manami chérissait tant dans cette illusion de vie. Il avait bien sûr réussir à maintenir un semblant de sécuritaire et un havre de paix qui ne fut qu'une duperie fumante. Plusieurs vies furent perdues lors de l'assaut même de la bestialité de l'homme et le vétéran allait s'en vouloir juste à la fin de ses jours. Mais quand le jeune homme effleurait le sujet de la Famille, les sourcils de l'ingénieur de combat se froissèrent et une lueur inquisitrice traversa le regard océanique pourtant à la base si aimable.

William connaissait les projets hautement suicidaires de Kathleen et de sa poursuite aveugle vers une chimère qui allait emporter plusieurs gens de valeurs vers les tréfonds des abysses de la mort et ils devront payer leur dû au Créateur. Le vétéran fut autrefois porté sur les ailes vengeresses du boniment de la brunette du Montana, signant en lettres capitales son acceptation pour cette allée simple pour l'enfer et même au-delà. Charlie avait décidé de suivre le groupe de kamikazes par simple amitié envers le Texan. Mais la fureur du cowboy et son animadversion envers sa vie misérable avaient pris fin avec la rencontre d'une certaine rouquine qui l'avait sauvé à plus d'un égard. Mais Caleb avait l'air d'en savoir bien plus que le Texan. Mark n'avait fait que survoler les grandes lignes de la conspiration pour ne pas mettre la vie de l'amputé plus en danger. Souriant de nouveau et hochant la tête pour remercier le Québécois, le regard interrogatoire et obligeant du vieux briscard encouragea le jeune homme a parler de son périple et de sa précédente situation. Déposant une main réconfortante et souriant avec franchise, il remercia de vive voix le timide asiatique.

William- C'est très bien Wei. Maintenant nous avons la confirmation de ce que je savais déjà. Tu es un homme honorable et fiable.

Sans qu'il ait le temps de rajouter une seconde phrase, Estelle se lança avec un soupçon de gêne et surtout vers une propension des confidences. Hochant la tête en se souvenant de l'épisode sanglant de la bataille d'où la combative amazone blonde avait rejoint les rangs de l'Académie, un instant de tristesse profonde fut des plus passagères dans le regard bleu océan du vieil homme. Le souvenir de la comparse d'Estelle, Keely, venait de s'imposer dans l'esprit de l'ancien mercenaire avec autant de force qu'un marteau de forgeron manié par un Titan légendaire. La jeune femme douée en mécanique avait disparu elle aussi lors de l'attaque qui avait mis à genoux le rêve de plusieurs moralistes. Souriant de façon bienveillante à la jeune femme pour la remercier de sa franchise et l’ingénieur de combat pivota légèrement vers son plus cher ami dans l'attente d'une réaction de sa part. La Québécoise, par souci de faire « parler » le muet affairé à faire de l'artisanat indien en confectionnant des flèches de son cru, toucha le genou du chasseur le surprenant au-delà de l'imaginable. Aux grands plaisirs du cowboy, ce dernier se plia à la demande verbale de la jeune femme et celle silencieuse du groupe réuni autour de ce feu pourvoyeur de réconfort et d'espoir. William hocha la tête vers son frère spirituel pour lui confirmer qu'il était prêt à endosser son chapeau d'interprète. De son ton lent et trainant, les auditeurs eurent presque l'impression d'assister au récit d'un conteur chevronné faisant l'éloge d'un être tourmenter.

