Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
CharteContexteFonctionnalitésBazarEspace PersonnelScénarios
A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
Zombie Apocalypse
Saison 5 : A Battle for Freedom

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 Mylie kit'

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Messages : 69
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Date d'inscription : 28/08/2015
Emploi du Personnage : Pillarde
Rumeur : On parle d'une ombre meurtrière qui rode dans Salem Sud.

Gestion du Personnage
Points "6e sens" disponibles:
Nombre de RPs en extérieurs complétés:
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Santé (blessure/maladie):
Mylie Kit'
Mylie Kit'
Thème musical



Claire Willow

aka My-little-kitty
Mylie kit' Origine 'vava


Date et lieu de naissance :  06/03/2003 (14 ans) Salem

Métier pré-apocalypse : Élève de primaire

Caractéristiques physiques et mentales
- Force : Niveau 2
- Endurance : Niveau 2
- Vitesse : Niveau 4
- Agilité : Niveau 7
- Immunité : Niveau 3
- Volonté : Niveau 6
- Réflexion : Niveau 4
- Charisme : Niveau 2 (Si milieu "social" : 0)


Rappel : 30 niveaux à répartir sur l'ensemble des caractéristiques.


Description physique

Niveau tenue fixe, Claire porte :
- un long imperméable à capuche rapiécé et raccommodé qui avec le temps à fini coloré par la boue et la végétation. Ce vêtement à été traficoté pour que les manches puissent être retroussées et fixées par des lanières.
- une paire de gants si usés que la différence avec des mitaines est subtile,
- une paire de chaussures de randonnée dépareillées qui lui tiennent bien les chevilles,
- un sac à dos customisé, usé par le temps et la pluie, et où est fixé un arc. Un œil observateur remarquera que le sac est modifié de façon à servir de carquois artisanal dont dépasse quelques flèches. Belles flèches d'ailleurs, en carbone avec des plumes plastiques de couleurs passées.
- une ceinture customisée qui lui serre la taille et où trône un impressionnant couteau, d'origine militaire sans doute, dont la garde arrive précisément au niveau des doigts de la miss.

Sous tout ce fatras, elle porte des vêtements fonctionnels (jean, t-shirt) généralement très usés et salis par la terre et la végétation. Ils sont choisis selon le climat bien qu'avant toute chose, la petite évite les couleurs trop vives.Actuellement, elle porte un t-shirt couleur crasse et un jeans du même acabit.

Ses cheveux, châtains, sont taillés mi-long et on devine au travail un peu inégal de la coupe que c'est du fait-maison, généralement ils sont coincés dans une queue de cheval, afin qu'ils ne gênent pas le chaton. Si notre chaton se montre coquette, elle peut aborder un pendentif en argent sur un collier de cuir. Et en de rares occasions elle place quelques feuilles et fleurs fraiches dans ses cheveux associées à quelques rubans.

En la regardant, on devine que la petite dame (du haut de son 1m57) a grandi à la dure :
- Ses traits sont fins mais marqués par des dizaines de fines écorchures cicatrisées, certaines sont profondes et régulières preuve que c'est une lame qui a tracé un sillon dans sa chaire. D'autres sont plus irrégulières comme une cicatrice bien visible qui délimite son oreille gauche et une ancienne boursouflure sur son bras gauche qui témoigne d'un contact intime avec une mâchoire.
- Sa peau est marquée par la morsure du vent et par le climat, la miss est donc bronzée et n'a pas la peau des plus douces au toucher.
- Ses mains sont plutôt jolies, avec de longs doigts fins plus adaptés au piano qu'à la survie, mais que des années de pratique ont remodelées : ongles coupés courts au couteau, cicatrices et surtout des doigts marqués par l'utilisation répétée de son arc.
- Ses paupières sont marquées de légères cernes permanentes soulignant deux beaux yeux vert gazon. On note que le sommeil du chaton est rarement profond.
- Ses joues sont creusées par une vie difficile ce qui met en avant ses pommettes.
- Son corps est maigrelet, anguleux, mais taillé par et pour l'effort, la jeune fille est donc aussi musclée que le permet son alimentation. Hélas, Claire reste une jeune fille, inutile de dire qu'elle est sujette à une relation particulière avec les armes lourdes et/ou au recul trop prononcé (une relation douloureuse).

L'ensemble est souvent marqué par de la terre ou la végétation, et ses cheveux, bien que soignés sont souvent parsemés de brindilles. Pourtant, ce tableau ne gâche pas l'allure de Claire, elle a un air sauvage et animal plutôt charmant qui vient de ce contraste entre son corps de jeune fille aux doux yeux verts et sa carcasse de prédateur des bois.



Description psychologique

La personnalité de cette jeune fille est très contrastée, de plus, bien que Claire semble (à priori) être du genre stable ou raisonnable, le petit chat est une marmite qu'on a oublié sur le feu, capable d'imploser à tout moment.

Lorsqu'elle doit interagir avec plusieurs personnes, Claire est d'un naturel taciturne et, lorsqu'on la regarde, elle a un air effacé, presque-timide, voir même un peu simplet. Le genre à vite avoir des tocs avec ses mains et à balbutier. Elle exprime rarement son avis, toujours en chuchotant à moitié, lentement et le regard fuyant.
Elle a tellement bien appris à s'effacer pour survivre qu'on ne la remarque presque plus maintenant. Pire, la jeune fille à beaucoup du mal a comprendre comment interagir avec d'autres gens (entre les Cadavres et les tueurs, difficile de bien savoir comment réagir au final) si bien qu'elle peut réagir au quart de tour sur des sujets parfois anodins.
Du coup elle n'aime pas trop les possibilités de l'inconnu de ses "alliés" du moment, relation souvent réciproque même si la gosse est plutôt du genre "Amical".

Animal sauvage, le fait d'être accompagnée la stresse considérablement, elle préférera de fait prendre une distance physique avec ceux qu'elle accompagne. Une distance de l'ordre de quelques mètres qui fait qu'elle n'aime pas l'idée d'un bâtiment à traverser avec autrui. Elle supporte très mal qu'on s'approche à moins d'un mètre d'elle sans être dans son champ de vision et si quelqu'un à le malheur de la menacer, les choses déraperont plus que probablement.

S'attirer la confiance de la demoiselle est un travail de longue haleine et on ne peut espérer de résultats sans patience et beaucoup, beaucoup de travail. L'unique atout que l'on peut avoir pour gagner du temps : Avoir un age proche du sien.

Seule, la demoiselle à le cœur qui palpite sous les ordres de neurones actives et d'une volonté féroce. Elle est dynamique, ce qui l'aide à voir les journées s'écouler sans trop craquer. Passionnée dans ce qu'elle fait, elle fait toujours tout à fond, peut être trop vite à l'occasion et seule la peur l'incite à une prudence qui frôle la paranoïa.
Lorsqu'elle est dans son élément, la survie, elle se donne toujours à 100% et elle semble alors à la limite de l'extase, comme si elle était accro à son adrénaline, la chasse et l'exploration sont ses ultimes plaisirs et gare à quiconque tenterai t'entraver sa route.

Mais, la peur est toujours là, bien présente dans son esprit, de ce fait, même si la vie est plus simple lorsqu'elle est seule, la solitude est également trop stressante pour une jeune fille aussi accroc aux contacts humains qu'elle ne les détestes. Son compromis personnel est de préférer rencontrer les gens 1 par 1.

Bref, dans un univers où bien et mal ne sont plus que des mots, Claire est "grise" elle peut se montrer aussi affectueuse que glaciale avec son échelle de valeur qui peut parfois ne pas plaire aux gens trop attachés aux principes de l'Ancien monde. Mais c'est quelque chose qu'elle ne comprend toujours pas. C'est sa vie de survivre.

Autant dire que si elle vous classe en menace, c'est définitif.



