Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
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Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
Zombie Apocalypse
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 L'aventure (re)commence

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Phyllis Trevett
Phyllis Trevett
Histoire pré-apocalyptique

Autrefois, Phyllis dévorait les histoires de zombies. Enfant, cela la fascinait, tous ces mystères autour d'êtres ni tout à fait vivants, ni tout à fait morts. Ces créatures visqueuses, grises, dont le seul point faible était la tête... Ils hantaient ses cauchemars, mais aussi ses rêves, où elle se voyait héroïne, sauvant la planète en tuant les immondes goules à coup de talon. Et, se réveillant de ses rêveries, éveillées ou non, elle secouait la tête en se disant que sur toute la proportion de gens vivants sur la planète, en cas d'invasion zombie, il y avait peu de chances qu'elle rejoigne l'élite des survivants ; elle pouvait plutôt aspirer à faire partie de la masse grouillante de ces choses mortes-vivantes. Mais ce n'était que le produit de l'imagination fertile d'une gamine, n'est-ce pas ? De toute façon, ça n'arriverait jamais...

Phyllis est née dans une petite ville des Etats-Unis, d'un couple de fonctionnaires qui gagnaient bien leur vie, sans pour autant rouler sur l'or. Fille unique, choyée et bien éduquée, les premières années de sa vie se déroulèrent comme celles d'une demoiselle tout à fait normale. Un peu de tabac, une fois de la drogue, pour tester, quelques gouttes d'alcools devant les parents, un peu plus devant les amis et les garçons. Sérieuse et appliquée, vaguement "mouton" de la foule, elle réussit le lycée correctement, dans des disciplines scientifiques. Se destinant à devenir médecin, elle voyait en ce choix à la fois la réalisation de ses aspirations personnelles mais aussi la joie de ses parents à la voir réussir mieux qu'eux ne l'avaient fait auparavant. Elle entra à l'université en contractant quelques dettes au passage, mais tout se déroulait bien pour elle. Elle se débrouillait bien, travaillait sérieusement : l'envie de réussir, et de rendre fiers ses parents, la motivaient plus en tout cas que les injonctions de ses camarades à sortir faire la fête jusque tard dans la nuit. Elle réussit même sa première année du premier coup, au contraire de certains de ses amis. Elle se sentait isolée, parfois, mais ça n'était rien : elle se perdait dans les méandres de la bibliothèque universitaire, bachotait, et de temps en temps téléchargeait quelques vieux films pour passer des soirées tranquilles sous la couette en hiver.
Ses ambitions restaient les mêmes, devenir médecin. Elle hésitait cependant : devait-elle choisir une spécialité ? Elle voulait entrer dans la vie active le plus rapidement possible, mais au vu des études qu'elle entamait, ça n'était guère une alternative. Mais la question ne se posait pas encore : en deuxième, et troisième année, ce ne sont que des projets, de vagues esquisses... Ca serait la quatrième année qui serait décisive ! En plus, elle travaillerait pour de bon enfin... Quelques heures en matinée dans les services en tant qu'externe, quelques gardes de nuit aussi. Heureusement, la plupart du temps, ça n'avait rien d'une série télévisée, et c'était surtout des morsures, des fractures, des brûlures... qu'elle voyait passer. Rien de comparable à Docteur House ! Mais c'était une situation sympathique, quoi que fatigante.

Et ses vieux cauchemars revinrent la hanter ; des rumeurs se faisaient entendre depuis quelques jours, voire quelques semaines déjà. Elle était en pleine garde de nuit quand un homme était venu, accompagné de sa femme, mordu par un gamin des rues. En temps que bleue, elle n'avait vu le cas que de loin : les rumeurs sur une pandémie étaient trop grandes pour qu'on laisse un tel cas dans les mains d'une jeune externe. Congédiant les deux ou trois étudiants qui étaient là cette nuit, l'hôpital pris ses responsabilités. Phyllis passa un coup de fil rapide à ses parents, une angoisse dans la voix, et ceux-ci réagirent très vite. Paniqués, ils firent leur valise et partirent sur les routes, embarquant par surprise leur fille le lendemain matin, alors qu'elle se préparait pour se rendre à l'hôpital comme d'habitude, consciente de son devoir. Elle protesta un peu, mais ils réussirent à la convaincre de partir. Pour aller où ? La jeune adulte se posait silencieusement la question, sans jamais avoir de réponse.



