Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
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Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 Promenade de santé...

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Salem sud, le 12 juin 2017...



Je fais un petit écart pour éviter le mort décapité au sol et rase le mur jusqu'à l'angle de la rue où la femme a tourné. Elle est vraiment médecin ?! Ça fait au moins le troisième zombie qu'elle explose de sang-froid comme ça ! J'ai du mal à l'imaginer soigner des gens quand je vois ça. Bon, il faut dire qu'elle avait l'air remontée tout à l'heure quand elle a quitté le QG des offsprings.

Je me promenais dans le bâtiment en essayant de trouver de quoi m'occuper quand je l'ai entendu se disputer avec un autre gars à propos du manque de matériel médical dans la planque. Le ton est bien monté et elle a finit par partir en disant que si personne n'avait les burnes d'aller chercher de quoi lui permettre de travailler décemment, elle le ferait elle-même. En sortant, elle est passée devant moi. Je voulais lui proposer de l'aider mais les cicatrices sur son visage et son humeur m'avaient un peu intimidé et au final, le seul son que j'ai pu produire était un "euh" tellement faible qu'elle n'a même pas du l'entendre. Elle est passée devant moi sans me jeter un regard.  Il m'a fallu une ou deux minutes pour me reprendre mais je me suis lancé à sa poursuite tout de suite après. Quand je l'ai retrouvée, elle avait un sac sur le dos et une machette à la main. Elle se dirigeait vers la sortie. Arrivée devant la porte, elle expliqua qu'elle allait au Salem Health Hospital dans le sud de la ville. Lorsqu'un des gardes voulu l'empêcher de partir, elle lui cria qu'à moins de vouloir se prendre sa machette en suppositoire, il ferait mieux de lui lâcher les godasses. La menace a fait son petit effet car il recula et ouvrit la porte en toute vitesse. La médecin sortit en haussant les épaules. Sachant où elle allait, j'en profitai pour foncer jusqu'à la pièce qui servait de dortoir où j'avais laissé mes affaires. J'attrapai mon sac et ma planche puis me rendis à la sortie. J'expliquai au garde que j'accompagnais Jennsen. Rien que d'évoquer son nom a du lui rappeler le passage en furie qu'elle avait fait quelques minutes plus tôt. Il me souhaita bonne chance, autant vis-à-vis des zombies que d'elle et me laissa sortir.
Je ne savais pas vraiment par où aller pour rejoindre l'hôpital mais heureusement, il y avait un panneau qui l'indiquait au bout de la rue. Je m’élançai donc vers le croisement et par chance, on dirait que je n'étais pas le seul à ne pas vraiment connaitre le chemin puisque au bout d'à peine cinq minutes, je trouvai Jennsen en train de jurer devant un croisement sur l'absence de panneaux. Je m'apprêtai à la rejoindre quand un zombie, alerté par les cris de l'offsring se montra. Je me collai au mur. Elle en revanche, ne se laissa pas démonter et lui éclata littéralement la tête d'un coup de machette puis elle reprit sa route. Mieux valait que je reste un peu à distance le temps qu'elle se calme.
On a tourné comme ça pendant une bonne heure.  Je rassemblais mon courage au fur et à mesure et finalement, j'ai arrêté de raser les murs comme j'ai l'habitude de le faire et suis aller la rejoindre. Dès qu'elle m'a entendu arriver, elle s'est retournée, la machette à la main. J'ai fait un pas en arrière et me suis mit à bredouiller :

-A... Attendez ! Je suis avec les offsprings aussi ! Je... Je vous ai entendu quand vous aviez dit que vous alliez à l'hôpital. Je suis venu pour vous aider.

Elle continue de me fixer d'un air méfiant. Je ne sais pas si elle est énervée qu'on l'ait suivie ou si elle se demande juste en quoi un gamin comme moi pourrait l'aider. Au moins, elle a baissé sa machette. C'est déjà un bon signe. Je reprend  :

- Je suis assez doué pour me faufiler. Je pourrais vous aider à trouver ce que vous cherchez. Vous.. Euh, vous êtes d'accord pour que, euh...  Je vous rejoigne?

Là, je préférerai tourner les talons et m'enfuir aussi loin que possible mais maintenant que c'est dit, je peux plus vraiment faire marche arrière.  Je sens son regard me scruter de la tête au pieds. J'ai la gorge nouée, je sais pas si elle va me laisser la rejoindre, me rire au nez ou me coller un gifle et m'envoyer promener...


Dernière édition par Alden Christy le Mar 25 Oct - 18:05, édité 1 fois
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J'étais énervé. J'avais inspecté les fournitures médicales des Offsprings et j'avais trouvé leur stock ridiculement bas. Certes je pouvais m'occuper de quelques cas et ils n'étaient pas non plus démunis, mais en cas de crise ce serait LARGEMENT insuffisant. Un simple accrochage entre un groupe d'Offspring et un groupe de Raiders et j'aurais sur les bras des blessés dont je serais incapable de soigner les blessures.

J'étais tombé à bras raccourci sur le garde qui s'occuper du stock et lui avait passer un savon, chose dont il se serait bien passé et il n'était de toute manière pas responsable de l'état du stock.

Je décidai que j'avais trop longtemps tourné en rond dans le QG des offsprings. J'avais ma machette à la ceinture et mon sac sur le dos. Je me dirigeai donc d'un pas furieux vers la sortie du QG.

Le gars de faction, un jeune qui devait avoir une vingtaine d'année et encore de l'acnée sur le visage se mit sur mon chemin. Il avait l'air hésitant et ce fût d'une voix peut assuré qu'il prit la parole.

-Désolé madame mais Azad a expressément demandé à ce que vous ne quittiez pas le QG à moins d'être sous bonne garde et que la sortie sous prévue.

Si mes yeux avait pût jeter des éclairs le garde serait déjà carbonisé. Je laissai libre court à ma fureur sur ce guignol. Je lui répondit en hurlant presque :

-BOUGE DE LA ESPÈCE DE SINGE A PUSTULE. TU METTAIS ENCORE DES COUCHES QUE JE SAUVAIS DÉJÀ DES VIES ! T'AS DÉJÀ ESSAYE DE CHIER UNE MACHETTE? PARCE QUE SI CA T'ARRIVE J'AURAIS PAS LE MATOS POUR TE SOIGNER. ALORS LAISSE MOI FAIRE MON JOB ET DÉCARRE DE LA. ET SI TU VEUX ME TROUVER UNE ESCORTE T'A INTÉRÊT A COURIR MON GARS.

J'avais dis tout ça en agitant ma machette sous son nez et il avait d'abord verdit, puis pâlit, il avait balbutié quelque chose incluant les mots 'prévenir - Azad'. Je l'ignorais et passais. Je lui lâchai avec une fureur froide 'Si on m'cherche j'suis au Salem Health Hospital'

Sans plus de cérémonie j'ajustai mon sac et quittai les lieux.

Je marchai depuis un bon moment, rageant contre le manque d'indication et découpant rageusement les quelques infectés que je croisai lorsque j'avisai que j'étais suivi.

Machette en main je me retrouvai avec un gamin en face de moi. J'étais autant stupéfaite que furieuse. Déjà parce qu'un gosse avait réussi à s'approcher à quelques mètres de moi sans se faire repérer et ensuite, parce que j'étais énervé merde à la fin tous des chieurs.

J'hésitai encore entre le renvoyer chez sa mère à coup de machette lorsqu'il se résigna à prendre la parole alors que je devais avoir l'air d'une folle écumant de rage, ce dont je n'étais pas loin de toute manière.

-A... Attendez ! Je suis avec les offsprings aussi ! Je... Je vous ai entendu quand vous aviez dit que vous alliez à l'hôpital. Je suis venu pour vous aider.

Je poussai un énorme soupir agacé et j'abaissais la machette. Il m'avait bien semblé avoir croisé un gosse en coup de vent qui était resté planté là à me regarder passer au QG.

- Je suis assez doué pour me faufiler. Je pourrais vous aider à trouver ce que vous cherchez. Vous.. Euh, vous êtes d'accord pour que, euh... Je vous rejoigne

Je répondis du tac au tac :

-Comme si j'avais le choix espèce de petit merdeux ! Ma journée était déjà merdique et voilà qu'un gosse se met à me suivre. Mais bordel il se passe quoi dans ta tête ? C'est le vide totale ou quoi? ! Depuis quand on suit les inconnus qui se balade machette à la main avec une furieuse envie de découper toute personne rencontré? J'dois écrire : ENVIE DE MEURTRE sur mon front ou quoi? !

Je m'étais arrêté a côté d'un carcasse de voiture et je la frappai alors violemment avec le plat de ma machette. Immédiatement un infecté sortie de sous un proche et se mit à avancer vers.
Je fis trois grandes enjambées, je mis la machette dans les mains du mioche et je le poussais vers l'infecté.

-Essaye de pas crever. Et compte pas sur moi pour te recoudre si tu te fais mâchonner un organe.