Compétences de survie

₪ LE TIR

- Armes de poing : Niveau 1 (Revolver)
- Armes d'épaule : Niveau 3 (Carabine à verrou)
- Armes de trait et de jet : Niveau 5 (Arc, couteau)
- Fusil de précision : Niveau 0

₪ LE CORPS-A-CORPS

- Combat à mains nues : Niveau 1
- Armes courtes : Niveau 2 (Couteau)
- Armes à une main : Niveau 0
- Armes à deux mains : Niveau 0

₪ LA PRÉDATION

- Cueillette, chasse & pêche : Niveau 5
- Fabrication de pièges : Niveau 5
- Traque : Niveau 5
- Camouflage : Niveau 7
₪ L'EXPLORATION

- Escalade : Niveau 5
- Reconnaissance : Niveau 0
- Exploration rurale : Niveau 3
- Exploration urbaine : Niveau 3



Rappel des niveaux à répartir : 20 niveaux en compétences de survie, 5 25 niveaux en compétences techniques et 25 niveaux de compétences à répartir librement entre survie et technique.
Lorsqu'elles sont précisées, les armes nommées sont les seules de la catégorie que Claire sait utiliser ; En cas d'utilisation d'une autre arme, le score est de 1.






Compétences techniques

₪ AGRICULTURE (FBL)

- Élevage : Niveau 0
- Plantations céréalières : Niveau 0
- Plantations fruitières : Niveau 0
- Plantations maraîchères : Niveau 0

₪ ARTISANAT (FBL)

- Métallurgie : Niveau 0
- Maçonnerie : Niveau 0
- Menuiserie : Niveau 1
- Charpente : Niveau 0

₪ ELECTRONIQUE & INFORMATIQUE (FBL)

- Électronique : Niveau 0
- Électrotechnique : Niveau 0
- Informatique : Niveau 0
- Programmation : Niveau 0

₪ EXPLOSIFS (FBL)

- Bombes artisanales : Niveau 0
- Explosifs plastiques : Niveau 0
- Engins incendiaires : Niveau 0
- Grenades et lanceurs : Niveau 0

₪ MÉCANIQUE (FBL)

- Mécanique auto & moto : Niveau 0
- Mécanique PL et engins : Niveau 0
- Mécanique Aéronautique : Niveau 0
- Carrosserie : Niveau 0

₪ MÉDECINE (FBL)

- Chirurgie : Niveau 0
- Pharmacologie : Niveau 2
- Psychologie : Niveau 0
- Médecine : Niveau 2

₪ PHYSIQUE & CHIMIE (FBL)

- Électricité : Niveau 0
- Optique : Niveau 0
- Chimie/Biochimie : Niveau 0
- Géologie : Niveau 0

₪ PILOTAGE (FBL)

- Deux-roues : Niveau 0
- Automobile : Niveau 0
- Poids lourds et engins : Niveau 0
- Hélicoptère : Niveau 0


Rappel : En tant qu'enfant de l'apocalypse, tous les domaines de spécialités sont faibles (FBL).
Rappel des niveaux à répartir : 20 niveaux en compétences de survie, 5 niveaux en compétences techniques et 25 niveaux de compétences à répartir librement entre survie et technique.




Histoire pré-apocalyptique

Je n'aime pas parler de mon passé.
C'est bien un truc des "vieux" ça, qui t'étais, où t'étais... et blablabla. Nan mais, sérieusement, ils ont que ça a foutre ? Et le fait que j'en sache moi même pas grand n'est PAS DU TOUT la raison pour laquelle je m’énerve. Non.
Ce qui m’énerve, c'est que c'est surtout que Man' me racontait mon passé. Et qu'ca me rend maussade d'causer d'Man'.

Je suis née en mars 2003 (parait-il) un jour de neige. M'man m'a souvent dit qu'ca c'est vachement bien passer, et qu'elle me souhaite la même chose (bien qu'à coté, elle rabâchait sans cesse l'importance de limiter les risques parce que vu le contexte actuel, j'allais y passer). Après, pour le reste, c'est plutôt confus pour moi, alors je sais de maman que j'étais une adorable puce, du genre à grandir trop vite et à me cogner partout. Elle s'est déjà plainte d'avoir eu bien du mal à me cadrer toute seule, mon crétin de père s'étant barré. J'ai grandi comme une mauvaise herbe et je lui ai fait les 400 coups, comme la fois ou j'ai avalé une plaquette de cachets pour l'hypertension et qu'un hélico est venu me chercher en urgence.

... Étrangement c'est pas l'histoire qui lui plaisait le plus. M'enfin.

On vivait à la "campagne", peu avant ma naissance maman a quitté Boston et les souvenirs de mon père pour filer vers Salem où elle avait grandit et où elle trouverait plus facilement un appart et un job. Je ne me souvient pas de grand chose de cet endroit, en revanche, si je savais dessiner ET si j'avais un crayon, ce qui fait beaucoup de SI, je pourrais retracer les paysages de mon enfance de mémoire : Nous vivions dans une petite maison au bout d'une rue résidentielle entourée de bois, où nous n'étions qu'une poignée.

C'était plus un coin de vacances et des demeures secondaires si bien que j'ai rarement vu d'autres enfants, mais c’était un bel endroit.

L'apocalypse devait arriver en 2011, donc j'ai pas eu la chance de passer toute ma vie la-bas (hélas), j'ai eu l'occasion de quitter temporairement les jupons de ma mère pour découvrir le monde "réel". Et quel monde affreux, avec ses villes de béton, le manque d'arbres, cet ennui interminable à l'école où nous faire dormir était la seule activité possible.

Ironiquement, alors que je ne l'aime pas, je me souvient assez bien de cette période, surtout de ce petit con de John qui venait me faire chier lors des pauses et qui me piquait le dos avec un compas en classe... il a arrêté le jour ou j'lui ai péter deux dents d'un coup de coude. Mais ce n'était pas une victoire, nan ! Ce p'tit salaud m'avait éraflé le visage à sang ! J'ai encore la cicatrice des années après, qui me court non loin de l'oreille comme un serpent d'argent ! Du coup j'ai fait ce que n'importe qui ferrait : Je l'ai tabassé jusqu'à ce qu'on me décroche de ce rat des villes prostré et gémissant. J'avais les mains en sang, des ecchymoses et des griffures sur le visage, des bleus sur le cou quand il avait tenté de m’étrangler une ultime fois alors que je le rouait de coup sol. Et un doigt cassé que j'ai gagné en lui pétant le nez.

Alors bizarrement, cette petite histoire m'a valu d'être retirée de l'école, d'avoir un passage dans un hôpital et de son service de "redressement". J'ai donc été envoyée chez Miss Peringan, une psy, pour que j'apprenne avec M'man à mieux me contrôler. Plus qu'une punition, c’était en fait plutôt cool, on f'sait beaucoup d'exercices de respiration et de méditation. Nettement plus sympa qu'une classe ou on est coincée avec vingt pisseux.

Ensuite, alors que tout aller en fait plutôt bien, et que j'ai recommencé ma scolarité sous le joug des décisions de maman. J'étais dans une école pour filles vachement sympa ou y'avait Sarah et Lilly... Maman avait eu l'espoir que je suis une fillette plus normale, une jeune fille bien éduquée et une femme heureuse.

Imprévu en chemin : le grabuge a commencé, j'ai pas trop compris ce qui se passait et pourquoi nous sommes parties de la maison au début. Lorsque les rumeurs avaient gonfler, Man pris les devants, abandonnant notre nid pour aller chez ma tante et un grand père que je connaissait pas, dans un coin encore plus perdu que ne pouvais l’être le notre.

Tout aller bientôt se barrer en sucette, mais de mon coté, j'étais vachement contente de m'éloigner de la ville. J'avais certes perdu mes amies dans l'équation, mais je partais vers des terres inconnues. S'cool le voyage.

