Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 Saa Williams

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Saa Williams
aka Idris Elba


« Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent. » Pierre Kropotkine




Nom complet : Saa Dwe Williams
Date et lieu de naissance : le 6 septembre 1972 à Monrovia, Liberia
Nationalité : anglo-américaine
Groupe : Offsprings of Freedom
Caractéristiques :
Force : 40
Agilité : 40
Endurance : 60
Perception : 40
Charisme : 65
Ténacité : 35
Intellect : 55
Instinct : 40

_________________________________________________________


Compétences :
Combat au corps à corps : 45
Amateur de sports, Saa n'a jamais cherché à privilégier la gonflette et a toujours voulu associer l'utile à l'agréable. Son expérience avant le grand chambardement se résume à quelques cours de judo, de l'aikido, du krav maga et de la boxe anglaise. Une fois projeté au cœur de l'Apocalypse, les réflexes et enseignements lui ont permis de survivre, mais pas de sauver les siens.
Tir : 0
Il n'a jamais touché une arme ; jamais. Ni avant l'Apocalypse, ni après puisqu'il n'a jamais mis la main sur une arme chargée. Ça ne lui a pas posé de problèmes de façon régulière, mais il est bien conscient de son handicap sérieux en la matière.
Exploration : 30
Passer des années à chercher de quoi survivre et à repérer les dangers forge la personnalité et force à adopter certains réflexes. Saa est capable d'évoluer dans le monde post-apocalyptique sans trop de problèmes, mais il manque indéniablement d'expérience et peut vite se retrouver pris en défaut ou se perdre après une fuite.
Survie : 30
Une fois les boîtes de conserve terminées, il a bien fallu chercher de quoi manger ailleurs. Restes, racines, fruits sauvages, gibier ... Saa a bien dû goûter à l'essentiel de ce qu'on peut trouver aux alentours et, à force de diarhées inconvenantes et de sueurs froides, il a fini par trouver quelques sources faciles de nourriture sans danger.
Mouvement : 45
Sportif, Saa a été un adepte de parcours du combattant et autres épreuves locales. Il savait déjà grimper à un grillage ou à une corde au moment où les zombies sont apparus. Une fois là, il a dû apprendre sur le tas comment escalader un mur au mieux ou se sortir d'un trou tout seul. Il fait parfois encore face à ses limites, mais il peut toucher du bois, pour le moment, car ses talents lui ont permis de rester en vie jusque là.
Discrétion : 15
De stature grande et forte, Saa n'est pas un modèle de discrétion. Il peut bien tenir debout sans respirer ou presque quand des zombies passent à proximité, mais mieux vaut ne pas le faire évoluer dans un local sombre plein de verre brisé.
Construction : 0
Il sera honnête à ce niveau-là : il n'a jamais rien construit ni réparé. Même à l'école, ses projets de technologie finissaient au mieux par avoir la moyenne, pour l'effort apporté. Il a bien essayé d'ouvrir le capot de la tondeuse à l'occasion, mais sans trouver matière à quoi que ce soit.
Larcins : 5
Il n'est pas un voleur dans l'âme. Il préférera largement essayer de convaincre une personne de l'aider ou mériter sa pitance. Bien sûr, il connaît deux ou trois trucs, mais il ne les a jamais mis en pratique.
Médecine : 10
Il a été secouriste du travail, aussi prendre le pouls, bander des plaies ou tenter une réanimation cardio-pulmonaire ne lui pose pas de problème. Cela dit, il n'est pas un médecin, tout au plus un type lambda capable de mettre du scotch là où ça fuie. A l'occasion, ça lui a probablement évité quelques infections, mais pas plus.
Conduite : 40
Il a fait beaucoup de route dans sa vie, et a une grande aisance au volant. Il maîtrise très bien de nombreux véhicules, y compris de grosses camionnettes, et pourrait peut-être bien être capable de faire rouler n'importe quoi, avec de la chance. Reste qu'il n'était ni motard ni routier.
Compétence libre (Baratin) : 80
Saa a privilégié le dialogue toute sa vie, plutôt que l'affrontement. Son empathie naturelle lui permet de savoir ce que veulent les gens. Dès lors, leur faire changer d'avis ou jouer sur leurs désirs n'est plus qu'affaire de placement et d'expérience. Avant que tout ne parte à vaux l'eau,
il a bâti sa carrière et sa réputation sur sa capacité à tourner les esprits à son avantage. / Synergie : Charisme

