Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
Zombie Apocalypse
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 Chats sauvages

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Terry Mayne
Terry Mayne
Ochoco National Forest, un matin de février 2017

Un oiseau chantait dehors. Terry ouvrit et œil et tourna la tête vers la porte manquante de son refuge où il créchait depuis le début de l'hiver. Il observa les gouttelettes d'eau qui coulaient des stalactites accrochées à la gouttière extérieure. Plic. Plic. Un rayon de soleil frappa son visage. Il était doux et chaud. De la vapeur d'eau s'échappait de sa barbe.
Terry s'extirpa de dessous la bâche qui faisait office de couverture. Dehors, le dégel s'annonçait. "Enfin !" Il faisait encore frais et se dressa difficilement. Un peu d'exercice pour se réchauffer puis il sortit pour s'exposer le plus possible à la chaleur du soleil levant. Que cela faisait du bien ! Aux alentours, la nature se réveillait doucement elle aussi. Des touffes d'herbe pointaient leur nez à travers les plaques de neige, des traces de petits rongeurs s'y dessinaient. L'heure était venue de se remettre en route.
Couteau dans son étui à la hanche, Beretta dans la poche supérieure du sac, arc à la main, Terry quitta définitivement son abri direction l'ouest. Au bout de quelques jours, il émergea de la forêt. Le mont Jefferson était là devant lui comme il s'y attendait. Il dût repasser par un milieu urbain pour atteindre sa destination, optant pour la nuit pour traverser villes et routes, évitant ainsi tout risque de rencontres avec des êtres à deux pattes vivants ou morts. Il contourna le mont par le nord. Du haut d'un col, il distingua un large plan d'eau, sûrement le lac de Détroit tel qu'indiqué sur la carte usée qu'il tenait en main. C'était un bon repère. Il n'aurait ensuite plus qu'à longer la route 22 qui le conduirait jusqu'à Salem. C'était sa destination, c'était son but. Il n'avait rien d'autre à l'esprit que d'aller là bas. Ressasser les temps passés ne servait à rien et il se l'interdisait.

Detroit Lake, fin mars

"Le printemps." C'en était fini de la neige et des nuits glacées. Terry marchait d'un bon pas quand le terrain était en pente et plus prudemment sur terrain plat, plus apprécié des morts-vivants et même des vivants. Detroit était en vue, petite ville touristique prisée pour ses camps de vacances. Du moins, c'est ce qu'annonçait l'affiche à l'entrée. Pour le coup, dans cet environnement urbain, il opta pour le pistolet pour avancer sur le jour déclinant. Pour passer la nuit, il opta pour un bateau à l'ancre dans le port de plaisance. Il n'avait pas le pied marin, mais n'avait pas l'intention de prendre le large. Il n'aurait pas été loin de toute façon : le réservoir avait été siphonné. Le bateau avait l'avantage de posséder une pompe à eau mécanique pour alimenter les waters et la douche. A l'eau fraîche pompée du lac, il fit un brin de toilette.
Très tôt le lendemain matin, il prit la route 22 qui enjambait le lac dans sa partie nord-est. Passé le pont et la pancarte "Merci de votre visite à Détroit", il s'enfonça dans la forêt. Elle avait subvenu à tous ses besoins durant plusieurs mois, c'est là qu'il se sentait le mieux.

La journée s'annonçait chaude. Il avait remisé son pistolet dans le sac pour s'armer de son arc. L'heure de la chasse était venue. C'était le matin que les rencontres avec le gibier avaient plus de chance de se faire, quand ils commencent à chercher eux aussi de quoi se nourrir. Terry inspecta le terrain, la végétation, à la recherche de signes : traces, crottes, marques de passage, ... Tout indice qui indiquerait une présence animale. Alors qu'il remontait Tumble Creek en direction du lac, c'est un râle grave qui alerta son attention. Un râle ... animal qui le fit trembler un instant. Un ours noir était dans les parages, c'était son territoire.
Retenant un temps sa respiration, il scruta les ombres au loin entre les troncs d'arbre et crût distinguer la bête imposante. Ses flèches ne suffiraient sans doute pas. Il pensa au Beretta. Combien de balles faudrait-il utiliser ? Sans doute tout le chargeur. Pas glorieux pour abattre un ours. Terry décida de laisser l'animal et de prendre ses distances en gardant le vent dans le dos pour ne pas se faire flairer.
Cette rencontre était quelque peu extraordinaire, il en garderait longtemps souvenir. Mais cela ne résolvait en rien son besoin de trouver un gibier à chasser. Alors qu'il franchissait un zone buissonneuse épaisse, il se découvrit une tâche de sang sur la manche. Il ne s'était pourtant pas fait griffer par la végétation. Il s'arrêta et aperçut une autre tâche à terre, du sang frais à ce qu'il en jugea. S'accroupissant pour mieux juger le terrain, d'autres gouttelettes se firent deviner et laissèrent deviner un chemin, un chemin d'un animal blessé : aux vues des traces, il s'agissait d'un jeune cerf ou plutôt d'une biche.

