Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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Carte pour situer la zone:

8 avril 2017

Le cowboy plissa les yeux pour visualiser son objectif de la journée. Plaçant sa main au relief rugueux sur son menton prédominent, l’ingénieur de combat respira en grand poumon l’air sec et chargé de poussière rocailleuse. En fermant les yeux, le vieux briscard aurait pu se croire de retour dans son ranch familial au Texas. Durant ce temps béni, l’ouïe amortie par tant de détonations du vétéran aurait capté le mugissement des Longhorn et le hennissement des mustangs qui galopaient sur les terres familiales. Mais comme à son habitude, lorsque William prenait une seconde, même un minuscule moment pour rêver de son passé, la dure réalité se chargeait de le ramener au présent avec la subtilité et l’empressement d’une claque décroché par un géant fantomatique. Détectant la douce mélopée que produisant le chant de sirène des nouveaux prédateurs de la terre, l’ancien mercenaire ouvrit les yeux et se prépara autant mentalement que physiquement.  Le regard océanique du cowboy balaya la zone autour de lui pour essayer de trouver la localisation du soprano putréfié, mais il n’en vit aucune trace.

Il n’y a encore quelques minutes à peine que le vétéran fût membre d’un trio, mais il avait persuadé Wei et Caleb qu’il serait plus profitable de se séparer pour couvrir la plus grande superficie. De son ton calme, jumelé par son expertise des situations de patrouilles et d’ancien maraudeur de l’armée, il eut tôt fait de faire taire les objections que le brave jeune homme et son comparse asiatique érigèrent comme un mur de boucliers mal ordonné lors d’une attaque-surprise d’une force ayant planifié leur embuscade avec soin. Le point de rendez-vous fut donné au zénith du soleil près du centre de location des minientrepôts sur la rue Turner.
 
William regardant attentivement l’enceinte de béton redresser qui à passé à un cheveu près d’être leur cairn mortuaire à la jeune chirurgienne et à lui. Il a fallu l’aide providentiel de son petit frère spirituel Charlie pour l’aider à se sortir des griffes glaciales de cette mort imminente. Mais un serrement au niveau de son cœur torturé maintes fois faillit le faire défaillir en voyant son message rempli d’espoir. Les grandes lettres orangées avaient su attiré l’attention du chasseur muet et le cowboy espérer de toute son âme qu’une certaine rouquine le remarque également.  Le vieil homme serait prêt à vendre son âme au démon des croisements si celui-ci apparaissait et lui proposait de ramener la jeune femme saine et sauve et lui donner une vie paisible. William ne se poserait aucune question et il signerait le document maudit avec le stylo de l’être excommunié et déchu comme la majorité des gens respirant encore cet air empuanti.  Que vaut réellement sa vie à lui, qui devait approcher de la fin à grands pas et qu’il avait tant vécu d’épreuves et de douloureux souvenirs de toutes sortes? Il préférait laisser la chance de vivre à Kelsey qui était aux balbutiements de sa vie et qui avait tellement de grands rêves et d’espoirs dans cette morne existence qu’était rendue leur survie quotidienne.  La Californienne était promise à de grandes choses pendant que les heures de gloire du vétéran étaient loin derrière lui.  Il n’existait maintenant que pour permettre de construire un refuge pour son groupe et qui allait réellement le regretter quand la vie allait décider de lui permettre de rejoindre sa douce Manami et son enfant?

Sachant que l’introspective ne servait qu’à remuer les mauvais souvenirs et augmenter les chances de finir sous la canine de quelques goules ayant une préférence marquée pour la chair tendre et le cuir durci par le temps du Texan, William souleva ses épaules massives et commença à marcher de son pas lent et boitant vers son objectif du jour. Il se devait de trouver des matériaux solides, mais aussi n’importe quoi qui pourrait servir d’offices comme arme ou bien d’autres usages pratique. Car le groupe manquait réellement de tout. Il ne put que remercier le ciel que ce groupe a bien voulu d’un amputé de la sorte et de sa jeune acolyte. Ses bottes soulevèrent des voluptés de poussières qui furent transportées au loin et un observateur des plus curieux aurait pu se croire de retour durant la conquête de l’Ouest par les pionniers. Un solide gaillard, vêtu d’une chemise noire, d’un blue jeans et arborant un stetson brun pâle n’est plus la norme dans cette époque apocalyptique. Et avant sa capture par les Raiders, le vieux cowboy avait autour de ses reins ses colts ancestraux bien calés dans les étuis de son ceinturon. Ses armes archaïques semblaient quelque peu hors de leurs temps par rapport aux standards de cette époque, mais la solidité et l’adresse que William déployait en maniant ces vieux révolvers à simple action à prouver qu’ils avaient encore sa place dans ce monde. Toute l’histoire des Ward était rattachée à ces reliques d’un passé révolu.

Mais comme toutes choses sont appelées à disparaître, l’ingénieur de combat devait se contenter d’un robuste Glock 17 avec  un chargeur n’étant même pas à pleine capacité. L’arme était dissimulée dans son dos, retenu par sa ceinture. Se sentant quelque peu idiot de se promener de la sorte, et ayant une vieille douleur au flanc qui venait de décider de le faire ahaner et de lui imposer quelques affres.  Voyant un bâton solide qui pourrait lui faire office de canne improvisée et d’arme encore plus de derniers recours, il s’en saisit et continuer son chemin en parcourant le chemin sableux qui conduisait vers les anciennes installations de prospections à ciel ouvert. William avait l’espérance, sinon l’espoir un peu fou de trouver quelques choses un soi peu utile à la survie de son groupe, car la sienne passait loin derrière.
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Niomi Weaver
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[8 avril 2017]

Y'a même pas d'nuages, si t'était dans le ciel, je pourrais presque te voir..
Niomi regardait le ciel, recroquevillée derrière les restes de ce qui avait été une voiture. En regardant l'épave, il aurait été presque impossible de deviner qu'elle avait été sa couleur tellement elle était brûlée et explosée. Peut être que dans sa vie de voiture, elle avait transporté.. des frères et sœurs ? La petite folle secoua la tête, embêtée par son éternelle fixation qui la faisait trembler de tristesse. Elle reprit ses esprits pour en revenir à sa situation présente. Elle avait été attirée par des messages à la bombe orange sur les murs de la zone aujourd'hui. Ils n'y étaient pas hier, et la peinture était fraîche. Elle s'était faufilée en suivant les tas de cadavres récents, qui semblaient être des zombies fraîchement libérés par les proies qu'ils convoitaient. Donc, par déductions, Niomi suivait une personne qui écrivait des choses en orange sur les murs en tuant du zombie. Jusque la elle ne l'avait pas encore vu, mais elle avait entendu des coups de feu, et comme les zombies, elle s'était dirigée vers cet endroit, avec plus de précautions qu'eux tout de même puisque la plupart avaient été abattus, et elle pas encore.

Depuis son arrivée à Salem, elle s'était débrouillée comme elle avait pu, seule. Elle se cachait la plupart du temps, mais parfois elle se plaçait en hauteur, et se baladait à ciel ouvert. Elle essayait tant bien que mal de se fatiguer par des activités difficiles, mais à vrai dire elle n'avait pas grand choses à faire à par se trouver des planques et faire du repérage dans la zone ou elle avait élu domicile. Elle ne dormait jamais au même endroit. Elle ne dormait jamais tout court en fait, ou alors seulement quelques heures avant de se réveiller d'un cauchemar, comme d'hab'. Alors elle se mettait en boule, pleurait de longues minutes, puis se levait et marchait pour trouver un autre coin. En y réfléchissant, elle était comparable à un chat, qui fait le tour de son territoire régulièrement, guettant les changements et les irrégularités, et cherchant un coin où faire une sieste avant de repartir faire la ronde. Elle était toujours aussi instable. Hystérique à cause des cauchemars et des visions de son frère, puis calmée par ses longues marches. Dans sa tête, un flux continue d'idées et de pensée diverses passait. Très souvent elle faisait des remarques dans le vide, ou parlait toute seule. Quelques fois elle avait dansé sur le toit croulant d'un magasin. Et chaque fois qu'elle était inactive trop longtemps, des bourdonnements montaient dans sa tête, la plongeant dans un instant de paranoïa intense. Alors elle courait se réfugier ailleurs.

Elle se leva brusquement, restant cachée derrière la voiture tout de même. Elle regarda le mur et l'inscription en face d'elle. Toujours la même peinture orange. Cela la motiva à poursuivre sa cherche. Elle longea le mur, restant baissée et posa ses mains au sol. Elle s'arrêta un instant dans cette position, rigola un peu en pensant qu'elle ressemblait à un animal dans cette position, puis repris sa route prestement pour se mettre dans l'ombre du bâtiment qu'elle longeait. Dans sa course, elle trébucha sur une boite de conserve, qui fit un peu de bruit en roulant. Elle chancela quelques secondes sans tomber avant de reprendre son équilibre et de s'asseoir. Niomi ouvrit de grands yeux en mettant ses deux mains devant sa bouche. Silence sombre chouette ! Puis lorsque la conserve s'arrêta de rouler quelques secondes après, Niomi s'approcha à tâtons et sur quatre pattes de celle-ci pour voir si elle contenait toujours quelque chose. La boite était toute cabossée et s'était légèrement ouverte à un endroit. Une sauce qui avait du être de la bisque vu l'odeur, s'en échappait légèrement. Mais la couleur était douteuse et a en croire l'état de l'emballage, elle devait être périmée. Niomi n'y pris pas garde. Le temps passé dans la forêt à manger tout et n'importe quoi avec son frère lui avait enlevé tout sens de l'état de comestibilité de ce qu'elle mangeait. Elle essaya de regarder dans la boite par le petit trou, mais elle ne réussi qu'à se mettre de la sauce sur le front et le nez. Elle soupira et mis la boite dans son sac puis s’essuya sur son jean troué.

En se relevant, elle entendis des bruits de pas. Là y'a pas que moi qui marche, ça c'est sur. La démarche était irrégulière et aurais pu être celle d'un zombie attiré par le bruit de sa boite de conserve. Le mouvement venait de l'autre pan du bâtiment, l'autre mur. Quelqu'un ou quelque chose en faisait le tour. Niomi rebroussa chemin, reprenant la direction de la voiture explosée en courant. Sa course était tellement légère qu'on aurait pu croire entendre une petite fille courir sur le goudron d'une cour de récréation. La poussière bougée sous ses ranger faisait le même bruit que la course d'un chien qui prendrait la fuite sur un sol sableux, mais comme elle n'avait que deux jambes et pas quatre comme ses amis canin, on pouvais bien reconnaître une démarche humaine et non pas animale. Le bruit qu'elle faisait retranscrivait exactement son état d'esprit : une enfant qui s'amuse en prenant la fuite. Parce ces situations l'amusaient parfois, et que là, ça ressemblait beaucoup à un cache cache ! Elle passa l'angle du mur où elle avait trébuché sur la conserve et vérifia autour d'elle. Il n'y avait toujours rien dans la rue, ni une chose ni un bruit. Elle s'accroupie et posa ses mains sur l'angle sur mur et regarda, voulant voir ce qu'elle avait entendu approcher. Elle eû alors la vision de son frère qui la saisit par son regard, et sa voix résonna dans la tête de la petite : Trouvé !! Niomi frissonna et cligna deux fois des yeux pour voir une jambe passer prudemment l'angle. On dirais pas qu'c'est un bouffeur en tout cas..
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Tout en se déplaçant avec une précaution innée due par les alinéas de trop nombreuses guerres et d’être le témoin impuissant d’innombrables d’actes de barbaries et d’horreur que seule l’espèce humaine peut infliger à leurs semblables, l’ingénieur de combat vit que l’ancienne enceinte grillagée de la carrière avait été mise au sol. S’arrêtant un instant pour contempler la clôture tressée en losange, William ne put réprimer un frisson lui parcourir l’échine quand son cerveau analytique fit renaître la scène d’horreur qui s’était jouée durant un précédant acte de la grande mascarade sarcastique et tragique d’était rendu la vie misérable des rares êtres à détenir une onze de l’humanité mourante. Des fragments de chaires et des membres pourrissants, laissés aux quatre vents par leurs propriétaires qui n’en avaient plus cure de perdre leurs extrémités, firent comprendre au vieux soldat la forte poussée d’une importante horde sur la mince protection qui commençait à céder à coup sûr. Le regard océanique du vétéran nota plusieurs douilles éparpiller dans le sol sablonneux et partiellement enterrer par es souffles de Mère Nature.