William- Je suis muet de naissance. Je viens de l'Arizona. Je devais être un prochain prodige pour jouer du violon classique. Mais après l'accident de voiture qui a tué mes parents et m'a transformé en monstre, j'ai arrêté l'école. Déjà que j'étais le souffre-douleur des gens à cause de mon mutisme. Maintenant j'étais le monstre, le phénomène de foire. J'avais 14 ans. Au moins du côté droit de mon corps je ne sens plus rien. (William prit un instant pour laisser Charlie se ressaisir.) Papi m'a recueilli. Il était ma seule famille et il m'a tout montrer de son mode de vie. C'était un vétéran de la guerre de Corée et du Vietnam. Un fantôme pour les reconnaissances. Et ensuite c'était un Ranger dans un parc national. Donc je suis plus qu'à l'aise dans la nature et je mange toujours à ma faim. C'est drôle c'est comme si Papi savait que l'apocalypse allait arriver. Il m'a tout appris et c'est ce qu'il m'a permis de vivre juste à aujourd'hui. Quand tout est arrivé, il est mort et j'ai vécu seul pendant 4 ans avant d'aller dans la forêt d'Edgewood. Je ne pouvais pas vraiment me mélanger aux gens. Quand j'essayais d'aider, on me prenait pour un charognard et on m’a taper dessus, on me tirait dessus ou bien on me poignardait. J'ai compris vite que je n'avais pas d'affaire à me mêler aux humains car je suis un monstre.

William s'approcha alors du chasseur secoué de raconteur ces épisodes traumatisants de sa vie antérieure et lui passa un bras autour de ses maigres épaules. Obligeant le chasseur de le regarder dans les yeux, il prit la parole avec une verve des plus enflammée pour prouver son amitié et sa reconnaissance au grand brûlé.

William- Je ne veux plus t'entendre te comparer à un monstre mon vieux. Si tu en étais un, tu m'aurais laissé me vider de mon sang lorsque j'ai perdu ma jambe. Tu n'aurais pas levé le petit doigt pour aider tous ces gens et tu n'auras pas voulu nous guider vers ce refuge Aya et moi. Je crois que tous ceux qui sont joints à notre groupe t'apprécient en tant qu'humain. Phyllis ne sera pas tombée amoureuse d'un monstre ça tu peux en être certain.

À la mention de son amour et sa raison de lutter jour après jour, William eut l'effet escompté et même au-delà de ses espérances. L'ancien mercenaire venait de réveiller un côté des plus dangereux de son frère et il s'abstient de tout commentaire sur les paroles signées par le muet furibond. Il ne traduit que quelques mots, à savoir que Charlie allait quitter le groupe pour trouver sa compagne et la ramener en sécurité. Comme toujours cet accès de fureur fut passager et Charlie se calma en reprenant sa posture auprès du feu. Comme toujours il essayait de cacher son profil au relief inégal de son visage causé par une exposition plus que prolongée par un contact d'un incendie sauvage.

William se décala légèrement de la bulle invisible que le muet venait d'ériger en hâte autour de sa frêle personne. Tout d'un coup une nouvelle présence s'annonça au groupe et un sourire plein d'entrain permit au vieux cowboy de se remettre en selle. La chirurgienne avait emporté trois couvertures rapiécées de la maison de campagne et les distribua à qui en voulait.

Aya- Voilà c'est mieux pour vous tous. Je ne veux pas commencer à jouer au médecin de campagne de sitôt et vaut mieux prévenir que guérir n'est-ce pas?

La jeune médecin s'assit alors souplement près du vieil homme et fit virevolter couverture pour la déposer sur leurs épaules. Pour ce faire, elle s'était conglutinée à l'imposant Texan et celui-ci avait passé un bras autour des épaules pour se rapprocher de la jeune Asiatique. Ce geste fut posé sans aucune arrière-pensée de la part des deux individus, leur amitié s'étant renforcé considérable lors des derniers jours. William souriant avec indulgence et parla avec les accents de la sincérité et de la franchise que chacun lui connaissait.

William- Je crois que nous pouvons aborder une nouvelle facette de notre discussion. Comme l'a si bien avancé Estelle, et si je peux me le permettre avec brio qu'on pourrait être une excellente équipe. Les forces de chacun vont colmater les faiblesses de nous toutes. Nous devons séparer les tâches et avoir des objectifs clairs. Vous me permettez d'extrapoler un peu?

Dis l'ingénieur de combat en ayant une lueur malicieuse dans ses yeux bleus océan et un immense sourire sur ses lèvres charnues. Hochant la tête et prenant le silence qui régnait brièvement autour du cercle enflammé comme un incitatif à la parole, le vétéran poursuivit sur sa lancée.