Par où était-elle passée ? Par là ! Son instinct et ses réflexes de chasseur se réveillèrent aussitôt. Il prit à pas rapides un chemin plus en hauteur, d'une part pour avoir un point de vue et de tir surélevé, mais pour couper la trajectoire de sa proie qui suivrait instinctivement le relief et la densité de la végétation. Quelques minutes plus tard, il l'apercevait : la biche s'était immobilisée, aux aguets, en panique, touchée à une cuisse. Il n'avait pas vue sur la blessure, mais il savait que celle-ci serait pour lui un avantage : la bête était affaiblie. Elle crût sentir sa présence et fila à toute vitesse. Il la suivit, toujours un peu plus en hauteur, observant le terrain pour déterminer le meilleur chemin à suivre. Le temps de grimper sur un rocher qui ferait un promontoire idéal, il la perdit de vue. L'arc prêt, il tendit attentivement l'oreille. Une tête se dressa, il eût un tir réflexe qui toucha l'animal au niveau du garrot. La bête semblait s'être effondrée. Il descendit de son perchoir et se rapprocha prudemment, une seconde flèche prête à être décochée pour achever sa cible si nécessaire.

Lorsqu'il passa le fourré et découvrit la biche gisant au sol, la première chose qu'il vit c'était la flèche. L'autre flèche. Une flèche qui n'était pas la sienne, fichée dans le haut d'une cuisse. Il se raidit et fit le tour sur lui même. La corde de son arc était tendue, l'arme pointant pour l'instant le sol le temps de savoir à qui il pouvait avoir affaire si tant est que l'autre chasseur soit encore dans les parages. Il se sentit à ce moment pris à dépourvu, comme une bête traquée ...
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Mylie Kit'
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Detroit Lake, fin mars 2017



Doum Doum Doum.


Mylie entrouvre les yeux, cessant une seconde de se concentrer sur son rythme cardiaque et sur son ouïe pour balayer des yeux la végétation. Son impérméable, est encore trempé de la drachée qui est venue perturber sa nuit à la belle étoile, bien calée dans son hamac improvisé dans la cimes de son arbre.

Une nuit désagréable, longue, froide, glaciale même la fillette n'avait supporté ce climat pourris que pour deux raisons.
- Impossible de repérer une menace la nuit sous la pluie.
- Interdiction d'affoler les bêtes un matin de chasse.

Car, si les bêtes cherchent pitance en de retour d'un climat plus doux, c'est également le cas de la fillette, dont l'estomac crie famine. L'hiver passé à morfler à cause du cadavre lui avait couté jusqu'à ses ultimes ressources et sa dernière once de graisse. Elle avait eu froid pendant des mois, qu'est ce qu'une journée de plus?

C'est donc immobile au sommet de son arbres qu'elle attendait, depuis des heures et des heures, ne bougeant que pour soulager ses muscles et boire un peu d'eau.

Elle attendait, déjà les oiseaux et quelques écureuil l'avait approchée, elle qui bougeait si peu qu'on aurait pus la confondre avec une branche. Mais la jeune chasseuse n'avait que faire de ce menu fretin. Un écureuil entier ne lui calerai même pas les entrailles pour une heure, il lui fallait un truc gras, lourd, riche en protéines et en lipides, de quoi l'aider a quitter son état végétatif.

Ses yeux s'arretent sur une biche venue boire, et la gosses reste de marbres, ne laissant pas à l'animal l'occasion de sentir son agressivité naissante.