Il poste sa main rugueuse et toucha son menton et pensivement, l’ancien mercenaire laissant courir son index sur sa barbe de quelques jours. Sentant le relief des jeunes pousses de follicules pileux agresser timidement le mouvement, William compta quelques petits tas de cylindres dorés vides de leurs obus. Les ramassant pour les examiner, le cowboy jugea que c’était des cartouches de 5.56. Il n’eut alors aucune confusion à imaginer un baroud d’honneur d’une unité de soldats essayant de ralentir la terrible marche de la mort. Leur officier criant des ordres, essayant d’ignorer la soudaine compression de sa vessie, camouflant du mieux qu’il pouvait l’épouvante de drainer son courage et de paralyser tout son être. Les quelques soldats qui avaient tenu la ligne, bon nombre de leurs camarades devaient être mort ou bien fuyant pour un salut des plus incertain, beuglant leur rage et expulsant leur terreur aux mêmes rythmes de crescendo de leurs fusils d’assaut. Quand la horde avait réussi à franchir la mince protection, les hommes de rangs étaient tout simplement devenus abouliques et ils avaient laissé se submerger par la terreur la plus primale qui se cachait dans les tréfonds de chaque âme. Certains doivent avoir chargé dans la marée putréfiée en tirant tous azimuts, la folie dictant leurs actes désespérés. D’autres doivent avoir laissé tomber leurs armes au sol et implorer une intervention divine qui n’est jamais venue les secourir. Les derniers doivent avoir courir de toute la puissance de leurs muscles et se cachèrent en ayant un fol espoir d’échapper aux doigts acérer et glaciales de la Mort. William le savait parfaitement, car il avait déjà assisté à pareille débâcle de par le passé.

Haussant ses massives épaules, l’imposant Texan dépassa une voiture ayant souvent de la rouille et des frasques d’une explosion certaine. Secouant de nouveau la tête, l’esprit du vétéran imagina sans peine une grande, échappée des mains agonisantes d’un brave soldat, rouler sous le véhicule et faire de celle-ci une sphère de feu infernale et de shrapnels meurtriers pour tout être ayant le malheur d’être à proximité. À la droite du cowboy se dressaient les restes d’un bâtiment ayant subi le gourou de la bombe improvisé. Contournant le coin en faisant un large cercle pour éviter une mauvaise surprise, le vétéran se dirigea vers des immenses réservoirs. Son ouïe amortie par tant d’années d’exposition aux tirs et d’explosions de toute sorte crut déceler un claquement métallique, comme si le bout d’une botte avait par mégarde percuté un bout un corps en fer. S’immobilisant, l’instinct du vétéran analysa toutes les options et différents avenus possibles d’un attaquant. Mais le silence fit taire sa soudaine montée d’adrénaline. Laissant tomber sa main qui venait d’agripper la rosse en polymère du Glock glissé dans son dos, William fit quelques nouveaux pas vers les cylindres couchés au sol comme des Léviathans mourants d’une époque prospère. Regardant les cadrans cassés et tapotant la surface piquée par la corrosion de la rouille, William n’avait pas à être pyrrhonisme pour avoir la certitude que les contenants de précieux liquides avaient été vidés de tout contenu.

Se redressant lentement William capta un bruit. Plus un phonème pour être précis porter par l’air ambiant, les réflexes de vieux briscard refirent surface et passa sa canne de fortune dan s les anses de son jeans, il sorti son arme de poing et en fit sauter la sécurité d’un mouvement du pouce. Planquant sa grande taille dos au mur du bâtiment ayant subi le souffle de la soudaine boule de feu, le vétéran rasa le mur pour se rendre près du coin. Il entendit alors une course légère et des petits claquements sur le bitume qui le firent sombrer pendant un instant fugace dans un proche passé.

Flashback

Le vieux cowboy avait décider de prendre une pause dans ses fonctions de capitaine pour permettre à son cœur d’enfant de jaillir l’espace de quelques minutes aux grands plaisirs des enfants présents et de Kelsey qui couvaient la scène du regard comme une mère fière de sa progéniture. La marmaille jouait à 1-2-3 Soleil et William fit comme à son habitude rire la galerie avait sa maladresse poussée et ses mimiques des plus rocambolesques. Il pouvait presque toucher du doigt les ondes d’énergie juvénile et si vibrante de joie. Il chuta lourdement au sol, distrait par les bruits de courses si légers et éphémères de ses compagnons de jeu, et fit mine de faire des grimaces de plus exagérées. Le vieux briscard avait aperçu les chevilles et laissant courir son regard vers le ciel, il ne put s’empêcher de prendre son air le plus absurde pour faire bouffer de rire Kelsey.

Fin du Flashback

William- Un enfant par ici ? Ça ne se peut pas !

Passant la moitié de son visage par le côté de sa protection, le vétéran eut alors le souffle coupé par ce qu’il vit. La moitié d’un visage de porcelaine encadré par une tignasse brune attirant les reflets du soleil. Mais ce fut surtout le regard de la jeune femme, car en a jugé par la moue qu’affichait les lèvres à cet instant le vétéran n’eut aucun doute sur le genre de la personne caché, qui fit remettre l’arme à la ceinture du vieil homme. Un œil brun, pigmenté par les reflets d’un vert extraordinaire par le soleil matinal, dont l’innocence, la pureté et la surprise se déversaient comme un flot s’échappant d’une digue ayant été malmené par les éléments. William coinça de nouveau son arme dans le bas de son dos et sorti de son couvert pour s’approcher de la jeune femme qui semblait envoutée par le boitement du vétéran. Souriant avec douceur, il parla avec assurance et surtout avec son accent lent, trainait et apaisant. Sa voix ressemblait à un murmure à la fois rassurant et attendrissant.

William- N’ayez aucune crainte mademoiselle. Je ne vous veux aucun mal. Vous allez bien ? Je peux vous aider ?
Je m'appelle William et vous?

Sur les épaules massives de l’homme au stetson se dressait, invisible à l’œil nu, mais tangible par les autres sens, une sorte de manteau de confiance et une aura de compassion se profila autour de son être. Démontrant aucune agressivité dans ses gestes et capturant avec son regard océanique celui de la pauvre enfant qui tremblait quelques peu que ce soit par froid ou bien par peur latente, le cowboy avança avec précaution de sa démarche brimbaler.Il ne restait que quelques pas à faire et William espéraient que l’apparition n’allait pas s’évaporer et le laisser là seul comme un chien de prairie la tête de son abri.

William- Si je peux m’approcher d’elle, je vais lui tendre la main et m’accroupir à son niveau pour ne pas l’effrayer davantage. Lui répéter que je ne veux que l'aider. Pauvre enfant elle doit être terrifiée.

La facette du cowboy au grand cœur, celle qui voulait aider les autres à n’importe quel prix, venait de prendre le pas sur la prudence et dans une pensée des plus futiles, le vieux briscard se demandait si ce n’était pas sa dernière erreur qu’il venait de commettre dans ce monde où les gens de son espèce disparaissaient trop rapidement…
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Niomi Weaver
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Toujours accrochée à son morceau de mur, Niomi avait arrêter de respirer, trop concentrée sur ce qui marchait et qui allait bientôt être en ligne de mir. Souvent, lorsqu'elle tournait la nuit et quelle entendait du bruit, elle retenait sa respiration pour mieux entendre et quelque fois elle s'était étouffée en se retenant trop longtemps, peut sensible à ces sensations. Finalement elle faisait plus de bruit que si elle avait toujours continuer de respirer, et elle fuyait à toutes jambes pour être déguerpir de l'endroit où elle avait un peu trop attirer l'attention. Alors à force de fuir elle avait parcouru pas mal de chemin en courant, et sans s'en rendre compte, elle était descendu bien plus au Sud que la ou elle était arrivée avec le groupe qui l'avait guidée jusqu'à Salem. Etant plutôt nomade depuis quelques temps, elle ne faisait pas vraiment attention aux directions qu'elle prenait. La plupart du temps elle te retrouvait non loin d'un courant d'eau, et avait finit par prendre l'habitude de le suivre. C'est ce qui l'avait menée à cette carrière de pierre, dans laquelle il n'y avait vraiment plus personne, et cela semblait-il depuis un certain temps.

Après le bout de chaussure qui dépassait du mur, c'est un visage qui se dessina prudemment. La petite trouva qu'il y avait beaucoup d'espace entre le sol et la tête du bonhomme, et alors qu'elle était toute courbée, elle devait lever bien haut le regard ! La moitié de visage semblait figée, et fixait Niomi comme étonnée par sa vision. Elle fronça les sourcils, tout d'abord parce qu'elle le trouvait vachement grand du haut de son mètre cinquante cinq, mais aussi parce qu'il avait totalement arrêté de bouger. Il était a contre jour, si bien qu'elle ne pouvait pas voir distinctement son visage, mais elle devinait les trais anguleux, et même sa mâchoire qui avait l'air plutôt détendue. Niomi le scrutait, l'imitant dans son immobilité, tétanisée par une force qu'on ne saurait expliquer. Elle voulait fuir, partir en courant devant un homme aussi grand et à la démarche si calme ! Mais elle n'arrivait pas à détacher son regard de lui tant qu'il ne sortait pas son regard du sien. Elle voulait comprendre pourquoi il était si calme. Trop curieuse pour partir, elle sorti un peu plus sa tête pour essayer de mieux voir ses traits.

L'homme bougea, son bras rangeait quelque chose dans son dos. Il sorti de derrière le mur de son pas irrégulier mais calme. Niomi regardait ses jambes, intriguée par la démarche mais surtout impressionnée par la taille du morceau. Devant un homme de près d'un mètre quatre-vingt dix, elle voulait s'écraser et se faire toute petite. Il s'arrêta et lui dit :

- N’ayez aucune crainte mademoiselle. Je ne vous veux aucun mal. Vous allez bien ? Je peux vous aider ?
Je m'appelle William et vous?


Elle regarda autour d'elle, vérifiant s'il n'y avait personne d'autres. Elle se trouva toute seule et réfléchit un instant. Pourquoi il dit "vous" alors qu'chui toute seule. Elle se redressa et sorti de sa planque. Elle essayait de se grandir du plus qu'elle pu pour ne pas se sentir trop petite mais sans trop de succès. Elle s'écarta un peu  en tournant autour de lui, comme si elle avait fixer un périmètre circulaire de sécurité. Elle arriva sur son côté, pencha la tête, puis parti en courant se raccrocher derrière son angle. Sa main et un œil dépassait juste du mur, derrière sa tignasse bouclée et imposante. Il a pas l'air méchant, parle lui ! Niomi frissonna en entendant la voix de son frère. Elle trembla quelque seconde, plissant légèrement les yeux pour réprimer l'élan de torpeur qui montait doucement en elle. Elle serra ses doigts sur le murs, toute crispée et chuta volontairement par terre. Ses cheveux avaient eu l'air de décoller dans sa chute, et s’amortir à l'arrivée, comme des ressorts qui rebondiraient. Elle s'assit, gardant toujours un œil grand ouvert sur l'homme. Elle prit sa respiration, comme si elle allait prendre la parole, puis se ravisa. Regarda une seconde par terre puis releva la tête en le voyant qui recommençait à s'approcher. Elle n'avait plus envie de partir. Tu m'as dis qu'il était gentil, alors j'vais te croire.. Elle prit enfin la parole après ces quelques longues secondes de silence.

- Niomi.. J'm'appelle Niomi Weaver !

Elle le regarda un instant et rit doucement :

- J'ai même pas peur moi ! J'suis sure que t'as eu plus peur que moi ! C'est pas vrai ? Si c'est vrai ! T'avais même sorti ton arme !

Elle ricana un peu, moqueuse. Elle avait eu peur, très peur, alors elle espérait qu'il ai eu aussi peur qu'elle. Elle se releva, aillant déjà oublié ce qui l'avait fait tomber par terre, et s'approcha de l'homme. Elle mit ses mains sur ses hanches et se mit sur la pointe des pieds, assez frustrée d'être si petite par rapport à lui. Elle lui tourna de nouveau autour avant de revenir devant lui et de croiser les bars, avec la tête d'une petite fille qui boude :

- T'es grand quand même hein, ça doit pas être facile de trouver des cachettes, hein ?!

Niomi levait ses grands yeux bruns aux lueurs vertes vers les siens, pleine de compassion. Après être passé par presque toutes les façons de penser envers cet hommes, elle commençait a avoir de la compassion pour lui.

- Moi je vais bien, pas d'bobo ! Mais toi t'as mal à la jambe ! C'est vrai ?

La petite se contorsionna pour prendre son sac dans ses bras, et l'ouvrit pour chercher ses cachets dedans. Elle était toute prête à lui donner quelques une de ses acétaminophènes. Comme ça, William, il aurait un peu moins mal à son bobo !
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William Ward
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S’avançant d’une démarche aussi lente et assurée que possible, malgré le clopinement des plus visibles qui allait l’enquiquiner tout le long de sa vie juste au moment de se retrouver les bottes devant et de recracher son bulletin de naissance, le vétéran prit autant que de précautions que lors des inspections de déminage dans les zones à risque durant ses trop nombreux déploiements. Le cowboy pouvait voir son ombre s’étirer sur le stationnement ravagé par le passage du temps et du manque d’entretien vu que personne ne l’avait colmaté depuis presque six ans de calvaires. En d’autres lieux et en d’autres circonstances, William n’aurait pu s’empêcher de siffloter cet air que tout amateur de western spaghetti connaissait par cœur et qui était annonciateur de duels mortels et de fusillades orchestrées comme une pièce de bunraku ayant comme protagonistes des as de la gâchette s’affrontant au soleil couchant.