William - Voilà trois points que nous devons nous concentrer pour nos efforts selon moi. Nourriture est la pierre angulaire. Nous devons avoir une équipe qui se concentre sur cette denrée qui devrait se faire désirer. Ensuite les produits essentiels comme les médicaments, les équipements et les outils. Nous devons aussi assurer notre défense. Je crois que... AIE

Aya pinça alors gentiment le cowboy qui sursauta et lui fit des gros yeux plus comiques que courroucer. Ce qui est fit sourire plus d'un et qui allégeance encore l'atmosphère pour retrouver une légèreté de franche camaraderie.

Aya- Si personne n'y voit d'inconvénients je vais m'occuper de l'inventaire de tout nos avoir. Donc si vous n'avez pas besoin de tel ou tel équipement, juste à me l'emmener et je vais l'entreposer.

Le vétéran reprit la parole de façon prudente et totalement exagérée pour le plus grand plaisir de tous.

William- Tu me permets de vous continuer Aya? (L'ancien mercenaire encaissa une petite tape de réprimande et fit une grimace hilarante) Bon nous pouvons déjà nous séparer en équipe. Charlie je sais que tu veux aller voir au point de ralliement pour chercher Phyllis et les autres survivants, mais nous pourrons te demander de faire partie de l'équipe pour nous ravitailler en nourriture juste avant ton départ? Ça va prendre qu’une journée ou deux selon moi. Vu ta compétence en la matière et celle d’une certaine personne que j’aimerais bien qu’elle associe ses efforts au tien. (Le muet fait signe que oui de la tête) Très bien, je peux aller dans un site ou je pourrais avoir la chance de trouver des matériaux pour ériger de meilleures défenses autour du périmètre. Nous devons avoir des gens qui vont surveiller le refuge et je crois que tu sois toute designer Aya. (Levant une main apaisante pour endiguer le flot d'opposition que la jeune ne tarderait pas à émettre, le cowboy se justifie.) Tu as une bonne connaissance des armes et tout, mais tu es notre médecin et nous ne pouvons pas avoir le luxe de te perdre. Je sais que chaque vie est précieuse, mais si nous n’avons plus de docteur, nos chances de survie chutent dramatiquement. Qui d'autre que toi va me recoudre après mes sorties catastrophiques?

Dis le vétéran en souriant comme un gamin qui savait que venait de remporter une manche décisive dans une joute verbale l'opposant contre sa mère. S’adressant de nouveau à la nouvelle communauté, cette assemblée qui était au premier signe de balbutiement.

William- Vous pensez que vous serez à l'aise dans quelle facette des groupes que je viens de nommer? Si vous avez des commentaires ou bien des suggestions, n’hésitez pas. Naturellement je vais avoir besoin de bras pour la construction.

Des bruits de pas et un soufflement digne d’un phoque précédèrent une grosse voix bourrue répondit alors dans un anglais des plus approximatif.

Daniel- Moi si je ne cours pas les zombies je peux aller ou il faut.

William accompagna le colosse dans un rire sincère et franc. Ensuite le regard océanique du cowboy zooma chacun des survivants pour savoir quelle sera la réponse.
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Caleb Beauharnois
Caleb Beauharnois
Les histoires de tous et chacun se firent lentement raconter auprès du feu. Chaque nouveau récit permettant de jeter une lumière plus claire sur les membres de notre nouvelle communauté.

