Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
CharteContexteFonctionnalitésBazarEspace PersonnelScénarios
A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 John J. Svenson

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John J. Svenson
John J. Svenson





 « John  J. Svenson »
aka Matthew Macconaughey


« un "bon mort" est un mort qui le reste ... »




Nom complet : John Jarl Svenson
Date et lieu de naissance :14/07/1986  à Seattle
Nationalité : Américain
Groupe : Offspring of Freedom
Caractéristiques :
Force : 65
Au dela d'un bel héritage génétique, une carrière de militaire c'est beaucoup d'entraînement physique et par conséquent une force considérable.
Agilité : 45
Pour avoir survécu jusque là il a fallut faire preuve de pas mal d'agilité même si john est très loin d'être un acrobate.
Endurance : 60
l'éducation à la dure, les années de régiments, la survie dans ce monde de merde, la vie d'esclave pendant un temps tout ça vous forge une endurance de roc ... et part les temps qui courent c'est indispensable.
Perception : 40
Fallait bien avoir les sens en éveil pour ne pas se faire surprendre par les dangers qui pullulent dans ce monde. Mais pour s'en sortir haut la main il faut encore un peu plus. John ne compte pas être prit au dépourvu, il est aux aguets.
Charisme : 40
c'est probablement ça gueule renfrognée et cet air de survivant prêt a tout (ou presque ) pour ne pas y rester qui fait dire a ceux qui l'on croisé que John a quelques choses d'impressionnant dans son attitude autant que dans son regard.
Ténacité : 55
ça c'est certain . même s'il est quand même un peu déranger, il est indéniable que John a une sacrée force menbtale pour ne pas finir complétement timbré apres ce qu'il a vécu ... enfin un peu comme trout le monde en fait .. a moins que ce ne soit un peu plus que la moyenne au final ...
Intellect : 50
Certes John n'est pas une foudre de connaissance et de cognition, mais pour devenir sapeur chez les marines il faut être loin d'être con ... longues études ou pas.
Instinct : 20
John n'est pas une bête fauve ou un devin ... il sent les choses quand elle sont naturellement perceptibles. que cela soit dans son environnement ou dans la relation qu'il entretient avec ses comparses.

_________________________________________________________


Compétences :
Combat au corps à corps : 60
Tir : 30
Exploration : 20
Survie : 20
Mouvement : 30
Discrétion : 20
Construction : 40
Larcins : 5
Médecine : 5
Conduite : 10
Compétence libre :sapeur-artificier: 60

_________________________________________________________


Description physique :

Bien qu’il préfère raser l’ondulation châtaine de sa chevelure pour des questions pratique d’hygiène, John Jarl Svenson est l’archétype du gars aux origines scandinaves. Avec ces quatre-vingt kilos et du haut de son mètre quatre-vingt-dix, avec ses yeux clairs, pensifs et froids, sa barbe blondasse florissant sur des traits taillés à la serpe, il fait immanquablement pensé à ces vikings larges comme des armoires à glace. Le style guerrier puissant et massif qui devait être capable de s’enfiler à lui tout seul un poulet rôti entier. Et même si de nos jours faire de si copieux repas reste un doux fantasme, John n’en a pas moins perdu sa masse musculaire quotidiennement entretenue par les épreuves de force et d’endurance de sa vie de nomade.

Il est d’ailleurs assez impressionnant de découvrir les  énormes tatouages tribaux  de deux dragons noirs  se faisant face sur ses pectoraux et déployant leurs griffes sur son abdomen et ses bras ainsi qu’un grand soleil (stylisé lui aussi) qui ornemente son dos.

Ça et là, d’anciennes cicatrices parcheminent sa peau comme autant de souvenirs  d’une vie de militaire et de survivants solitaire …

Coté vestimentaire, John ne fait pas le dandy. Et son accoutrement se doit d'être plus pratique et solide qu’esthétique. Il opte invariablement pour des pantalons treillis, de grosses chaussures solides types rangers ainsi que son habituelle veste aviateur sans manches et doublée à la fourrure flanquée d’un écusson de la bannière étoilée.