S'il était capable de se débarrasser d'un infecté il pourrait éventuellement être d'une certaine utilité. Sinon il mourrait sans doute, et je lui aurais fais une faveur en abrégeant ses souffrances dans un monde inadapté pour lui. Du moins c'était ce que me soufflait tout l'énervement que j'avais accumulé aujourd'hui.
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Comme je le craignais, elle était toujours énervée. Après m'avoir crié dessus, elle attire un zombie et me colle la machette entre les mains avant de me pousser sur le mort-vivant qui venait droit sur moi. Elle s'écarte un peu et me lance :

-Essaye de pas crever. Et compte pas sur moi pour te recoudre si tu te fais mâchonner un organe.

Elle est sérieuse ?! Je ne me suis jamais battu contre un zombie moi ! Je ne me suis presque jamais battu tout court en fait. J'ai toujours fuis devant ces monstres. Et là, elle veut que j'en affronte un en face-à-face ? Je tente de me camper sur mes jambes pour me préparer à recevoir le dalleux qui se traîne jusqu'à moi mais je tremble tellement que ça ne doit pas ressembler à grand-chose. Même la machette à l'air d'un plumeau entre mes mains. Mon adversaire se rapproche toujours plus. Lorsqu'il est à moins d'un mètre de moi, il lève les bras et tente de m'attraper. À ce moment, j'envoie un coup de machette. La lame coupe une des mains du zombie sur quelques centimètres. Un cri m'échappe alors que je tombe en arrière. Les mains nécrosées se referment sur le vide mais le mort-vivant se laisse tomber sur moi. Il tente d'agripper mes jambes mais je parviens à me dégager. Profitant des quelques centimètres qui nous séparent, je me relève et m'éloigne un peu. J'entends l'autre sadique derrière moi soupirer. Si elle s'ennuie autant, elle pourrait peut-être m'aider ! Je crois qu'en fait, ça lui ferait plaisir de me voir me faire manger.
Le zombie me rappelle de ses grognements que je suis toujours son principal centre d'intérêt. Il faut que je trouve un moyen de l'affaiblir sans corps-à-corps. Je panique trop quand il sont à moins d'un mètre de moi. Je remarque du coin de l'oeil des morceaux du trottoir éclatés au sol. Je pourrai peut-être les lancer ? Sans lâcher le zombie des yeux, je vais en prendre un. La pierre est assez petite et plutôt légère. Je la lance de toutes mes forces sur la tête du zombie. Elle le tape dans le cou au final. Sa tête part un peu sur le côté mais il continue d'avancer. J'aurais du profiter qu'il soit par terre tout à l'heure pour lui mettre un coup dans la tête. Maintenant, comment je suis censé faire pour le découper sans me faire attraper ? Je vais pas avoir autant de chance une deuxième fois je pense. À moins que...

Toujours en gardant une bonne distance avec la bestiole, je me rapproche d'une voiture et grimpe sur le toit. Par réflexe, l'autre me suit. Il suit le même chemin que moi et s'allonge à moitié sur le capot pour se hisser sur la carrosserie. En faisant ça, il ne peut plus tendre les mains vers moi et sa tête est complètement accessible pour moi. Je lève la machette comme je peux à bout de bras et la laisse s'abattre sur le crâne du mort-vivant. Je n'ai pas vraiment mis de force dans ce coup. C'est le poids de la machette qui permet à la lame de s'enfoncer de cinq bons centimètres dans la tête de sa cible. Le mort arrête finalement de bouger. Je lâche le manche de l'arme. Le cadavre s'effondre sur le côté.

Je reste là, assis sur le toit de la voiture. C'est la première fois que je me bat contre un zombie. Je m'en suis tiré ! J'ai réussi à vaincre un zombie ! Je me sens plutôt fier de moi mais très vite, c'est la nausée qui me prend. Un haut-le-cœur me secoue. J'ai juste le temps de tourner la tête sur le côté pour vomir. Je me sens un peu mal.

La médecin n'a pas l'air impressionnée, ni même satisfaite. Dans un soupir, elle vient ramasser sa machette dans le crâne du mort. Je crois que j'ai fait une erreur en la suivant...
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Le gamin n'avait sans doute jamais affronté un infecté vu la façon dont il commença son affrontement. Allons bon même un gamin d'une dizaine d'année est sensé pouvoir dégommer un zombie de nos jours non? Comment a-t-il survécu jusqu'ici sinon? !

Avec un haussement d'épaule mental je continuai d'observer le petit être se débattre. Il tombe au sol et je me demande alors vaguement s'il va se faire tuer à cause de moi. Mais finalement il réussit à se dégager et se met à réfléchir. Il ramasse une pierre au sol et vise l'infecté. Intelligent, mais il ne se doute pas qu'il n'aura jamais assez de force pour éclater la boite crânienne du zombie de cette façon. Enfin cela lui permet de gagner quelques secondes qu'il met a contribution pour grimper sur une voiture, prendre de la hauteur, et abattre le zombie qui l'a stupidement suivi. Comme quoi c'était pas si compliqué...

Je pousse un léger soupir en retirant la machette du crâne du mort vivant et fais signe au gosse de descendre.

- Apparemment une partie de ton cerveau fonctionne encore. Rappel toi de cette leçon. Si t'es plus petit, prend de la hauteur pour frapper un infecté. T'aurais pût frapper les genoux pour le mettre au sol. Ils sont lent, tourne autour.

Je soupirai à nouveau, voilà que je lui donnais des conseils maintenant. J'avisai que le gosse avait un sac à dos.

- Très bien, t'as au moins eu la présence d'esprit de prendre un sac à dos. J'suis pas ta babysitter, si tu nous fout dans la merde tu te débrouille.

J'avisais que le cadavre portait dans son dos un grand fourreau. Je l'attrapai pour l'examiner et tirant sur la garde de l'arme en dépassant je me retrouvai avec un katana dans les mains. Manifestement pas une arme de guerre à la façon des samouraïs mais plutôt une arme d'apparat. Mais cela serait suffisant pour enfoncer quelques boites crânienne en chemin.

-Tu vois petit, toujours voir si tu peux trouver un truc utile. -Je lui tendis à nouveau la machette- Tu garde la machette jusqu'à ce qu'on rentre. Et si tu la paume je peux t'assurer que tu vas passer un très mauvais quart d'heure.

J'assurai ma prise à deux mains sur le katana et fit quelques mouvement avec. Je me rappelai vaguement les quelques cours de Kendo que j'avais pris étant plus jeune. J'avais voulu essayer. Je m'étais lassé au bout d'une dizaine de séance. Mais je me rappelais une chose, frapper de haut en bas. Cela ferait l'affaire pour l'instant et comme ça le gosse aurait une arme. J'ajustai la sangle sur mon torse et je remis le katana au fourreau brinquebalant le long de mon dos. La prise se situait juste au niveau de mon épaule gauche et faisant quelques essais je m'estimai satisfaite du temps nécessaire pour dégainer.

Je fis signe au gamin de me suivre, l'hôpital était maintenant en vue. Un bâtiment de quelques étages me fit m'arrêter. Les fenêtres, l'escalier de secours mal entretenu et les morceaux de mur manquant dû au manque d'entretiens et probablement à des dégats causés pendant la panique de l'apocalypse permettait sans doute une ascension et une belle vue sur l'entrée de l'hôpital.

-Ok petit, tu vas grimper sur le toit et me dire ce que tu vois. Au boulot.

Je désignai d'un geste de la main le mur en face de moi.

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Dernière édition par Jennsen Rahl le Jeu 27 Oct - 18:55, édité 1 fois
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La médecin ne semble pas si mécontente du combat au final. Elle commence même à me donner des conseils sur la manière de combattre un zombie quand on fait à peine 1m30. Je ne le lui dit pas mais après ce combat, je ne suis compte pas affronter un nouveau zombie dans l'immédiat. Je ne crois pas que j'aurais autant de chance la prochaine fois... Mais je remarque quand même que sa façon de me parler a changer. Peut-être qu'elle va me laisser une chance de lui faire mes preuves.
En fouillant le corps du zombie, elle dégote un long sabre qu'elle attache à son dos, fais quelques mouvements avec. À l’évidence, c'est pas la première fois qu'elle en a un dans les mains. Elle se retourne vers moi et me dit :

--Tu vois petit, toujours voir si tu peux trouver un truc utile.

Puis elle me tend la machette avec un petit avertissement au passage. Le genre qui motiverai le tête en l'air que je suis à vraiment faire attention cette fois-ci. Pendant qu'elle s’entraîne à dégainer son sabre et à le remettre au fourreau, je prend deux minutes pour me calmer. Mes jambes ne tremblent plus trop et mon cœur a arrêté de tambouriner dans ma poitrine comme un dingue.
Finalement, la femme me fais signe de la suivre. L'hôpital est droit devant nous, au bout de la rue. Nous avançons doucement quand soudain ma camarade s'arrête pour regarder un bâtiment à moitié en ruine. Elle se retourne vers moi et me sort :

-Ok petit, tu vas grimper sur le toit et me dire ce que tu vois. Au boulot.