_________________________________________________________


Description physique :
Saa est d'abord un Noir d'un mètre quatre-vingt dix, à l'allure sportive sans aller jusqu'à le qualifier d'athlétique. Déjà âgé de 44 ans, il arbore des cheveux crépus noirs teintés de touches de sel de plus en plus nombreuses, ainsi qu'une barbe semblable. Il fait son possible pour les garder courts, par soucis sanitaire comme esthétique.
Avant que le monde ne sombre dans sa lente agonie, Saa était un homme soucieux de sa santé et de son apparence. En conséquence, il a toujours été plutôt svelte et physique, tendance qui n'a fait que s'accentuer depuis qu'il doit quotidiennement échapper aux hordes de zombies. Ce n'est pas un combattant pour autant : il a suivi des cours d'arts martiaux utiles pour les situations les plus dangereuses, mais il fait son possible pour rester hors des problèmes, et a donc développé son cardio avant tout.
Oui, objectivement, il a beaucoup d'attributs du beau gosse exotique. Ce n'est pourtant pas forcément gagné : comme Africain, il n'a rien de très spécial, une peau brune, des yeux marron et des cheveux noirs. Son charme tient plutôt dans son allure, la façon qu'il a de se mettre en valeur, même aujourd'hui, par une attitude et une garde-robe bien pensés, travaillés depuis la jeunesse, parfaits au fil des années. Ce joli cœur est, en outre, capable d'avoir l'allure d'un nounours lorsqu'il est heureux, comme celle d'un tueur de sang-froid lorsqu'il est furieux.


Description morale :
Dans la vie, Saa a été un battant. Il a toujours compris la chance qu'il avait eu de se retrouver au Royaume-Uni, de pouvoir obtenir une bourse d'études aux États-Unis, et qu'il n'avait dû ces chances qu'à son propre travail.
Pourtant, il n'a pas dû le meilleur de sa vie à son intelligence, bonne mais dans la moyenne. C'est un beau parleur, un beau gosse à la langue bien tournée capable de prouesses quand il s'agit de convaincre ou de désamorcer une situation tendue. Parmi ses nombreux emplois avant la catastrophe, on a ainsi compté agent de sécurité, représentant commercial et porte-parole. Étudiant, il faisait aussi partie de la gazette et d'un club de débat politique.
On pourrait vite croire que c'est juste une façade souriante faite pour vous faire gober n'importe quoi ; pas du tout ! Il est honnêtement et objectivement bon, adepte des libertés fondamentales, respectueux d'autrui quelle que soit sa religion ou sa culture, anti-guerre et anti-corruption. Il possède une empathie profonde qui a tendance non seulement à lui faire savoir ce que veulent les autres ou non, mais aussi à se connecter à eux et à se mettre à leur place. Pour cela, il n'a jamais accepté de travail impliquant de nuire à autrui ou de promouvoir des mesures qu'il jugeait mauvaises.
Bon vivant sportif, père et mari aimant, ami fidèle, c'est aussi un ennemi féroce et un personnage à ne pas ennuyer, qui retient sa colère par un contrôle instable et peut entrer en éruption pour le malheur de la personne ciblée. Depuis qu'il doit porter le deuil de sa famille et de ses amis, il a aussi tendance à être plus irritable et plus fragile qu'auparavant, une pensée pouvant changer son humeur.