Ce qui fait une personne ravie pour des milliards de morts et de vies brisées. Hé, c'est déjà ça de pris.



Périple de l'apocalypse

Finalement, ma mémoire n'est qu'un long récit de voyage.

Année 2011, Mt.Guyot
Ma vie dans ce monde en ruine a commencé par une longue période d'isolement, M'an et P'pi ont d'cidé, au moment où tout commençait à sentir la poudre, qu'on pouvait laisser le monde s'en sortir ou s'écrouler sans nous. Nous avons donc fuit les gens en quittant la ville pour la montagne dans l'idée d'attendre quelques mois que les affaires se tassent.

En désaccord avec cette idée, ma tante est repartie vers une autre branche de la famille au Sud.

Nous sommes donc partis à trois vers les hauteurs en direction d'une cabane de chasse où allait mon ancêtre du temps où l'age ne l’empêchais pas de gambader partout.
Il fallait fuir, toujours et plus loin pour éviter que l'on ne nous retrouve et que l'on nous mordre (et plus si affinité), et rapidement, avec l'avancée des Cadavres nous étions coupés du monde civilisé (enfin, de ses restes). A partir de cet instant, ma mémoire est imprégnée de la notion de voyage et de ses aléas :
- Le poids du sac à dos sur mes épaules, sac qui me servait d'oreiller la nuit.
- Les crampes du matin, qui a force de marcher donnaient l'impression que mes jambes devenaient du bois.
- Ces éraflures qui picotent après qu'une branche ne me revienne dans les dents ou qu'une ronce ne passe l'épaisseur relative de mon jean. La morsure des plantes et des insectes...
- Le confort relatif des lits d'herbes et d'anciens fossés où je dormais, roulée en boule.
- Les bruits de la nuit qui vous affolent les tripes, ceux qu'on apprend à reconnaitre et à aimer, et ceux qui annoncent la menace de la faucheuse et un départ précipité.
- Le confort des bras de papi et de m'an quand j'étais crevée et leurs grognement quant ils me portaient malgré les sacs.

Puuutain, que c'était dur, mais c’est franchement mes meilleurs souvenirs.

C’était une vie d'ermites, une sorte de voyage initiatique chelou loin de toute civilisation... j'ai grandi dans ces bois que j'ai aimés comme l'on aime quelqu'un fait de chair et de sang. Malgré les haut et les bas de nos journées.

Chaque nuit, nous dormions dans nos vêtements, tassés les uns sur les autres dans un bâtiment rudimentaire couvert d'une bâche étanche où nous récupérions de l'eau les jours de pluies. Chaque jour était un combat contre la montre, d'abord trouver de quoi manger, puis l'attraper, puis le préparer, le manger et recommencer. Je devais apprendre, chaque geste, chaque nom, chaque petite chose qui devait me permettre de tenir un peu plus longtemps.

Nous étions l’élément central d'une chaine alimentaire connue de nous seuls :
- D'un coté nous chassions et piégions le petit gibier et l'on survivait de ce qu'on trouvait à manger.
- De l'autre on se cachait, de la menace de la faucheuse, et ce ne sont pas les cadavres qui sont les plus dangereux.

A l'époque, j'avais la chance de ne pas trop croiser la route des cadavres. (J'apprendrais par la suite que c’était beaucoup de boulot que d'éviter ces dangers pour Man et P'pi).

Janvier 2012, Mt.Guyot (8 ans)
Avec l'hiver et la morsure du froid, l'état de papi s'est dégradé assez vite. Lui qui était un roc aux doigts noueux et rêches, capable de répondre à chacune de mes interrogations sur notre monde et sa faune. Le voilà qui se disait trop vieux pour tout ça.

Man et lui ont discuter une nuit entière, de chose que je ne comprenais pas vraiment. Mais à partir du lendemain, nous avons lentement migré vers les zones urbanisées que nous avions abandonnées. Il nous fallait un refuge pour se protéger du froid et des intempéries qui n'étais pas au gout des vieux os de mon ancêtre.

Lors de cette seconde migration, je revint vers la civilisation dont les cités me plaisait déjà beaucoup plus, la végétation commençait une longue conquête que l'homme n'avait plus le temps de combattre. Les villes devenait ainsi de potentiels terrains de jeu, de chasse au trésor et de parcours d'escalade.

Bref aux Cadavres errant dans les rues et aux hommes prêt, ce décors me plaisait. Ces corps pourrissants et râlant m'ont longtemps fait peur d'ailleurs.

13 Février 2012 Limite Est de Breckenridge (8 ans)

Au détour d'une ruelle, Man est tombée sur d'autres survivants, elle est revenu un soir nous annoncer qu'on bougeait, pour rejoindre un grenier. Elle venait de s'associer avec une petite famille installée également en bordure de la ville.

Nos deux familles ont alors formé la communauté la plus grande que j'ai jamais fréquentée depuis l'apocalypse, 7 personnes en tout, pour 3 arcs et deux revolvers. Cette famille, les Smith, et la mienne nous vivions dans les greniers de deux maisons, reliés ensembles par quelques planches et chaque journée n'était que voyages sur les toits, perchés sur des planches de fiabilité variable, au dessus du sol et des Cadavres errant à l'occasion.

Nous, les Willow assurions la sécurité et l'alimentation, et l'autre famille la fourniture en ressources diverses pillées dans la cité et l'aménagement de nos toitures. Mam et Papi s'ccupait d'vider les rues depuis les toits laissant aux charognards le plaisir de finir le nettoyage de la ville.
Lorsque le temps et les cadavres nous le permettait, j'allais avec Man chasser et cueillir des plantes. Produits que nous partagions donc avec l'autre famille.

Nous étions 7 en ville : 2 anciens, 1 couple, Man, Moi et un autre gosse, le fils de nos voisins qui du haut de ses 4 ans manquait beaucoup de conversation. Notre tanière était plutôt sure, du moment qu'on se retenait d'aller chatouiller les cadavres ne l'ayant pas remarquée et qu'on les évitait dans la mesure du possible lors des sorties.

Rapidement le surnom que me donnait 'Man, My little Kitty est devenu mon nom officialisé et sa lente déformation commença.

Année 2012 Limite Est de Breckenridge (8 ans)

A partir de ce jour, j'ai donc appris à me cacher, à me faufiler dans les ruelles ou à me glisser dans les arbres pour m'y terrer arc à la main, a ne faire qu'une avec mon environnement pour m'y déplacer avec plus de sureté.

Dans les bois, j'ai notamment appris à rester silencieuse suffisamment longtemps pour que les animaux daignent tolérer ma présence.
J'ai appris l'art de la chasse comme la percevait mon grand père et comme Man l'avait appris :
- Repérer une proie, bouger lentement pour pour mettre en place mon arc et une flèche.
- Tendre lentement la corde, sentir le bois craquer lorsque je tire sur la corde et sentir l'arc trembler entre mes mains.
- Aligner l’œil avec la flèche et cibler la proie.
- Respirer lentement, doucement, détendre ses muscles tremblant sous l'effort qui dévieront le trait meurtrier de sa cible.
- Expirer, doucement, observer la bête, penser comme la bête, prévoir l'ultime mouvement qu'aura le gibier lorsque la corde claquera, être la bête.
- Cesser de respirer, et lâcher la corde.

Avec les mois j'ai eu mon lot d'échecs et de réussites, de la chasse au repas j’affinais petit à petit mes connaissances et mon savoir faire. Très vite je savais quoi manger, quelles herbes était bonnes pour la santé, lesquelles l'était beaucoup moins. C'était a peu près cool (y'a papi qui allait mal après tout).