Périple de l'apocalypse

Toutes les tentatives pour se tenir loin de la pandémie furent vaines. La famille Trevett survécut néanmoins étonnamment longtemps. Les parents apprirent à la jeune femme à tirer, à vaguement survivre... La panique n'aidait en rien la survie, et Phyllis savait que ce qu'elle pensait enfant, à propos de leur chance de survie, était vrai. Comment, au milieu de ce flot de goules, pourraient-ils survivre ? La réponse vint rapidement : certains sont bénis des dieux et peuvent... Les autres non.

Tout allait approximativement bien... Jusqu'à ce qu'elle tombe malade. Une forte fièvre cloua la jeune femme dans son sac de couchage, et empêcha tout déplacement. A force de vivre dans un environnement aseptisé, vivre au milieu des immondices et de la pollution avait fini par la mettre au pied du mur. Elle faillit mourir, mais tint le choc et ne se réveilla complètement qu'avec une soudaine douleur. Ouvrant grands ses yeux terrifiés, Phyllis put observer un zombie lui mordre allègrement la jambe. Attrapant l'arme qui traînait toujours prêt des couchages de la famille, elle tira en plein dans la tête de la créature, qui s'écroula. Prête à retourner l'arme contre elle, elle s'effondra en sanglots : jamais elle n'aurait la force d'aller jusqu'au bout. Se levant, pataude, trébuchant, elle regarda les environs. Ses deux parents étaient là, morts, dévorés sans même se transformer, entourés de cadavres froids depuis longtemps. Phyllis, encore sous le coup de la maladie, s'évanouit.
Elle se réveilla de nombreuses heures plus tard, attachée au fond d'une voiture qui roulait sans doute grâce à la bénédiction des dieux. Bâillonnée, elle ouvrit de grands yeux terrorisés, avant que le passager ne lui ôte finalement. Lui expliquant qu'il existait des gens immunisés, ils avaient voulu tenter l'expérience avant de l'achever. Et qu'après deux jours dans les bras de Morphée, il était certain qu'elle faisait partie de ces gens. Où allaient-ils ? L'homme, Rad', sourit, et baissa la tête : "Safepoint".

Le trajet fut long, mais Phyllis survécut à la morosité ambiante. Elle ressassait sans cesse la vision de ses parents morts, sans pour autant qu’elle n’arrive à pleurer. Et elle se demandait si cette immunité était réellement un cadeau. Voyant le paysage dévasté défiler devant ses yeux, elle en doutait. Elle frissonna, toujours vaguement fiévreuse, et se rendormit dans la couverture trouée qu’on lui avait prêté. Quand elle se réveilla, elle était au beau milieu de Safepoint ; l’une des filles la secoua par l’épaule et la jeta dehors : “on n’est plus responsables de toi, débrouille-toi.” C’était vite dit… Phyllis se trouva désoeuvrée dans la ville. Elle pensa bien utiliser ses compétences médicales, mais celles-ci étaient trop théoriques et pas assez approfondies pour être réellement utiles. Elle parvint néanmoins à gagner quelques sous en soignant des bobos, mais se rendit vite compte de l’inutilité de ses gestes. Marchant au hasard, survivant plutôt que vivant, elle tomba un jour sur la maison de passe de Safepoint. Regardant le bâtiment avec curiosité, et un peu de désespoir, elle s’engouffra dans la bâtisse. Accueillie avec chaleur, elle expliqua misérablement qu’elle n’était pas là pour consommer. Un hochement de tête de la fille qui se tenait là plus tard, Phyllis se retrouva dans un bureau où la terrible Madame G l’accueillit. Narrant son histoire, expliquant ses compétences, puis finalement étant jaugée de pied en cape par la tenancière, elle eut droit à une période d’essai et à un petit apprentissage grâce à ses collègues. Elle s’en tira plutôt bien, malgré certaines déconfitures. Les mauvais traitements lui faisaient parfois perdre pied, et ce n’était pas la vie dont elle avait toujours rêvé. Aidant néanmoins les autres filles du mieux quelle pouvait grâce à ses talents, elle commença à gagner de l’argent. Qu’elle dépensa habilement : premières nécessités d’abord, puis des cours de premiers secours ensuite. Elle s’améliorait mais manquait de confiance en soi pour pouvoir continuer sur cette lancée.
Elle pensait être tranquille, mais elle avait tort. Enrolée de force dans l’armée, elle romp son train-train quotidien et est obligée de se battre pour sa vie. En était-on arrivés là ? Les zombies ne suffisaient-ils donc pas, il fallait en plus combattre les hommes. Quelle pitié…
Fort heureusement, elle revint saine et sauf à Safepoint, pour découvrir comme les autres le paysage dévasté. Le choc dut néanmoins être vite amorti, et la demoiselle fut presque tirée par l’oreille pour qu’elle stoppe de contempler béatement les décombres et qu’elle se mette au travail. Tout revint dans l’ordre.