*Bonjour, mon amour.*

La petite brune attrape en silence son arc, posé a porté, et elle extirpe une flèche de son sac. Elle se prépare ensuite a abattre la jeune biche venue se rafraichir, lentement, sans se presser, elle arme son arc, avec difficulté vu qu'elle souhaite être la plus silencieuse possible.

*Tu sais que t'es a croquer ?*


Schtak


La flèche file en sifflant pour s'enfoncer profondément dans la cuisse avant de l'animal, un coup raté, au jugé de la gamine qui serre si violemment la mâchoire de colère qu'elle s'en péterai l'émail des dents.

L'animal s'enfuit, en bramant de surprise et de douleur et avant que la fillette n'ai le temps d'achever le mammifère, celui ci s'enfuit comme si la mort était à ses trousses. Au regard de l'adolescente, on en est pas loin.

*Putain !*

La gosse remballe son matériel avant de quitter son arbre. Deux jours ! Deux putains de jours d'attente pour se rater ? Bravo ! Manquerait plus que l'animal se barre avec la flèche.

Le petit singe de retour au sol balaye les environs du regard, avant de s'approcher de la piste sanglante de sa proie. Un sourire se dessine sur ses lèvres, révélant un rictus.

Vu la quantité de sang sur le sol, la biche va rapidement y passer, l’hémorragie est plus que conséquente. La fillette passe l'index dans le sang frais, avant de le lécher. Le gout du sang lui monte presque à la tête tellement la faim l'avait rongée jusqu'à la moelle.

*Bon, c'est l'affaire de quelques minutes, une heure au plus... Tachons de choper la bête avant un charognard.*

Branche cassée, traces de sang, Mylie remonte lentement, pas à pas la piste rouge qui la conduit au menu. Elle avance en territoire inconnu, si bien qu'elle s'attarde occasionnellement pour s'assurer qu'aucun cadavre ne rode dans les alentours.

La biche semblait l'attendre paniquée au bord d'une clairière. Sans une seconde d’hésitation, la gamine bande son arc pour abattre la bête, qui s'effondre.

*Hein?*

La chasseuse s'enfonce dans les herbes, arc toujours bandé. Cette chute n'a rien de normal, et rapidement, un autre archer lui confirme que la situation n'est pas "sure". Planquée dans la végétation, la petite dame balaye le parasite venu perturber sa partie de chasse et qui s'approche de sa proie.

Un homme, soit, ça part mal, en plus il est armé, et vu la flèche qui a terminée l'animal blessé, compétent. L'enfant le vise immédiatement, avant de parler à haute et intelligible voie.

"Lache ton arc et lève les mains voleur ! Rien d'autre, où j't'assure que tu la verra même pas venir la flèche qui va t'percer la gueule !"


Dernière édition par Mylie Kit' le Mer 16 Sep - 16:07, édité 1 fois
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"Lache ton arc et lève les mains voleur ! Rien d'autre, où j't'assure que tu la verra même pas venir la flèche qui va t'percer la gueule !"

Le voici l'autre chasseur. Ou pas. Une gamine ! Elle tient un arc. Coup d'oeil rapide à la flèche qu'elle tient fermement, pointée en sa direction, ça semble être la mienne que celle qui s'est fichée dans la biche. C'est bien elle. Elle parait si jeune, sans doute pas majeure, que cela étonne Terry. Mais elle est assurée dans ce qu'elle fait et dit. Ya du vécu chez ce frêle morceau de jeune femme. Il admire son audace.
Reste une question importante : est-elle seule ? Elle l'a menacé en son propre nom en y mettant toute l'autorité qu'elle porte en elle. Elle ferait partie d'un groupe, elle aurait sûrement mentionné cet élément pour se faire plus menaçant encore. Une gamine seule, dans les bois. Que fout-elle ici ?
Bien que menacé directement, Terry ne sent pas en danger. Mais une flèche peut partir si vite. Il décide de lui obéir et laisse tomber à terre arc et flèche.

- Excuse. J'viens seulement de voir qu'elle avait déjà été touchée. Elle est à toi.