15 Mars 2013, Breckenridge (10 ans)

Papi ne s'est pas réveillé un matin, Man n'a pas pleuré, mais elle n'a absolument rien dit pendant plusieurs jours. L'autre famille n'a pas fait de commentaires non plus. L'ambiance est devenue morose, nous parlions de moins en moins, et nos réunions enjouées ont brutalement disparues.

Man est allée déposer papi dans le bois, seule, une fois qu'une sortie a été possible. On n'en a jamais parlé depuis.

Avril 2013, Breckenridge (10 ans)

Man s'est un jour décidée à me laisser sortir seule, de journée seulement et si le temps était clément, on avait prévu un point de retrouvailles où elle pouvait passer me prendre une fois ma chasse terminée.
Du, je me suis mise à la chasse au collet, c'est une astuce de feu mon papi que je pratiquais de plus en plus (C'est agréable quand on chope le coup). Et c'est pratique : Suffit de corde et de fil de fer, et de bon coins ou placer les pièges. Y'a pas de risque de perdre une précieuse flèche, même si c'est beaucoup de boulot.

Le hic, c'est la concurrence avec les renards. J'avais l'impression qu'un d'entre eux me suivait, histoire de piquer mes proies (Étant bonne joueuse et n'en ayant pas besoin, je lui laissait les abats)

Généralement je ramenais assez avec Man pour nous mangions tous. Du coup le poussin devenait assez grand, même qu'il causait et qu'il me suivait partout (c'était aussi agréable que pénible).

Février 2014, Breckenridge (10 ans)

Avec le froid et la neige, difficile de sortir, nous partagieons l'abri de Will et de sa famille, histoire d'économiser les couettes et le combustible. Les adultes ont refait une partie du toit pour éviter que le froid et le vent ne rentre, mais c'était assez peu performant.

J'aime beaucoup le froid, y'a qu'a voir les Cadavres bouger avec peine pour comprendre qu'on est tranquille. Bon le hic c'est que y'a plus grand chose à manger dehors, et que courir de toit en toit c'est un coup a finir éclatée sur le pavé en hors d’œuvre.

Cet hiver là, Man m'avait fait une cible, en forme de cadavre avec les vêtements et tout, et nous passions les soirées à lancer du couteau.

Les couteaux de cuisines ne sont franchement pas terribles comme projectiles, chacun est différent, mais avec le coup de main j'arrive à m'en sortir comme une chef.

J'apprenais aussi les rudiments de la baston avec les adultes qui échangaient leur idées entre deux repas, régulièrement on se mettait gentiment sur la gueule histoire d'avoir plus chaud, et au cas où.

A l'époque les adultes ne craignaient plus les cadavres mais d'autres survivants. Il ne m'aura pas fallu longtemps pour rejoindre cet avis.


Juin 2014, Breckenridge (11 ans)

J'accompagne de temps en temps Will dans les expéditions, ça plait moyennement à 'man qui lui a promit une mort atroce, ainsi qu'a sa famille s'il m'arrivait quoi que ce soit (j'ai dit que c'était encore tendu à l'époque ?) mais il a argumenté en disant que j’étais très douée (héhé) et qu'on avait pas des masses de choix avec l'approche de l'hiver.
Vu que les cadavres ont été repérés dans les bois, 'man à finalement accepter, vu que c'est plus dangereux là bas pour le moment, mais la menace tenait toujours.

Will emmène un des deux revolvers du camp lorsqu'on par en expédition, on n'affronte jamais les cadavres, et on ne quitte les toits que lors qu’aucun risque n'est observé, les toits sont marqué à la peinture une fois la maison explorée, et un autre signe indique que plus rien n'est récupérable dessous.

C'est dur, et le plus souvent on ne ramène pas grand chose (mais c'est super cool de revoir l’intérieur de "vraies" maison, notre camp à de l'allure certes, mais... je sais pas, j'ai un peu de nostalgie quand je revoit une maison de mon enfance.

Juillet 2014, Breckenridge (11 ans)

Depuis que je traine avec d'autres gens (et notamment Will) sans la surveillance de Man, elle a "fortement" insister pour que je joue du couteau avec elle le soir, ou le matin avant la chasse. Je dit fortement car elle m'attaque peu importe ce que je lui dis, et que après m'avoir entaillé les cotes, j'ai saisit que le message était non négociable.

Ce sont ces petits moments que j'aime et qui me font flipper, car Man frappe toujours à fond, et ce n'est pas rare que je récupère une estafilade et qu'à l’occasion on s'entaille. Et c'est pas faute d'utiliser une lame émoussée toute les deux.

Parait que je dois lutter contre un Cadavre avec ce qu'elle m'apprend, mais elle est trop vive pour imité un de ces trucs qui déambule un peu partout.

Bah, elle m'expliquera ça un jour.

Aout 2014, Breckenridge (11 ans)

Will, de l'autre famille à mit la main sur une carabine à verrou et un stock de munition qu'un autre groupe a visiblement planqué en ville (et je n'étais pas la, putain), nous avons aménager un petit coin de tir à quelques maisons du campement pour avoir un bon point de vue sur l’accès à la foret et les rues qui entourent le campement.

Maintenant, il n'est pas rare qu'on entendent quelques coups de feu avant les sorties pour la chasse, histoire que les cadavres se regroupent par là-bas et que l'on sorte tranquillement, mais aussi pour nettoyer les rues prés de chez nous.
Ça à un peu remonter l'ambiance de nos soirées, même si les questions tournent autour de ces autres survivants qui serait non loin d'ici. Les vieux ignore s'il faut s'en réjouir ou s'en méfier. S'pas l'fait d'avoir piller leurs réserve qui améliore la situation.
Après, c'est peut être un solitaire mort qui nous à laisser tout ça? Mystère.

Je m'en fiche un peu, la carabine c'est juste cool, le bruit est pénible, et j'ai rapidement l'épaule endolorie mais je m'en sors presque mieux que William pour descendre les cadavres. C'est devenu un jeu, et il tiens un tableau de chasse ou j'accumule les traits (bien que je sache plus trop combien ça représente)

Bon, s'pas tout les jours qu'on se permet la chasse, Will dit que même si le poing vin de deux (qu'est ce ? Mystère) est commun, il ne faut pas en abuser (n’empêche qu'ils sont ravis d'avoir une arme qui tire des cartouches accumulées depuis des années, surtout que maintenant, les expéditions se font loin dans la ville, et que c'est tout sauf une partie de plaisir la-bas).

Septembre 2014, Breckenridge (11 ans)

Nos vivres sont suffisant pour que je puisse aider Will et Sarah a améliorer la protection de notre camp, nous installons quelques pièges, des cordes tendues pour que les cadavres tombe, ou des poids attachés qui s’effondre si la corde est cassée. Ils faudra entretenir ça régulièrement, mais les vieux espèrent que nous recuperions les routes et nos deux maisons entières de cette façon.

Le plus beau de mes pièges c'est un appât sonore, plus qu'une caisse, j'accroche une bouteille au fil, elle éclate sur le sol quand un cadavre passe, attirant ces saloperies loin du campement et nous indiquant leur position.

Bon, ils sont difficiles et dangereux a mettre en place, mais j'en suis assez fière.

Janvier 2015, Breckenridge (11 ans)

Encore de la neige, Will et Man m'ont déniché quelques BD et livres pour que je m'occupe, mais la plupart du temps (même si les images sont jolies) ça m'agace de lire. Beaucoup de mot et de truc m'échappent et je dois régulièrement passer par les vieux pour qu'on m'explique.

C'est TRÈS pénible de ne pas comprendre, alors je préfère m'entrainer à l'arc et au couteau. Notre grenier est aménagé aussi maintenant, alors j'ai de la place et tout ce qu'il me faut.

Le poussin me suit de plus en plus, à défaut de causer, je lui explique comment lancer un couteau, ça lui servira quand il sera un peu plus vieux.