Qu’est ce qui aurait pu encore mal tourner ? Le monde n’était-il pas assez fou ? Phyllis eut tort de le penser, et elle le sut au moment où son lieu de travail fut détruit. Abattue et morne dès ce moment là, “où irait-elle, pourrait-elle continuer ici..?”, elle fut contactée par une de ses amies les jours qui suivirent. D’autres bordels avaient ouverts suite à la destruction du G9. Là-bas, ça ne pouvait pas être pire, et la femme se laissa convaincre. Suivant Igor et d’autres prostituées au Kremlin, elle s’y établit, continuant à faire son bonhomme de chemin… Elle croyait que tout se tasserait enfin... Dieu qu'elle était en tort ! Mais fort heureusement, elle fit la rencontre de Charlie. Charlie. Son Charlie. Elle lui doit la vie, et sans doute plus encore. Il la sortie du Kremlin, petit à petit, lui faisant apercevoir d'autres possibilités que ce qu'elle vivait actuellement. Grâce à lui, elle fit des rencontres sublimes, mais douloureuses : les morts continuaient à joncher les rues qu'elle arpentait, et parmi eux des amis, proches parfois. Mais elle n'était plus seul, elle avait avec elle son héros. Elle intégra l'Académie, et même si le Kremlin était encore chez elle, elle y passait de moins en moins de temps, et comptait encore moins sur les revenus qu'il lui fournissait...
Charlie et la blonde furent séparés lors de la fuite de Safepoint, et mirent de nombreuses semaines à se retrouver, au sein de l'Académie... Retrouvailles mouvementées, mais sursaut d'espoir... Brisé encore. Est-ce que cette avalanche de malchance allait enfin cesser ? Phyllis en doutait, malgré les quelques moments de bonheur qu'elle avait pu goûter.

La grotte où leur petit groupe, leur meute, s'était réfugié avait été attaquée par un groupe nommé les Raiders. Phyllis, Charlie et leur chien Wolfie revenaient d'une chasse, plutôt fructueuse d'ailleurs... Et les choses se sont gâtées. A l'approche de leur repaire, ils purent voir les Raiders en pleine action ; Charlie évidemment courut aider ses amis, mais la blonde était comme tétanisée, les larmes aux yeux. Wolfie, sur ordre du muet, resta au côté de Phyllis, qui se réfugia dans la forêt environnante. Les doigts crispés dans la fourrure de l'animal, elle tenta de se rassurer tant bien que mal. Tout irait bien, tout le monde s'en sortirait vivant... Elle attendit qu'on vienne la chercher : Charlie ne la laisserait pas seule, et puis, il saurait suivre ses traces ! Mais rien ne vint, et le lendemain, elle se rendit elle-même à la grotte, prudemment. Vide, et des traces de violence. Morte de honte de s'être cachée, de ne pas avoir aidé, et morte de peur pour ses compagnons et surtout Charlie, elle décida de rester dans les environs. Elle ne rentra cependant pas dans le repaire, trop difficile à tenir seul, et trop exposé. Heureusement, des pièges étaient disposés alentours, et elle arrivait grâce aux conseils qu'elle avait reçu jusqu'ici à se débrouiller comme elle pouvait dans la nature. Les nuits étaient les plus dures, mais la présence du chien-loup la rassurait... Et peut-être que l'absence de la meute n'était que temporaire ? Elle ne désespérait pas de voir ses compagnons arriver de bon matin...
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