Un sourire frapper du sceau de la sincérité était pendu sur les lèvres du vieil homme et les yeux, aux reflets dansants faisant penser au bleu si profond d’un océan par temps clair, doux et rempli de compassion suivirent les mimiques de l’enfant. Celle-ci détailla le massif texan du niveau de ses bottes de travail usées par tant d’années d’utilisation juste au sommet de son stetson brun clair. Le visage de porcelaine se temporisa pour permettre aux yeux si expressifs de la poupée à l’apparence si fragile de satisfaire une curiosité plus grande encore que la peur qui devait nouer ses tripes. Comme un animal sortant craintivement de sa cachette, appâter par quelque friandise trop tentante qui ne pouvait être ignoré, la fillette se redresse souplement et se décala pour se placer dans l’arc de vision du cowboy qui venait de s’arrêter. Celui- ci eut alors la stupeur de certifier que, sous l’imposante tignasse brune et au visage sali par la poussière et d’autres éléments qui lui étaient étrangers, le corps lui arrivant au niveau du plexus solaire était plus celui d’une jeune femme qu’une enfant. Cette dernière se rehaussa de toute sa silhouette, ressemblant à s’y méprendre à un coq ayant d’impressionner un nouvel arrivant dans la basse-cour. Alors, à la grande surprise du vétéran médusé, la jeune femme s’avança alors sur la pointe des pieds comme une enfant ayant décidé de surprendre un adulte inattentif. Le regard océanique du vétéran suivit le mouvement à la fois fugace et sautillant de la brunette et cette dernière fit le tour de William à bonne distance. Assez près pour détailler l’imposant Texan sous toutes les coutures, mais assez loin pour éviter à celui-ci de la saisir brusquement en allongeant subitement le bras. Le petit bout de femme, habillé en vêtements beaucoup trop grands pour elle, arrêta son jeu de carrousel pour pencher sa tête comme si un murmure seulement adressé à sa seule attention venait de lui ravir son ouïe. Le cowboy fut de nouveau estomaqué quand celle-ci prit ses jambes à son cou et se réfugia de nouveau à l’arête de l’immeuble. De nouveau la moitié du visage de poupée de porcelaine apparut et William décida d’avancer avec une lenteur et surtout avec aucun geste brusque.
Un bruit de chute alerta les sens du vétéran qui allongea le pas pour découvrir la femme enfant assise au sol et celle-ci le dévisageait du regard. Elle voulut parler, ensuite son regard cuivré plongea au sol et William put presque entendre les pensées de la brunette se succéder dans son esprit.

William- Elle doit se demander si elle peut me faire confiance ou bien s’enfuir. Ce qui est normal vu que je suis un parfait étranger et la majorité des gens de nos jours ne sont pas vraiment digne de confiance…

Mais au plus profond de son cœur torturer de bien des façons depuis plus de 20 ans, la vérité éclata aussi soudainement d’un engin explosif improvisé se déclencha près des soldats totalement pris au dépourvu. William voulait protéger l’étincelle d’innocence qui débordait du regard de la jeune femme. Rencontrer une telle personne, dans ce monde possédé par le chaos et le mal le plus absolus, relève presque de la surnaturelle. Et permettre à cette ingénuité, à cette pureté de survivre tombait littéralement sous le sens. L’ingénieur de combat ne fut surpris qu’à moitié lors qu’une voix enfantine, presque chantante se dégagea de la tignasse cuivrée.

Niomi- Niomi.. J'm'appelle Niomi Weaver ! J'ai même pas peur moi ! J'suis sure que t'as eu plus peur que moi ! C'est pas vrai ? Si c'est vrai ! T'avais même sorti ton arme !

William sourit avec assurance et son regard se fit complice en lui répondant alors.

William- William Ward. Tu m'as bien fais sursauté je l'avoue. Je suis…

Mais un petit rire lui fit couper son élan et Niomi l’apostropha en essayant de paraître plus grande de nature. Elle fit même une sorte de ballet pour se jucher sur la pointe des pieds.

Niomi- T'es grand quand même hein, ça doit pas être facile de trouver des cachettes, hein ?!

Les yeux de Niomi s’accrochèrent au regard océanique du vétéran. Celui-ci sentit ses pensées superficielles mises à nues et avant même qu’il puisse ouvrir la barrière de ses lèvres charnues, la jeune femme le prit de nouveau de vitesse.

Niomi- Moi je vais bien, pas d'bobo ! Mais toi t'as mal à la jambe !

La brunette se déhancha pour permettre à son sac à dos de se retrouver dans ses mains minuscules. Elle ouvrit une poche et sortit des médicaments qu’elle tendit à l’ingénieur de combat qui lui sourit de manière lénifiante. Se baissant à son niveau, William déposa avec douceur sa main sur les doigts tendus de la jeune femme et il les referma sur les comprimés. La petite main de Nimoi fut engloutie par la grande poigne du cowboy et celui-ci lâcha aussitôt prise. De son ton lent, hypnotisant et traînant, le cowboy se permit d’ajouter enfin quelques mots.

William- Je te remercie du fond du cœur Niomi. C’est très généreux de ta part. Mais je vais bien, je te l’assure. Remarquant le regard des moins subtiles que la jeune femme aux vêtements trop grands glissa vers la jambe défaillante du vétéran, celui-ci répondit de manière honnête et franche.J’ai perdu ma jambe dans un accident, mais maintenant j’ai une prothèse. Je ne pourrais plus courir comme avant, mais je peux encore me déplacer.

Pour prouver ses dires, William releva un peu le bord du pantalon pour permettre à la Niomi de voir l’éclat métallique de son appendice de substitution. Se redressant de toute sa taille, le massif Texan jeta un coup d’œil pour s’assurer de la sécurité toute relative des alentours. Des ombres se profilèrent à l’horizon et le vieux briscard dévoila alors sa présence dans ces lieux.

William- Je suis heureux d’apprendre que tu vas bien et de faire ta connaissance Niomi. Tu as un magnifique nom si je peux me le permettre. Je suis ici pour rechercher des matériaux de construction pour fortifier l’abri de mon groupe. Tu veux m’aider à bien regarder ? Car comme tu l’as dit je suis très grand et je ne pourrais pas toujours me pencher à cause de ma jambe.

Désignant quelques bâtiments à proximité, le vieil homme sortit sa canne improvisée pour l’aider à ce déplacé sur la surface traîtresse qu’est le sable. L’ancien mercenaire eut la sastifaction de voir la jeune femme suivre se pas et il demanda alors, une lueur inquisitrice tout à fait légitime dans le regard.

William- Tu as des gens avec toi Niomi ? Si tu ne veux pas me répondre, tu es libre de le faire, nous avons tous nos secrets. Mais si tu veux me poser des questions, je serais heureux de te répondre au mieux de mes connaissances.

Au loin un grognement annonciateur de problèmes se fit entendre et quelques autres réponses lugubres firent écho au hurlement lent et presque captivant du premier. La meute de loups putréfiés, que les survivants appelaient simplement zombies, avait senti l’odeur enivrante du sang chaud et leurs pas se mirent en quête de cette source de nourriture.

William- Je crois que nous devons nous cacher. Pour un court laps de temps du moins.

Dis l’ancien mercenaire, l’urgence dans la voix. Mais comme de raison, les bâtiments vides de toute vie peuvent quand même déceler d’autres dangers…
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Le bras tendu et les acétaminophènes dans la mains, Niomi affichait un grand sourire. Sa générosité, qui était a présent plus un handicap qu’une qualité, avait toujours été sans pareil. Elle donnerait tout, et a n’importe qui. Depuis la mort de son frère, sa générosité avait pris une toute autre dimension. Puisqu’il avait donné sa vie pour elle, elle aurait pu lui donner la sienne. Et a présent qu’il lui avait fait dont de la sienne, Niomi sentait que sa vie était bien la seule chose qui lui restait de lui. C’est grâce à cela qu’elle avait tenu jusqu’ici. Elle s’accrochait à sa vie parce que c’était la seule chose qui comptait. Elle n’avait que faire des objets, des choses matérielles, elle n’en voyait pas l’importance car la seule chose qu’il fallait garder, c’était la vie ! Sa vie en danger, trop peu protégée dans ce petit corps de femme sans défenses. Alors elle s’y accrochait, parce qu’il n’y avait plus que ça, et elle vivait entièrement. Elle voulait se sentir vivre, pour toujours se rappeler qu’en quelque sorte, elle vivait pour deux.

William sourit et prit la parole :
- Je te remercie du fond du cœur Niomi. C’est très généreux de ta part. Mais je vais bien, je te l’assure. J’ai perdu ma jambe dans un accident, mais maintenant j’ai une prothèse. Je ne pourrais plus courir comme avant, mais je peux encore me déplacer.

Il posait ses immenses paluches sur les petites mains de Niomi, refermant ses doigts minuscules sur ses cachets comme pour qu’elle les reprenne. Elle les rangeait dans son sac sans broncher lorsqu’il souleva le bas de son jean. La curiosité l’emporta vers l’objet métallique. Laissant son sac tomber au sol, elle s’approcha accroupie de la prothèse pour la voir mieux, laissant le contenu du sac s’éparpiller légèrement par terre. Elle leva les yeux vers lui pour le voir regarder à l’horizon, puis prestement, comme si elle n’en avait pas l’autorisation, elle toucha de deux doigt le métal froid qui servait de jambe au grand bonhomme. Elle leva de nouveau les yeux et vit qu’il n’avait pas bougé. Il ne sent rien.

Alors qu’elle retournait vers son sac pour le ranger, il reprit la parole :
- Je suis heureux d’apprendre que tu vas bien et de faire ta connaissance Niomi. Tu as un magnifique nom si je peux me le permettre.

La remarque la toucha au fond du coeur. Un immense sourire de joie se dessina sur les lèvres de la petite. Elle ne savait quoi dire, mais son expression en disant long sur ce qu’elle ressentait, et c’était surtout beaucoup de reconnaissance et de plaisir.

Il continua :
- Je suis ici pour rechercher des matériaux de construction pour fortifier l’abri de mon groupe. Tu veux m’aider à bien regarder ? Car comme tu l’as dit je suis très grand et je ne pourrais pas toujours me pencher à cause de ma jambe.

Niomi acquiesça prestement, très heureuse de pouvoir aider cet homme en qui elle avait confiance. Elle le trouvait gentil. Et en plus il a une fausse jambe ! Elle mit son sac sur son dos et le regarda sortir sa canne. Il commença a marcher en direction du parking où se trouvait la voiture explosée et elle lui emboîta le pas.

- Tu as des gens avec toi Niomi ? Si tu ne veux pas me répondre, tu es libre de le faire, nous avons tous nos secrets. Mais si tu veux me poser des questions, je serais heureux de te répondre au mieux de mes connaissances.

Elle s’arrêta l’espace d’un instant, le regard dans le vide, loin devant elle. Des images de son frère firent surface, faisant monter un grand frisson qui lui parcouru tout le corp. Elle plissa les yeux, comme pour le réprimer, mais rien n’y fit. Elle ouvrit les yeux et les posa sur le grand homme aux allures de cowboy qui l’accompagnait. La lueur d’innocence qui y avait figuré jusqu’ici n’était plus, et d’un air froid elle répondit :

- Non, je suis seule. Toute seule.

Un long silence pesant s’abattie sur les deux survivants. Niomi n’avait pas voulu paraître agressive. Elle n’avait rien voulu du tout d’ailleurs. Mais le simple fait de se rappeller qu’elle était là et lui non, la ramenait toujours trop brutalement à la réalité. Sa folie était comme une prison dorée, un endroit où la réalité ne l’atteignait presque pas. Certes les phases de paranoïa n’étaient pas des plus tendre, et les cauchemars récurrent l’épuisaient physiquement, mais de manière générale, lorsqu’elle était éveillée et occupée, tout allait bien pour elle dans sa tête. La vie était rose. Et la, présentement, elle avait viré au rouge sang, avec l’image de son frère, gisant mort par terre.

Un geignement familier sortit Niomi de sa torpeur. Elle commençait à avoir vraiment l’habitude des plaintes affamées des zombies, et l’adrénaline monta progressivement en elle. Ça ne faisait pas si longtemps qu’elle côtoyait de près ces créatures immondes, car malgré avoir vu la moitié de sa famille décimée ainsi, elle avait vécu plusieurs années sans en croiser un seul. Elle savait s’en défendre mais avait toujours préféré les fuir, de peur de revoir les visages de sa soeur Briana ou de sa mère gueule ouverte et dents claquantes, dans son esprit si torturé.

- Je crois que nous devons nous cacher. Pour un court laps de temps du moins.

Niomi soupira discrètement en regardant tout autour d’elle. Elle était d’accord avec lui. Il nous faut une planque. D’un oeil avisé et avec la force de l’habitude pour trouver des coins tranquilles, elle scruta le décor alentour. Sa technique jusqu’ici était de toujours se placer en hauteur. Ainsi elle avait une vision plus globale, et en plus les bouffeurs sont vraiment pas bons en grimpage. Elle tendit le bras vers une colline, plus au sud, derrière laquelle on pouvait voir une structure métallique qui avait dût servir à remonter les pierres à l’époque ou la carrière était encore fonctionnelle. Des créatures lentes arrivaient par le versant ouest de la colline et la voix était libre à l’est. Niomi regarda son nouveau compagnon de route.

- Ecoute, si on veut passer sans qu’ils puissent arriver à notre niveau à temps, il faut qu’on aille vite..

Elle réfléchit un instant.