Biographie :
Saa Dwe Williams est né à Monrovia, Liberia, en 1972. A l'époque, le pays n'était pas encore la terre ensanglantée et meurtrie qu'elle est aujourd'hui, et c'était même un des pays les plus en vue de l'Afrique occidentale, allié des Etats-Unis et un des premiers à avoir saisi son indépendance sur les Blancs. Saa était un membre de l'ethnie des Kissi, réputée pour son goût du travail et donc plutôt importante dans la capitale, malgré sa faible proportion nationale (autour de 5%). Il était l'aîné, premier enfant d'un ingénieur et d'une aide soignante. Saa, son premier prénom, signifie d'ailleurs aîné ; Dwe, le second, il l'a reçu parce qu'il était un beau bébé, que beaucoup pensaient voir devenir grand et robuste. Son nom n'était pas Williams à l'époque, mais Samson. Les Samson n'eurent pas d'autre enfant, par choix principalement : modernes et progressistes, ils suivaient une logique malthusienne et ne voulaient qu'un fils, qu'ils éduqueraient au mieux. Pour cela, Saa fut scolarisé très tôt selon les standards du pays, et ses parents sacrifièrent beaucoup pour qu'il le puisse, avec les enfants des puissants du pays.
Le Liberia était déjà en proie à une certaine violence politique. Le parti au pouvoir, et les pouvoirs en général, étaient contestés de plus en plus violemment. En 1979, lors d'une émeute qui préfigurait les terribles combats à venir dès 1980, l'école fut attaquée. Aucun enfant ne fut blessée grâce aux militaires, mais les parents de Saa, venus le chercher, avaient été gravement blessés, et succombèrent de leurs blessures dans la semaine suivante. Orphelin à bientôt 9 ans, Saa fut placé dans un dispensaire et retiré de l'école - un traumatisme total pour lui. Dans la foulée, le pays s'embrasa, doucement mais sûrement.
Il fut un des chanceux de cette histoire, cela dit : la mort de ses parents lui avaient ouvert les portes de l'adoption. Alors que le Liberia sombrait dans la tyrannie après la prise de pouvoir de Taylor, il fut retiré des mains des bonnes sœurs pour être remis à un couple de Noirs occidentaux. Il prit l'avion et ne revit plus jamais l'Afrique.

Anthony Williams était un banquier d'affaires américain basé à la City de Londres. Sa femme, Béatrice Williams, était une attachée de l'ambassade de France au Royaume-Uni. Ce couple international avait ainsi choisi d'aller plus loin dans son originalité, en adoptant un enfant africain. Anthony souffrait effectivement d'infertilité, un secret de polichinelle qui aida leur cause, par le biais de l'aide de l'ambassade américaine avant sa fermeture. Ils possédaient une coquette maison de ville dans le centre de Londres, à deux pas de la City et de Downing Street, et à un jet de pierre de Trafalgar Square et Buckingham Palace. Tout jeune encore, Saa passa outre sa période d'adaptation : son accent changea pour devenir un peu plus anglo-américain, il porta des survêtements Adidas et des baskets Nike Air, comme tous les petits favorisés de son entourage, et apprit petit à petit à retrouver le sourire. Sa mère le poussa à apprendre les bases du français, et il rendit régulièrement visite à sa famille d'adoption maternelle dans le sud-est de la France.
La meilleure partie de son arrivée en Angleterre fut quand même le retour à l'école : vraiment affecté par la combinaison de la perte de ses parents et de son retrait de l'école, il avait vécu son isolement comme une exclusion punitive. Il fit son possible pour traduire sa joie et sa reconnaissance en y travaillant dur. Il n'avait pas l'étoffe d'un futur polytechnicien, et il avait beaucoup de lacunes à rattraper, mais il sut se sortir de la juste moyenne en l'espace de deux, trois ans. Son véritable talent était dans les épreuves sportives et les sorties de classe : là, il montrait des talents innés de chef de file. Il lui suffisait de parler cinq minutes avec un camarade pour s'en faire un ami, et de vingt pour obtenir une faveur. Lorsque ses parents lui demandèrent comment il pouvait bien recevoir tant de services et de petites choses de ses amis, il se contenta de répondre qu'il en avait besoin et qu'il savait comment les en convaincre.