Ajouter à ceci quelques colifichets comme un pendentif en dents de croco, un vieux keffieh autour du cou et un cigare planté entre ses dents et vous aurez le John J. Svenson, alias « X-Plosion» en chair et en os.



Description morale :

John est un gars entier. Il ne tergiverse pas avec de belles paroles ou des formulations policées. La diplomatie ou l’hypocrisie ne font pas partie de son quotidien Son caractère est aussi sincère que son phrasé est cash. S’il a quelques choses sur la conscience, il l’exprimera sans détour, au risque de passer pour une brute épaisse. Ce qu’il n’est fondamentalement pas. Mais il faut bien reconnaître que les épreuves qu’il a traversé jusqu’à aujourd’hui n’ont pas aidé son tempérament déjà bien trempé à s’adoucir.

Mais si l’on fait abstraction de cette tendance aux phrases incendiaires, l’on peut entrevoir dans le fond plus que dans la forme, une personnalité  protectrice et juste.  John a été un sale gosse à qui on a apprit le sens des bonnes valeurs les plus essentielles.  Cela reste donc la trame comportementale de ses humeurs

Depuis le temps qu’il erre plus ou moins seul dans ce pays  ravagé, il a développé une forte tendance a parler tout seul. Il parle  à ses possessions matérielles (Betsy la hache étant une interlocutrice privilégiée), à ses souvenirs, à ses pensées du moment. Et même parfois aux morts-vivants. Non pas qu’il s’imagine que ces saletés ambulantes vont lui répondre mais bien que le simple fait de s’adresser à une personne, lui suffise à tenir une  conversation à sens unique sans que cela semble le gêner.  En gros il fait les questions et les réponses quand rien ne revient en face.

Depuis son plus jeune âge, John a une fascination grandiose pour tout ce qui touche au feu et aux explosives. A l’image de ce penchant « destructeur » John semble comme hypnotisé par les déflagrations ou les grandes flambées qu’il lance à chaque fois qu’il en a l’occasion. En un sens, la chute du monde, des lois qui le régissaient et des autorités le régissant, lui permet d’assouvir ce « vice brûlant » dans une impunité confortable.

S’il est bien une chose que John abhorre, ce sont les cannibales et les esclavagistes. C’est bien simple, s’il en croise, il fera tout pour les tuer sans le moindre procès ni la moindre compassion.  Car comme il dit lui-même «  j’vais leur faire bouffer leur propre cul à ces fils de putes »

Mais dans toute cette rage explosive et solitaire, il y a tout de même du bon et non des moindres car John est un gars honnête et droit. Le vol, le mensonge, la manipulation, toutes ces fourberies ne font pas partie de son tableau. Donc tout « marginal un peu dérangé » qu’il puisse être, John reste un gars sur qui on peut compter dans les coups durs. Mais le plus ardu reste de lui faire intiment sentir qu’il est des vôtres. Trop de fois il à commencé a s’attacher pour finir par tout perdre.  

Cela donne bien trop souvent l’impression qu’il n’a rien a foutre des autres. Mais c’est une carapace, une armure protectrice… charge à ceux qui iront au-dela de découvrir que c’est un type plein d’attentions et de protectionnisme.  


Biographie :


John est né dans une famille américaine tout ce qu’il y a de commun. Pas de colossale richesse familiale pour lui offrir une éducation exemplaire dans les meilleures écoles, ni de grande demeure confortable pour grandir entre cours d’équitation et stage de piano … non chez les Svenson c’était bien plus « spartiate » que ça. Il faut dire que le père militaire de carrière et la mère femme de ménage gagnaient leur vie avec une fragile stabilité et veillaient à ce qu’aucune dépense inutile ne soit faite. Ho le petit Johnny n’a manqué de rien, ni d’amour ni de sécurité. Mais tout cela est d’un banal … voyons donc ce qui a put se passer ensuite.