La question du partage ne se posait pas, une règle de chasseur : une proie déjà prise pour cible par un chasseur lui revient de droit. Quand bien même en ces temps de survie, en tant que chasseur, il lui paraissait important de continuer à respecter les règles élémentaires de chasse. Comme on pourrait encore attendre en ces jours d'un marin de porter secours à un autre bateau en détresse.
Il recula de trois pas, les bras légèrement écartés, paumes vers elle pour lui signifier qu'elle avait libre accès à son butin.

- C'était un joli tir. J'ai une préférence aussi pour la chasse à l'arc. A combien de mètres te trouvais-tu ?

Il ne s'agissait pas d'une simple survivante rencontrée au hasard, mais d'une chasseuse, d'une camarade de chasse. Qui plus est, elle utilisait comme lui un arc ! Sans doute ne pratiquait-elle pas encore avant l'apocalypse, mais elle semblait en avoir l'étoffe à cet instant. Il était curieux de connaître ses connaissances dans cette discipline. Mais elle, serait-elle curieuse d'en savoir plus sur lui ? Elle ne semblait pas bien méchante bien que les apparences puissent souvent être trompeuses. Son instinct lui disait que vu son âge, son gabarit et le fait qu'il s'agisse d'une femme, les probabilités qu'elle soit un tueur froid sans états d'âme étaient relativement faibles. Et lui, quel aspect présentait-il ? Avec sa barbe fournie, ses vêtements sales, il pourrait passer pour un SDF. Un SDF avec un arc.

- Ecoutes. J'veux pas t'faire chier et j'tiens pas à ce que tu me fasses chier. J'te laisse tout le morceau comme j'viens de te le proposer, sans problème, mais j'te laisse certainement pas mon arc. Maintenant, j'veux bien aussi t'aider à dépecer et cuire le bestiau si tu m'en files un morceau en échange. A nous deux, on aura plus vite fait.

Il parlait calmement, sans hausser le ton. Il n'était pas du genre à s'emporter, verbalement en tout cas contre qui que ce soit.
C'était un deal honnête qu'il lui proposait. Au choix, ils repartaient chacun de leur côté avec leurs possessions ou bien ils collaboraient temporairement pour fêter entre "collègues" cette belle prise. Il avait enfin insisté sur sa dernière phrase pour lui confirmer qu'il était lui aussi "non accompagné" dans le coin. Elle pouvait le croire ou non, accepter une proposition ou l'autre. Ou encore pouvait-elle décider de l'éliminer pour tout garder pour sa pomme. Mais si elle s'orientait sur ce dernier choix, elle n'avait pas intérêt à louper son tir ...
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La gosse quitte son fourré, visant non pas (et malgré ses dires) la tête du barbu, mais ses tripes. Elle n'est pas d'un naturel sadique, mais une fleche dans cette partie du corps assure une mort lente et particulièrement douloureuse. Aussi, si elle doit se faire buter dans l'équation, elle s'assure avec ce tir un coup plus facile et qui lui assure une vengeance post-mortem.

Pas sadique, non, mais retorse, ça oui.

Sans le quitter du regard l'enfant s'approche de cet inconnu qui ne semble visiblement pas trop résister. Mieux : Il s'éloigne même de la proie encore tressautant au sol, ce qui est un bon point pour lui. Y'a qu'a entendre la corde et le bois protester sous l'action des muscles de la demoiselle, c'était encore la meilleure idée à avoir.

La faim semble accentuer le coté agressif de la petite, qui balaye les paroles de son ainé d'un coup de menton.


"Shh. J'm'en fous d'ton arc. Fout tes putains d'mains sur ta tête ! Et n'essaye pas d't'approcher d'moi."



Mylie se fige, attendant de voir si l'homme venu interrompre sa partie de chasse tranquille est du genre à tolérer la menace. Et s'il se montre trop lent, ca sera toujours l'occasion de tirer sur la corde (dans les deux sens du termes). A ce trait d'humour, Mylie semble de décontracter satisfaite de sa bonne blague mentale qu'elle seule à entendue. Puis elle retourne à son visage de marbre et sa menace de mise à mort via insertion de projectile dedans ta gueule. Car le brave barbu reste une menace.


"C'est quoi ton nom ? Et t'as quoi à part ton arc ?"