L'enfance passa trop vite et l'adolescence arriva. Le beau parleur devint un joli garçon et un séducteur. Ses parents firent un bon travail en lui inculquant des valeurs fortes de respect, de devoir et de bienfaisance. Ainsi, il ne brisa jamais un cœur à dessein, et il ne se servit jamais de son don de parole pour obtenir plus que ce dont il avait vraiment besoin. Oh ! bien sûr, de temps en temps il ne pouvait pas s'empêcher de faire craquer une jolie fille de la classe, mais c'était aussi un garçon. En cours, il se montrait à peine un peu meilleur que moyen, ce qui était insuffisant pour envisager de longues études. Il se concentra sur le sport et sur ce qu'il savait faire, et entra dans une classe professionnelle dans la vente. Après ça, il poursuivit en college pour suivre une formation commerciale. Comme ses parents ne pouvaient pas l'aider suffisamment, il se mit à travailler comme agent de sécurité à côté. Il avait un simple rôle de vigile chargé de tenir une porte et de faire peur, au départ, mais ses patrons réalisèrent vite qu'il savait faire autre chose. Il encadra des événements importants et des congrès, devint chef d'équipe, et se fit par ce biais les relations qui lui servirent plus tard comme représentant commercial.
Une fois son diplôme de commerce en poche, en effet, il se fit vite recruter par une marque de cosmétiques. Au bout de deux ans, il fut débauché par un fabricant de céréales - moins glamour, mais au portefeuille huit fois plus gros. Pour garder l'avantage les années passant, il continua de s'adonner au sport, plus guère en équipe, plutôt par une pratique sportive personnelle et l'inscription à des clubs d'arts martiaux. Il avait déjà 29 ans lorsqu'il fut recruté par l'université de Berkeley, en Californie, pour suivre une formation avancée de conseiller en stratégies de développement. Autant dire qu'on lui offrait un poste de lobbyiste. Qu'à cela ne tienne ! Il intégra le célèbre campus et fit ses classes. Tant qu'il y était, il anima un club de débats politiques et participa à la gazette et à la radio étudiante. C'est à travers toutes ces activités qu'il rencontra Wu Kim, une étudiante chinoise en économie. Elle envisageait de rester aux Etats-Unis après ses études, mais craignait la réaction de ses parents, comme celle du gouvernement chinois qui avait financé ses études. Leur relation ne se limita pas pour autant à de l'amitié, et ils finirent par devenir amants.
Lorsqu'il termina ses études, à 32 ans, Saa resta un temps à San Francisco, travaillant pour le lobby sans se donner à fond, se contentant d'attendre Kim. Lorsqu'elle finit à son tour ses études, elle décrocha un job à Los Angeles. Considérant que son amoureux la protégerait, elle accepta de rester, et Saa démissionna et remboursa ce qu'il devait encore pour l'accompagner.
Il se maria l'année suivante, et il devint père d'une petite Alessa à 34 ans.

Les années passèrent sans un gros nuage à l'horizon. Saa pensait avoir trouvé son ancrage et son destin avec Kim, et ils envisageaient d'avoir un deuxième enfant ; un fils, peut-être ? La famille de Kim avait fini par reprendre contact, et ils pensaient que ça aiderait beaucoup à la réconciliation, en plus d'être un heureux événement. Ils s'accordèrent donc des vacances en famille, un road trip vers le nord.
C'est à la frontière de l'Oregon qu'ils furent interrompus. Les routes avaient été bloquées par la police, sans plus d'explication qu'un risque sanitaire. La famille Williams s'installa à un motel de Dorris, faute de mieux et de place. Mais la situation ne s'arrangeant pas, ils durent songer à repartir. C'est arrivés aux environs de Weed qu'ils furent témoins du même spectacle : route barrée, mais cette fois la garde nationale la gardait. Ils étaient bloqués aux environs du parc de Modoc, et durent retourner à Dorris pour reprendre leur chambre, et patienter.
La radio restait allumée, d'abord. Le gouvernement promettait de rembourser toute personne ayant dû rester hors de son domicile pour la durée de la crise sanitaire qui bousculait le pays, entre deux spots musicaux. Et puis, il n'y eut plus de message du gouvernement, plus de spots publicitaires, enfin plus de radio du tout. A Dorris, les voyageurs bloqués commencèrent à faire leurs bagages pour aller voir. Les Williams firent de même, Alessa ne pouvait pas attendre plus longtemps de manger quelque chose de frais, et une glace lui avait été promise depuis une bonne semaine.
Revenus à Weed, ils trouvèrent, comme tous, les checkpoints militaires vides et les traces de lutte. Weed sembla déserte tandis qu'ils la traversaient. Pris de peur mais curieux de connaître le fin mot de l'histoire, ils avancèrent.