Déjà en primaire John était un sacré chamailleur et sa mère ne pourrait dénombrer les vêtements déchirés ou les hématomes aux pommettes que son turbulent rejeton ramenait de la cours de l’école régulièrement.  Et d’ailleurs même si maman le grondait pour avoir encore  casser une dent de lait à un de ses petits camarades, papa lui se contentait d’un petit sourire en coin que le gamin recevait comme un soulagement et qui bien évidement alimentait la fierté  militariste toute de testostérone pétrie du patriarche…

Il en fut tout autrement quand La police vint frapper à la porte du domicile familiale  afin de venir interpeller John sous les yeux de ses parents pour avoir foutu le feu à une vielle grange abandonnée dans les faubourgs de la ville. L’épisode aurait put n’être qu’une anecdote si l’adolescent n’était pas coutumier des jeux dangereux. Tout spécialement ceux qui impliquent l’utilisation de matières inflammables et explosives.

L’approche du 4 juillet étant toujours un pic d’éventration de fusées du commerce pour en faire ses propres feux d’artifice … avec les énormes  risques que cela comprenait.

La plus saine des attitudes que les parent du petit pyromane auraient du adopter face a ce sérieux problème aurait été de le faire consulter un pédopsychiatre ou un spécialiste du genre. Mais non ! ça aurait été reconnaître une éventuelle faute dans l’éducation « martiale » de son père. Ce genre de faiblesse qui lui était impossible de reconnaître sienne.

Ainsi la fierté d’un père trop idéaliste laissa-t-il courir et grandir la destructrice impétuosité de son fils  en estimant qu’il serait capable d’en venir a bout avec ses propres méthodes … autant vous dire que la peau des fesses de John et le cuir du ceinturon de son père ont été douloureusement intime pendant des années.

Le gosse n’était pourtant pas idiot, il avait même une certaine vivacité d’esprit et une imagination pratique remarquable quand il faisait une connerie. Mais bien évidement que se passe-t-il quand on essaye d’éduquer un enfant par la contrainte et la privation ? Il se rebiffe d’autant plus et vous le fait amèrement regretter. Plus les années passait moins John redoutait les colères de son père. Et les mauvaises fréquentations de l’adolescence ne tardèrent pas à encore envenimer le contexte des tensions familiales. A tel point que John se retrouva très vite en conflit ouvert avec l’autorité paternelle  et les autorités de la ville de surcroît.

Les beuveries, les bagarres et toutes les autres conneries de la jeunesse ainsi que cette explosive envie de faire péter un peu tout ce qui lui tombait sous la main, finirent par coûter une garde à vue et une  condamnation judiciaire que le jeune homme, qui n’avait pas encore  dix-huit ans, dut pleinement  assumer.

Soit il passait les six prochains mois en centre de détention pour mineur soit il intégrait l’école militaire d’état et filait droit ...

Le choix entre rester enfermer six jours sur sept avec d’autre gosses emprisonné ou crapahuter en uniforme avec un fusil d’assaut dans le dos ne lui fut pas trop compliqué. Sachant que le Caporal Svenson Père ne se priva pas d’influencer la décision en lui promettant la répudiation pur et simple de la maison s’il ne choisissait pas de devenir militaire.

Ainsi John Svenson entama-t-il bien malgré lui une carrière militaire chez les Marines. Cela dura une dizaine d’année et le troufion de première classe prit du galon pour finalement atteindre le grade de sergent avec une spécialité qui lui collait à la peau depuis toujours : Sapeur-démineur.  John était dans son élément. Il avait accès a des  explosifs puissants et en quantité, il voyait du pays, s’était fait un groupe de frères d’armes unis  comme les phalanges d’un poing serré et  balancé dans la gueule des ennemis de la bannière étoilée. Son père lui avait pardonné ses erreurs de jeunesse depuis qu’il avait fait ses preuves au sein de la joyeuse bande des lutins verts de l’oncle Sam.