- Je sais ! Tu vas aller par ce chemin la, en passant à gauche du monticule, derrière y’aura de quoi se mettre à l’abris en hauteur. Le gros des troupes de bouffeurs est par là a droite j’ai l’impression. Je vais faire le tour de la colline par la droite pour faire diversion, je cours vite, ils m’attraperont pas. On se retrouve après la colline, pas loin du monteur de pierre qu’on voit là-bas.

Elle le regarda d’un air de défis, fière de son plan. Elle avait le sourire, l’adrénaline lui donnait ce tempérament de combattante, et même si elle n’avait pas d’arme, elle avait de bonnes jambes à force de courir et elle était agile pour éviter les obstacles éventuels.
Niomi attendit la réponse de William, prête à prendre ses jambes à son coup pour faire diversion auprès des zombies, et pour qu'il ne s'attaquent pas à son nouvel ami.
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Le vieux briscard venait de mettre en branle son imposante silhouette tel un taureau qui chargeait tête première en faisant fi du danger. Il ne pouvait aucunement se permettre des pointes de vitesses élevées à cause de son appendice métallique. Mais comme de raison, quand le grand gaillard devait décaniller de la sorte, c'était souvent la conjoncture directe qu'un grand péril menaçait de raccourcir sa précieuse longévité. Mais en cet instant précis, en percevant les grognements de surprise et même d'une certaine allégresse des parodies d’humanité qui venait d'embrasser de leur regard vitraux une des dernières formes d'ingénuité que ce monde en pleine mortification, le cowboy sut qu'il devait serrer des dents à s'en faire sauter l'émail et faire taire ses propres souffrances pour être de nouveau près de la jeune femme qui lui offrait une avenue salvatrice.

Ses yeux océaniques fixer sur l'immense convoyeur de pierre, structure en fer aïoli qui serait le témoin silencieux de l'aboutissement ou bien de la débâcle de leur stratagème, William devint en transe. Le cœur coordonne l'afflux sanguin vers les muscles, le cerveau ordonne une surcharge d’adrénaline dans le système, le visage se crispe sous l'effort intense de ce supplice et le corps épuise très vite son énergie dans ce sprint pour la sauvegarde de son intégrité physique. Mais les pensées du vétéran vagabondent vers les quelques instants qui furent frontispices à ce moment de calvaire musculaire.

Quelques instants plus tôt

William- Je suis heureux d’apprendre que tu vas bien et de faire ta connaissance Niomi. Tu as un magnifique nom si je peux me le permettre.

Ces quelques mots, d'une banalité sans bornes durant la période où la majorité des corps évoluant sur la terre étaient en mesure de respirer, jaillirent des lèvres charnues du cowboy avec une authenticité des plus véridiques. L'immense cœur du vétéran sut qu'il avait dit juste en voyant un éclair de joie intense traverser le regard cuivré de Niomi en réaction de cette civilité qu'il lui était coutumier. Le visage de porcelaine se fendit d'un sourire qui illumina pendant quelques précieuses secondes cet univers des plus moroses. Avant de poursuivre sa paraphrase, l'imposant Texan décrocha un sourire resplendissant qui n’était qu'un pâle reflet de celui qu'il venait de recevoir de la part de la brunette. Le cowboy chérissait ces petits moments que la Destinée gratifiait de lui permettre de toucher du doigt et d'apercevoir même brièvement. Une joie presque enfantine colmatait les déchirures que son âme avait encaissées depuis si longtemps. D'un ton enjoué et des plus agréables de par sa franchise, la voix au ton lent et languissant du Texan dansa sur sa langue pour jaillir dans l'air ambiant.

William- Je suis ici pour rechercher des matériaux de construction pour fortifier l’abri de mon groupe. Tu veux m’aider à bien regarder ? Car comme tu l’as dit je suis très grand et je ne pourrais pas toujours me pencher à cause de ma jambe.

La jeune femme, qui avait des allures de poupée inestimable de par sa fragilité et sa complexité tout à fait adorable, hochant du bonnet avec entrain et elle replaça son sac à dos sur sa personne. Pendant un instant, tout en agrippant son alpenstock de fortune de sa main massive, l'instinct paternel du vieil homme prit le dessus. Tout son être voulait protéger la jeune personne qui marchait en gambadant près de lui. Comme si par simple volonté de sa part, William voulait l'emmener avec lui pour la protéger de cet univers chaotique et malaisément qui menaçait de la corrompre complètement et d’arracher son âme à la jeune femme. L'ingénieur de combat ne pouvait se voiler la face et ignorer complètement que Niomi s'était réfugié derrière une façade enfantine pour se protéger de l'horreur qui était maintenant son quotidien. Mais le cowboy était un des rares résidus d'humanité pure qui était échouée sur une berge où les instincts les plus primaux étaient rendus les dictateurs. Une simple question s'imposa alors au cerveau du vétéran et les mots, quelque peu inquisiteurs, mais d'une honnête fragrantes trébuchèrent hors de la barrière de ses lèvres.

William- Tu as des gens avec toi Niomi ? Si tu ne veux pas me répondre, tu es libre de le faire, nous avons tous nos secrets. Mais si tu veux me poser des questions, je serais heureux de te répondre au mieux de mes connaissances.

Ces mots intangibles et complètement inoffensifs en apparence eurent l'effet inverse sur le comportement de la brunette. Ses mouvements se figèrent comme si la terre elle-même avait cessé de tourner. Son regard s'assombrit et le vieux briscard savait, par le biais d'expériences personnelles si douloureuses qu'il avait vécu, que Niomi revivait des instants d'angoisse et d'épouvante que nul ne devrait vivre. Le corps svelte perdu dans des vêtements trop grands fut secoué par des frissons de frayeur. Le visage angélique de pureté que l'ancien mercenaire avait contemplé quelques instants plus tôt fut craqueler, révélant les tourments muets que la jeune femme dissimulait son sa tare mentale. Les yeux débordants d'innocence et de compassion furent remplacés par deux puits à la noirceur absolue que la souffrance en jaillissait comme une marée putride. Un être mort à l'intérieur avait subtiliser l'esprit de Niomi et avait pris place dans son corps si frêle et vulnérable.

Niomi- Non, je suis seule. Toute seule.

À cet instant, l'immense cœur du cowboy avait éclaté sous l'assaut de tant de souffrance venant de la jeune femme. Contemplant le visage affaissé par l'horreur de Niomi, William ne put s'empêcher de se rappeler de l'époque de la perte de sa bien aimée. L'ingénieur de combat était devenu une loque humaine, à peine mieux que les morts-vivants sans émotion qui avaient pris le contrôle des continents, quand sa raison de vivre lui fut arrachée de façon si brutale. Il comprenait parfaitement les blessures psychologiques et les sentiments qui tourmentaient la jeune femme. Niomi était telle une statue de porcelaine toute fissurée, les souvenirs qu'elle combattait la faisaient souffrir. Surement que les mots du cowboy étaient des aiguilles chauffées à blanc qui farfouillaient ses chaires avec un sadisme évident. William rompit le contact visuel, baissant le regard pour éviter celui de Niomi qui l'affaiblissait par ses torrents de mélancolie et d’amertume. Cherchant pendant un instant ses mots, le cowboy n'ayant habituellement aucune difficulté à être volubile, une note lugubre s'éleva comme un coup de gong signifiant la fin momentanée de la discussion. Une seule phrase brisa les chaines émotives qui liaient les deux êtres et dont les puissantes émotions avaient fait fusionner les pieds dans le sol sablonneux.

William- Je crois que nous devons nous cacher. Pour un court laps de temps du moins.

L'urgence de la situation fit réagir Niomi qui semblait surgir de sa torpeur passagère et son visage partiellement détruit par le chagrin fut restauré pendant qu'elles cherchaient de son regard cuivré une voix de retraite. William fit de même, somme tout heureux du rapide rétablissement de la précarité mentale de la jeune femme. Voyant une dizaine de créatures distancées qui s'escriment à essayer de rejoindre leurs proies, William vit la voie libre de l'autre versant d'une petite éminence de sable. La compagne d'infortune du Texan démontra alors un esprit analytique des plus vivace et pointa un énorme convoyeur à environs 400 mètres d'eaux dans la partie sud de la carrière abandonné.

Niomi- Écoute, si on veut passer sans qu’ils puissent arriver à notre niveau à temps, il faut qu’on aille vite.. La jeune femme regarda la jambe artificielle, la Némésis physique de William, en réfléchissant intensément. Des petites rides de réflexions s'accentuèrent sur le front à peine visible par la tignasse de la jeune femme et elle continua sur sa lancée. La voix chantante de Niomi fut bousculée légèrement par l'urgence de la situation, la faisant monter dans des nouvelles tonalités. Je sais ! Tu vas aller par ce chemin la, en passant à gauche du monticule, derrière y’aura de quoi se mettre à l’abri en hauteur. Le gros des troupes de bouffeurs est par là à droite j’ai l’impression. Je vais faire le tour de la colline par la droite pour faire diversion, je cours vite, ils m’attraperont pas. On se retrouve après la colline, pas loin du monteur de pierre qu’on voit là-bas.

L'air hébété, presque sonné par affirmation de la jeune femme contrasta de façon si brutale avec l'air de détermination qu'affichait la moue victorieuse du visage kaolin de la jeune femme. Niomi avait le regard luisant de détermination et son corps frêle semblait avait gagner en taille telle était son assurance. William se pencha alors légèrement et déposa ses deux mains sur les épaules frêles de son alliée qui venait de se découvrir des trésors de hardiesse. Encore affaibli par le contre coup empathique qu'il venait de subir, il ne put hocher la têt et le regard océanique qu'il déposa alors sur le visage résolu de la jeune femme se fit un brin paternel, mais débordant de confiance et de fierté.

William- D'accord. Promets-moi de faire attention et surtout si tu es en danger, sauve-toi loin d'ici! Le visage du cowboy afficha alors un sourire désarmant et une lueur de confiance et d'honnêteté s'empara alors des yeux bleus océan du vieil homme.Je serais de l'autre côté Niomi je te le promets. Étourdis ces saloperies et tu n'es plus seule. Je suis là...

Retour au présent

Rendu dans la dernière ligne droite, William put enfin voir l'objectif commun des deux survivants. L’abrupte élévation semblait particulièrement difficile à escalader, surtout que le sable devait être des plus glissant. Mais le déterminé cowboy se jura d'escalader cette éminence sableuse à quatre pattes si le besoin s'en faisait sentir. Portés par le vent, les vagissements avaient monté d'un cran. Mais à l'oreille le groupe de goules se déplaçait vers la base de la colline. Au plus profond du cœur, du fond de ses tripes, William sut que Niomi avait réussi à esquiver les parodies d'humanités. Au-devant de lui se dressait un zombie qui prétendait l'empêcher de rejoindre la brunette et d'honorer ce pacte verbal qu'il lui avait donné avant de se quitter. Sentant la traîtrise du sable sous la semelle de ses bottes, le vétéran sut qu'il ne pourrait esquiver la créature immonde qui tendait ses bras grisâtres dans sa direction. L'être semblait vouloir étreinte l'ingénieur de combat comme un vieux camarade voulant faire une accolade à un compagnon qu'il n'avait pas vu depuis de nombreuses années. Mais le vétéran continua sa course, luttant contre les douleurs que cet exercice venait de lui faire subir. Sa douleur au flanc semblait être vivante et que de la lave en fusion rongeait ses muscles.

L'être de cauchemar tendit ses griffes vers la chair tendre du Texan lancé en pleine course tel un longhorn de son état natal. Le vétéran, ayant fait du football dans sa jeunesse, descendit son épaule pour percuter le zombie au niveau de son torse. Telle une brindille frappée de plein fouet par un ouragan du Texas, la chose qui aurait dû rester morte fut soulevée et projetée à deux mètres de là. Continua sur sa lancée il aboutit sur le versant abrupt du haut monticule de sable. Ses premiers pas le portèrent à une certaine hauteur, mais sentant la perte de son équilibre précaire déjà fragilisé par sa prothèse, le Texan se laissa tomber vers l'avant. Utilisant ses mains et ses pieds comme un lézard qui s’enfuyait d'un danger, il grimpa à quatre pattes par moment, rampant dans d'autres. Les poumons du vétéran étaient en feu, mais sa ténacité légendaire permit au cowboy de tenir la cadence. Plusieurs goules essayèrent d’escalader la pente traîtresse, mais leur agilité ne permit pas ce genre d'exploit et ils boulèrent vers la base. Un mouvement vif et agile fit pivoter la tête du vétéran et voyant une chevelure rune et une silhouette frêle apparaître à ses côtés, William ne put s'empêcher de faire un sourire franc et reprenant quelque peu sa respiration sifflante.

William- Tu as réussi Niomi, je savais que je pouvais croire en toi!

Reprenant la pénible ascension l'étrange duo des plus mal assortis réussi, après quelques minutes supplémentaires à combattre la fluidité du sable, à atteindre ce sommet d'où leurs espérances de vie monta en flèche. Faisant quelques mètres à quatre pattes, le cowboy se laissa tomber sur le flanc et ensuite sur le dos pour reprendre son souffle. Souriant de toutes ses dents, les yeux océaniques de William luisent de soulagement et aussi d'une paix que les gens ayant joué au trompe-la-mort connaissent...
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Le cowboy ne donna aucunes réponses et s'élança dans la direction que Niomi lui avait suggérée. Il avait aimé son plan. Et maintenant c'est l'heure de la course ! La petite ressentais la même énergie que quand elle faisait la course avec son frère. A cette époque, il s’agissait de gagner des bonbons ou bien juste la reconnaissance de l’autre. Mais aujourd’hui l’enjeu était bien plus important, on ne gagnait rien, on gardait sa vie. Même si l’enjeu était autrement important qu’avant, Niomi voulait toujours autant gagner. Et cette fois c’est contre la mort qu’elle se battait.