De Hong-Kong au Brésil en passant par l’Alaska?! Un parcours des plus étonnants en effet pour le très jeune Asiatique. Peu de personnes à son âge pouvaient se vanter d’avoir eu un passeport aussi garni que le sien semblait avoir été. Au-delà de ses nombreux déplacements, son parcours de survivants avait tout d’un parcours « ordinaire », fuite, survie, pillage, perte… Seul point qui me chicota c’était l’apparente docilité qu’il semblait avoir à l’égard de la Marion. Comment parvenait-il à pardonner ou excuser ses bourreaux? Syndrome de Stockholm peut-être, mais qu’importe ce qu’il croyait, rien ne justifierait les actes dont les gardiens s’étaient révélés coupable, pas à mes yeux du moins. Plus curieux et intéressants de mon point de vue était ses remarques sur le bushido et ses ancêtres, deux pratiques culturelles ancestrales, mais dont l’un d’eux était depuis longtemps tombées en désuétude à l’approche du 21e siècle. Le shinto-bouddhisme, même après avoir perdu son statut de religion officielle du Japon plusieurs décennies avant la naissance de Jian était si ancrée dans la culture du pays que des millions de personnes le pratiquaient toujours avant la pandémie. Que son père lui ait inculqué la voie du guerrier était bien plus inusité cela dit. Je n’aurais pas imaginé que de telles traditions aient survécu assez longtemps pour être réellement transmissibles encore. De toute évidence, il fallait croire que c’était le cas.

Estelle prit ensuite la parole sans tarder, comme pour se débarrasser de cette tâche le plus rapidement possible. Elle semblait très peu à l’aise à l’idée d’avoir à parler avec les yeux de tout le monde tourné vers elle. Mais elle le fit quand même avec rapidité. J’appris beaucoup plus sur la vie de Daniel et elle en une minute que ce que le bûcheron m’avait raconté en plusieurs semaines. De toute évidence, la jeune femme était comme il me l’avait souvent dit le vrai cerveau des deux, et l’une des seules à pouvoir raisonner le colosse par elle-même. J’étais persuadé que je m’entendrais bien avec elle, surtout vu le fait que nous serions les seuls à pouvoir calmer Daniel…

Vint ensuite le tour de Charlie qui laissa son traducteur désigné nous expliquer ce qu’il voulait nous dire. Probablement l’histoire la plus triste de toute puisque ses malheurs débutèrent dès son enfance lors de son accident qui lui avait donné le corps qu’il cachait à la moindre occasion. Je ne pus qu’approuver la remarque que William fit à l’adresse du chasseur. J’avais peut-être perdu ma confiance en l’humanité lors de mes escapades, mais je n’avais pas acquis de préjugés stupides racistes, sexistes ou autres dont je m’étais départi depuis longtemps au fil de mon éducation. Charlie restait un être humain d’abord et avant tout et son état me donna une autre idée pour contribuer à mon objectif. Essayer de lui en faire prendre conscience, bien que si William n’y était pas arrivé, je doutais de mes propres chances…

Qui ne risque rien n’a rien cela dit…

L’arrivée d’Aya avec des couvertures chaudes permit à tous d’être bien au chaud malgré la fraîcheur croissante provoquée par l’absence de l’astre du jour. Le cow-boy, maintenant réchauffé par la présence de la médecin près d’elle dans une étreinte qui semblait largement dépasser la simple amitié, se lança dans des suggestions concernant la suite des choses. Néanmoins, je crus percevoir que cette apparente intimité ne semblait pas se diriger vers quelque chose de plus fort, du moins si j’en crus les manières désinvoltes du duo qui ressemblait plus à deux très bons amis qu’autre chose.

Le changement de conservation était tout de même très utile. Nous avions tellement passé de temps à protéger et reconstruire notre Safepoint que nous n’avions pas eu le temps d’effectuer aucune autre tâche que celle-ci. Une répartition de tous sur les points importants de notre survie était de mise et William venait de mettre la table pour éclaircir le sujet. Ayant déjà eu ce genre de discussion je n’eus aucune difficulté à faire connaître la principale utilité que j’aurais.