Mais alors qu’il obtenait enfin une permission pour rentrer au pays et de retrouver sa petite amie Sandy  après vingt mois de déploiement  dans l’opération « Tempête du désert », d’inquiétantes nouvelles venues d’Asie menacèrent ce retour tant attendu. Il en fallut de peu pour qu’il resta sur le tarmac de la base militaire. Mais avec soulagement qu’il reposa enfin ses rangers sur la terre du nouveau monde.

La paix et le répit furent de courte durée puisque quelques jours après  son retour au pays, les premiers cas de contamination par cette inquiétante maladie venue de Corée commencèrent a alimenter les gros titres des quotidiens nationaux.

Il ne fallut que quelques jours pour que ce qui semblait être un canular alarmiste se révèle bien pire encore. Les contingents  de réservistes ou de permissionnaires ne furent rappelés sous le drapeau pour défendre le pays que quelques jours plus tard. Mais l’épidémie apocalyptique se répandit à une vitesse vertigineuse et John ne put que constater, qu’il était déjà trop tard, l’Amérique basculait définitivement dans le chaos.

Les rues n’étaient plus que de vaste artère sanglante où  l’horreur et le cannibalisme régnaient en maître. John, sa compagne et quelques voisins de palier formèrent un petit groupe qui tenta de tenir bon face à la menace sans cesse grandissante qui tambourinait de râles lugubres aux portes d’entrée de leur immeuble.

Mais les quelques réserves de nourritures que chacun possédait chez lui ne tardèrent pas a s’amenuiser et a exiger que les survivants retranchés tentent une sortie vers le super marché le plus proche.

L’expédition se soldat par un funeste bilan. Ils étaient partis a quatre avec tout ce qu’ils possédait d’armes a feu ou de fortune … et ne revinrent qu’à deux. John et Paul le voisin d’en face. Sandy et le vieux Bob finirent entre les griffes des bouffeurs de chair qui rodaient dans la grande surface.
La perte de sa petite amie effondra John qui resta trois jours cloîtré dans son appartement, ne répondant plus aux voisins qui venaient  s’inquiétaient de le voir s’enfermer ainsi. Puis redonnant signe de vie John et les quatre derniers voisins encore vivants décidèrent qu’ils ne pouvaient pas rester chez eux, isolés et privés de toutes ressources de vivre. Il fallait affronter la foule indénombrable de zombies qui erraient dans les rues de Seattle.

Seuls John et Irvin parvinrent à quitter la ville et tentèrent de trouver du soutient auprès d’autres survivants qui eux aussi cherchait un refuge.

Le duo essuya des refus catégoriques et systématiques. Les gens redoutaient bien trop par méconnaissance que ceux qu’ils ne connaissaient pas soit porteur de la maladie. Isolés et en proie aux rôdeurs ils ne parvinrent à leur échapper pendant presque un mois. Jusqu’à ce qu’Irvin se fasse prendre et dévorer.

Désormais seul John continua sa route vers l’Est dans l’espoir de trouver un endroit où les monstres ne le trouveraient pas. Mais ces saletés cannibales semblaient le renifler comme des chiens sur la piste d’un gibier. Partout où il allaient … ils y  en avait d’autre.. Toujours plus nombreux. Cela dura jusqu’aux abords de 2012 où enfin il trouva un groupe de survivants qui acceptèrent de l’intégrer à leur groupe. Les choses semblaient alors aller vers le mieux, enfin en considérant que le monde lui n’allait pas mieux du tout. Ainsi John passa-t-il plusieurs mois a tenter de reconstruire un semblant de communauté avec ce groupe d’une dizaine de pauvres types comme lui, complètement paumés.

Mais l’apocalypse, ne laissa guère de chance à cette troupe de morts en sursit
Une nuit, les rôdeurs parvinrent à s’introduire dans le havre précaire que John et les autres avaient construit. Et ce fut un véritable carnage. John dut faire un choix entre sauver sa vie seul ou risquer de la perdre pour sauver les autres. … l’instinct de survie eut alors raison de l’esprit d’équipe. Et John fuit avec la honte et la rage au ventre.