Rien de plus simple en théorie. Le mur s'effondrant m'offre plein de prises. Les restes de l'escalier de secours me permettront des passages d'escalade assez simples et il y a des rebords de fenêtres assez larges pour je puisse y marcher. En revanche, si elle reste en bas pendant que je grimpe, je préférerais lui laisser mes affaires. Le souci, c'est qu'après ce qu'elle m'a fait faire, je ne sais pas vraiment si je peux avoir confiance en elle. Je vais donc garder mon sac sur le dos pendant l'escalade. Je lui laisse juste la machette prétextant que c'est juste pour avoir les mains libres. En vrai, outre le côté pratique pour l'escalade, je suis plus à l'aise quand je n'ai pas ce truc dans les mains. Je ne veux pas me battre et je ne veux pas qu'elle croit que parce qu'elle m'y a forcé une fois, je vais le refaire à chaque fois qu'une occasion va se présenter. Elle prend l'arme en haussant les épaules. Je me lance à l'attaque du mur. Evidemment, l'escalier de secours ne me permet pas de monter très haut. Il s'est effondré au bout d'une douzaine de marche. Mes doigts se posent donc dans le trou qu'une brique a laissé en tombant. Je relève la jambe jusqu'à atteindre le reste d'une barre de métal qui dépasse de vingt bons centimètres du mur qui se trouve un peu plus haut que mes genoux. Je ne trouve pas d'autres accroche pour mon autre jambe. Je pousse donc aussi fort que je peux sur la barre de fers. Mes mains s'élèvent et attrapent une pierre qui ressort un peu du mur. La barre commence à se tordre sou mon pied. Je le lève et l'enfonce là où se trouvait mes mains quelques secondes plus tôt.
L’ascension se poursuit ainsi. Heureusement que je suis habitué mais j'avoue que le poids de mon sac dans mon dos est plutôt dangereux. Si le mur n'était pas droit, je ne serais pas allé loin. Au final, j'arrive sur le rebord d'une baie vitrée au troisième étage. Il est en ruine et je suis obligé de me collé à la vitre qui donne sur l'intérieur pour le pas être à moitié au dessus du vide mais de là, j'ai une bonne vision sur l'hôpital et la place qui est devant.

Malheureusement, il y a un paquet de zombies devant l'entrée principale. Genre, au moins deux cent ! Même si l'offspring semble plutôt à l'aise avec les armes blanches. Même elle aura du mal contre autant d'ennemis et je ne serais d'aucune utilité même si j'ai une machette dans les mains. Autant chercher une autre entrée. Tiens, à l'angle tout au bout, il semble y avoir une petite porte. Une issue de secours peut-être ? Il y a une voiture devant et un corps adossé contre. Je ne sais pas si c'est un zombie  ou un vrai mort. Ça pourrait le faire pour qu'on rentre mais vu que je suis arrivé là, je vais voir s'il y a d'autres sorties qui me semblent accessibles sans danger. Quand on rentre dans un bâtiment si grand, c'est mieux d'avoir plusieurs échappatoire.
Je n'ai pas le temps de regarder plus. Un mort-vivant vient s'écraser contre la vitre derrière moi. Evidemment, la surprise me fait sursauter et je perds l'équilibre. J'ai un mouvement de recul et l'une de mes jambes se retrouve dans le vide. Je tombe. Mes mains arrivent à se raccrocher in extremis au rebord de la fenêtre. Ça y est, je panique. Je secoue mes jambes dans tous les sens pour trouver une prise. Mais la seule que je trouve est tout juste assez petite pour y rentrer mes orteils. J'abandonne cette idée et tente de me hisser sur le rebord de la fenêtre avant que le mort-vivant ne la casse. Mes muscles commencent à se tétaniser après l'escalade et ce coup de peur. Il faut que je me sorte vite de la. Je ne vais pas pouvoir continuer longtemps.  J'arrive après un très gros effort à hisser une de mes jambes sur le rebord. Puis la deuxième. Je commence à longer le mur pour reprendre le chemin en sens inverse quand le verre se brise. Je suis presque arrivé à l'escalier.
Je n'ai pas été assez rapide. Le zombie m'attrape le bras et me tire vers lui en s'engageant dehors. Mais le rebord est trop étroit et il ne tient pas cinq secondes dessus avant de chuter dans le vide en m’entraînant avec lui. Il ne semble pas comprendre ce qui lui arrive par contre car il me lâche aussitôt. Au début de ma chute, je profite que ma vitesse ne soit pas trop élevée et un instinct de survie me pousse à tendre les mains en avant pour finalement attraper la rampe de l'escalier de secours. Mon corps, soudain arraché à la chute vient taper l'escalier. Ma hanche me fait mal. Malgré la douleur, l'adrénaline me permet quand même  de fournir un dernier effort et à faire passer mes jambes au dessus de la barrière et à poser les pieds sur les marches. Sauvé ! Je soulève ma chemise pour voir si l'étendue des dégâts. Mais à part un petit bleu, il n'y a rien. Pourquoi les petites blessures de rien du tout font toujours aussi mal ?
Après avoir pris deux minutes pour souffler et me reposer un peu, j'aperçois la médecin qui s'impatiente en bas. L'idée du savon que je vais me recevoir si je la fait trop attendre m'incite à repartir. La descente à partir de la et plus simple. J'arrive à en faire les trois quarts grâce à l'escalier seulement.

Arrivé en bas, je me repose contre le mur. D'une voix tremblante, j'explique :
-Il y a trop de zombies devant... Par contre, j'ai vu une entrée au bout du bâtiment. Si on fait le tour, on pourra entrer sans trop de soucis. Ça... Ça vous va?

Elle acquiesce en râlant et avant de partir elle me recolle la machette entre les mains avant de se remettre en route. Nous restons à l'écart de la troupe de morts-vivants et nous rendons à l'issue de secours. Nous contournons la voiture pour vérifier si le cadavre que j'avais aperçu. Il est adossé au mur à côté de la porte. Il a un trou béant entre les deux yeux. Je vais vérifier la porte mais Jennsen me retient. D'un signe vague, elle désigne la voiture. J'ai compris le message. J'ouvre timidement la porte, craignant qu'il y ait un zombie dedans, ou encore une alarme. Il n'y a rien de cela mais elle est verrouillée. Je tente donc de casser la vitre avec le hanche de la machette. Je lève le bras et tape de toute mes forces. Le manche rebondit sur le verre. Pas une fissure, rien. Jennsen soupire, m'arrache l'arme des mains et frappe la vitre avec. Cette fois, le verre cède. La vite éclate en petits morceaux. La honte, je baisse un peu la tête et commence à fourrer mon nez dans la voiture. Elle à l'air vide. Je vais pour reculer mais je me fais empoigner et pousser en entier dans la voiture. Je crois avoir entendu la femme marmonner un vague :
-Même moi je l'ai vu...
je ne comprend pas vraiment jusqu'à ce que je vois un objet métallique qui dépasse de sous le siège passager avant. Je me penche et l'attrape du bout des doigts. Je sors alors un gros fusil argenté. J'en reviens pas. Je lance à la médecin un regard un peu ahuri. Elle à un sourire en coin. Elle me fais signe et commence à se diriger vers la porte. Je sors vite de la voiture avec ma trouvaille et lui emboîte le pas. Arrivé à sa hauteur, je lui tend le fusil :

-Prenez-le, je n'arrive déjà pas à tenir un pistolet alors si je tire avec un monstre pareil, je vais finir expulsé sur 2 mètres.

Elle ne répond pas tout de suite car nous arrivons à la porte. Un détails nous intrigue cependant. Elle est laissée entrouverte. Pire que ça, il y a un mégot de cigarette juste devant au sol. Il fume encore un peu. Nous échangeons un regard.

-Vous... Vous croyez qu'ils y a des gens la dedans?

Question idiote en fait... C'est presque obligé qu'il y ait des gens dedans. Et avec un peu de chance, on vient de casser la vitre de leur voiture....
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J'observai le gamin grimper, il savait s'y prendre. J'analysais petit à petit les domaines dans lesquels il pourrait m'être utile. Après tout si un gosse s'emmerder au QG des Offsprings et pouvait m'obtenir des avantages sans que j'en prenne aucune responsabilité, pourquoi pas. Mais que personne vienne chialer si le gamin disparait ou se fait buter.

Évidemment erreur de débutant il ne fait pas gaffe aux zombies à l'intérieur qui voit un morceau de viande se balancer juste à leur fenêtre, mais après une chute qui ne me semble pas trop grave il finit finalement par se dépatouiller de tout ça et par redescendre sur le sol pour me faire part de ses observations.

Comme je m'y attendais l'entrée principale de l'hôpital est remplie d'infectés, logique quand on sait que les premiers malades ont été amenés aux hôpitaux qui sont devenus en quelques heures des centres de propagation. Bref le pire endroit où se trouver au début de l'apocalypse.

Il m'informe qu'il a vu une entrée sur le côté du bâtiment, surement une entrée de service ou de livraison. Cela fera largement l'affaire. Je me met donc en route avec mon acolyte à mes côtés.

Une voiture est planté devant l'entrée et malgré un état de délabrement certains je suis certaines qu'elle est capable de rouler. Elle appartient surement à quelqu'un mais pour l'instant il n'est pas aux alentours. Le gamin s'introduit à l'intérieur après que j'ai cassé la vitre pour lui et il en ressort avec un joli cadeau. Avec des propos irréfutables sur son incapacité à utiliser une telle arme il me la tend, à savoir un fusil à pompe Remington 870 Marine, reconnaissable à son look chromée. Ce n'en est pas moins une arme meurtrière d'une redoutable efficacité dans des lieux exigües.