C'est en arrivant au lac Shasta qu'ils virent les corps gonflés flottant là. La ville était complètement dévastée. Ils crurent d'abord à une guerre et, ne voyant pas la moindre trace de forces militaires, ils avancèrent encore, passant Shasta Lake vers Redding. C'est un peu avant la ville qu'ils eurent leur premier contact avec les zombies. Ils crurent d'abord à un cas isolé, naturellement, et ils allèrent jusqu'à Redding, où ils pensaient pouvoir trouver de l'aide. Le temps d'y arriver et de constater qu'il n'y en avait pas, et que le problème des enragés sanguinolents était plus étendu qu'ils le pensaient, leur moteur avait attiré une horde de zombies à eux. Ils se retrouvèrent encerclés.
Saa chercha à mettre sa famille en sécurité dans une caserne de pompiers, mais rien n'y fit : les malades cherchèrent à entrer par tous les moyens, brisèrent les fenêtres, enfoncèrent les portes ... La petite famille, affamée, épuisée, leur fille en détresse, se retrouva bloquée dans une salle de repos dont la seule issue étaient quelques vasistas robustes et ironiquement intacts, hauts et difficiles d'accès. Saa et Kim firent leur possible pour les briser, et y parvinrent. Kim passa en première, et attrapa leur fille. Saa passa en dernier. Il fallait sauter dans une benne à ordures pour rejoindre la sécurité toute relative de la rue. Mais alors qu'il s'apprêtait à sauter, il vit une bonne trentaine de zombies surgir, repérer sa petite famille et accourir.
Saa sauta dans la benne. Il se jeta entre sa famille et les bêtes à visage humain, frappa, cogna, poussa de toutes ses forces. Il ne put empêcher Kim d'être saisie par les cheveux, traînée au sol. Alessa criait, lâchée à terre. Saa l'attrapa en un clin d’œil, mais déjà Kim était éventrée et dévorée par ces saletés purulentes. Incapable de réfléchir, dévasté par la fatigue, le chagrin et la panique, il serra sa fille dans ses bras et prit la fuite. Il ne saurait dire aujourd'hui comment il a réussi à échapper aux zombies, à se trouver un abri et à soigner les morsures de son enfant. Il était au radar, entièrement. Il ne se souvient pas non plus vraiment avoir dû tuer Alessa, lorsqu'elle a commencé à vouloir le dévorer à son tour. Il a simplement retourné la situation dans tous les sens pendant six ans, et en est venu à être persuadé de l'avoir fait.
Lorsqu'il recouvra ses esprits, il était dans le parc national de Modoc, couvert de sang et de sueur sèche.

Les années suivantes ressemblèrent à un interminable trekking forestier doublé d'une chasse à l'homme. Pendant près de quatre ans, il resta dans le parc national, trop effrayé pour en sortir, et s'y enfonça. Il y trouva des randonneurs à qui il apprit la nouvelle. Certains restèrent, d'autres partirent, incrédules, certains que l'armée reprendrait vite le contrôle de la situation. Ceux qui restèrent fondèrent avec lui un petit groupe. A leur contact, il apprit des trucs de randonneurs pour rester en forme et ne pas se faire mal, apprit à reconnaître quelques plantes urticantes. Il fallut aussi chercher la pitance nécessaire dans la forêt. Attraper des oiseaux ou des animaux n'était pas une mince affaire, mais cueillir des fruits et des baies était plus à portée et moins hasardeux. Restait à savoir lesquels ne rendaient pas malade et ne tuaient pas. Il y eut plusieurs échecs, mais finalement la petite communauté trouva un équilibre et put espérer survivre.
C'est fin 2014 qu'eut lieu une de ces horribles migrations de zombies. Peut-être venus de la côté ou du sud, ils traversèrent le parc, piétinant les buissons nourriciers, faisant fuir les animaux qu'ils ne mangeaient pas, et débordant bientôt les groupes de randonneurs et de survivants, souvent inconnus les uns des autres, qui se retrouvèrent encerclés. Ils tentèrent de briser l'encerclement en ciblant un endroit moins dense de la horde. Ils l'avaient envisagé sur proposition de Saa, qui voyait là leur seul espoir. De la cinquantaine de personnes ou presque au total qui tentèrent de forcer le passage, seul huit arrivèrent de l'autre côté, et six d'entre elles avaient été mordues. C'est une des rares situations où Saa se retrouva débordé. Il sombra dans une dépression nerveuse et se recroquevilla, impossible à sortir de sa torpeur. Le seul survivant sain à l'accompagner encore abattit les infectés, mais l'épargna, et disparut dans la nature.
Impossible de savoir pendant combien de temps il resta figé, mais les zombies ne vinrent pas le chercher. Peut-être leurs entrailles qui le couvraient le cachaient-il ? Il ne se posa jamais vraiment la question. Il finit par se lever et aller se rincer dans un ruisseau, avant de partir pour l'ouest, direction Bonanza, près du parc de Fremont, puis Klamath Falls et Chiloquin, près de celle de Winema et du parc de Crater Lake.