-J’ai traversé le Canada, exploré les Rocheuses, pillé les environs de Safepoint et me suis faufilé au cœur de Salt Lake City, dis-je d’un ton rieur. Sans compter le fait que je suis allé et revenu de la Colombie-Britannique à deux reprises. Si vous cherchez un explorateur et un pilleur d’expérience, je pense avoir fait mes preuves sur le sujet. Je sais également très bien me battre, malgré le fait que je suis pas un as du tir. Je suis beaucoup plus habile avec une lame à la main, Daniel pourra confirmer mon curriculum vitae sur le sujet. En cas de nécessité je peux également contribuer à la recherche de nourriture, je connais bien les plantes comestibles et j’ai déjà chassé, mais comme je l’ai dit, je ne suis pas une très bonne gâchette malheureusement. J’y pensais depuis hier, mais je pense qu’il est temps que je retourne à ce que je sais très bien faire, en commençant par aller observer l’immense banlieue près de la Battle Creek Road.
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Wei Jian
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Jian écouta dans le silence les révélations des gens autours de son feu… Il y avait tout le monde et de tous les horizons ici ! Des Canadiens, des Américains… Certains avaient une histoire de survivance, d‘autres n’étaient que des pauvres bougres standards frappés par l’apocalypse et qui avaient depuis survécu comme ils avaient pu… Cependant ce qui frappa le plus le jeune garçon fut l’histoire de Charlie. Le jeune Asiatique s’était sentit ému à l’écouter mais pour autant, il ne comprenait pas pourquoi quelqu’un d’aussi doué et talentueux que lui faisait une fixette sur son physique comme ça…
Bon dans le même temps, il était vrai que sa cicatrice était très vilaine et on pouvait comprendre qu’il fasse une fixette là-dessus… D’un autre côté, le fait de s’auto persuader d’être un monstre était dans les yeux de Jian une véritable aberration qu’il n’arrivait simplement pas à comprendre. Lui ne voyait que quelqu’un avec qui la vie n’avait pas été tendre, en aucun cas un monstre ou ne serait-ce qu’un être laid. Il ne put s’empêcher d’intervenir.

- Si vous m’autorisez à intervenir… Je n’ai pas vu de monstre la première fois que nous nous sommes vu, et même aujourd’hui si monstre il y a je ne l’ai pas encore remarqué. Ce qui définit un monstre c’est ses actes, pas les marques sur son visages, certainement pas ça. La beauté est intérieure et je pense que nous sommes tous d’accord pour le dire… Vous êtes le seul à parler de vous comme d’un monstre mais en tenant en compte ce nouveau paramètre, le feriez-vous toujours ?
Demanda le jeune homme avec un large sourire confiant.
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Estelle Dubois
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Les conversations allais de bon train, chacun racontait un peu de son passé mais celui de Charlie me percuta de plein fouet comme à nous tous je crois. Il n'avais pas eu la vie facile et ce depuis sa naissance et son passé le hantais inévitablement. Il n'avais aucune confiance en lui et se dénigré de la sorte me peinais au plus haut point. Je ne l'avais jamais vue comme un monstre loin de là mais je crois que rien ne pourrais changer ces propres pensées, malheureusement.

Wei jian était intervenu sur cette les sombres pensés du hunter et william était de mèche. Mon regard compatissant envers mon nouveau confrère de chasse suffisait à approuver leurs dires.

J'était contente en cette instant de décrocher un peu de la réalité pendant quelques instants, même si ce n'était que pour écouter nos histoires du passés, on pouvais enfin souffler et pensée un peu à autre choses.. Cependant William nous ramena bien vite à la triste réalité qu'était notre vie de survivant en nous énumérant les tâches à faire. La libération n'avais pas durée bien longtemps mais je savais que nos vies ne se résumais dorénavant qu'à cet aspect. Trouver refuge, bâtir des murs adéquats et solide, chasser... survivre..

Caleb avais énuméré un peu ces forces et faiblesses et j'ajoutai un peu du mien..

Et bien dans mon cas, je peu aider aussi à la chasse et recherche de nourriture, je compte bien aider Charlie demain avant son départ pour nous trouver de quoi a manger de potable.
En ce qui attrait a mes compétences si l'on peu dire.. je suis plutôt douée au tir mais j'avoue ne pas en avoir fait l'usage dernièrement me suffira de quelques tirs pour me remettre d'aplomb.. Je suis rapide et  j'ai des connaissances informatiques, électronique et une bonne base en pilotage variés.. J'ai suivi des cours aux cégep que je croyais complètement inutiles mais qu'y s'avère finalement plutôt utiles...
Je laissa un silence plâner.. puis finalisa ma discussion ainsi;

Bon, bah.. pas que je ne vous aimes pas mais je m'enfonce dans la forêt pour installer mes pièges et je m'en vais m'échouer dans un lit... Dis-je en souriant doucement changeant carrément de sujet.
Je vous souhaite une bonne nuit.. et faites moi signe si vous avez besoin de moi pour des tours de garde... Je suis toujours aux aguets !!!