-Vous... Vous croyez qu'ils y a des gens la dedans?

J'actionne le mécanisme du fusil pour compter les cartouches, quatre au total, et acquiesce d'un sourire carnassier à mon jeune acolyte.

-En effet gamin, y'a surement des gens à l'intérieur, mais on a de quoi les recevoir maintenant. J'ai besoin que tu prenne le katana sur toi, je peux pas porter tout ça toute seule.

Le katana dans son fourreau arriverait sans doute jusqu'en bas du dos du gamin mais dans l'ensemble il ne serait pas trop gêné. Et de toute manière il y avait peu de chance qu'il s'en serve.
Je fis craquer mes vertèbres cervicales comme un boxeur avant un combat en me tordant le cou de gauche à droite et j'avançais vers la porte.

-Reste derrière moi gamin j'ai encore besoin de toi pour transporter des trucs. Ce que tu ne pourras pas faire si tu te fais tuer par les gars à l'intérieur. Et si tu te pose la question dans ta petite tête : Oui je compte tuer toutes les personnes croisées dans l'hôpital sans poser de question. Le monde est cruel, faudra t'y faire.

S'il voulait s'enfuir en courant je n'allais pas le retenir, mais je préférais tout de suite lui annoncer la couleur. Les personnes entrains de piller l'hôpital n'étaient pas des Offsprings, de ça j'en était certaine car aucun ravitaillement n'avait été prévu pour l'infirmerie pour l'instant. Donc c'était des ennemis, donc des morts en sursis en ce qui me concernait.

Je poussais doucement la porte du bout du canon de mon nouveau fusil. Au boulot.

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Elle se retourne vers moi avec un sourire effrayant, elle me répond :
-En effet gamin, y'a surement des gens à l'intérieur, mais on a de quoi les recevoir maintenant. J'ai besoin que tu prenne le katana sur toi, je peux pas porter tout ça toute seule.

J’acquiesce et enlève mon sac afin de placer l'arme sur mon dos. Elle descend presque jusqu'à mes genoux, ce ne sera pas pratique pour courir avec ça. Surtout qu'une fois mon skateboard et mon sac remis en place, le fourreau est plaqué contre mon corps et tape dans mes jambes à chaque pas que je fais. Bon, tant que la médecin ne me fait pas courir, ça devrait aller. Je reprend la machette en main et lui emboîte le pas.

Elle se tient devant la porte, fait craquer son cou et en ouvrant la porte du bout de son fusil, elle me dit d'un ton grave :

-Reste derrière moi gamin j'ai encore besoin de toi pour transporter des trucs. Ce que tu ne pourras pas faire si tu te fais tuer par les gars à l'intérieur. Et si tu te pose la question dans ta petite tête : Oui je compte tuer toutes les personnes croisées dans l'hôpital sans poser de question. Le monde est cruel, faudra t'y faire.

J'ai un petit mouvement de recul sur le coup. On allait vraiment rentrer la dedans et tuer à vue ceux qu'on allait croiser ? c'était des gens comme nous qui venaient juste là pour trouver de quoi se soigner. Ce n'est pas comme si c'était des raiders qui voulaient nous tuer, ils sont ici pour la même raison que nous. Je la suis en essayant de la dissuader mais ma camarade n'écoute pas ce que je raconte. Au bout d'un moment, elle me fait juste signe de me taire.

Nous avançons dans les couloirs sombres de l'hôpital. On y voit pas à plus de deux mètres. C'est pas vraiment rassurant. Au loin, on entend du bruit. Comme si des gens se battaient ou qu'ils retournaient complètement une pièce. J'aurais du demander si je pouvais avoir une lampe avant de partir.
Jennsen nous guide a travers les couloirs d'un pas assuré, on dirait qu'elle connait exactement le chemin. Par chance, nous ne croisons personne. Ni zombie, ni humain. Au bout d'un moment, nous arrivons devant le bureau d’accueil d'un étage. J'interpelle l'offspring d'un "Psst ! ". Elle tourne légèrement la tête. Je chuchote :

-Je vais voir derrière se bureau si je peux trouver de quoi nous éclairer. J'en ai pour une minute.

Elle à l'air d'accord. Je grimpe donc sur le bureau et me laisse retomber de l'autre coté. Je me rends vraiment compte d'à quel point ce katana est gênant. Déja en grimpant, il m'écrase le dos avec la pression du sac et quand je me laisse retomber, vu que j'avais les jambes repliées, il touche le sol avant elles et manque de me faire tomber. Heureusement, j'arrive à me rattraper et commence à farfouiller dans les étagères. Au milieu des piles de papier, mes doigts effleurent un objet cylindrique dont la forme me laisse devine ce dont il s'agit. Je l'extirpe du bazar dans lequel il est caché et.... Gagné ! C'est une lampe de poche. J'appuie sur le bouton et un filet de lumière apparaît et illumine la pièce. Satisfait de ma trouvaille, je fais un petit tour d'horizon derrière le bureau mais il rien d'autre ne semble pouvoir servir. Je rejoins ma camarade, la mine fière.

- Vous pouvez continuez, je vous éclaire !

Nous reprenons notre route. La lumière de la lampe rend notre exploration vraiment plus agréable. En fait, pouvoir voir sur quoi on pose les pieds est un véritable plaisir !  Par contre, je crois qu'on approche de la source des bruits qu'on a entendu en entrant. J'espère vraiment qu'on ne va pas croiser d'autres survivants.

Nous montons les escaliers et arrivons à un étage qui semble avoir été plutôt ravagé pendant les dernières années. Il y a du mobilier renversé partout et il y a  pas mal de cadavre. Pas mal de portes ont été enfoncées. Le genre d'endroit où il y a toujours des zombies qui se cachent.La machette dans ma main ne me rassure pas beaucoup. Je me rapproche de Jennsen. Son attention semble survoler tout ce qui nous entoure. Elle regarde vraiment dans toutes les directions. Même si elle me fait un peu peur à jouer les sanguinaires sans cœur, je suis vraiment bluffé. Sachant qu'elle m'aidera en cas de problème, je suis vraiment rassuré à ses côtés.

Cependant, en passant devant une porte, je discerne quelque chose qui reflète la lumière de la lampe. Je m'arrête et dirige le faisceau vers la pièce. La médecin de son côté continue d'avancer.
Il y a un homme la dedans. Un adulte d'au moins quarante ans ! Il est à moitié cacché derrière le lit. Son regard est complètement paniqué. Lorsque la lumière le révèle, son visage se décompose. Il semble vraiment desespéré. Parce qu'il a vu ma camarade avec son fusil probablement. Je lui fais signe de se calmer et murumure un bref : "Chuut."

Erreur... Jennsen a entendu et se retourne. Elle a du me voir faire des signes vers la pièce. Je me retourne et commence à bredouiller  :

-Non non ! T'inquiètes ! Il n'y a rien ! J'ai juste cru que..

Je ne finis pas ma phrase. J'entend l'homme bouger. Il se rue hors de la chambre, sur moi. Je n'ai pas le temps de réagir. Au moment où il est sur moi, je sens juste ses mains se refermer sur ma hanche et mon épaule. Je suis soulevé de terre alors qu'il m’entraîne avec lui. Il m'écrase contre le mur. Je retombe complètement sonné, le souffle court. La machette m'échappe et retombe au sol. Heureusement, mon autre main reste crispée sur la lampe et ne la lâche pas. Le type ne m'accorde pas plus d'attention, il voit la médecin lui arriver dessus avec le fusil brandi. Il tourne les talons et commence à fuir...

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L'entrée s'avère être une sortie de service. Il fait extrêmement dans le couloir et nous passons devons quelques portes sans indication. Je fais quelques poignets plusieurs sont verrouillés et j'entends quelques râles et du mouvement à l'intérieur. Rapidement nous arrivons dans des couloirs plus larges où l'on commence à voir indiquer 'Infirmerie', 'Chambre 1-30', 'Urgences', le tout associé à des couleurs et des flèches sur le sol pour la plupart à moitié caché sous la saleté.

Une faible lumière filtre dans le couloir venant des pièces aux portes ouvertes dont les fenêtres sont sous barricadés, soit noirs de crasses.
Je me dirige assez facilement dans l'hôpital, l'habitude de mon ancienne surement. Je nous amène vers l'accueil des Urgences. A partir de là il y a un accès à tout le matériel des urgences, bien qu'il est dû être pillé en premier. Mais surtout un accès à quasiment tous les autres services car les patients sont transférés depuis ici. En bref c'est un peu le centre névralgique de l'hôpital.

Le gosse en profite pour faire un peu de fouille et dégoute une lampe torche qui nous permet de gagner grandement en luminosité.

Au 1er étage deux services sont présents 'Cardiologie et Hématologie'. Je décide de commencer par là. Ce sont généralement deux services avec pas mal de matériel.

Je crois entendre le gamin se mettre à parler dans mon dos et je me retourne. Alors qu'il commence un phrase d'excuse un silhouette surgit et le soulève du sol. Celui-ci garde la lumière en main mais je ne peux pas voir le visage de l'homme qui est dans l'ombre car la lampe est orienté vers moi. Lui doit très bien me voir par contre. Et ce qu'il voit ne doit pas lui plaire car il lâche le gamin qui s'affale contre le sol et ce met à faire demi-tour.