Alors que la course de William s’accélérait peu à peu grâce à l'énergie de vitesse qui s’accumulait, Niomi traça en direction de la bande de zombie qui approchait en face d’eux. Elle voulait que William ai le temps de passer sans que les zombies le suivent. Elle s’était donc auto-désignée en tant qu’appât puisqu’elle commençait à avoir l’habitude de fuir assez vite pour échapper à ces immondices. Les zombies semblèrent attiré par William et commencèrent à amorcer leur virage dans sa direction. C’est le top départ.
Le corps hyper tendu par son immobilité se mis en mouvement en un instant. On aurais cru voir un ressort, soudain libéré de sa pression, jaillissant de son socle. Comme un chien impatient d’attaquer et à qui on retirait la laisse, Niomi se jeta en avant. Ses jambes pourtant si frêles se tendaient et se pliait en des enjambées immenses par rapport à sa petite taille. La course explosive de la petite fit tourner la tête aux infectés, et Niomi redevint leur première cible. Elle courait droit sur eux pour être sure de ne pas les perdre ensuite, puis dériva lentement vers le côté droit de la colline. William sortait du champ de vision des zombies en même temps que Niomi arrivait au niveau de la bute.

Après le premier groupe d’infectés qui avaient amorcé leur course à la suite de la brunette, cette dernière en distingua un deuxième amoncellent, plus nombreux cette fois. Ils prenaient presque tout le chemin et tout en continuant de foncer, Niomi analysa le décor environnant pour trouver une solution. En se serrant contre la colline, elle vit qu’il y avait moins de monde et qu’en cas de vrai problèmes elle pourrait se placer un peu en hauteur. Elle s'exécuta, montant très légèrement sur la pente du monticule de sable. Ses pieds s’enfonçaient un peu malgré son poids excessivement faible.
A quelques mètres seulement, une créatures un peu plus abîmée que les autres lui barrait la route. La chose n’avait plus de jambes et marchait sur ses mains. Les autres bestioles n’étaient pas loin, mais assez pour que ce passage là soit sa seule ouverture pour Niomi. Elle pencha la tête en avant, décalant un peu son corps de temps à autre pour éviter les mains tendues des affamés. Il n’était plus qu’à quelques mètres. Il continuait à avancer sur ses deux mains noires de poussières depuis le temps. Elle le fixait pour se concentrer et cru voir une lueur troublante d’espoir dans ses yeux injectés de sang. Comme si il pensait qu’on lui apportait à manger, il s’arrêta d’avancer un instant et posa son buste atrophié dans le sol sablonneux. Niomi profita de son immobilité pour sauter par dessus son épaule, décochant méchant coup de pied pas volontaire par la même occasion.
Niomi se rattrapa rapidement après avoir chancelé quelques secondes pour récupérer son équilibre. Alors que la petite vingtaine de bras tendus vers elle s’éloignait au rythme de sa course, la petite toute heureuse de sa cascade digne d’un film d’action rejoignait le deuxième pan du monticule. L’allure ralentit légèrement et elle entama le dernier virage, la menant sur la dernière ligne droite. Il n’y avait pas grand chose ici, on aurait dit qu’ils s’étaient donné le mot, ou bien qu’ils préféraient chasser en groupe.

En arrivant à mi-chemin tout de même, elle vit un corp voler non loin devant elle, projeté par quelque chose. Intriguée elle fronça un sourcil avant de voir William jaillir de derrière la colline. Niomi sourit et un soupire de soulagement se glissa au milieu de sa respiration haletante. L’homme continuait sur sa lancée en direction du remonte pierre et Niomi, une grosse dizaine de mètre derrière continuait de distancer le troupeau de zombie qui les suivait. L’infecté projeté au sol par William bougea légèrement, commençant à se relever. c’est à ce moment que Niomi arrivait à sa hauteur, et plaça un de ses pas entre ses omoplates, le plaquant de nouveau au sol.
Quelques secondes plus tard, Niomi avait rejoint le grand Texan sur le monte pierre. Alors qu’elle passait le deuxieme bac de pierre, quelque uns des plus rapides zombies commençaient à se regrouper autour de la où ils grimpaient. Mais ces choses étaient peu capables, et ne faisaient que donner des coups sur la structure encore solide qu’escaladaient les deux survivants de l’apocalypse. Entre deux souffles, William dit :

- Tu as réussi Niomi, je savais que je pouvais croire en toi !

Le sourire de Niomi se joint à celui de son nouvel ami, et ils continuèrent à grimper jusqu’à la plate-forme culminante de l’engin. Il s’allongeait dans un soupire de soulagement et Niomi s’assit en tailleur juste à côté pour lui répondre :

- Toi aussi tu as réussit ! Et même que moi j’étais sure que tu y arriverais ! Pas d’bobos ?

Elle le regarda un instant, voyant qu’il était détendu et en paix après cette petite course. Elle sourit, heureuse que son plan ai marché. Il doit être impressionné maintenant ! Elle se tourna vers l’endroit d’où elle venait. Le troupeau s’éparpillait progressivement, encerclant l’attache au sol de la structure sur laquelle ils étaient perchés. Des plaintes montaient en masse, mais ils restaient loin, et à la hauteur où Niomi et William étaient, ils étaient inatteignables.
Niomi tourna ensuite son regard tout autour et vit plusieurs amoncellements de matériaux juste à côté de leur position. Un tas de déchets en tout genre gisait non loin, surplombé par un grand arbres. Plus loin il y avait une colline de pierre en attente d’être dégrossi et à côté étaient entreposés ce qui paraissaient à Niomi être des barres de métal ou de plastique. J’vois pas super bien d’ici. Son regard vagabonda un moment sur la zone environnante. Elle aimait les vue surplombantes comme celle-ci, elle se savait en sécurité et pouvait voir distinctement si elle pourrait trouver des choses ou non.

Elle retourna son torse vers William en retroussant ses manches trois fois trop grandes pour elle et lui fit remarquer :
- Y’a plein de choses qui pourraient te plaire ici !

Elle tourna la tête vers la zone qu’elle avait repérée et tendit son doigt dans cette direction pour lui montrer l’étendue loin d’être désertique. Il va être encore plus fière de moi, William. J’ai trouvé plein de trucs dont il peut avoir besoin !
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William Ward
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Le vétéran laissa son regard vagabonder dans le ciel bleuté et il détailla quelques nuages. Un peu comme durant l’époque si lointaine que le vieil homme n’était qu’un enfant et qu’au sommet d’un tas de foin il laissa la vie suivre son fleuve paisible. Son esprit en plein éveil reconfigurait les amoncellements d’altostratus pour y représenter des figures et des silhouettes aussi variées que par le terme et le contenu. Comme de raison, c’était plus souvent qu’à leurs tours d’être à l’honneur des cheveux, des cowboys et des Indiens. Mais quelques fois, des animaux exotiques, des personnalités de la télévision ou bien juste des membres de sa propre famille prenaient place dans l’imaginaire du garçonnet pour devenir des figurants de ses rêves éveillés. Mais la bastringue  causée par la nuée de bras grisâtres et en état de décomposition avancée frappant à coups redoublés sur la carcasse métallique du convoyeur mit fin abruptement au songe de l’ingénieur de combat.  Une ombre vint couper l’astre lumineux si agréable sur le visage marqué par tellement d’épreuves de l’ancien mercenaire. Le sourire de William revint en force saluer celui plein de fierté et d’innocence de la jeune femme. Elle s’était assise en tailleur près du massif texan et la voix chantante et enfantine caressa l’ouïe amortie du vétéran.

Niomi- Toi aussi tu as réussi! Et même que moi j’étais sure que tu y arriverais! Pas d’bobos ?

William- Nous avons réussi Niomi. Eh non je vais très bien. Et toi pas de bobo ?

Le cowboy s’assit alors près de la jeune femme et sa main prit une poignée de sable pour laisser la substance pour lui permettre de se calmer et de penser à une inquiétude croissante qui s’intensifiait dans son esprit des plus analytiques.

William- Pourquoi une telle proportion de zombies s’étaient assemblés dans ce lieu désert ?

Niomi, avec le comportement typique d’une enfant devant une boutique de confiserie, regardait en contrebas la zone qui s’ouvrait à ses yeux. De la malice et de la curiosité jaillissaient littéralement du regard cuivré de la brunette. La voir dans cet état de contemplation fit ressortir une sorte de fierté et aussi un instinct de protection des méandres de l’être du cowboy.  Deux facettes de sa conscience entrèrent en conflit. Celui qui voulait la protéger et l’aider à redevenir elle-même. La loger et lui promettre de ne plus être seule.  L’autre était pour ne pas l’inclure sur le champ dans le groupe, car la communauté était dans la première phase de son existence et qu’ils manquaient de tous les éléments de base à la survie. Mais une exclamation joyeuse mit fin à son débat intérieur et le vétéran releva la tête pour rencontrer le visage en porcelaine et au sourire triomphant de la jeune femme. En pointa avec un index minuscule un monticule de matériaux divers, la brunette s’exclamât toute guillerette.

Niomi- Y’a plein de choses qui pourraient te plaire ici !

Un immense sourire éclatant de blancheur répondit à celui de la femme enfant et elle se relava ses marches en les tournant plusieurs fois pour espérer les remonter au niveau de ses coudes minuscules. Sans savoir pourquoi, le vieux briscard l'aida à finaliser ces manœuvre pour permettre à la jeune femme d'avoir l'air d'une futur ouvrière de chantier. Se laissant emporter par l’enthousiasme contagieux de Niomi, William fit de même. Le vétéran entreprit ensuite de descendre en sécurité vers le sol. Le suivant comme une ombre des plus espiègle et joyeuse, la jeune femme au regard si innocent entreprit de faire le même exercice . Comme si les deux survivants étaient en compétition, la jeune femme retrouva le plancher des vaches bien avant l’empoté d’unijambiste. La frêle brunette était dotée d’une grande agilité qui lui permettait presque de survoler les obstacles, laissant le vieil homme loin derrière. Mettant enfin pieds au sol, loin de la horde gesticulante qui gémissante qui était dans  l’impossibilité d’atteindre leurs proies, William rencontra le regard victorieux et crâneur de Niomi. Sa tignasse qui ressemblait à des ressorts bougeait en harmonie avec les mouvements vifs du visage de porcelaine qui éclairait à cet instant de triomphe autant que l’astre solaire. Celui-ci ne put lever les mains devant l’éclatante victoire de Niomi et il rajouta d’une voix d’où le ton trainant et apaisant laissait transparaître une douceur et une affectation certaine. Même le regard, devant la précarité de leur situation, ne put s’empêcher de passer un reflet de pur d’espièglerie qui ne pouvait qu’arriver à la cheville des sentiments de la brunette.

William- Tu es très courageuse Niomi et tu me bats à plate couture dans l’escalade et la course. Félicitations ma chère. Et surtout tu as un œil de lynx pour avoir découvert ce surplus de pièces qui me sera des plus utiles. Les morts-vivants ne peuvent grimper pour nous rejoindre. Mais ce qui m’intrigue c’est pourquoi ils étaient ici ?  Ils ne nous ont pas suivis, nous sommes tombés sur eux comme des puces sur le fessier d’une vieille jument.

L’image véhiculée était une vieille expression texane, mais la jeune femme pouffa littéralement en entendant ces quelques mots.  Une joie presque enfantine véhicula alors dans l’être du cowboy et il ne put s’empêcher de rejoindre l’hilarité de la jeune femme. Les larmes aux yeux, le souffle court et pencher vers lavant pour évacuer le stress sans borne de la course et permettre aux deux survivants d’apaiser leur crainte d’un niveau. Reprenant avec difficulté son sérieux, le vieux briscard déposa une main apaisante et affectionnée sur l’épaule frêle de la poupée de porcelaine. Ce geste était presque paternel aux yeux d’un observateur étranger à la scène.

William- Je crois que nous devons tout de même rester sur nos gardes. Je vais fouiller le tas de matériaux que tu as si brillamment découvert.  Tu m’aides ou bien tu veux explorer de ton côté. Mais j’aimerais bien que nous restons à porter de voix et surtout d’où nous pourrons nous voir. Ça te va ?

Écoutant la réponse de la femme au comportement enfantin, mais à l’innocence si pure,  William se redressa et couve de son regard océanique la perle si fragile qui était maintenant une exception dans cette époque où le mal était tapi dans tous les coins. Et au grand regret du cowboy, c’était souvent l’homme qui abritait la plus grande dose de médisance et qui portait le plus grand préjudice envers ses propres semblables. Un sourire rassurant et l’aura de confiance émanaient de l’ingénieur de combat pendant qu’il se déplaçait pour rejoindre son petit bonheur.