Cet épisode laissa une profonde blessure dans l’esprit de l’ancien militaire qui s’était sincèrement attaché à ses compagnons d’infortune. Le sentiment que même en groupe la survie était d’une précarité vertigineuse, s’empara de lui tandis que de nouveau seul, il erra d’état en état pendant une nouvelle année.

Au final John ne se débrouillait pas si mal  par lui-même. Certes pendant cette nouvelle année, l’absence d’interlocuteur humain commençait à lui vriller l’esprit et quand il ne parlait pas tout seul, il lui arrivait même de se taper de longs monologues avec les Z qui tendaient leurs bras et leurs bouches infâmes vers cette proie hors d’atteinte et fort bavarde …

Deux années passèrent sans que John parvienne a retrouver un groupe de survivants viables ou fréquentables. Car tout dérangé qu’il devenait au fil du temps, John n’en avait pas pour autant basculer dans l’ignominie d’une perte d’humanité pur et simple.

Le destin se chargea de le soumettre néanmoins à cette tentation lorsqu’il se retrouva prisonnier d’un groupe d’esclavagiste au mœurs culinaires les plus révoltantes alors qu’il faisait route vers le sud.  « Les Patriarches », puisque c’est ainsi qu’il se faisaient appeler avait pour principe de donner une chance  aux nouveaux venus.. Soit ils prouvaient qu’ils pouvaient être utiles à ce groupe de cinglés, auquel cas, il passait du statu de prisonnier à celui d’esclave « a l’essai et sous haute surveillance »  soit ils n’en étaient pas capables et finissaient débités en morceaux pour nourrir tout le monde.

John et ses compétences militaires de sapeur autant que ses bonnes capacités physiques lui permirent de ne pas finir en casse-croûte et il passa une année a consolider les protections du mur d’enceinte de cette communauté barbare.

Donc oui … John mangea de la viande humaine. Et oui quand on crève la dalle..la viande d’adolescent  ou de vieux c’est nourrissant. Mais cette façon de survivre et de profiter aussi cruellement des autres lui pourrissait l’âme et il profita de la première occasion où il n’était pas sous bonne garde pour fausser compagnie à cette troupe de tarés cannibales.

C’est là-bas qu’il trouva « Betsy » (un nom de femme pour la plus fidèle compagne d’un homme seul) une hache de bataille au tranchant lourd et large agrémenté d’un « bec-de-corbeau » l’outil idéal pour faire un massacre, sommes toutes plutôt silencieux, dans les rangs des rôdeurs.

Aujourd’hui encore, John garde en mémoire le goût et l’odeur caractéristique de la viande humaine grillée au feu de bois… et cela lui file immanquablement la gerbe tout autant que cela alimente son  profond sentiment de culpabilité. Le traumatisme est lourd et la haine qu’il développa contre les cannibales et les esclavagistes n’aurait de cesse  de grandir et de le pousser à chercher à les anéantir.  

Voila maintenant six mois que John arpente la « Sun-belt » avec Betsy sur l’épaule et dans son sac à dos une poignée de vivres glanés au fil de ses fouilles dans les ruines de ce monde. Il ne croit que difficilement en la possibilité de pouvoir se sentir de nouveau un jour intégré dans une nouvelle communauté.

Car plus encore que survivre, c’est parvenir à se sentir membre à part entière d’un groupe communautaire qui est le plus grand challenge pour lui … et puis de toute manière, reste-t-il ne serait-ce qu’un seul endroit dans ce foutu pays, où les humains ne se sont pas déjà changé en monstres … morts ou vifs …

Mais le halo de lumière blafarde que distille cette zone urbaine, là devant lui à environ une heure de marche, ce doit être Salem… ou ce qu’il en reste.  Et puis il va falloir que John retrouve de quoi becter. Son sac a dos est beaucoup trop léger … peut être trouvera-t-il de quoi repousser la faim dans le coin. Qui sait il y a peut être quelques survivants qui accepterons d’échanger de la bouffe contre un service ou deux

Et puis si ça tourne à l’aigre, John fera comme d’habitude, il continuera sa route … peu importe où elle le mènera.