Je lève le fusil et une décharge de chevrotine lui pulvérise la colonne vertébrale. L'homme s'effondre instantanément et ne bouge plus. Mort sur le coup.

Je fouille rapidement son cadavre sous le regard d'Alden sans lui porter la moindre attention et je dégote 2 paquets de compresses.

Je me retourne finalement vers lui et lui lance :

-Bouge toi gamin. La porte juste là donne sur l'infirmerie de la cardiologie. Prend ce que tu trouve à l'intérieur et fourre le dans ton sac. Il faut pas trainer. Il était surement pas seul.

Alors que je finit ma phrase j'entends une voix étouffé et des pas provenant d'une porte indiquant 'escalier'.

-Bordel tu crois que c'était Joe et qu'il lui a mit la main dessus?

Une réponse étouffée suis. Il semblerait qu'au moins deux hommes soient montés dans les étages supérieur et se parle dans la cage d'escalier. Et un autre doit encore se trouver au rez de chaussée ou à notre étage. Ils étaient apparemment à la poursuite de ma victime. Je me penchais pour ramasser la machette lâchée par Alden et je la glissé à ma ceinture pour empoignai le fusil.

-Fouille vite, MAINTENANT.

J'allais me poster à l'angle du mur donnant sur le service et ayant une vue dégagé sur la porte de l'escalier. La pénombre m'empêchait de voir les détails mais elle ne me gênerait pas pour voir la silhouette d'un homme. C'est tout ce dont j'avais besoin.
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Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. En fait, c'est surtout le coup de feu qui me donne un coup de fouet.

Je vois mon agresseur tomber. Il ne bouge plus. La médecin s'approche et commence à le fouiller. Je baisse le visage. Elle va me tuer pour avoir essayer de le couvrir.

Finalement non. Elle sort deux paquets de compresses d'une de ses poches et me les envoie puis elle désigne le fond du couloir du doigt.

-Bouge toi gamin. La porte juste là donne sur l'infirmerie de la cardiologie. Prend ce que tu trouve à l'intérieur et fourre le dans ton sac. Il faut pas traîner. Il était surement pas seul.

Je ne réagis pas tout de suite, encore un peu étourdi par ce qui viens de m'arriver. Elle entend quelque chose. Elle tourne brièvement la tête vers les escaliers. Elle reprend sa machette et voyant que je reste par terre, elle insiste d'un ton sec :

-Fouille vite, MAINTENANT.

La tension que je sens dans sa voix me fait sursauter. C'est étrange mais ça me sort aussi de la torpeur dans laquelle j'étais. Je me relève péniblement, déséquilibré par l'agression encore fraîche. Une fois debout, la lampe à la main, je me rends devant la pièce indiqué par Jennsen. Je frappe timidement à la porte pour voir s'il n'y a pas un zombie à l'intérieur. Je tend l'oreille mais je n'entend rien. Je pousse donc la porte.

La pièce est assez grande. Il y a quelques lits, des ordinateurs et des machines assez bizarres. Il y a des étagères au fond de la pièce. Elles sont pratiquement vides mais il reste quelques boîtes dessus. Je m'approche pour voir ça de plus près.

Je tourne ma lampe dans tous les sens en avançant histoire de jeter un coup d’œil par-ci, par là. Je m'arrête d'un coup devant un des lits. Les couvertures sont pleines de sang et il y a un morceau de bras coupé qui traîne dessus. Je mets ma main dans la bouche pour calmer un haut-le-cœur. Je recule d'un pas et commence à éclairer autour. Avec un peu de chance, si quelqu'un a été opéré ici, il y a peut-être du matériel qui est resté autour du lit.

Il y a en effet une table de chevet renversée à côté du lit.  Il y a quelques boîtes de médicaments, presque toutes vides et une bouteille de produit, du désinfectant peut-être ? Je farfouille dans les boîtes et finis par en trouver une qui n'a pas été ouverte et qui n'est pas pleine de sang. Je l'ouvre et sors un rouleau de bande adhésive. Avec un sourire, je le mets dans mon sac avec la petite bouteille. En me relevant, je vois une corde enroulée autour du lit. Je grimace en pensant au pauvre type qui s'est retrouvé là à se faire couper le bras. La corde devait être là pour l'empêcher de bouger. Elle est tâchée de sang un peu partout. Ça pourrait nous être utile. Je grimace en la déroulant. J'essaie aussi de ne pas regardé le morceau de bras coupé. Il y a une trace de morsure dessus.  Les gens pensait peut-être sauver une personne mordue comme ça... Une fois la corde enroulée et mise dans mon sac, je m'éloigne sans regret du lit pour aller voir les étagère que j'ai remarqué dans le fond de la pièce. Mon pied tape dans une petite boite dans le noir. Quand j'entend le bruit, je sursaute et éclaire immédiatement le sol d'où vient le bruit. Je découvre une boite de compresses qui glisse sur le sol dans un coin de la pièce. On va en avoir un sacré stock parti comme ça ! Je vais la chercher.

Une fois cette nouvelle trouvaille chargée dans mon sac, je retourne à mes étagères. Il y a plein de produits et de médicaments ! Je sais pas trop quoi prendre... Je pourrais pas tout mettre dans mon sac, il se remplit déjà assez vite... Il vaut mieux demander à Jennsen. C'est elle la médecin, pas moi !

Je me retourne pour aller dans le couloir où on s'est séparés. Je m'arrête d'un coup, pris de panique. le peu de lumière du couloir projette une ombre sur la vitre. Une ombre humanoïde. Elle avance lentement et est penchée en avant. Un zombie ! Je mets la lampe dans mon dos pour éviter d'attirer son attention en espérant que le bruit que j'ai fait ne l'a pas attiré.

Manque de chance, il se tourne vers moi et pousse la porte. Où est Jennsen ?! Elle ne l'a pas vu ? Si ça se trouve, elle m'a envoyé ici pour se débarrasser de moi ? Elle est peut-être partie ?! Et s'il y a ces autres survivants, ils vont arriver sur moi aussi ! Le bruit va les faire venir ! Mince, je dois fuir vite ! Mais comment ? La pièce n'est pas vraiment assez large pour contourner la créature qui me vient dessus ! Je vois alors une petite tablette montée sur roulette. Je la prend et la pousse sur le zombie et profite qu'elle le déséquilibre pour fuir. Je pousse la porte donnant vers le couloir en appelant d'une voix paniquée :

-Jennsen ?!!

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Dernière édition par Alden Christy le Dim 27 Nov - 12:32, édité 1 fois
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Le gamin était entrain de fouiller l’infirmerie depuis une ou deux minutes lorsque j'entendis distinctement des pas du côté de l'escalier. J'étais à 3 mètres de la porte menant à celui-ci l'arme en main prête à agir.

Alors que les pas s'intensifiaient j'entendis une voix paniquée s'élever dans mon dos à une dizaine de mètre de là. 'Jennsen !!'

Instinctivement je me retournais. Ce fût ma première erreur. Ayant entendu le même appel que moi un homme venait de surgir comme un fou furieux en ouvrant la porte que je fixai une seconde auparavant.

Il devait tout juste me distinguer mais c'était suffisant pour lui. Je le vis lever un objet au dessus de sa tête et j'eus tout juste le temps d'opposer le fusil à la manière d'une barre tenu à deux entre ma tête et l'arme de l'homme. Je sentis le fusil plier alors qu'une batte de baseball s'écrasait dessus avec une puissance inouïe. J'avais ressentis le choc à travers tous mes muscles mais j'avais réussi à tenir bon.

Premièrement mon fusil était maintenant aussi utile qu'un manche à balai et deuxièmement je venais de me rendre compte que j'étais face à un vrai taureau, il me dépassait de presque deux tête et devait peser un bon quintal.

La discussion n'avait pas lieu d'être et avec un râle de rage l'homme arma un nouveau coup. Celui-ci frappa dans le vide alors que je plongeais sur le côté pour l'éviter, heurtant au passage mon épaule comme un vieux brancard traînant par là. J'avais lâché mon fusil et je tenais maintenant en main ma machette. Le temps que le mastodonte reprenne ses esprits j'avais jailli d'un bon un avant et je frappais rapidement au niveau de ses mollets. Mon arme trancha dans la vif et un jet de liquide chaud m'aspergea le visage alors que mon adversaire hurler de douleur. Il fit volte-face et balança son coup de façon circulaire, je l'évitai en m'accroupissant promptement et son coup heurta un extincteur qui se décrocha du mur en faisant un bruit apocalyptique. S'il restait un mort vivant qui n'était pas au courant de la présence de viande fraîche dans l’Hôpital il était surement aussi sourd que feu grand mère Rahl, et pour lui parler il fallait littéralement lui hurler dans l'oreille.
En me redressant j'avais saisi la machette à deux mains et je me jetai en avant contre le torse de mon agresseur. La lame s'enfonça juste sous son sternum et je dû poussai de toute mes forces pour plaquer l'homme au mur. Il avait lâché sa batte de baseball sous le choc mais cet enfoiré n'était pas mort sur le coup comme je l'espérais. Un poing gros comme ma tête vint sanctionner mon arrogance, moi qui avait cru pouvoir abattre si rapidement une force de la nature. Le coup m'envoya bouler 3 mètres plus loin, complètement sonné.
C'est à quatre pattes, tentant vainement de me redresser sur mes jambes flageolantes, que j'observais le pillard se redresser sur sa jambe valide en s'aidant du mur. Il avait toujours la machette enfoncée dans le torse. Il allait crever cet enfoiré bordel? ! Mais non il fit un premier pas lourd vers moi, puis un deuxième. Au troisième les tendons abimés de la jambe que j'avais atteinte lâchèrent. Sa chute l'entraina en avant, il tenta faiblement de se retenir. Finalement il s'affala le long du mur pour ne plus bouger. Une énorme flaque de sang s'étendait sur maintenant 2 ou 3 mètres alors qu'il continuait de se vider.