L’expertise du vieil homme prit le relais et les mains rugueuses du vétéran commencèrent à sélectionner les meilleures tiges métalliques du lot. C’était des piquets de clôture que les ouvriers d’autrefois utilisaient pour délimiter une zone dangereuse d’où l’usage d’explosifs était de rigueur. Mais au grand dam de ce dernier, il n’avait aucune trace du grillage qui devait accompagner les solides pieux ferreux. Un cri d’émerveillement et d’allégresse percuta alors l’oreille du vieil homme et celui-ci se retourna surpris, ayant une petite tige de cuivre à la main. Niomi sautilla en pointa un véhicule noir qui était partiellement caché et un sourire d’où la limite n’était que le ciel se propagea sur le visage marquer par une vie de souffrance de l’ancien mercenaire. De son pas calme et hésitant, surtout pour s’empêcher de s’étaler sur le sable qui avait prouvé plus qu’une fois sa traîtrise, il s’avançait pour contempler la trouvaille de la jeune femme. Le vieux cowboy espérait que le véhicule était fonctionnel et qu’il pourrait ramener ses trouvailles à bon port.
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Niomi Weaver
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William s’était redressé pour aider Niomi à remonter ses manches. Elle nageait tellement dans les vêtements de son frère qu’on aurait pu en mettre deux comme elle à l'intérieur. Cela lui tenait bien chaud la nuit, mais le jour en plein cagnard, ou après ses courses affolante, ils lui tenaient un peu trop chaud. Mais même si elle avait trouvé d’autres vêtements, elles n’aurait laissé pour rien au monde ceux qu’elle avait sur elle malgré les désagréments qu’ils pouvaient lui apporter. C’était le polo à manches longue préféré de son frère, et c’était les ranger qu’elle lui avait offert. Alors elle faisait avec et elle les garderait toujours, quitte à en faire autre chose qu’un vêtement une fois qu’il serait vraiment trop abîmé. Niomi attachait beaucoup d’importance à tout les objets qui avaient un rapport avec son frère et elle ne voulait s’en détacher pour rien au monde, car c’était pour elle des objets rassurant qui la maintenait en confiance. Une nuit alors qu’elle venait tout juste d’arriver à Salem, elle avait retiré ses chaussures pour dormir. Dans son sommeil elle avait cauchemardé qu’on lui avait coupé les pieds et qu’elle ne pouvait plus courir. Elle s’était réveillée en sursaut, cherchant ses pieds pour être sure. Elle ne sentit pas le poids rassurant des ranger et avait fait une crise d’angoisse, en les cherchant dans le noir. Depuis elle ne les quittait plus, même pour dormir.

L’homme se releva de toute sa grandeur et approcha du bord de la plate-forme pour entreprendre d’en descendre. Les échafaudages qui soutenaient le bâtiment formaient des échelles irrégulière et croisées, et alors que son compagnon de route descendait prudemment, Niomi s’approcha du bord de la plate-forme pour le rejoindre. Elle se suspendit un instant en cherchant des pied la première barre qui lui servirait de marche, puis attrapa le montant vertical pour lâcher enfin le bois brûlant de la plate-forme. Comme une petite araignée dans sa toile, Niomi se déplaçait tout autour de la structure pour en descendre souplement. Très vite elle arriva au niveau de William et s’amuse à rentrer à l'intérieur de la structure pour descendre en face de lui. Son regard plein de défi à faire la course ne trompait pas, et son instinct de compétition reprit encore une fois le dessus. Ses mouvements fluides et surs eurent raison de ceux de William et elle le dépassa sans peine.

Elle posa pied à terre et se glissa au travers des barreaux de la structure pour en ressortir et attendre que le texan mette son pied au sol aussi. Niomi le jugea comme avec un faux air de mépris. J’ai gagné ! Il leva les mains comme pour se rendre, et Niomi fût heureuse qu’il se prête au jeu. Parfois, elle se rendait compte de son comportement enfantin, mais ce n’était que l’espace d’une seconde, et elle était loin de se douter de l’ampleur du craquage psychologique qui se cachait derrière ses modifications comportementales. Elle ne se rendait pas compte de la récurrence de ses crises de paniques ou de paranoïa non expliquée, qui n’étaient que des fuites de l’énorme boule d’angoisse qu’elle essayait de réprimer dans un coin de son cerveau et qui changeait son comportement. William félicita Niomi pour sa victoire :

- Tu es très courageuse Niomi et tu me bats à plate couture dans l’escalade et la course. Félicitations ma chère. Et surtout tu as un œil de lynx pour avoir découvert ce surplus de pièces qui me sera des plus utiles. Les morts-vivants ne peuvent grimper pour nous rejoindre. Mais ce qui m’intrigue c’est pourquoi ils étaient ici ?  Ils ne nous ont pas suivis, nous sommes tombés sur eux comme des puces sur le fessier d’une vieille jument.

La réplique du Texan interpella la petite. Elle se répéta la phrase dans la tête. Nous sommes tombés sur eux comme des puces sur le fessier d’une vieille jument ? Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres progressivement, pour se transformer en un rire enfantin et entraînant. William rit avec elle et regarda de nouveau vers les matériaux. Elle entreprit de lui répondre toute de même avant qu’il s’éloigne pour aller chercher les matériaux.

- Les bouffeurs qui sont là doivent être des ouvriers qui travaillaient ici, et peut etre aussi les autres qui sont venu pour chercher des matériaux.

En disant cela, elle eût un frisson de peur. Nous aussi on est la pour chercher des matériaux.. Mais la main immense de William se posa sur son épaule et elle releva les yeux vers lui. Ce geste avait fait fuir ses idées terrifiantes et ses visions d’horreurs en un instant. Avec une voix rassurante il ajouta :

- Je crois que nous devons tout de même rester sur nos gardes. Je vais fouiller le tas de matériaux que tu as si brillamment découvert.  Tu m’aides ou bien tu veux explorer de ton côté. Mais j’aimerais bien que nous restons à porter de voix et surtout d’où nous pourrons nous voir. Ça te va ?

Niomi sourit et acquieça :
- Je vais regarder de mon côté mais je resterait pas loin, parce qu’il faudra que je puisse te protéger si il arrive quelque chose.

A ses propres mots, Niomi fût presque submergée par une vague immense d’émotions. C’était la vérité, elle voulait le protéger. Parce qu’il était rassurant, et qu’il la mettait en confiance, elle ne voulait pas qu’il parte. Et le fait de resentir ça comme elle avait pu le ressentir pour son frère la mettait toute en émoie. C’était la première fois depuis plus de deux semaines qu’elle éprouvait de l’affection pour un humain, et que la réciprocité était presque palpable. Alors que ton sourire avait prit une allure tendre, une larme s’échappa discrètement sur sa joue. Elle ne la sentie même pas, et soutint du regard l’homme qui s’éloignait clopinant vers un tas de ferraille. Elle se tourna et se dirigea vers un autre regroupement de matériaux un peu plus loin. En marchant elle regardait distraitement autour d’elle, voyant défiler lentement des déchets en tout genre, quelques bestioles mangées par les mouches, une voiture, un arbre.. Une VOITURE ?? Dans sa surprise Niomi lacha un grand cri de joie. Elle tourna la tête vers William qui la regardait déjà et elle tendit le bras vers la berline noire toute salie de poussière qui ne semblait pas si cabossée que ça.

En voyant que l’homme s’approchait pour venir voir l’état de la voiture, Niomi retourna à sa propre éxploration. Elle avit vu que William avait des tiges de cuivre dans la main, et elle ne voulait pas qu’il la voit rentrer bredouille. Bien qu’elle avait vu la voiture, lui voulait des matériaux, et pour l’instant elle n’en avait pas encore dans les bras. En continuant d’avancer elle vit une boite de conserve par terre. Elle était à peu près aussi cabossée que celle trouvée il y avait moins d’une heure, mais ne semblait toujours pas en bon état. Les graines qui avaient dû être du maïs avaient une couleur douteuse. Niomi la jeta dans son sac à côté de la boite de bisque et releva les yeux. Juste devant elle, à quelques mètres, une immense bâche était étendue au sol, tenue par des pierres pour qu’elle ne s’envole pas. De la poussière s’était accumulée dessus mais elle n’était pas mal en point et devait faire au moins 5x5 mètres. Contente de sa trouvaille, Niomi courut vers les pierres pour les pousser une à une et replier la bâche. Alors qu’elle finissait de la replier, elle entendit un moteur démarrer. La voiture fonctionne ! Elle prit sa trouvaille sous le bras et trottina en direction de la voiture en marche. En arrivant vers le véhicule, elle exhiba la bâche pour que William la voit et s’arrêta à côté de la porte conducteur entre-ouverte.

- J’ai trouvé ça ! Y’a même pas de trou dedans, et elle est immense ! Elle doit faire au moins trois fois moi de long et de large.

Un grand sourire fier s’allongea sur ton petit visage aux traits fins.
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William Ward
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Le vieux briscard suivit les mouvements enthousiasme de Niomi et ne pût sourire  en grand pour répondre au bonheur que manifestait la jeune femme. Un peu plus et à croire les mouvements de ses frêles bras, le cowboy aurait bien vu  la brunette essayer de faire poser un Boeing en pratiquant le sémaphore sur une des pistes des plus achalandées de l’aéroport de Salem.  Mais comme un margotin porté par un brusque souffle de vent et tourbillonnant dans l’air ambiant, la poupée de porcelaine fit des pas presque aériens, tantôt dansants, tantôt courants comme une ballerine d’un autre âge, laissant de nouveau l’ancien mercenaire stupéfait. De nouveau le combat intérieur du vétéran fit rage, afin de savoir si le groupe pouvait se permettre d’accepter un nouveau membre ou non. Préférant laisser en suspend ses angoissantes interrogations, l’esprit analytique de l’ingénieur de combat reprit subitement le dessus en regardant l’immense 4X4 qui gisait tel un scarabée géant à demi enfoui dans le sable brulant. L’armure métallique de l’immense moyen de transport était autrefois noire comme la nuit, mais à cause d’un amalgame de poussière et de rouille, la puissante bête cachant sous son capot des chevaux-vapeur avait perdu de sa superbe. Glissant un regard en coin vers la silhouette frêle qui était pencher sur un objet qui pourrait se révéler une intéressante trouvaille ou bien un déchet sans aucune importance, l’important c’était le regard qui vérifiait cette marchandise d’une autre époque, William ne put avoir un pincement à son cœur totalement torturé et ayant encore des meurtrissures en voie de guérison.

William- Niomi aussi a perdu plus que de sa superbe dans cet univers chaotique qui est maintenant le nôtre. Sa santé mentale, ses êtres chers et sûrement d’autres abominations qu’elle seule connaissait les aboutissements sur son être. Nous tous nous avons perdu une part de notre âme dans le maelstrom des violences et de la mort qui accompagne chacun de nos pas depuis la fin de notre civilisation.

Mais une fine lueur d’espoir traversa le voile de la morosité du vétéran et lui mit une petite couche de baume sur ses récentes blessures psychologiques. Il se devait d’apercevoir une luminosité au travers de toute cette noirceur et de s’accrocher à ces petits moments comme le ferait un naufragé à une bouée salvatrice dont la survie ne tient qu’à un fil. Le vétéran avait eu la chance d’être dans la peau d’un papillon de nuit pour s’approcher des flammes d’une humanité vacillante.  Son cœur avait découvert la joie d’éprouver de nouveau de l’amour en compagnie de sa douce Manami. Il avait bien failli quitter cette norme existence lors de la perte de sa raison de vivre. Mais des fois le Destin prend d’une main et redonne de l’autre et l’espoir avait renaît des cendres de sa mélancolie grâce au reflet chatoyant d’une certaine rouquine. Il avait combattu la mort et repoussé de quelque temps l’heure de son départ de cette vie des plus amères à cause d’elle. Et maintenant la vie avait déposé sur le chemin tortueux de son existence un oisillon blessé. Il se devait de l’aider, tout son être voulait permettre à cette fragile poupée de porcelaine, cette rare trace d’innocence dans ce monde de barbarie, de pouvoir s’épanouir en sécurité et combler les abysses des noirceurs de son âme par un apaisement et une amitié que seul le cowboy avait le pouvoir de déployer.
 
Souriant tendrement, revigorer par ces simples pensées qui lui permit de se redresser quelque peu et d’avoir une attitude fière? Son habituellement tranquillité avait remonté à la surface comme une cartouche de pistolet qui prit la place de la douille vide dans le canon d’une arme. Soupirant de son manque de foi passagère, l’ancien militaire fit une tournée d’inspection du véhicule providentiel.  Avec sa tige métallique, petit aiguillon quelque peu rouillé par les éléments, il frappa les pneus pour découvrir une possible crevaison. Mais  gommes caoutchouteuses, quoique leurs rayures étaient certes grugées par un usage excessif, semblaient dépourvues de fuites d’air et semblaient des plus capables. La carrosserie, à l’exception des bosses et des rayures que l’ingénieur de combat avait le droit de s’attendre vu l’époque actuelle, prouvait que le véhicule était encore très solide malgré son âge respectable.