Petit rire de la fillette, cristallin, visiblement elle semble s'appercevoir qu'avec menaces sur menaces, elle se donne l'air d'un pillard. La différence entre les chasseurs et les pillards sont au final limités. Les chasseurs ciblent des bêtes, et les pillards des hommes.
Quid de la miss opportuniste chassant les proies selon ce qu'elle trouve...Hey, a bien y réflechir...


"T'stresse pas de trop hein? Si j'voulais vraiment t'buter, t'aurais une fleche dans l'dos."
Fin du sourire charmeur et de la petite dose de reconfort, la gosse fait craquer son arc en armant son tir, et ses yeux redeviennent froids"Et j'te deconseille de m'prendre pour une conne l'vioc."

Ce qui arrive beaucoup trop souvent, quand on s'appercoit qu'elle est encore une fillette et que la dite fillette relâche la pression, puisqu'elle estime que le combat à mort n'est pas un impératif immédiat.


Dernière édition par Mylie Kit' le Mer 16 Sep - 14:39, édité 1 fois
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"Shh. J'm'en fous d'ton arc. Fout tes putains d'mains sur ta tête ! Et n'essaye pas d't'approcher d'moi."
"C'est quoi ton nom ? Et t'as quoi à part ton arc ?"

Tandis qu'elle se rapprochait tant de lui que de la bête gisant à terre, Terry recula encore de 3 pas et releva les mains plus haut, jusqu'aux épaules, c'était suffisant. Il n'avait pas envie d'être abattu aujourd'hui ni de suivre les instructions au doigt et à l'oeil. Pis, ça pourrait paraître louche s'il suivait scrupuleusement les consignes qu'elle lui crachait à la gueule.

- Terry, dit-il pour répondre à la 1ère question. Dans l'sac, ya des conserves que j'garde pour les mauvais jours, une trousse de premiers secours et un Beretta chopé à un connard.

Il n'y avait aucun intérêt à mentir, elle aurait sûrement été surprise qu'il ne possède pas d'arme à feu sur lui. Autant être totalement franc, surtout s'il voulait qu'un début de confiance s'installe. Il tourna enfin sa hanche droite vers elle pour lui présenter l'étui de sa lame.

- Et ça. Cadeau de mon paternel.

"T'stresse pas de trop hein? Si j'voulais vraiment t'buter, t'aurais une fleche dans l'dos."
"Et j'te deconseille de m'prendre pour une conne l'vioc."

OK. Il avait ptêt été trop franc ou alors c'était dans le ton qu'il employait, dénué de toute intonation particulière, masquant les émotions qu'il cachaient derrière ses paroles qui pouvaient masquer ses réelles intentions. Elle était encore plus tendue tout comme la corde de son arc, bien que la menace avait baissé d'un niveau : elle n'avait pas le souhait immédiat de l'abattre. La situation, cependant, n'avait pas trouvé d'issue et cela l'énervait. Le fait de se faire traité de vieux y était pour quelque chose aussi. Voilà l'effet qu'il faisait avec sa barbe ? Sans, il avait toujours donné l'impression aux autres de faire plusieurs années de moins. Faudra qu'il songe à la raser. Bref, il commençait à se lasser et lâcha un soupir d'exaspération. Pour rétablir l'équilibre dans leurs échanges, il fallait qu'il lui retourne la vapeur.

- Et toi, gamine, t'appelles comment ?

Lisant le changement d'humeur sur le visage de la fille, il en profita pour baisser légèrement la main droite pour désigner la biche d'un doigt.

- Tu sauras t'y prendre ou faut que j't'explique ?

Pan ! Dans les dents ! Elle avait du caractère et il comptait bien jouer dessus pour la titiller et la faire parler. Quand les gens parlent, ils se livrent aux autres, ils se découvrent, ils partagent une partie d'eux mêmes. C'est ce qu'il avait voulu faire en désignant de son couteau comme étant un couteau de son père. En réalité, pour ses 14 ans, Terry n'eut aucun cadeau de son père qui cuvait sur le canapé. Il se servit lui même dans le portefeuille pour s'offrir son propre cadeau.
Il sourit. Pas un sourire moqueur, un sourire pour dire : là on est quittes. Un point partout, balle au centre.
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La gosse reste silencieuse une bonne dizaines de longues secondes, le temps de digérer les faits. Fort heureusement pour l'échange en cours, à la mention des conserves, le pauvre barbu n'avait pas saisit qu'en l'absence de la biche, la fillette dans son triste état l'aurait abattu sur le champs. La gosse affamé aurait lâcher la corde, sans une hésitation, aussi froidement que si elle visait une cible de carton et elle aurait transformer l'homme en face d'elle en pelote d'épingle.