M'aidant du mur j'arrivais finalement à me redresser. J'avais la nausée et la pièce tanguait dangereusement. Je me trainais tant bien que mal jusqu'au cadavre en prenant appuis sur tous les objets à ma portée. J'avais dans l'intention de retirer la machette du cadavre lorsqu'une silhouette beaucoup plus frêle que celle du défunt apparut dans le couloir et lança d'une voix hésitante :

-Greg, tu l'as eu?

Le nouvel arrivant devait être plus petit que moi, environ 1m65. C'était un homme d'après sa voix, peut être un adolescent, en tout les cas quelqu'un de chétif.
Le décor tanguant fortement je tombai plus que je ne me jetai sur ma nouvelle victime. Avec un petit cri de surprise il s'affala sous mon poids. Pendant quelques secondes une lutte désordonnée de bras et de jambes eu lieu au sol. Finalement j'arrivai à immobiliser les bras de l'homme sous mes genoux. A califourchon sur lui j'attrapai l'extincteur qui était à portée de main. Je lançai mes dernières forces dans la bataille et je soulevai avec un cri de rage et de douleur la lourde bombonne rouge au dessus de ma tête puis je la laissai retomber sur le visage que je distinguai vaguement dans la pénombre. Il y eu un bruit d'os brisé et mon adversaire cessa de se débattre immédiatement. Quelques spasmes agitèrent encore son corps puis plus rien.

Je me laissai rouler sur le côté a bout de souffle et avec un redoublement de ma nausée. Le première salaud m'avait bien cogné. J'étais presque sur qu'en pleine lumière j'y verrais flou. Un avantage d'être quasiment dans le noir était que je ne m'en rendais de toute manière pas compte.

Des bruits désordonnés provenaient de l’infirmerie et j'entendais des râles provenant du service voisin. Plusieurs infectés étaient en route depuis le couloir à ma gauche et dans le couloir de droite le jeune Alden était en difficulté.

Avec faiblesse j'arrivai tant bien que mal à retirer ma machette de la poitrine du géant et je me dirigeai vers l'infirmerie, une main tenant la machette, l'autre prenant appui sur le mur.

Je vois que le jeune garçon a réussi à semer son poursuivant, malheureusement pour lui un second infecté lui bloque le chemin et le gosse le tient à distance à l'aide d'un brancard qui lui sert de barrière pour être hors de portée du mort vivant.

Profitant que le zombie est obnubilé par le gamin je frappe de haut en bas. Son crâne s'ouvre en deux et le corps s'effondre finalement pour l'éternité.

Le petit m'éclaire et peut voir mon visage couvert de sang vrai, un énorme hématome commençant à se former du côté droit de mon visage et mon regard dur et froid.

-Il faut dégager d'ici et vite petit. Sinon on va vite se retrouver dans la merde. J'étais légèrement occupé désolé d'avoir mis un peu de temps..

Je fis un signe de la main vers le couloir, sa lampe ballait la scène : Un géant dans une marre de sang avec une fente de deux doigts de large dans la poitrine et un corps plus petit allongé par terre le visage défoncé avec un extincteur à côté.
Avec un peu de chance l’innocence de la jeunesse fera son œuvre et son esprit flexible surmontera une fois de plus l'horreur omniprésente dans ce monde de fou.

Après tout Socrate ne disait-il pas 'Rien n'est trop difficile pour la jeunesse' ?
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Lorsque j'arrive dans le couloir, un autre zombie me barre la route. Celui qui est dans l'infirmerie derrière va bientôt sortir, je ne peux pas rester là. Je me retourne. Le couloir est un cul-de-sac de l'autre côté. Je suis pris au piège. Il faut que je trouve un moyen de garder à distance. Il y a un brancard contre le mur. Je le prend et le pousse contre le mort-vivant. Il recule, déséquilibré pas le coup. Il pousse contre le brancard et tend les bras vers moi pour m'attraper.

Peu à peu, j'entend les râles du cadavre de l'infirmerie qui se rapprochent. Au bout du couloir, j'entends toujours des bruits de lutte. Je commence à paniquer. Jennsen ne viendra pas m'aider ?  Comment je vais me sortir de la tout seul ?

Sous la pression de la créature, je commence à reculer. Je suis ramené de plus en plus vers l'infirmerie. J'ai beau pousser de toutes mes forces, rien n'y fait... Je perd doucement espoir quand finalement, le mort s'effondre. La médecin se tient derrière lui. En tendant ma lampe vers elle, je vois son visage plein de sang avec même un bleu qui commence à apparaître. Elle me fixe avec son regard toujours aussi dur.

-Il faut dégager d'ici et vite petit. Sinon on va vite se retrouver dans la merde. J'étais légèrement occupé désolé d'avoir mis un peu de temps..

Je soupire de soulagement. Elle me fais signe de retourner vers les escaliers. Machinalement, je fais un petit tour d'horizon avec ma lampe.

Jet de ténacité:

Je n'aurais pas du... Le filet de lumière éclaire le cadavre d'un homme. Assez costaud mais surtout avec un énorme trou dans la poitrine et à côté, le corps d'un garçon qui devait être un peu plus âgé que moi avec la tête écrasée. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! C'est Jennsen qui a fait ça ?! Mon regard fait des allers-retours entre elle et les deux corps. Quelle horreur ! Je ne veux pas croire que c'est elle qui a tué ces deux gens ! J'ouvre la bouche mais aucun son n'en sort... Je n'arrive pas à balbutier quoique ce soit ou même à hurler... Je recule un peu, complètement paniqué. Mon dos touche le mur. La lampe m'échappe et tombe au sol. Elle ne se casse pas et continue d'éclairer les corps des trois personnes que ma camarade a tué.

Derrière, le zombie qui était dans l'infirmerie sort. Il s'approche de moi. Je veux bouger, courir loin d'ici mais mes jambes refusent de bouger. Je reste là à le fixer. La machette de la femme avec moi lui éclate le crâne alors qu'il n'est qu'à quelques centimètres de moi. Du sang pourri me gicle au visage. C'en est trop pour moi. Je mets les mains sur mes oreilles et commence à hurler en me recroquevillant.

Ma vue se brouille. Je sens juste des mains m'attraper au épaules et me secouer. Je crois qu'on me crie dessus. Tout me semble être loin. Mes épaules sont lâchées et je suis saisi sous les bras. On me relève puis je sens une main se fermer sur mon bras et tirer sèchement dessus. Je suis entraîné en avant. Mon pied tape dans quelque chose et je manque de tomber. Je n'ai pas le temps de retrouver mon équilibre. Ça tire toujours sur mon bras. J'essaie de résister mais je n'en ai pas la force. J'avance encore...

Je vois à peine mes jambes. Tout est flou. Je vois des silhouettes un peu partout autour de moi. Qu'est-ce qui se passe ?

Le sol descend d'un coup ! Un escalier ?! Mon pied se tord. Je perds l'équilibre ! Mon cri résonne dans mes oreilles pendant que je tombe. Tout tourne autour de moi. Encore une fois, des mains me saisissent et me forcent à me remettre debout. Cette fois-ci, mes jambes ne tiennent plus. Elles tremblent trop. Je ne veux plus continuer ! Je veux juste me poser un moment ! Un hoquet de surpris m'échappe. Je ne sens plus le sol sous moi. Je suis dans les airs ? Qu'est-ce qui m'arrive ?


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Alors que le filet de lumière passe sur le carnage que j'ai effectué le gamin se fige. Puis il se met a trembler et à reculer lentement jusqu'au mur. La lampe tombe au sol et continue d'éclairer la scène.

Un zombie sort de l'infirmerie, le gamin ne bouge toujours pas. Sans réfléchir je balaye le crâne du zombie d'un coup de machette avec un ahanement d'effort.  Du sang et des matières giclent dans les airs. Le visage du gosse s'en trouve barbouillé.

Je le vois se recroqueviller et je sens immédiatement le drame arriver. Il se met à hurler, son cerveau surchargé est probablement totalement déconnecté du monde réel dont la vision est trop dur à supporter pour lui. Bordel pourquoi je l'ai ramené avec moi ! Pour un gosse qui a vécu pendant l'Apocalypse c'est une vrai fiotte !

Les infectés se rapprochent dangereusement depuis le service adjacent. Je relève le gamin de force et lui met une paire de claque pour qu'il retrouve un minimum ses esprits.
Je l'attrape par un bras et dans le même mouvement je me baisse pour ramasser la lampe que je décide de tenir avec mes dents. D'une main je tiens ma machette et de l'autre le gosse aussi coopératif qu'un cadavre. Mes mâchoires sont serrés de frustration et de rage sur la lampe torche.