William- Ce Suberban  et moi nous partageons ces points communs. Nous sommes peut-être âgés, mais nous pouvons lotir notre résistance. Maintenant je dois savoir s’il me sera encore utile comme bête de somme…

Évitant de peu l’immense protection de parechoc, que William pouvait témoigner son utiliser en voyant les tâches brunâtres des récentes collisions que le lourd véhicule avait essuyées en frappant des matières flasques et visqueuses. Le phare de droite n’était qu’un vague souvenir, mais la luminosité était surement compensée par les deux phares sur le toit. Après s’être assuré que le véhicule était libre de tout occupant, William prit place sur le siège conducteur, laissant le soin de rester la portière entrouverte. Tournant son regard océanique vers l’arrière du véhicule utilitaire sport, le cœur du vieux soldat  faillit se décrocher. Une multitude de feuilles de tôles et de piquets de fers étaient déjà entreposées dans le véhicule. Comme de raison, le sourire éclatant du vieux briscard atteignit des sommets et t une joie sans borne se traduit dans le reflet bleu océan de William. Celui-ci sut qu’il pourrait construire une palissade ou bien d’autres défenses pour le refuge. Mais une inquiétude s’opposa  tout de go à son bref sentiment de triomphe. Les pièces du casse-tête s’assemblèrent et il comprit enfin le pourquoi de la sarabande de goule dont le râle de mécontentement s’élevait bruyamment dans la carrière désaffectée.

William- Des gens sont venus ici, ils ont attiré les morts-vivants à leur trousse et ils ont chargé ce matériel précieux. Mais ils sont où. Et connaissant ma chance des plus légendaires, les propriétaires ont surement gardé les clefs.

Comme de raison, l’immense main du vieil homme se jeta sur le démarreur et ses doigts avides et stressés ne rencontrèrent que le vide. Une colère noua alors les tripes de l’ancien mercenaire et  du plat de sa main rugueuse, il frappa le volant.  Mais au travers de toute cette colère soudainement libérer, un vieux souvenir du ranch familial revit surface. Sa famille avait l’habitude de mettre les clefs des véhicules entre le pare-soleil et le toit. Riant de ce faux espoir, car personne de sa connaissance à part lui-même et les siens de son Texas natal, ne procédait ainsi pour cacher ses clefs. Mais la chute d’un petit trousseau métallique réfuta l’hypothèse et clama instantanément le vieux briscard. Ne croyant pas à sa bonne étoile, la main tremblante du vétéran saisit la clef du véhicule et par habitude il nota l’adresse du porte-clefs plastifié. 4095 Illahe Hill Rd S. Salem, OR. Le cowboy connaissait ce coin des plus huppés près du terrain de golf à l’ouest de la ville.  Il rangea cette information dans un recoin obscur de son esprit et priant tous les Saints, Dieu et même sa grand-mère, William tourna la clef dans le contact et le moteur prit soudainement vie en grondant telle un Longhorn qu’un insensé de cowboy venait de défier dans son corral. Voyant l’affaissement de l’aiguille de la jauge du carburant, le cowboy calma sa nouvelle monture et coupa aussi sec l’évolution du moteur.  Il plaça alors les précieuses clefs dans la poche intérieure de sa veste et ferma la fermeture éclair.

Un sourire radieux trouva refuge sur les lèvres charnues de l’ancien mercenaire et chose incroyable, il s’accentua davantage en voyant la femme enfant gambader vers lui en serrant sur sa poitrine un tissu bleuté qui semblait à s’y méprendre à une bâche.  Ses cheveux bruns bouclés sautillaient sur son crâne à chacun de ses petits sauts et de loin la tignasse pouvait presque se comparer à une nuée de ressorts. Mais la joie et la fierté de Niomi se dessinèrent sur son petit visage angélique.  Un mélange de hardiesse, de bonheur et un brin d’outrecuidance firent écho aux paroles chantées de la brunette aux yeux cuivrés.

Niomi- J’ai trouvé ça ! Y’a même pas de trou dedans, et elle est immense ! Elle doit faire au moins trois fois moi de long et de large.

Le trémolo de fierté et de conviction résonna alors dans la gorge du vieux soldat, son doux regard bleu comme le ciel après un orage débordant emprisonnèrent ceux de Niomi qui attendait des félicitations pour ces exploits. Sortant du véhicule et se plaça devant elle, William démontra alors toute la reconnaissance qu’il pouvait envers la femme enfant. Le ton lent, trainant et apaisant de William caressa l’ouïe de la jeune femme et même son âme en quelque sorte.

William- Tu es une personne des plus surprenantes Niomi. Un véritable porte-bonheur sur deux pattes ! Mais je crois que nous devrons partir au plus tôt, car je crois que les propriétaires du véhicule ne sont pas loin et je ne veux pas les rencontrer. Mais je suis très fière de toi et je n’aurai pas accompli la moitié de ce qu’on a accompli aujourd’hui.

En disant ces pensées venues directement du cœur et n’ayant pas de faux-semblant ni d'artifice, l’ingénieur de combat déposa sa main rugueuse sur l’épaule frêle de la femme au visage angélique et ayant la pureté de la porcelaine. Mais comme en ces instants que tout allait pour le mieux, le hasard en décida autrement et comme le vieux soldat pouvait en témoigner, les morts-vivants n’aiment pas les moments heureux.

Dans un vieux conteneur à proximité, un visage barbouillé d’hémoglobine se leva prestement de sa précédente victime. Son uniforme de gardien de la Marion était un souvenir  des plus sanglants d’une épopée guère reluisante. Joseph s’était enfui lors de l’attaque des Raiders et il avait trouvé refuge avec d’autres membres de l’unité carcérale dans un refuge.  Lui et son partenaire avaient décidé de revenir près de la Marion pour récupérer des matériaux pour fortifier la maison qui leur procurait un abri des plus précaire. Mais rendu sur le site, il s’était fait mordre et ayant caché son état physique  déclinant, il s’était transformé en goule amateur de chair humaine et avait rompu son morbide appétit dans les entrailles fumantes de son associé.

Maintenant que de nouveaux bruits et des éclats de voix l’avait dérangé de son occupation des plus ragoutantes, le bien nommé Joe se leva accelerando de la dépouille encore chaude et se précipita au soleil et vit le duo des plus étrange. N’écoutant que sa bestialité qui avait plafonné lors de sa sinistre transformation, l’ancien gardien de prison fonçant en criant sa rage aux cieux.

William aperçut la menace galopante et n’eut que la fraction de seconde nécessaire pour se servir de sa main posée sur l’épaule de Niomi pour la propulser hors de la trajectoire de l’être abjecte. Essayant d’atteindre son arme dans son dos, le vétéran sut qu’il n’aurait pas le temps et décida d’encaisser le choc de plein fouet. Car son équilibre n’était pas assuré après le mouvement de protection qu’il venait de faire subir à la pauvre jeune femme, il ne pouvait pas esquiver la charge de la goule qui semblait tout droit sorti de l’enfer de Dante. L’ancien militaire se fit plaquer et il chuta lourdement sur le dos dans le sable brûlant. La cabriole non désiré du vieil homme l’emmena boulé à quelques mètres du 4X4.  Son adversaire tomba lourdement dessus et lui décrocha un coup de poing qui fit voir trente-six chandelles au vétéran. Mais l’instinct de survie du vieil homme avait pris les rênes et aussitôt il bloqua la mâchoire de l’abomination pour l’empêcher de farfouiller sa gorge tendre avec ses dents rougies par le sang. L’autre main massive su soudard se transforma en boulet de canon et il frappa de tout ses forces sur la tempe de la chose morte. Mais ce dernier n’en prit aucunement ombrage et ses mains glacées se posèrent sur la gorge vulnérable du Texan. Restreint par le poids mort qui se trouvait sur lui, étendu de tous son long  comme un gecko qui prend le sol sur le dos n'ayant que la possibilité que d'opposé un semblant de défenses avec l'aide ses appendices supérieures, William était en forte mauvaise posture. Des doigts frigides enserrèrent le cou de William et ce dernier hurla alors.

William- NIOMI SAUVE-TOI. JE LE RETIENS !

De par sa vision périphérique, il remarqua alors la tige métallique qui lui avait servi pour tester les pneus de sa nouvelle monture.  Il lança sa main vers l’arme improvisée ses doigts griffus creusèrent des sillons dans le sable dans ses tentatives répéter pour s’en saisir. Des points noirs commencèrent à danser devant le regard bleu océanique du cowboy. Continuant de faire jouer son incroyable constitution dans la balance, le briscard maintenait les mandibules  avide de la goule loin de sa carotide. Mais William savait que le jeu était perdu d’avance, car que valait une incroyable résistance contre la vigueur surnaturelle des morts-vivants. Un des deux allait flancher et c’était toujours celui qui respirait encore.  Mais chaque seconde gagner dans ce combat inégal était une seconde de plus accordée pour préserver son amie, la douce innocence d’être entaché par le mal de ce monde. Son seul regret de William fut de ne pas serrer dans ses bras massifs la frêle silhouette de la rouquine et de lui avouer quelques secrets qui le hantait depuis quelques temps.

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Niomi Weaver
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Le nouvel ami de Niomi semblait réellement réjouit de la découverte de cette dernière. En réalité, cette expression était plutôt une grande joie de voir ce petit bout de femme en action, mais Niomi y voyais surtout de la fierté et de la reconnaissance. Il lui fit comprendre que ce qu’elle comprenait était juste avant de reprendre d’un ton plus sérieux :

- Mais je crois que nous devrons partir au plus tôt, car je crois que les propriétaires du véhicule ne sont pas loin et je ne veux pas les rencontrer. Mais je suis très fière de toi et je n’aurai pas accompli la moitié de ce qu’on a accompli aujourd’hui.

La petit acquiesça et, remarquant bien que William regardait au loin, tourna la tête vers le même endroit que lui. Elle vit un mort-vivant qui semblait un peu trop vivant. Il courait à toutes jambes vers eux, dégoulinant de sang frais qui devait sûrement venir de sa victime précédentes. A peine l’avait-elle vu que la main puissante de William la projetait dans le sable pour l’éloigner de la trajectoire de la créature. La force du bras du grand gaillard eût raison du maigre poids de Niomi et elle vola un moment avant de s’écraser au sol et de rouler sur quelques mètres. Un peu sonnée, elle resta étendue quelques instants le visage à moitié dans le sable. Alors que le Zombie sautait sur William, les pensées de Niomi vaquaient. Le sable chaud lui faisait l’effet de son coussin, l’hiver lorsqu’elle regardait la télévision chez sa grand-mère. Elle revoyait le canapé vieillissant, sur lequel ils se battaient pour avoir de la place avec Reese. Elle percevait l’odeur des cookies de sa grand-mère, tout chaud et croustillants. La voix de sa mère retenti dans sa tête comme si elle était à côté d’elle. Elle lui disait de faire de la place, parce que Briana allait bientôt passer à la télé et que toute la famille voulait la voir. La télé s’allumait et Niomi entendit distinctement un grognement d’infecté. Cette fois il n’était pas issue de son esprit, mais bel et bien de la baston entre William et l’infecté en question. Niomi regardait autour d’elle et petit à petit, le canapé était remplacé par du sable, ses parents et son frère aussi, et même l’odeur de cookies..

La petite allongée au sol toussa un peu, recrachant le sable qu’elle avait ingurgité dans sa chute. Elle se redressa lentement, se demandant ou elle était l’espace d’un instant, puis vit William étendu au sol. Par réflexe elle courut vers lui pour l’aider. Ne captant pas vraiment ce qu’elle était en train de faire, elle fonça sur le zombie et lui assena un énorme coup de pied qui sembla le déstabiliser un instant. Avec le peu d’élan qu’il lui restait, Niomi décocha un deuxième coup qui sortit légèrement la bête de son axe. Mais de nouveau immobile bien qu’elle soit a une bonne distance, Niomi se rendit compte de la proximité avec la bête et commença à paniquer. Alors qu’elle commençait à tétaniser, William lui cria :

- NIOMI SAUVE-TOI. JE LE RETIENS !

Dans la seconde, Niomi avait bondi en avant en direction de là ou elle avait trouvé la bâche. Beaucoup de choses se passaient dans sa tête, et la chute qu’elle avait fait il y avait la moins de deux minutes l’avait un peu sonnée. Elle courait et courait, dépassant déjà le sol lisse sur lequel avait reposé la bâche. En courant elle se demanda si les coup de pieds qu’elle avait donné à l’assaillant avaient suffit à le déséquilibrer suffisamment pour laisser à William le temps d’attraper sont pistolet. Ou même seulement le moyen de se dégager de l’emprise de la créature. Sa course la mena toujours vers le sud, et elle grimpa sur un arbre, au bord de la rivière. Adossée contre l’arbre, elle attendit un bruit, un signe, un souffle. Mais son coeur battait la chamade dans sa petite poitrine, et son souffle monopolisait son ouï. Dans sa bulle, sur sa branche, Niomi regardait droit devant elle. Elle sentait tout son corps secoué par les battements de son coeur, et ses mains, crispées autour de la branche à laquelle elle était montée, commençaient à être douloureuse petit à petit. La petite barrière de forêt qui séparait la rivière des champs était calme. Après qu’elle ai déboulé en faisant du bruit dans les feuilles mortes, l'ordre avait été rétabli, et seul son souffle, régulier et profond, persistait. Sans s'en rendre contre, elle commençait a appeler, faiblement, l'ami qu'elle espérait avoir aidé. Sa voix grelottante aux début, augmenta peu à peu :

- Will.. Wiill. Williaam.. Wiilliam..