_________________________________________________________


Inventaire permanent chez les Offsprings of Freedom

1 objet inhabituel  : S&W M29

1 arme de corps à corps (commun ou répandu) hache de combat avec corbin

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Pseudo : « Nyme »
Age IRL : je sens que si je le dis on va encore m’appeler « papy » ... donc niet!
Comment as-tu trouvé le forum ? Ca sentait la charogne dans le coin et j’ai entendu des râles gutturaux alors je suis entré !
Des suggestions ? Faut que ça soit pertinent et constructif  comme suggestion ? oui ? ha bon bah j’ai rien à dire …^^




Codage par Sélène sur [/url]Never Utopia



Dernière édition par John J. Svenson le Sam 21 Jan - 12:48, édité 4 fois
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Je prends ta fiche en charge John. Je pense pouvoir donner mon premier avis aujourd’hui ou demain. Désolé du délai, mais la vie IRL avant tout!

Merci de ta compréhension

Mastermind

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John J. Svenson
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No problemo Mastermindo!  à bientôt pour tes premiers mots!
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Bonjour John, et bienvenue sur ZA!

Ton personnage promet d'être fort utile aux Offsprings dans les semaines à venir. Un ex-militaire sera toujours le bienvenu dans les rangs d'Azad. Si ton style ne me cause pas de problème dans son ensemble, il y a quelques formalités que j'aimerais te faire remarquer et qu'il te faudra modifier avant de pouvoir être validé.


  1. L'intellect de John me semble trop élevé pour quelqu'un qui n'a pas suivi d'éducation de manière assidue et qui a toujours été récalcitrant à s'instruire. Je suis conscient que quelqu'un peut être brillant sans avoir été à l'université, mais un 65 me semble trop élevé pour refléter cela. Baisse cet attribut de 15 ou 20 points, ça sera suffisant.

  2. Avec ces points, je te recommande de les investir dans l'endurance, la ténacité, la force et l'agilité. Ce sont tous des attributs auxquels John a fait appel au cours de sa vie dans l'armée et durant sa survie. Un +5 dans trois ou quatre de ces attributs serait parfait.

  3. Tout comme pour Niomi Weaver, j'accepte que ta compétence libre soit celle que tu utilises pour effectuer des jets de dé relié à la création ou l'utilisation d'explosif. Ta compétence de construction sera réservée à toute autre tâche de construction dans laquelle John est habile.

  4. Ton objet inhabituel est inadéquat. Tu décris une hache de bataille qui est considérée comme une arme à deux mains rare vu sa fabrication et ses spécificités. Si tu y tiens absolument, je suis prêt à faire le compromis que ce soit le seul objet auquel tu auras accès de manière permanente dans le QG. Si tu veux absolument deux objets permanents comme n'importe quel Offsprings, tu devras prendre une hache de pompier ou un autre type de hache plus simple de rareté commune ou répandue.  

  5. Le point le plus problématique que je te demanderais de corriger, c'est d'annoter plus en détail ce que John sait faire dans ces compétences et comment ses attributs se manifestent. Pour des exemples, je te suggère d'aller lire les fiches de Caleb Beauharnois, Kelsey S. Williams ou Abby Morgan.

  6. Un dernier élément qui risque de te déplaire, c'est qu'aucun MJ n'a le temps actuellement de te prendre en charge pour un RP. Il serait donc nettement plus simple que tu intègres les Offsprings dans ta fiche description pour faciliter les choses. Sinon, essaie de t'assurer d'avoir un RP avec un membre des Offsprings qui serait libre pour jouer avec toi.


Ajuste ces éléments et tout devrait aller. Écris-moi en MP pour me prévenir si tu as trouvé un comparse d'écriture pour ton RP d'introduction. Si tu n'as pas de nouvelle d'ici les 5 prochains jours, je vais devoir te demander de compléter ta biographie pour intégrer ton arrivée dans les Offsprings directement dans ta fiche avant de pouvoir te valider.

Cordialement,

Mastermind
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John J. Svenson
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