Je tire Alden derrière moi. En avançant je tranche une premier zombie puis un deuxième. Je suis exténuée et mes coups manques de force. Mais malgré tout je tiens le coup. Mon corps ne veut pas céder. L'endurance que j'ai acquise tout au long de ce qu'il m'est arrivé fait son travail. L'adrénaline aidant je continue d'avance en tranchant avec plus de rage que de force les infectés qui s'approchent trop près de nous. Le gosse trébuche, se cogne mais je n'en ai que faire. Si on ne sort pas rapidement on sera submergé.

J'arrive finalement à la cage d'escalier permettant de redescendre au rez de chaussée. Les infectés se pressent derrière notre duo. J'ai besoin de mes deux mains pour ralentir les infectés en refermant la porte derrière moi. Sans réfléchir j'attrape le gosse et je le pousse littéralement dans les escaliers. S'il se pète quelque chose ou qu'il est couvert de bleus mais vivant il n'aura pas à se plaindre.

Je dégomme un mort vivant proche de la porte et je la claque derrière moi.
Mes bras sont d'une lourdeur insoutenable. Le monde tourne autour de moi. Mes jambes sont aussi difficile à bouger que deux poteaux d'acier. Mais pourtant il me porte encore.
Mon cerveau quand à lui est en mode OFF, je ne réfléchis plus et psychologiquement mon esprit est tordu dans un ouragan de sentiments primaire. La peur, l'instinct de survie, la rage, la frustration d'être dans une telle situation, tout ça se mélange et explose sous mon crâne.

Je fonce dans l'escalier et je chope le gosse que je balance tant bien que mal par dessus mon épaule. Je fonce tête baissé par la porte donnant sur le rez de chaussée. En s'ouvrant elle renverse plusieurs infectés qui s'affalent au sol. Cinq ou six zombies me bloque le chemin. Pourtant je ne m'arrête pas, je ne suis ni en capacité de réfléchir à le faire. Tel un bélier avec mon passager on rentre dans le tas. Je m'effondre avec quatre des cinq infectés et le gamin se retrouve deux ou trois mètres plus loin. La lampe quitte ma bouche et s'effondre au sol. Je donne des coups de machette dans la pénombre. Je tranche un bras, fracasse un crâne et je réussi à me relever. Ma chaussure vient écraser une mâchoire pourrie. Je vois le gamin recroquevillé et un infecté qui s'approche.

Je sens mon corps proche de la rupture, derrière l'infecté la porte qui nous a permis d'accéder aux urgences donne sur la rue et est pour l'instant libre d'adversaire.
Je jette mes dernières forces dans la bataille. Je me projette en avant et pousse le mort-vivant titubant contre le mur que je redécore d'un coup de machette.

Je relève le gamin et lui hurle de me suivre s'il veut vivre. Il me regarde tel un animal apeuré. Mais l'instinct de survie le fait bouger, certes tel un robot mais il me suit.
Nous surgissons à l'extérieur, couvert de sang autres substances. J'avise un petit bâtiment ressemblant à un entrepôt non loin de là à une cinquantaine de mètres.

Après plusieurs seconde d'une course saccadée et à bout de force je pousse une porte sur laquelle on peut lire : Traitement des déchets - Personnel uniquement

On se retrouve dans le local à poubelle et de traitement des déchets hospitalier. Des grands containers en plastique noir remplisse la salle où l'on se trouve et un petit panneau indique : Incinérateur.

Le gamin se tient immobile au milieu de la pièce, la porte est pourvu d'un système permettant de la verrouiller de l'intérieur ce que je fais immédiatement.

Je me retourne et je pousse le gosse contre un des containers. Il se retrouve face à moi, totalement déboussolé.

Mon poing droit se lève et s'abat avec toute la force qu'il me reste.

-TU VEUX MOURIR GAMIN ? ! PASQUE T'ES SUR LA BONNE VOIE !

Contre le container les jointures de mon poing saignent légèrement à quelques centimètres du visage d'Alden. Je suis tellement hors de moi que je ne sais même pas quoi dire d'autre.
Mon corps est arrivé à sa limite et je sens que le monde se met à tournoyer. Mes jambes ne répondent plus et je m'assois lourdement en m'adossant au container.
Je ferme les yeux, juste quelques secondes...
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Je reste adossé au container en tremblant.. Les images des trois hommes que ma camarade a tué me reste dans la tête. Je n'arrive pas à penser à quoi que ce soit d'autre... Je sais bien que certains groupes de survivants sont dangereux mais ces types ne nous avaient rien fait ! Ils voulaient probablement juste trouver des médicaments pour se soigner. Il y a déjà tellement de zombies... On ne pourrait pas s'aider entre humains au lieu de s'attaquer les uns les autres ?

Je n'ai jamais eu trop de mal à voir des zombies se faire tuer mais des humains... C'est différent. Ils ont encore des sentiments, eux ! Comment Jennsen arrive à dormir après avoir fait ça ? Cette femme me fiche la trouille ! J'ai cru qu'elle allait me frapper tout à l'heure. J'ai le regard fixé sur la trace que son poing a  laissé sur le container à côté de mon visage. Je ne sais pas pourquoi je l'ai suivie. C'est une folle furieuse ! J'aurais du rester au QG...

Je suis tiré de mes pensées quand j'entends des zombies commencer à arriver derrière la porte. Je les entends commencer à tambouriner. Mon regard balaie tant bien que mal la pièce. À première vue, il n'y a aucune autre porte. J'ai du mal à voir. Il n'y a aucune fenêtre pour éclairer. Seulement un petit filet de lumière qui vient d'une grille d'aération en haut. On est pris au piège ?! Non ! C'est pas possible ! Il doit y avoir un moyen de sortir d'un autre côté en évitant les zombies qui nous ont suivi !

Mon cœur bat de plus en plus vite pendant que le stress qui redescendait un peu remonte en flèche. La médecin est toujours endormie et j'entends de plus en plus de bruits de mort-vivants dehors. La porte est en métal et le verrou est bien gros. Ils vont résister un bon moment mais on va bien devoir sortir. Je me tourne dans tous les sens et jette des regards terrifiés dans toutes les directions mais il n'y a que des containers et des murs en béton derrière.

Je commence un peu à désespéré... On ne pourra pas sortir et se battre contre cet attroupement de mort-vivants. Avec un peu de chance s'ils ne nous voient pas revenir, les offsprings viendront nous chercher, au moins pour sauver leur médecin mais on ne sait pas dans combien de temps ils arriveront et on a pas de nourriture avec nous. Non, il faut qu'on sorte. Peut-être que Jennsen aura une idée.... Je suis un idiot ! Je n'aurais jamais du venir. On en serait pas là. C'est ma faute si on est piégés ici...

Je vais m'asseoir par terre contre le mur dans la faible zone éclairée de la petite pièce en me laissant aller à mes idées noires.  J'essaie de retenir mes sanglots mais c'est plus fort que moi. Je ne veux pas finir comme ça ! Pas dans le noir à attendre que des zombies entrent pour me manger. Si seulement j'avais encore la lampe... Elle est tombé de ma main tout à l'heure et je ne me souviens plus exactement de ce qui s'est passé ensuite. J'ai mal un peu partout. J'essaie de regarder mes bras et mes jambes pour voir si je n'ai pas de bleus mais vu le peu de lumière qui passe par la grille d'aération, ce n'est pas évident. Tss, si seulement j'arrivais à la décrocher on aurait peut-être un peu plus de lumière...

Je m'arrête d'un coup. C'est ça ! Je l'ai mon idée ! La bouche d'aération ! Si j'arrive à l'atteindre et à la décrocher, je pourrais peut-être sortir !  Le seul souci, c'est qu'elle est au moins à deux mètres du sol. Je vais avoir du mal à l'atteindre. Quoique. Il y a des containers autour, si j'arrive à en pousser un juste en-dessous, c'est faisable. Je commence avec le plus près de tous. Je l'attrape et tire de toutes mes forces en arrière pour le ramener sous la grille. Malheureusement, cette grosse poubelle est super lourde et je n'arrive pas à la faire bouger d'un poil... Je soupire. Pose mon sac par terre et vais en essayer un autre.