Mais, avec la viande a proximité, la gamine s'offre le luxe d'un comportement plus "moral" surtout que l'autre n'est pas regardant sur la propriété de l'animal mort.

Très lentement, elle réduit la tension de la corde de son arc, tout en visant petit à petit le sol. Ironiquement, connaitre le nom de quelqu'un donne l'illusion d'avoir plus de contrôle dessus.

Une fois la menace réduite, la gosse désigne du menton son couteau militaire, bien en évidence sur sa cuisse.

"Rien d'autre...
Pose ton sac Terry, lentement et sans geste brusque. Ensuite tu me montre tes hanches. Et à ce moment là, t'pourras ramasser ton arc."


Hop, elle retend l'arc, sans pour autant viser le barbu. Menace, certes, mais modérée. Visiblement ce survivant là sait ne pas se montrer trop con, ce qui à le mérite de baisser les chances de finir blessée. Si la plupart des gens était ainsi, sans doute que la miss aurait d'avantage fois en l'humanité... La plupart des gens ne sont pas ainsi.

La gamine hésite pour la suite, mais elle finit pas reprendre la parole, d'une voie posée.

Tu peux m'appeler... Kit', ou Kitty.

Voila pour l'échange de bons procédés, du coin de l'arc et d'un mouvement de tête, la gosse désigne la biche, puis elle va tout doucement réduire la distance entre elle et l'animal mort, conservant l'autre survivant dans son champs de vision.

J't'ai dis d'pas me prendre pour une conne T'y. Si j'ai trouvé cette biche, que j'ai abattue, traquée, t'penses que j'suis pas foutue d'la bouffer derrière ?

Arrivée prêt de l'animal, elle décroche deux ou trois fois ses yeux du barbu, pour regarder la dépouille de la biche, et les environs. A la vision de sa flèche intacte figée dans l'animal, elle s'offre le luxe d'un sourire qui s'efface derechef. Retour à l'examen de l'autre là, celui qui est venu ralentir son repas.
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"Rien d'autre... Pose ton sac Terry, lentement et sans geste brusque. Ensuite tu me montres tes hanches. Et à ce moment là, t'pourras ramasser ton arc."

OK, elle avait baissé la garde. Pendant qu'il se faisait de son sac à dos pour le poser à terre, il se disait qu'il aurait pu facilement en profiter pour se jeter sur elle le couteau à la main. Il était rapide et maniait bien les armes courtes. Ça aurait pu le faire. Elle n'était pas une menace pour lui. Elle l'avait eu en joue, mais c'était pour se défendre elle et sa pitance.
Tenant son sac par une bretelle, il le jeta doucement un peu plus loin au pied d'un arbre. Le bruit singulier des boîtes de métal qui s'entrechoquent se fit doucement entendre. En effectuant ce geste, il s'était légèrement tourné, découvrant ainsi ses hanches à la demande de la fille. Il souleva également sa veste de cuir et sa chemise révélant un peu mieux sa taille mince et son ventre plat : aucune arme apparente à sa ceinture. Lui faisant de nouveau face, il pointa du doigt son arc cette fois comme pour demander l'accord pour le ramasser, puis s'en saisit d'une extrémité pour le balancer à son tour sur son sac, histoire de centraliser ses affaires un peu à l'écart de la proie sanguinolente à découper.
Ses derniers gestes étaient un peu plus vifs, un peu plus larges, pour tester sa nervosité. Ouaip, toujours nerveuse, elle retendit son arc.

"Tu peux m'appeler... Kit', ou Kitty."