2 Juin 2015 Mont Guyot (12 ans)

Autre mauvais souvenir... le jour ou j'suis tombée sur un cadavre, un vrai mais et où je n'étais pas avec tous le monde sur nos toits à l'abri des grognements, des griffes et de leurs putains de dents.

Un cadavre...Y'a rien a voir avec un lièvre vous vous en doutez, on ne se contente pas de prier pour le salut de la bestioles dans l'au delà et de bander son arc pour l'abattre. Le cadavre lui vient vous chercher si vous vous plantez c'est pas une chasse à sens unique. Et ça à rien a voir avec le toit ou j'étais bien à l'abri, et d'où je pouvais l'abattre d'un tir de carabine bien placé.

J'étais donc dans un arbre, tranquillement installée pour abattre un petit faon venu boire à mon coin de chasse habituel. Mais j'ai baissé ma garde, puisqu'au moment ou le faon s'est figé (et que je l'ai abattu derechef) le cadavre et sortit de l'ombre en grognant, pour lentement tituber vers MA proie.
Saisie d'horreur, isolée, j'ai lentement observer le corps se trainer jusqu’à la viande chaude au sol, avant de commencer sa sinistre besogne.

A quel moment avait je donc baisser ma garde? A trop chasser ici j'avais fini par réduire mes patrouilles ? Le fait de croire que les cadavres avançaient très souvent en groupe m'avait induite en erreur sur la présence de cadavres isolés dans les bois ? M'étais je trop concentrée sur le faon ?
Bref, ma tête n’était que confusion, et je luttais contre la peur de ce carnivore sénile occupé à manger ma proie. Impossible de fuir sans que le bruit ne lui indique ma position, et si ce cadavre n'est pas seul, c'en serait fini de moi. De plus, avec ma flèche dans le cou du faon, je me retrouve coincée sur cet arbre, avec seulement quelques autres traits. Ma marge d'erreur est donc des plus minces. Et je n'ai aucune garantie qu'une flèche ne suffise pour abattre le carnivore.

Je suis restée environ une heure, tétanisée dans mon arbre a regarder ma proie lentement se faire ingérer. A bien y réfléchir, j'étais près du camp, trop près en fait pour que Man n'ait pas abattu ce cadavre. Les autres étaient peut être en danger, mais en l'absence de coup de feu, je ne pouvais qu’espérer que le spécimen en bas était bel et bien seul.
L'arrivée de renforts pourrait prendre quelques heures encore, le temps que Man s’inquiète de ne pas me voir revenir a l'heure habituelle... mais les renforts seront face à un ou plusieurs cadavres... Attendre est donc trop dangereux.

Je me rappelle la difficulté que j'avais à respirer alors que je préparais mon arc et une nouvelle flèche pour abattre le carnivore. En y pensant je ressent de nouveau le tremblement de mes doigts. Mais, ma proie n’était pas humaine, non, elle n'était plus humaine, ce n'était qu'une aberration perdue qu'il fallait aider à rejoindre l'autre coté. Mon corps exécuta un mouvement qu'il connaissait par cœur, et malgré mon cœur palpitant comme jamais, j'orientais mon trait meurtrier en direction du crane de mon voleur.

Le claquement fut cette fois accueillit par un râle d'agonie et un craquement. Le cadavre s'effondra sur le faon, salopant la chair de mon repas par son sang souillé et gaspillant ainsi ma journée.

Mon cœur palpitait encore, alors que j'essayais de tendre l'oreille pour repérer une autre menace. Rien visiblement... Le plus silencieusement possible, je suis descendue de mon arbre, pour m'approche du cadavre, mes yeux balayaient la dépouille pour repérer un truc intéressant, comme une arme à feu qui me ferrait un trophée à ramener plus que valable (ou un moyen de rejoindre l'au delà sans souffrance) mais mon examen n'avait révéler qu'un couteau, un modèle militaire, qui trônait à sa ceinture.

La cupidité aidant, je passait outre ma peur pour saisir l'arme, lorsque le cadavre se mit a grogner, avant de commencer a bouger.

Je me rappelle du battement que mon cœur a manqué, et la suite est toute confuse, j'ai frappé, encore et encore le cadavre avec sa propre lame, même des minutes après qu'il ai finalement rejoint la terre. Le cœur éclatant et les poumons brulants à chaque respiration, j'ai récupéré mes flèches et je suis partie à toute jambes vers le campement. Je n'y suis jamais arrivée. A peine l'orée de la foret atteinte, les amis de ma victime était présents, en meute plus ou moins fraiches avait investie nos rues et les échos des coups de feu résonnait autour de moi dans le crépuscule, beaucoup de coups de feu... Trop en fait pour que notre groupe n'en soit l'unique origine en fait.

La nuit tombait, et je suis donc revenue sur mes pas, pour aller me cacher dans un arbre pour la nuit. J'ai attendu deux jours dans mon abri, jusqu’à ce que la soif et la faim ne deviennent insoutenable. Le troisième jour, il pleuvait, mais malgré le risque de ne pas entendre les cadavres, je suis sortie de ma tanière et j'ai été jeter un œil au campement, le bâtiment était en train de se consumer, et les errants tournait toujours autour de ces ruines encore chaude.

Seule et sans point de ralliement, je suis allée au point de rendez vous que j'avais avec 'Man, une autre clairière, ou j'ai attendu...


9 Juin 2015 Mont Guyot (12 ans)

Les cadavres m'ont remarquée, ils se rapprochent dangereusement de ma planque improvisée. Je vais devoir partir, comme Man me l'a conseillé je dois reflechir, nos points de rendez vous sont tous occupés par les cadavres, de ce fait j'ignore où la rejoindre maintenant.

Leur horde empêche tout déplacement vers la ville, je ne vois pas de fumée et je n'entend aucun piege et aucun coup de feu... Si les miens ont survécu, ils se sont déplacer.
Je n'ai pas d'autre choix que de commencer à bouger à mon tour.


24 Juillet 2015 Paonia (12 ans)

J'étais donc seule depuis un moment, suivant mécaniquement chaque source de nourriture et squattant chaque cachette que je croisais.

J'ai croisé dernièrement quelques groupes d'humains, mais je ne me suis approchée que des membres isolés, préférant m'assurer un itinéraire de fuite et une chance de gagner en cas de conflits.

Lors de mes rares échanges avec ces gens où je troquais des vivres contre vêtements ou autres produits de première nécessité, je me suis renseignée tant bien que mal sur les zones réunissant quelques survivants, cherchant l'un des miens dans l'étendue sans fin qu'étais le monde.

Finalement, voyant que cette quête semblait stérile, j'ai décidé de retourner à Salem, si j'y ai vécu 'vec Man, s'là qu'on peut espérer se retrouver... j'ai donc pris la route dans l'espoir de recroiser l'un des miens la-bas. Je dois avouer que j'ai peur à l'idée de remonter à Breckenbridge. Pas peur des cadavres, mais de ce que je pourrais y trouver. Traverser le pays me semble moins flippant.

J'ai déconseillé Breckenbridge aux gens avec qui j'ai fait du troc. Ils m'ont cité quelques coins à éviter en retour.


15 Septembre 2015 Moab (12 ans)

La route me semble interminable, chaque jour je ne fait que marcher, ne m’arrêtant que pour dénicher de quoi manger et boire, ou le temps de laisser mes jambes se detendre. La douleur est finalement passée, mais j'ai toujours l'impression d'avoir les jambes raides.
Je dois me cacher, surtout quand je dois dormir, donc je dors mal.

Mais je dois avancer, l’hiver approche, et je dois dénicher un coin valable pour survivre au froid.

23 Décembre 2015,  Red Canyon (12 ans)

Je savais bien que croiser plus de deux types était risqué. Mais bon, avec la baisse des températures, j’étais partie pour troquer un peu de viande contre des vêtements plus épais. Et faute de mieux, j'ai approché le trio qui occupait cette vielle bâtisses isolée. Déjà une semaines sans croiser autre chose qu'un Cadavre, j'allais devoir arrêter de faire la fine bouche.