Je sourit et me dirigea vers mes confections en bois déjà préparé laissant le groupe autour du feu continuer de discuter. J'amenai le tout et m'enfonçai dans la sombre forêt sans m'y attardé.. Je rafistolai le tout en de solide piège que j'espérais utile pour demain puis retourna me coucher plusieurs minutes plus tard...
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Emploi du Personnage : Chasseur, pister la trace de son étoile
Rumeur : Il ne parle pas beaucoup

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Charlie Smith
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J’écoute les autres parlers. Mon meilleur ami essaie de me faire avaler ses lézards que je ne suis pas un monstre. Il ne sait pas ce que j’ai fait avec Mary et la Meute et j’en suis très fier. Mais quand il parle de Phyllis, je réais tout de suite. Elle est la seule femme qui a voulu bien embrasser l’erreur de la nature que je suis. Elle m’a fait découvrir des sentiments que je croyais morts dans l’incendie et que je ne pourrais jamais éprouver. Il faut que je la retrouve. Je vais la retrouver et le Chasseur va s’occuper de tous ceux qui sont sur mon chemin. Juste à entendre ma pensée, mon côté sombre s’éveille et hurle de défi dans ma tête. Lui aussi veut retrouver mon étoile et si je dois mourir pour le faire, alors je ais crever la gueule ouverte. Alors, Aya arrive et je vois dans le regard de mon grand frère qu’il est heureux de la voir. Il a toujours eu un faible pour les Chinoises. Moi j’aimerais toujours Phyllis. Alors, William me demande de chasser avant mon départ. Je hoche la tête et j’ai toujours une idée du coin. J’ai dû montrer à Kathleen et Mark comment survivre sans leur imposante ressource. Caleb répond aux questions de mon ami en disant un cv des plus impressionnants. Il a voyagé partout et il sait se débrouiller.

L’Asiatique me dit que je ne suis pas un monstre. J’ai de la misère à le croire. Mais dans un sens on n’a pas encore essayé de me faire mal. Je lève mes maigres épaules et je continuer de regarder le feu. La prochaine personne à parler est ma louve et là ce qu’elle dit m’intéresse au plus haut point. Elle veut bien chasser avec moi et j’ai très hâte d’être à demain. Car là je vais pouvoir faire ce que j’aime et rejoindre celle que j’aime. Elle se lève et je la suis du regard quand la forêt l’engloutit. Au son je peux dire où elle est rendue. Je dois absolument lui montrer à être silencieuse. Car après elle sera un des meilleurs à ce petit jeu.

Maintenant je baille à m’en décocher la mâchoire et je me lève pour me placer en petit bonhomme. Je signe mes mots et comme de raison je reste cacher par la noirceur qui est mon allié.

Si j’ai bien compris, je vous trouve à manger pour la semaine et je peux aller chercher mon amour? Ça me va. Mais je pourrais la ramener ici? Car je veux rester près de mon ami. Et je peux être utile. Phyllis est bonne en médecine. Si vous me voulez, vous devez l’accepter, car sinon je vous quitte. Mais je vais rester dans le coin pour vous aider en échange de ce que je ne suis pas capable de faire.

Je sais que ce point est pathétique, car Aya est une vraie médecin et mon étoile en a à apprendre. Mais si elle ne peut vivre ici, je vais rester avec elle. Car je ne veux plus la quitter. Quand j’ai ma réponse, je me lève et je salue les trois hommes de ma main intacte et je fais quelques pas avant que William me demande d’attendre quelques instants pour me parler en privé. Je lui désigne mon cabanon et je continue ma marche des plus silencieuse. Je sais que les gens n’entendent que les craquements du feu et le souffle du vent. Mais je sais aussi que pas un n’entend ce que je ne veux pas qu’il entende.
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