Kitty ... Drôle de surnom, car c'était sûrement là, à n'en point douter, un surnom. Terry détestait les surnoms. D'une part, parceque bien souvent ce sont les autres qui les choisissent à votre place et d'autre part parcequ'ils soulignent exagérément chez la personne concernée une qualité ou un défaut. Kitty ... Petit chat. Un mignon petit chat. Oh que c'est mignon ... Un membre de sa famille le lui aura trouvé.
Cool ! Les présentations sont faites maintenant, on passe à la suite ? Elle désigna sa bestiole dont elle se rapprocha petit à petit, la lorgnant du coin de l’œil. Elle donnait l'impression d'avoir l'envie de se jeter sur la carcasse pour la croquer de pleine dent. Pôv' fille, t'as dû en voir des vertes et des pas mûres ... Maigrichonne et pas très grande. Un caractère bien trempé. De grands yeux par moments perdus derrière des mèches de cheveux non peignés. Elle lui rappelait une fille au collège, un peu sauvage, un peu garçon manqué. Très mignonne, mais pas féminine pour un sou : jamais de robe/jupe. Pas de bijoux, pas de parfum. Aucun accessoire scolaire dans les tons roses. Il était sorti avec elle, aussi. Elle s'intéressait à la passion de Terry pour la chasse et la mécanique. Qu'était-elle devenue aujourd'hui ? Avait-elle au moins survécu à l'épidémie ?

"J't'ai dis d'pas me prendre pour une conne. Si j'ai trouvé cette biche, que j'ai abattue, traquée, t'penses que j'suis pas foutue d'la bouffer derrière ?"

Kitty l'avait décroché de sa rêverie tandis qu'elle inspectait la bête autour de la première plaie. Elle le détaillait, lui, maintenant, il le sentait. Il se gratta mécaniquement la barbe. Il n'apparaissait pas sous son vrai visage, c'était pas évident de jouer avec un autre masque qui n'est pas celui de d'habitude.

- OK Kitty. J'peux t'confier -mes affaires sans qu't'y touches- pendant qu'je cherche du petit bois autour ?

Questions cruciales du moment : j'peux t'faire confiance en te confiant mes affaires ? Et toi me feras-tu confiance en me laissant aller préparer le feu ? Pendant que tu découperas, éviscèreras le gibier, tu pourras toujours garder un œil et être prompte à me tirer une flèche dans le dos. C'est sûr que de mon côté, je pourrais aussi agir en traîtrise pendant que tu aurais un moment d'inattention. C'est ce que tu penses Kitty ? Que j'ai cherché jusque là à te berner de fausses intentions pour pouvoir agir contre toi à mon avantage ? Ta confiance en autrui est si faible que ça ?

- T'en as bavé ?

En fait, c'était plus une affirmation qu'une question.

- J'ai pas l'envie d't'en faire baver plus aujourd'hui, sérieux. Ya ptêt moyen de s'entraider temporairement - je dis bien 'temporairement' et après on repart chacun de son côté.

Qu'est-ce qui lui avait pris de lâcher cette phrase ? Pas son genre. Terry en avait ptêt un peu marre de vagabonder seul. Dormir que d'un œil chaque nuit. Avoir toujours une oreille aux aguets à chaque heure de la journée. Se reposer sur quelqu'un ça pourrait lui faire quelques vacances. Pourquoi se reposer sur elle ? Elle avait le profil parmi les moins dangereux qu'il avait été amené à rencontrer depuis longtemps. Il demandait pas non plus à former une équipe, juste une coopération le temps qu'il faudra suivant s'ils ont un bout de route commun à faire ou pas.
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Haussement d"épaules de la gamine... Comme beaucoup de survivant le fameux barbu semble poser les questions classiques. T'as eu du mal? Ca va petite? Comment tu te débrouilles? Blablabla. Des questions vues et revues aussi pénibles que réconfortante.
Car si un mec, ou une nana sort "Ouai okay normal t'as vu" c'est un foutu psycho, le genre qu'il faut aligner direct.
Donc, même si ça l'ennuie profondément, elle poursuit l'échange de bon procédés. Pas avec le ton monocorde d'une machine, mais avec un vague lassitude dans le fond de la voix


"On en a tous bavé, et cesse de t'stresser j't'ai dis que j'n'vais rien a foutre de tes affaires. Je..."