Ils m'ont accueillie tout souriants, et j'ai baissé un peu ma garde, suffisamment pour qu'ils se sentent assez à l'aise pour sortir couteaux et un fusil.

J'ai directement lancé mon couteau au moment où j'ai vu l'arme à feu, le cri était à me glacer le temps, mais j'avais pas le temps de constater que c’était un vivant que j'avais poignardé car déjà les deux autres prévoyait de m'ajouter à leur "menu".

J'peux assurer que j'avais PAS envie de passer à la casserole. J'ai filé vers la foret la plus proche, et les arbres ont couvert ma fuite alors que les coups de feu arrachèrent un tronc à ma gauche. J'ai courue comme une dératée dans le sous-bois, qui, heureusement pour moi était assez dense pour m'offrir le couvert.

Ensuite, j'ai mis en applications les astuces de papi pour brouiller ma piste, il est effrayant de voir que l'ancien avait prévu la possibilité d'un jour pareil, mais je ne pouvais que le remercier alors que je commençais à m'enfoncer sous un roncier pour m'y faire oublier.

Le deuxième jour, j'ai attendu ces fumiers toute l'aube, toujours au couvert de mon bois. Ils m'avaient perdue la veille, mais déjà ils aiguisaient leurs lames pour la chasse du jour. Tout particulièrement celui qui avait pris mon couteau dans la joue.

Je n'avais ni temps ni ressource à gaspiller pour semer ces types, c'était eux ou moi, maintenant.
Et nom de dieu, ils allaient le voir en premier l'autre coté.

Ils étaient assez futés pour ne pas se séparer, mais aussi assez stupides pour se rapprocher du bois. Mon terrain de prédilection. J'ai donc attendue, bien cachée au sommet d'un pin qu'ils arrivent à ma portée.

D'abord celui avec le fusil. J'arme l'arc et sans une once de remord, je vise le ventre.
Inutile de tuer directement, le ventre est plus facile à toucher, et rares sont ceux qui peuvent rester réveillés avec une flèche dans le corps. Fini la poursuite.

Les trois gugus pénètrent sur mon territoire, je cible, j'expire, je lâche.
Chtak. Dans un hurlement le tireur s'effondre, et déjà je prépare ma deuxième flèche.

La bois craque alors que j'inspire et que j'arme mon prochain coup.
Pas le temps de penser à l'étique et à reflechir, j'attend qu'un des deux autres s'approche du fusil.

Bingo. Chtak Cette fois je touche le bas du dos.

Les hurlements s'enchainent. Et je serre la mâchoire. A partir de maintenant je dois aller vite.

Le troisième commence à courir, il s'enfuit. Je note la direction du coin de l’œil ; je fuirait dans l'autre sens. Je reste dans mon arbre et je tire une nouvelle flèche sur chacun des deux hommes hurlants au sol, puis je tend l'oreille, leurs cris vont attirer du monde, du monde affamé, et je n'ai pas le temps de poireauter.

Ils gémissent encore à moitié conscient mais ils crieront encore et encore quand je taillerai leurs chair au couteau pour récupérer mes flèches. Ils sont finis, trop blessés pour s'en remettre et ils serviront d'en cas bientôt. La zone n'est déjà plus sure et les Cadavres arriveront bientôt attirés par le bruit.

Au loin j’entends le craquement des fourrés qu'on traverse. Je ne sais pas si le troisième mec à survécu, mais j’espère qu'il a fini dévoré, ou que ça ne tardera pas. Sans un regard pour ces salauds, je reprend ma route en m'éloignant de mon carnage. J'ai pas le temps de fouiller deux types alors que la mort arrive.

En temps normal, j'aurais eu la pitié de les achever... Mais fallait pas me tirer dessus, bâtards!

Tain, je savais qu'on peut pas faire confiance aux gens.

1 Janvier 2016,  Red Canyon (12 ans)

Je me suis installée dans une ruine pour passer l'hiver, c'était pas trop mal :
- Impossible d'arriver à l'étage sans escalader vu que l'escalier est détruit.
- J'avais assez de stocks pour le passer sans me rationner.

Je ne craignais donc pas grand chose si ce n'est l'ennui et le froid.

Bon, fallait ne pas trop penser à l'origine d'une partie de mes réserves pour l'hiver. Mais hé : Cette nana avait qu'a pas me tirer dessus dans le blizzard... Je l'ai eu en l'attirant dans une ruelle ou un fil bien placé l'a envoyée sur le sol, où attendait quelques bouteilles brisée.

Une fois aveuglée par la douleur et le verre, c'était une proie facile. Le hic c'est que j'ai pas retrouvé son arme.

Passons, aujourd'hui et pour trois mois, c'est mon quartier ici : Mes réserves sont là, et j'ai assez de couettes pour m'enterrer dedans. Alors si un jour quelqu'un approche je l'embroche direct.
Puisque je suis seule, j'ai décidé de ne sortir que lorsque le temps est clément, histoire de pas me retrouver coincée car blessée : Je fais très rarement du feu, de peur que la fumée ne donne ma position à d'autres vivants, je préfère mon réchaud à gaz... mais je dois l'économiser pour manger chaud et faire fondre de la glace et avoir de l'eau.
Pas dit qu'il fasse l'hiver ce réchaud, mais c'était une sacrée trouvaille. Histoire d'éviter le vent, j'ai cloué quelques couettes contre les murs, histoire qu'elle garde l'humidité et le froid loin de moi.

C'est pas trop trop mal ici, ça sent le renfermé et on s'emmerde, mais s'pas trop mal.

Pas d'entrainement au couteau ou à l'arc, faudrait pas que le bruit attire un truc.

Putain que j'm'emmerde... Je sais pas combien de temps l'hiver va durer, mais j’espère que ce sera bref. Quoique, c'est l'occasion de me reposer.

Février 2016,  Red Canyon (12 ans).
J'ai pas eu le choix que de manger ça.
C'était moins pire que prévu... mais si j'ai l'occasion d'éviter à l'avenir je la saisirait.

Ça.... Ça n'va pas d'venir une de mes habitudes pour sur.

19 Mars 2016 à 21 Juillet 2016,  Red Canyon (13 ans).
Peu après un dur hiver, j'ai décidé de prendre une petite pause, le voyage pouvant attendre que je reprenne des forces, j'avais une tanière douillette alors autant en profiter.
Je suis tombé sur un duo, Kate et Jeny et après quelques débuts difficiles, j'ai finalement eu l'occasion de faire un peu de troc avec elles. J'ai enfin eu l'occasion de mettre la main sur des fringues et une brosse "neuves" et j'ai eu la chance de renouveler mon stock de flèches. Une aubaine, assez rare qui m'a permet d'abandonner celles rafistolées qui n'avait plus grand intérêt.

Les deux femmes m'ont échangé les informations qu'elles avait contre mes vivres :
- D’après leurs dires j'étais bien partie pour rejoindre Salem, mais visiblement je commençais à un peu me paumer.
- J'ai aussi pris connaissance d'une nouvelle liste de coins dangereux (enfin, plus que la normale).

Cout de veine j'ai mis la main sur une boussole, LE truc pratique en cas de voyage. Plus fiable que le soleil et la mousse.

J'ai bien aimé mon passage chez ce drôle de couple, mais je suis repartie, leur laissant quelques astuces pour trouver de quoi se nourrir et la localisation de ma planque. Pour me remercier, elles m'ont offert quelques conserves.

Voila des gens a qui je souhaite de la chance et qui me redonnent un peu foi en autrui.