Au final, je n'arrive pas à en déplacer un seul. Ils sont tous pleins. Quelle poisse ! Si seulement j'avais un peu plus de force. Au pire, je pourrais peut-être essayer d'en vider un ; au moins une partie. Je retourne vers le premier container que j'ai essayé de déplacer. Mes yeux se sont habitués à l'obscurité et je vois assez bien maintenant. J'ouvre la poubelle et je grimace en voyant pleins sacs plastiques noirs dedans. Même si je commençais à bien voir avec le petit filet de lumière, là je ne vois quasiment plus rien. En plus, je n'ai aucune idée de ce qu'il y a là-dedans... J'approche ma main tout doucement et attrape un sac du bout des doigts. Quelque chose bouge dedans, je bondis en arrière. En fait, le contenu du sac redevient immobile. Je souffle. Ça devait être un truc qui a rouler dedans ! Je le reprends du bout des doigts mais en voyant le poids que pèse le sac, je comprend que je vais devoir y aller franchement si je veux bouger ce sac. Je le prend donc fermement, le soulève et le jette dans un coin de la pièce. Un deuxième sac le rejoint, puis un troisième, un quatrième... Je continue en essayant de penser le moins possible à ce qu'il pourrait y avoir dedans. Ce n'est pas évident mais j'arrive quand même à vider une bonne moitié de la poubelle. Quand je commence à devoir enfoncer mes bras trop profondément pour prendre les sacs, je décide d'arrêter et de tenter de bouger le container. Cette fois-ci, ça marche. J'ai beaucoup de mal mais j'arrive à la mettre à peu près sous la grille. Une fois en place, je l'escalade sans problème et jette un œil pour essayer de voir derrière la grille mais j'abandonne vite cette idée. Par contre, je n'entends pas trop de bruit venir de derrière. Le boucan vient toujours de derrière la porte de l'autre côté de la pièce où les mort-vivants semblent être de plus en plus nombreux !  Je tente ma chance et glisse mes doigts dans les trous de la grille et tire. Elle résiste. C'est énervant ! Après six ans d'apocalypse, la plupart des bâtiments sont en ruine mais je n'arrive pas à faire sortir cette petite grille de rien du tout !

Je jette un œil vers la femme toujours endormie à côté.  Sa machette est toujours à côté d'elle par terre. Je pourrais peut-être m'en servir pour faire levier !  Content de mon idée, je descend de mon perchoir, prend l'arme tout doucement en essayant de ne pas réveiller sa propriétaire et remonte pour tenter le coup. Je racle le tour de la grille avec la lame en espérant trouver un petit espace entre elle et le mur où je pourrais glisser l'outils. Il n'y a pas de trou réellement mais à un endroit, le métal de la grille est un peu déformé, grâce à la rouille peut-être ? En tout cas, j'arrive à glisser la machette dedans. Je tire de toute mes forces et penche tout mon poids en arrière. Plusieurs secondes passent et au final, la grille finit par lâcher d'un coup. Je perds l'équilibre, vacille en battant des bras et au final, j'arrive à ne pas tomber en arrière. Je pose la machette et regarde à travers l'espace dégagé. La moitié de la grille est tordu ce qui me laisse suffisamment d'espace pour voir.

La voie est libre ! Tous les zombies se sont concentrés sur la porte de l'autre côté ! J'ai enfin mon issue de secours. À moi la liberté !  Je pousse la grille pour tordre ce qui en reste. Elle finit par se décrocher complètement du mur. Je la pose doucement au sol pour ne pas alerter la horde qui se forme. Le trou n'est pas très grand mais c'est suffisant pour que je passe. Je glisse mes bras et commence à me hisser.

Je m'arrête en plein mouvement. Un regard en arrière vers Jennsen. Je suis pris de remord. Même si elle est dangereuse et même si elle me fait aussi peur que les zombies, elle m'a sauvé quand la peur m'a paralysé là-haut. Elle m'a porté et m'a emmené ici. Je ne peux pas partir en la laissant là. Je secoue la tête. Je me dégoûte moi-même. Comment j'ai pu penser à me sauver comme ça en la laissant se débrouiller. Je ne suis pas comme ça ! Entre survivants, il faut s'aider ! C'est comme ça qu'on s'en sort ! Sinon, on ne vaut pas mieux que les zombies !

Je descend et m'accroupis juste devant elle. D'une voix timide, j'appelle :

-Euuh, p... P... Pardon ? Je.. J'ai trouvé une voie p... pour p... Partir..

En voyant l'état de sa main, j'ajoute :

-Euh, vous voulez quelqu... J'ai de quoi faire un pansement pour... Pour votre main.

Elle ne réagit pas. Il faut dire que j'ose à peine murmurer, elle n'a pas du m'entendre. Elle respire toujours, je le vois mais elle dort encore. Timidement, je pose ma main sur son épaule pour la remuer un peu...

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J'entends comme un chuchotement.

Je me retourne et je vois mon frère, Victor. Il est entrain de me chuchoter à l'oreille 'Hé fait pas de bruit et écoute ce que dis tante Rosa'. Du haut de mes 8ans je hoche la tête. Aujourd'hui en ce beau jour d'été nous avons décidé d'espionner notre Tante et nos parents pour découvrir ce qu'ils ont prévu pour notre anniversaire dans 2 jours.

Nous voilà donc accroupi derrière un énorme pot de fleur que notre mère adore tant avoir dans son jardin. Ses cheveux roux étincellent au soleil, notre père s'apprête à partir voir ses soldats. Il travaille tout le temps, avec son uniforme sur lequel sont accrochés plein de médailles qui nous ont toujours impressionné avec Victor. Aucun doute notre papa est un vrai héros ! Mais il risque quand même de rater notre anniversaire...

La discussion est inintéressante pour l'instant et mon père finit par s'en aller. Une fois les deux femmes seules elles commencent à discuter des choses sérieuses !

Tante Rosa finit par lâcher un 'Alors pour l'anniversaire des petits tu as prévu quoi?'

Je croise le regard de mon frère qui se remplit d'excitation, pour ma part je trépigne tant j'ai envie de savoir la suite.

Alors que nos oreilles sont grandes ouvertes notre mère se retourne vers nous et lance 'Mes petits espions sont repérés et feraient mieux d'aller jouer ailleurs s'ils veulent avoir un anniversaire' !

Notre déception est balayé par son sourire éclatant et en râlant pour la forme notre duo s'éloigne rapidement.

Deux jours plus tard une foule d'amis sont présent pour notre anniversaire. Le moment des cadeaux est venu. J'attrape le premier avec avidité et je commence à déchirer le cadeau. Je pose mes yeux sur...

Le visage d'Alden qui me regarde avec un soupçon d'inquiétude. La réalité se rappelle à moi sous la forme d'une vague de souffrance physique qui me frappe de plein fouet. Je pousse un petit gémissement en tentant avec précautions de bouger mes membres. J'écoute vaguement qu'il parle d'un moyen de sortir d'ici et de ma main.

Je marmonne au gosse :

-Finalement la loyauté par l'exemple ça semble payer...

Après tout je lui ai sauvé la vie. Mais étant ce que je suis j'aurais pensé que le gamin après sa crise m'aurait simplement laissé là. Il faisait finalement preuve de bien plus de résilience que ce que j'aurais pensé. Il lui restait bien du chemin à parcourir pour avoir une chance de survivre seul mais après tout qui sait?

Je n'était pas prête à me lever tout de suite. Je profitais de ce petit moment pour attraper le gamin par la nuque. Le geste bien que pouvant faire penser à une forme de soumission avait été fait avec une douceur relative. J'étais à quelques centimètres de son visage et je fixais mon regard dans le siens avant de commencer à parler. Ma prise l'empêchait de faire autrement que de me fixer et de m'écouter bien qu'il pouvait facilement se dégager vu que je n'y mettait pas de force. Un simple moyen de lui faire comprendre l'importance de ce qui allait suivre.

-Écoute Petit. Je suis ce que je suis et j'en ai bien conscience. J'ai besoin que tu réfléchisse à une simple et unique question. As-tu la certitude que si j'avais agis différemment nous serions en vie tous les deux? Il faut que tu comprenne une chose importante. Quand on est ici, en dehors du QG des Offsprings toutes les personnes que l'on croise sont des Raiders supposés. Je pense que tu as entendu parlé d'eux. J'ai eu ton âge bien que cela me semble être il y a une éternité. Je sais que tu écoute surement aux portes les discussions des adultes. Aujourd'hui j'ai peut être tué d'honnête hommes. Ou bien des Raiders qui m'auraient surement tué, t'aurais capturé et t'aurais ensuite torturé pour que tu leur donne la localisation de notre planque. Tu pense que tu aurais résisté à une séance de torture ? La réalité n'est jamais aussi simple qu'elle n'y parait , toute cette brutalité a une raison et une finalité...

Je fis une pause et je relâchai le gosse. Mes jambes rechignèrent à m'aider à me relever et je grimaçais de douleur. Une fois debout je fis quelques mouvements des bras et des jambes pour diffuser la souffrance et m'assurer que tout fonctionnait a peu près normalement.

-Tu sais petit. Je suis peu être beaucoup de chose mais si je t'ai amené et que je t'ai sauvé aujourd'hui c'est ce que je pense que tu peux avoir une utilité. Cela peut te paraitre barbare comme concept et tu vas surement te dire que je t'utilise. C'est le cas. Mais tu m'utilise aussi d'une certaine façon. C'est donnant donnant. Si un jour tu prend un mauvais coup et qu'il faut t'opérer pour te sauver la vie c'est entre mes mains que sera ton destin. Et tu n'aura aucun choix là dessus. Parfois tu dois savoir faire une confiance aveugle même si ce qu'il se passe te semble aberrant.

Je le regardai quelques secondes pour voir s'il assimilai ce que je disais et tenter de déchiffrer ce qu'il pensait. Il gardait le nez baissé et j'en déduisit qu'il faudrait encore un bon moment pour qu'il soit moins impressionné par ma présence.

-Bien j'ai fini, tu disais avoir un moyen de sortir. Je te suis. Et ne t'inquiète pas pour ma main ce sont juste des écorchures.
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