Saa resta à l'abri de la forêt la plupart du temps, mais il dut occasionnellement, pendant les deux années suivantes, se ravitailler en ville, à proximité, suivant la route vers le nord à bonne distance. Il échappa à nombre de zombies et parvint à rester en bonne santé et en forme. Il resta solitaire, cela dit. Il avait eu trop de mal en voyant sa famille, puis tous les autres être massacrés par la horde des morts-vivants. La Mort en marche, ce n'était plus un délire de geeks survivalistes, c'était la réalité ; sa réalité.
Il finit par remonter de la forêt de Willamette vers Sweet Home, Lebanon, et Albany, curieux de voir si la situation était sous contrôle, ailleurs, dans une communauté plus vaste. Il trouva les traces de vieilles enclaves de survivants, et même ce qui avait ressemblé à une communauté dirigée par des militaires à Albany, mais elles avaient toutes été vidées depuis longtemps Peut-être s'était-on déplacé vers la mer, pour profiter de la pêche et de restes de la Navy ? A l'époque, des scénarios multiples et farfelus se bousculaient dans sa tête. Il avait l'impression d'être le dernier humain vivant sur Terre, et en cherchait une preuve, cherchait à s'en convaincre pour ne pas devenir fou. Remontant au nord, il contourna Dallas. C'est là qu'il fut capturé.
Il ne s'attendait pas vraiment à cela en songeant à retrouver une communautés d'humains. Ses geôliers se présentèrent à lui comme les serviteurs d'un homme supposément exceptionnel, un chef de guerre soi-disant nommé Jericho. Malgré toutes ses tentatives, il fut impossible de convaincre ses raiders de le libérer ou de lui accorder le bénéfice du doute. Pour une obscure raison, il ne pouvait pas devenir un raider juste parce qu'il le voulait, il devait se soumettre à Jericho en personne et lui prêter allégeance. Tout un délire narcissique ! Mais au moins, cela signifiait qu'il faudrait sûrement le déplacer, au bout d'un moment.
Luttant contre la fin et l'envie de craquer, il tint bon jusqu'à ce qu'il finisse par être sorti de sa cage et mis aux fers, amené vers la cour du grand khan Jericho. C'est à l'occasion d'une attaque de zombies, sur la route vers l'est, vers Salem, qu'il parvint à s'enfuir. Il courut comme un dératé autant que ses chaînes le lui permettaient, fuyant droit devant lui et aussi loin que possible, et finit par s'évanouir.

Lorsqu'il se réveilla, une personne l'observait. Il n'était plus entravé. Il n'avait pas faim, peut-être un peu soif. Il était sur un lit de camp, et un autre blessé était allongé, endormi, près de lui. " Et bien ! Enfin réveillé ? " Voilà tout ce qu'il entendit avant de retomber dans l'iconscience. Sans le savoir, il était arrivé dans un des derniers semblants de liberté sur cette terre, parmi les Offsprings of Freedom d'Azad Kamrane l'Iranien.


_________________________________________________________


Inventaire permanent chez les Offsprings of Freedom

1 objet inhabituel : Couteau multi-usage simple (petite scie, ciseaux, ouvre-boîte, ouvre-conserve)
1 arme de corps à corps Gants lestés MMA


_________________________________________________________

Pseudo : Guillaume
Age IRL : 28
Comment as-tu trouvé le forum ? TourdeJeu vit toujours, montjoie !
Des suggestions ? Voir la suite, s'il y a matière à modifier ; aussi, dans Règlement général > Règles sur le déroulement du jeu, Affichage de la date est marqué deux fois. Ensuite, je trouve le forum plutôt lourd, quelques onglets en chargement et mon navigateur crie au secours. Encore, le bouton latéral " chatbox " est bugé, et ouvre une suite de pages d'accueil, ça a peut-être à voir avec ce ralentissement. Et enfin, 15 lignes minimum, c'est déjà beaucoup, objectivement. Bonjour le remplissage ! Very Happy




Codage par Sélène sur Never Utopia



Dernière édition par Saa Williams le Jeu 16 Fév - 6:37, édité 10 fois
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Salut,

Je suis perturbé par un détail : cette page m'explique que j'ai 400 points à répartir dans les compétences, et la fiche me dit que je n'en ai que 300.
Quelle donnée suivre ?