5 Septembre 2016, Malad City (13 ans).
J'ai été surprise par des coups de feu qui ont retentis au loin. Pas deux trois tirs, non, un véritable vacarme. Ce qui, bien évidemment, est une idée débile qui appâte les cadavres et les emmerdes.

Mais bon, n'ayant pas vu âme qui vive depuis quelques semaines j'ai décidé d'aller jeter un œil à la source de ce boucan. Source qui, à défaut d'avoir des idées intelligente ne devait pas "encore" avoir la chaire pourrissante.

Triste spectacle en vérité, une dizaine d'hommes et de femmes, armés jusqu'aux oreilles étaient fort occupés à aligner des cadavres (et pas ceux qui se déplacent) histoire de dépouiller ce qui pouvait encore l'être sur les corps parfois rendus informes sous l'effet des balles.

C'est différent de voir ce genre de scène que de simplement en entendre parler. L'odeur vous prend physiquement les tripes.

Ces types chassaient les hommes comme je chasse le lapin, entourant chaque bâtiment fortifié avant de l'arroser de plombs. Puis ils fracassaient les entrées pour vider les lieux avant de filer en vrombissant dans un véhicule que je n'ai toujours pas identifié clairement (disons qu'à ma défense, j'ai rarement vu des trucs rouler "depuis".)

Le carnage terminé, c'est telle une renarde en quête des abats laissés par un chasseur que j'ai glissé dans les décombres, jetant un œil aux rares cadavres oubliés, majoritairement des hommes... Comme disait Man, mieux vaut mourir que d’être emmenée, l'enfer vient plus vite.

Manque de chance, la seule chose que j'ai trouvé, c'est une gosse touchée par balle...

9 Septembre 2016, Malad City (13 ans).
La petite est finalement morte une nuit, alors que je tenait ses mains glacées.

C'était foutu depuis le départ, mais j'ai tenté le coup malgré tout. Cette gosse n'avait que quelques années de moins que moi, alors j'ai essayé. Mais la balle l'avait traversée à moitié et était restée dans son ventre. En plus j'ai du la porter pour éviter qu'elle ne reste avec les cadavres. Or, si je sais une chose, c'est qu'on a peu de chance de s'en tirer si autre chose qu'un bras ou une jambe est touché.

Je lui ai fait un pansement avec mes fringues de rechange, et j'ai été cherché les herbes qui pouvait aider sa guérison et soulager sa douleur. J'ai pillé les maisons voisines pour chercher un médoc, mais sans succès... finalement je l'ai soignée aux herbes et en lui cédant la moitié des médocs que j'avais.

Les soins ont duré pendant une semaine, et voyant que l'antidouleur ne faisait plus effet et que cette petite devenait chaque jour plus pâlichonne, je lui ai raconté une histoire, l'ai prise dans mes bras... et les derniers plantes que je lui ai données c'était un remède contre la vie.

Aucune plante, même mortelle, ne saurait être plus amère que ce que j'avais en bouche à ce moment là.

17 Décembre 2016, Sud-Ouest de Drewsey (13 ans).
J'ai passé un sale hiver. Allongée sur un matelas pourrissant, à me tenir le bras et a attendre, comme une morte. Je ne bougeais que si j'en avait l'obligation.
La peur me sciait les genoux, et une idée résonnait dans ma tête.

J'ai frôlé la Mort.

La Mort. Merde. C'est pas rien. J'avais déjà eu des sales moments, mais rien à voir avec la vision d'une gueule putréfiée qui contient encore un bout de votre bras.
ÇA, ça vous remue les tripes.

Journée glaciale passée dans les rues à chercher un peu de matos pour l'hiver qui s'installe... Jusque là, rien d’anormal.

L’expédition a dérapé au moment où un Cadavre m'est li-tté-ra-le-ment tombé dessus :
Alors que je suis bien installée derrière une carcasse à suivre des yeux trois Cadavres grognant dans une impasse, histoire de voir si je peux quitter ma planque, je suis assourdie par le bruit de verre qui se brise autour de moi.

Je cligne des yeux alors que les éclats me tombent dessus comme de la pluie. Une fois, deux, et c'est l'impact. J'ai rien vu venir, rien ! Par contre je l'ai entendu, le cadavre voltigeur s'est effondré devant moi et ses os ont éclaté sous le choc. Puis je l'ai senti quand, malgré ses problèmes osseux évidents, le cadavre m'a plaquée au sol en grognant.

Déséquilibrée, je suis tombée et j'ai perdu mon flingue et ma boussole. Ma vision est devenue ciel nocturne brulant de milles feux. Dans les vapes j'ai comaté environ quatre secondes, jusqu'à ce que l'autre me mordre sans une once d'hésitation. Et c'est quelque chose ce genre de morsure...

Il m'a chopé l'avant bras, et la pression s'est propager jusqu'à mes os avant de rejoindre mon crane. La douleur m'a arrachée à la torpeur et j'ai hurlé. Avant de me rappeler de ma situation et de retenir ce cri. De la main libre j'ai cherché mon arme, coincée par le corps.

Alors que l'autre me mâchouillait le bras, mes doigts se sont finalement refermés sur la crosse de mon revolver. Mon cœur est reparti et j'ai pris une profonde inspiration.

BANG, mes tympans ont saturé à la détonation. Je me suis retrouvée assourdie, mais la mâchoire de l'autre venait de lâcher prise (la balle lui ayant méchamment retravailler le faciès). J'ai donc frapper et pousser jusqu'à dégager le Cadavre qui m'immobilisait.

Les craquements et les bruits de succions couvraient mes respirations paniquées, tandis que mon ouïe revenait. Le cœur au bord des lèvres, j'entendais déjà que les autres arrivaient... attirés par le bruit comme les insectes par le miel.

Panique... En l'espace d'une dizaine de secondes, j'ai vider le barillet dans le tas, avant d'envoyer le revoler dans la face du Cadavre le plus proche. D'un utlime coup de reins je me suis liberée... Dans j'ai couru, à deux ou quatre pattes, indifférente à la douleur et à mon environnement. COURT COURT.

J'ai trouvé une pile de palettes au détour d'une ruelle que j'ai percuté de tout mon poids, avant de grimper vers le toit à quatre pattes. Ma vision s'embrumait petit à petit et finalement je me suis trainée jusqu'aux combles.
Là, mordant dans la garde de mon couteau, j'ai usé pas mal d'eau et tout le matos médical que j'avais eu l'occasion de trouver/troquer en presque deux ans en quelques secondes a peine. La morsure était bien là, réelle et douloureuse et elle pissait le sang. Génial, comme si j'avais le luxe de pouvoir sentir la viande fraiche dans mon état.

Lentement, je me suis repliée en titubant vers ma planque, où je me suis enfermée pour attendre. Attendre ma guérison et la fin de l'hiver. Mes stocks étaient maigres, l'hiver fut donc un enfer de larmes et de fièvres. Mais il ne m'a pas achevée.

A toujours surveiller depuis les hauteurs, c'était ironique que ma spécialité se soient retournée contre moi.

Fin Mars 2017, Detroit (14 ans).
Je suis tombée sur un survivant pas trop hostile, on a fait un bout de chemin ensemble... Ça change de côtoyer des gens sur la route.

Aujourd'hui 7 Avril 2017, Bordure Est de Salem (14 ans).
Le panneau est formel, je suis bien arrivée à Salem, malgré mes emmerdes et mes détours...
Wow j'ai aucune idée de comment je suis arrivée jusqu'ici mais je sais que j'en ai bavé.

Par contre mes espoirs viennent de couler, car ma mémoire ne reconnais pas cette ville semblables aux ruines que j'ai traversées.

Sans le panneau j'aurais juste tracé ma route...
Bon après, là je vois les choses depuis mon arbre, on verra bien ce qu'il en est une fois là-bas.