Niomi n’espérait pas qu'il l'entende, elle n'espérait rien du tout. Mais sa voix semblait presque venue d'ailleurs, comme un animal qui pleur. Il n'y avait que du macabre dans la tête de la petite, et son appel était comme une prière, un appel à la chance pour son ami. Les mots se mélangèrent pour ne plus ressembler à rien, et sa parole s'embrouilla peu à peu. La langue imaginaire refaisait surface. Niomi était plongée dans le plus noir de sa peur, paralysée sur sa branche. Sa voix faiblarde ne cessait de débiter son charabia incompréhensible, et de longues minutes s'écoulèrent ainsi..
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William Ward
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Le vieux briscard serre ses dents à s'en faire fissurer l'émail. Il essaya d'inspirer un ultime bol d'air dans ses poumons ravagé par le douloureux incendie de l'asphyxie.  Du bout de son majeur doit, il effleura la tige d'acier qui sera son salut, mais une nouvelle secousse de la chose jucher sur la poitrine du vétéran le fit glisser de quelques centimètres hors de l'arme improvisée si désirée. Sentant la fin proche, il put voir dans sa vision périphérique que Niomi s'était relevé pour charger dans la direction du corps à corps si inégale.  Comme une enfant ayant enfilée les bottes de combat de son père militaire, elle décocha un coup de pied dans la masse ankylosé et celui-ci bougea légèrement. Comme si la femme enfant jouait à une partie de tape le ballon, Elle frappa de nouveau avec une énergie décuplée par la peur et la colère de voir le vieil homme commencer à rejoindre  la douce lumière promise.  Mais ce second coup fit surgir une émotion partiellement effacée de l'esprit enrager de la goule, il pivota la tête pour regarder la brunette qui avait osé de l'indisposé de la sorte et les yeux blanchâtres de la créature reluisent d'un mélange inquiétant de rage et d'acrimonie. Au-delà des souffrances et des possible affres de son prochain trépas, Wlliam eut la honte et un abattement de voir le visage ciselé d'innocence de Nomie se transformer en un masque d'épouvante. Les yeux cuivrés de la jeune femme, toujours débordant d'une joie enfantine, s'écarquillèrent d'une frayeur ancestrale et des plus primitives.  La terreur fit figer une des dernières flammes d'innocence que le vétéran avait rencontré depuis Kelsey et ceci eut comme effet que les tripes du cowboy furent remuer. En criant à Niomi de se sauver, le désespoir jaillissant telle un torrent sauvage de la gorge compresser par les doigts glacer du mort-vivant, William jeta ses dernières forces déclinante dans la lutte biscornu pour sa survie.

Levant ses jambes et les rabattant avec une sauvagerie qui n'était que l'égale de son propre alanguissement grandissant, le vieil homme se servi de l'effet de levier pour déplacer le corps mort jucher sur son bassin. L'être ignoble fut déstabilisé et ses mains desserrent l'étau meurtrier qui, dans quelques instants plus tard, aurait été fatale à William.  Repoussant  alors son assaillant de plusieurs centimètres qui furent salvateur, le vétéran lança de nouveau sa main pour agripper la mince tige d'acier qui sera la délivrance de l'âme de la créature et la sauvegarde de celle du cowboy. Refermant sa main rugueuse sur le métal couvert d'abrasion due au passage du temps sans pitié, les yeux océaniques  furent traverser par une expectative pure et pour augmenter son moral vacillant, l'ancien mercenaire vit la fusée qui fut un moment plus tôt une jeune femme au regard apeurer s'esbigner vers la sureté relative des rangées d'arbres près de la berge de la Battle Creek.

William- Un dernier coup de cœur. Que tu échoues ou que tu réussis, elle est sauve...


Cette simple pensée fut comme un baume sur le cœur couvert de scarification et le vétéran atteignit une parcelle de sérénité devant son lancé de dé qui fit face à son Destin des plus incertains. Le regard résolu, la mâchoire crispée sous l'effort titanesque et les pommettes rougies par la suffocation, le vétéran de tant de combat poussa de toutes ses forces déclinantes la mâchoire de la goule et saisit à deux mains la pédoncule métallique pour la placer dans l'angle probable de la prochaine attaque. Ayant l'intellect d'une mollusque putréfier, le mort-vivant projeta ses mandibules acérés vers la carotide vibrante de délicieux liquide salée du cowboy pour y étancher sa soif immonde. Mais la chose qui fut autrefois un homme ne goûta qu'à la pointe affilée de la tige limaille. Le dur métal pénétra en forant une cavité sanglante dans le palais de l'immondice pour toucher le seul point vulnérable de ces créatures à la vigueur morbide. Dans un dernier élan de volonté et dans un acte de miséricorde, William propulsa de toute sa puissance musculaire son arme improvisée dans les méandres du cervelet. Voyant la folie et le semblant de vie quitter les yeux de son adversaire moribond, le vétéran le décala pour le faire chuter près de lui dans la sable brûlant.

S'assoyant avec difficulté, reprenant son souffle perdu il y a quelques instants par un étranglement sauvage et se massant sa mâchoire douloureuse dont une pommette semblait s'être enflammé par le coup de poing de la goule, le vieux briscard repris ses esprits. Prenant un vieux mouchoir de sa poche arrière, il s'essuya le visage pour en enlever le maximum de fluide rougeâtre qui s'était vu offrir par la créature demi-morte. Agrippant d'une main oscillante son stetson qui vagabondait, le cowboy vissa solidement son couvre-chef sur son crane aux cheveux châtains plaqués par la sueur. Se levant en titubant, ses pensées flottant aux quatre vents furent ramener à l'ordre brutalement. Une angoisse le submergea quand le souvenir d'un visage de porcelaine fissuré par de pure terreur surgis au milieu du chaos passager de ses songes éveillés.


William- Nom de Dieu! Niomi! NIOMI!

Faisant fi de la prudence des plus élémentaires, le vétéran dont les inquiétudes lui faisaient perdre ces repaires, put se souvenir de la direction prise par la brunette. Se hissant dans le véhicule 4X4 qu'il avait décroché à la cagnotte de la providence et du hasard, l'ingénieur de combat démarra la bête d'acier et fla vers la dernière position connue de la jeune femme. De son regard bleu clair, qui ressemblait tellement aux eaux pur d'un océan calme, le veux briscard lançait des oreillardes anxieuses aux possibles cachettes. En poussant un soupir de soulagement qui fit descendre son niveau de stress précipitamment, un sourire de gratitude s'afficha sur les lèvres charnue du cowboy. Voir la frêle silhouette jucher dans un arbre, ses petites mains enserrant à s'en faire blanchir les jointures et son regard cuivré hagard et à des lieux de là fit serrer le cœur de dévotion de l'ancien mercenaire. William avait déjà vu des soldats ayant connu les frasques de la guerre se réfugier dans le même état cacophonique que Niomi était plongée. Mettant pied-à-terre de sa monture propulsé à l'essence, l'ouïe du vétéran entendit la voix brisée par la monotonie de la poupée de porcelaine fissurée repérer son prénom d'une façon digne d'une épanadiplose. Will.. Wiill. Williaam.. Wiilliam.. Des onomatopées, des mots se propulsaient doucement, comme une berceuse des lèevres menues de la femme enfant que le vétéran ne comprenaient aucunement. Au loin le grognement mécontent d'un amalgame de créatures unies sous le couvert d'une faim abominable commençaient à converger vers le duo des plus mal assortie. L'ancien sergent devait faire en sorte d'attirer l'attention de l'être brisée et de la convaincre, tel un automate, de venir le rejoindre. Faisant prendre un ton sincère, honnête et franc à sa voix devenue rauque par l'étranglement qu'il avait subi il y a quelques moments, le cowboy au grand cœur leva ses bras massif en signe d'apaisement.

William- Niomi tout va bien. Je suis là. Grâce à toi j'ai pu me débarrasser du méchant. J'aimerais que tu me rejoigne et que tu grimpes dans le camion pour qu'on parte loin d'ici et discuter un peu. Si tu veux saute je vais t'attraper...

Au plus profond de son être, le vieil homme savait qu'il devait focaliser l'attention de la femme sur lui et lui permettre de s'accrocher à lui comme une naufragée terrorisée saisirait une bouée salvatrice sur une mer déchainée. La jeune femme avait besoin de contact humain et elle se laissait approcher, William allait l'étreinte en douceur, comme par ce geste il se devait d'essayer de la protéger des horreurs de ce monde.
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Niomi Weaver
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- Niomi tout va bien.

La phrase du grand bonhomme se noya dans le flot de parole que la petite débitait depuis un moment maintenant. Mais sa voix grave marqua tout de même un moment d’hésitation dans son esprit. Comme un cassette qu’on rembobine, l’esprit de Niomi revenait sur les quatre mots de l’homme. Niomi.. Le prénom sonna comme une mélopée douce et envoûtante à l'intérieur de la boite crânienne encore toute embuée. Tout va bien.. Ces trois mots semblaient avoir été dit par différentes voix. Niomi voyait sa mère en premier, lui caressant les cheveux pour lui assurer que rien n’irais plus jamais mal puisqu’elle était dans ses bras. Puis vint l’image de Reese, la câlinant comme toutes les nuits après un mauvais cauchemar, dans leur cabane dans la forêt. Des tonnes d’images se succédèrent comme si l’esprit cherchait à reconnaître la personne qui avait prononcer ce bout de phrase. Derrière une brume épaisse et jaunâtre, Niomi perçut l’image d’un grand homme au chapeau de cowboy, se reposant sur une canne. Ce tableau se dessinait comme sur une toile de peintre dans la tête de la petite folle qui cherchait à s’échapper de sa torpeur.

- Je suis là.

Cette fois la phrase prononcée par William fit vibrer Niomi comme si elle se trouvait devant un sound system avec les basses à fond. Il était là. Il est là. Cela signifiait pour Niomi qu’elle n’était pas seule. Ses idées noires qui se battaient depuis tout à l’heure semblèrent s’envoler comme pour fuir une menace. La solitude qui avait toujours habité entièrement Niomi depuis la mort de sa famille et surtout de son frère avait pris un sale coup depuis que William était entré en scène dans le théâtre de la vie de Niomi. C’est seulement dans ces moments de torpeur que cette solitude s’exprimait et prenait le contrôle de l’esprit fragilisé de la femme qui avait plus des airs d’enfant. Alors lorsque William était venu à sa rescousse, la solitude qui aimait propager sa noirceur dans tout son esprit avait vacillé, comme si elle avait été frappée.

- Grâce à toi j'ai pu me débarrasser du méchant.

La noirceur se dissipa enfin et Niomi sortit du brouillard qui l’avait prise depuis quelque minute. Comme s’ils émergeait hors de l’eau après avoir été trop longtemps bloqué au fond, les souvenirs de Niomi refirent surface et elle pu revoir la scène qui venait tout juste de se dérouler. Elle fit la voiture, William par terre et les coups de pied qu’elle avait assené au zombie. Elle se vit courir et grimper dans l’arbre, elle percuta que c’était bel et bien William qui était la, juste en dessous de l’arbre qu’elle avait escaladé. Doucement ses mains relâchèrent la pressions qu’elles exerçaient sur la branche et Niomi les regarda, sentant progressivement la douleur qu’elles lui faisaient depuis quelques minutes. Les marques du bois dans sa peau étaient comme celles qu’on a sur les joues quand on a trop bien dormi dans un oreiller à la housse froissée. Le sang revenait peut à peu sous sa peau douce et délicate. Elle tourna légèrement son visage pour poser ses yeux adoucis sur le texan.

- J'aimerais que tu me rejoigne et que tu grimpes dans le camion pour qu'on parte loin d'ici et discuter un peu.

Elle acquiesça et ce simple mouvement fit disparaître finalement le reste de brouillard qui l’isolait et l’empêchait de penser distinctement depuis quelques minutes. Elle s’assit les jambes pendant dans le vide, comme une amazone sur un cheval, et passa ses mains dans ses cheveux en bataille. Quelques feuilles s’y était glissée et elle les retira une à une avant de replacer toute sa chevelure en arrière pour mieux voir. Le regard toujours fixé sur le cowboy s’adoucis encore, alors qu’elle retrouvait toute sa tête. Niomi prit une grande inspiration qui la fit se redresser un peu, puis vit que William ouvrait de nouveau la bouche :

- Si tu veux saute je vais t'attraper…

Un nouveau hochement de tête et la petite poussa la branche de ses mains, pour atterrir tout droit dans ses bras. La musculature du bonhomme était bien superflue par rapport au poids de la petite, et il n’aurait pas pu vaciller tant elle était légère. Posant pied à Terre, elle releva les yeux vers les siens pour sentir l’aura de confiance qui émanait de lui et qui lui faisait l’effet d’un baume au coeur. Il marchèrent vers le véhicule et sans dire encore un mot, Niomi ouvrit la porte passager pour y monter. Il faisait très chaud là dedans et elle ne ferma pas la porte tout de suite, afin d’avoir un peu d’air quand même. Le véhicule redémarra sans encombre, et les deux portes claquées, recula sur quelques mètres pour reprendre sa route. Niomi cligna des yeux plusieurs fois puis, lasse de résister, s’endormie, paisible, alors que William la menait à bon port.
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