Pareillement, je dois choisir une arme de corps à corps. Est-ce que ça n'inclut que les armes de corps à corps des armes de combat rapproché, ou l'ensemble des armes de combat rapproché ?
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Merci à Alden Christy pour sa réponse par message, concernant les points de compétence. Very Happy

Alden Christy a écrit:
Hey !

Pour ce qui est du nombre de points, il faut bien suivre ce que dit la fiche. C'est bien 300 points à répartir Wink

Bon courage Wink

Je m'y remets de ce pas.


Dernière édition par Saa Williams le Jeu 16 Fév - 13:21, édité 1 fois
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Bonjour Saa,

Il s'agit bien de 300 points et non 400, tu es le premier à repérer l'erreur sur la page cité, je vais aller corriger ça, Merci à Alden évidemment de t'avoir aiguillé.

Pour les armes il s'agit de toutes les armes de rareté commune ou répandu listées ici : Les armes de corps à corps

Je repasserai une fois que ta fiche sera terminée, n'hésite pas à m'envoyer tes éventuelles questions par MP,

Bon courage,
Curse, MJ
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A vue de nez, je dirais qu'on est bon, Curse. A vite !
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Je m'occupe de ta fiche bientôt je n'ai pas eu le temps j'avais pas mal de choses à faire IRL ces jours-ci. Normalement je l'étudierai ce soir. Je comprend ton impatience Wink !
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Bienvenue sur le forum,

Alors plusieurs points à corriger/améliorer/approfondir

-Tout d'abord ta compétence en médecine à 10 avec je cite 'Il a été secouriste du travail, aussi prendre le pouls, bander des plaies ou tenter une réanimation cardio-pulmonaire ne lui pose pas de problème. '
Tu vas trouver ça bête mais d'après mon expérience professionnel (dans la santé obviously) la personne lambda ne sait pas faire de réanimation cardio pulmonaire (véridique), ensuite bander une plaie n'est pas apposer simplement un pansement (il existe plusieurs façon de bander une plaie et plusieurs types de pansements en fonction de la plaie)
Bref sans entrer trop dans des détails ennuyeux ton bonhomme peut déjà se targuer d'un solide 20 en médecine s'il a était formé aux premiers soins et qu'il est capable de bander de façon à peu près correct une plaie !

-Ensuite concernant la compétence en Survie associé à ton long passage durant lequel il a vécu longtemps dans le parc national. Je pense qu'un bon 50 en Survie ne serait pas de trop si tel est le cas. Il est très difficile de survivre ainsi en pleine nature (d'autant que tu ne parle d'aucun abri, il dort à la belle étoile?) et malgré les randonneurs le simple fait de passer un hiver en pleine nature il devient beaucoup plus compliquer de se nourrir, alors pendant 6 ans... sans compter le passage des zombies au bout de 4ans etc... Bref étoffer ce passage là d'explications plausibles ou changer l'histoire et le faire bouger ailleurs Smile. Si tu souhaite qu'il reste aussi longtemps en foret il faudra donc changer ta compétence en survie et l'augmenter à 50 au minimum.

-Un autre soucis est ta rencontre avec Jericho. Sans entrer là également dans des détails qui risqueraient de dévoiler une partie de l'intrigue du forum si tu avais été capturé par les raiders tu ne serais pas parmi nous. Il va donc falloir trouver autre chose pour cette partie là, désolé Smile ! Tu ne peux donc pas dire avoir été capturé par les raiders (ou alors un tout petit groupe d'éclaireur si tu veux) et dans aucun cas avoir été amené devant Jericho. Je ne peux pas en dire plus.

-Un dernier point pas spécialement important simplement renommer ta compétence 'Baratin' en 'Éloquence' me semblerait adapté au vu de la description que tu en fais.

Voilà je te laisse faire les modifications. J'ai beaucoup écrit mais ne t'inquiète pas en soit il n'y a pas beaucoup de choses à faire au final ça devrait aller vite !

A très bientôt,
Curse, MJ

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Saa Williams
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