Inventaire

Arme à feu : Un arc (armes de poing"communes" et "répandues")

Arme de corps-à-corps : Couteau de combat

Sac à dos : Petit sac à dos (10 places)

Objets de départ : 2 rations de nourriture, 5 flèches (1 petite boîte de munitions), Un bel impérméable d'une couleur qui n'est pas flashy(1 trousse de soin).




Derrière l'écran

Votre pseudo : J'en ai eu des dizaines, mais je cite mon récurant : Klare

Avez-vous plus de 18 ans ? Depuis un moment maintenant  Crying or Very sad

Vos expériences en JDR : RP via forum : joueurs depuis plusieurs années (plus long personnage joué : 2 ans) / Admin/Modo/Mj à quelques occasions. Roliste sur table depuis bientôt 2 ans blablabla. En bref, on devine que j'aime ce milieu x)

Comment avez-vous trouvé notre forum ? Google et une recherche diagonale pour chercher un joli fofo.

Des suggestions ou des remarques à faire ? Il manque un charmant topic pour aider sur le how to do du personnage X) Ou une belle indication, ou j'ai besoin de lunettes...



Dernière édition par Mylie Kit' le Jeu 17 Sep - 13:44, édité 88 fois
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1 - Désolé Terry j'ai supprimé ton post de bienvenue car seuls les membres du staff doivent répondre sur les fiches, car c'est un document 'officiel' permettant l'inscription définitive du membre ! Je sais que cela partait d'un bon sentiment alors je te mentionne pour que ton message soit transmis tout de même Wink

2 - Suite à ta remarque Claire voici les liens les plus importants correspondant au How to do pour ton personnage :

Le Background saisons précédentes. Le contexte est celui de la fin de la saison 4 actuellement.

Le détails complet de comment et pourquoi répartir ses compétences. Ensuite évidemment à toi d'adapter le système à ce que tu veux faire de ton personnage, les points doivent pouvoir être justifié dans ton histoire à partir d'un niveau élevé.

Le guide du débutant qui explique en résumé la majorité des fonctions du forum que tu pourras approfondir une fois 'installé'
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Et voila, en attente de jugement ^^
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Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s'enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. - Jour du Jugement Twisted Evil

Alors premièrement bonjour et bienvenue parmi nous !

Je vais donc m'occuper de ta fiche et la décortiquer.

Premièrement le gros point positif que j'ai bien apprécié, tu t'es limité de toi même dans les compétences techniques du fait du très jeune âge de ton personnage avant et pendant l'apocalypse.
Cela étant dis je vais devoir te demander de mettre toutes les catégories en Faible pour l'instant. En effet tu auras la possibilité de regagner des points de compétences techniques que tu n'as pas 'placé' (devant l'absence d'éducation de la petite fille) au contact de personne expérimenté.
Je prend un exemple, si tu croise la route de Jennsen Rahl (et qu'elle ne te colle pas une balle dans le buffet) elle est une ancienne médecin renommée et sera donc à même de faire progresser ton personne pour peu qu'elle le veuille. Une fois une compétence atteignant 3 points dans une des catégories tu pourras (ou non) la passé en Neutre. Idem si une compétence atteint 5 points dans une catégorie tu pourras la passer en Spécialité.
Il faut bien comprendre que j'applique cette mesure au cas par cas du fait de la spécificité du personnage que tu veux jouer. Cela se fera sur plusieurs mois de temps de jeu voir années pour que ton personnage gagne des compétences.
Tu conserve néanmoins le principe des niveaux. En gros voit se système comme un moyen qu'à ton personnage d'apprendre à l'école de la vie car de base je ne peux te 'refuser' les points que chacun peut avoir, et je t'offre donc un moyen de les acquérir au fil du temps.

Voilà l'aspect un peu technique spécifique à ton personnage, maintenant je vais entrer dans le détails des choses à modifier (car il y en a quelques unes)

Les compétences de survie :

Ton personnage était une enfant lors du début de l'apocalypse. Certes l'apocalypse permet de développer ses capacités mais je vais devoir te demander faire un choix entre 7 en escalade ou 7 en Camouflage car ce sont des capacités qu'un enfant aurait pût développer très facilement, en faisant vraiment son quotidien ne serais-ce que pour s'échapper de tout ce contre quoi il ne peut lutter de la même manière qu'un adulte.

Ensuite je vais limiter toutes tes autres compétences à 5 tu devrais donc baisser le tir à l'arc et la chasse. Sachant que 5 reste déjà énorme vu l'âge de ton personnage. En effet 7 en tir à l'arc équivaut à un niveau professionnel ce qui est totalement improbable compte tenu de l'âge de ton personnage mais j’admets qu'elle puisse avoir un talent naturel pour le tir à l'arc et 5 le reflètera très bien.
Idem pour la chasse 6 est légèrement trop élevé et 5 est un score très honorable et bien plus élevé que pratiquement tous les personnages adultes présent actuellement (tu auras donc des compétences à monnayer par exemple).
Un conseil que tu n'es pas obligé d'appliquer : Je te conseil d'équilibrer tout ça en augmentant les points en traque (puisque tu t'en sers pour chasser).

Enfin j'aimerai que tu détail beaucoup plus la période post-apocalypse car tu n'as mis aucun repère temporelle et je ne peux donc pas déterminer depuis combien de temps ton personnage se débrouille seul par exemple. De plus tu fais une très brève description de votre survie en forêt, oui mais combien de temps en tout? Dans quel région ? Si vous avez passé un hiver de quel manière car avec vos seuls habits (en loque apriori) dans le froid de l'hiver ça semble compliqué.
De même pour la partie où vous êtes dans une communauté dans quel endroit ? Pendant combien de temps ? Combien d'âmes, leurs moyens de protection qui leur a permit de tenir un moment?
Ton personnage est partie comme ça après la mort de sa mère sans chercher à en savoir plus à l'aventure seule et à quel âge (encore un problème de repaire temporel) car cela change pas mal la donne.

Ensuite petite info pour la fin : Salem n'a jamais été un bastion. A vrai dire il y avait quelques communautés bien implantés dans le coin mais c'est tout. La plupart des joueurs des saisons précédentes ont atterri ici par hasard après un long voyage en convoi qui devait les mener au Canada. Donc si ton personnage y est allé ce n'est pas parce que des gens lui ont dis apriori Smile ! De plus tu ne décris pas son voyage, étant donné que je ne sais pas d'où elle est partie je ne peux pas juger de la durée de celui-ci etc... sachant qu'elle reste tout de même une enfant livré à elle-même puisqu'elle n'a que 13ans au moment de son arrivée à Salem et donc sans doute moins lorsqu'elle se retrouve seule.


Voilà ça fait pas mal de chose pour l'instant je referai un deuxième passage ensuite une fois les modifs apportées !

Bon courage !
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Et voila, fiche éclaircie et completée (même si du coup, pour les lieux, j’espère que j'ai pris la bonne Salem et que je me suis pas perdu sur ma carte).


[Edit :] Mmm, j'ai peut être rajouter un peu beaucoup de bouts d'histoire  Surprised

[Edit 2 :] Oh, je suis coincé pour mettre l'age de la petite, elle est trop jeune pour que je l'écrive dans le profil =(.

[Edit 3 :] Je me suis perdu sur la carte... deux fois -_- mais ca devrait être résolu
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(Bien que je conçoive que la période est pas super adaptée à une candidature) Je m'offre le luxe d'un petit Up de cette demande Very Happy
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Bienvenue sur le forum !
Ton personnage est désormais validé, tu intègres le groupe des Survivants.

Tu as maintenant accès à ton Espace Personnel dans lequel tu devras ouvrir trois nouveaux sujets :
• Un pour tes bilans RP.
• Un pour tes relations.
• Un pour tes lancers de dé.

En espérant que tu te plairas parmi nous, à bientôt en jeu !
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Merci ^^
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