Arret brutal, la gosse pivote la tête a s'en rompre le cou, fixant soudainement les alentours. Son cœur s'affolent et ses yeux vont d'un arbre à l'autre, tentant d'y voir clair au travers de la broussailles dense du sous bois. Se tassant, accroupie et arc paré pour une utilisation expresse.

"Shhh"

Soudainement tres concentrée sur autre chose, elle s'attarde sur une ombre mouvante, qui se faufile entre deux fourrées. Elle compte et tente de localiser les craquements qui ne sont pas du au vent. Puis après une profonde inspire, la gosse se redresse et bande son arc, ciblant la végétation.

*Un... Non... Deux."

La fillette pivote d'un bloc, fixant d'autres fourrés et visiblement, elle trouve ce qu'elle y cherche. Un sourire sur les lèvres elle écrase une branche avec toute sa force, laissant le bois craquer en protestant. Du menton elle désigne les silhouettes de deux chiens sauvages, semblables à des labradors qui rodent, se faufilant entre les arbres comme deux anguilles. Elle n'est pas affolée par la situation, après tout, les chiens et les loups c'est l'emmerde classique quand on doit suivre une piste, c'est qu'on a très vite affaire avec la concurrence qui est dotée d'un odorat tellement plus affiné que celui d'une gosse.

Une situation souvent pénible, et contraignante... mais la donne est différente pour aujourd'hui. Mylie reste bien droite, surveillant les deux canidés. qui semble dotés de préscience, car ils l'observent également, bien a l'abri d'une éventuelle flèche.


"Terry, vide la bestiole, on va leur laisser l'boyasses. Mais prend ton temps et fais ça proprement, ils approcheront pas tant que j'les tiens à distance. S'ils avait trop faim au point de nous tuer, ils auraient déjà attaqué"

Dixit la gosse presque prête à tuer pour deux conserves et demi, non mais...
Enfin, c'est une situation pourrie, mais plutôt familière, difficile de prendre une grande proie sans devoir la partager... En temps normal sur une biche, la gamine n'emporte qu'une cuisse ou deux, voir si le temps le permet, le foie... Mais là, c'est l'occasion de rentabiliser le nombre. Voila quoi.. quelques années depuis sa dernière chasse en groupe.

Quoique, peut on parler de groupe avec le barbu... bah... S'plus trop l'moment.
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"On en a tous bavé, et cesse de t'stresser j't'ai dis que j'n'vais rien a foutre de tes affaires. Je..."
"Shhh"

Quasi en même temps, Terry avait senti lui aussi une présence à proximité. Craquements, mouvements. Ca aurait été des zomb', leurs têtes auraient dépassé. Animal. Il laissa faire sa partenaire qui avait réagi au quart de tour, ne se préoccupant plus de lui. Il en profita pour se rapprocher avec délicatesse de son sac. L'occasion se présentait à lui de saisir son pistolet et prendre l'avantage sur la fille ...

*Un... Non... Deux."

Kitty écrasa une branche. Deux clebs détalèrent. Satanés sacs à puce ! Ils devaient avoir aussi faim qu'eux et, rendus partiellement sauvages, ils pouvaient s'avérer être une menace. Kitty gérait la situation. Elle les avait repérés, localisés et tenus à distance. Une sacrée chasseresse ! Diane, comme la déesse, voilà un prénom qui lui siérait bien.

"Terry, vide la bestiole, on va leur laisser l'boyasses. Mais prend ton temps et fais ça proprement, ils approcheront pas tant que j'les tiens à distance. S'ils avaient trop faim au point de nous tuer, ils auraient déjà attaqué."

Il referma son sac, sortit son couteau de l'étui et se dirigea d'un pas décidé vers leur futur repas. Dans son autre main, il tenait une bobine de ficelle. En premier lieu, il s'occupa de retirer avec précaution les deux flèches pour en balancer une vers son sac et l'autre vers Kitty. Il plongea la lame dans le bas ventre de la biche et remonta jusqu'aux côtes, puis entreprit de sortir les entrailles et de jeter au loin les morceaux les moins nobles. Il aurait été plus pratique de faire pendre la bestiole la tête en bas pour le dépecer convenablement, mais cela n'attendrait pas. Les morceaux les plus charnus suffiraient et il pourront retirer la peau ultérieurement. Avec expérience, il sépara les cuissots du reste du corps. Perçant habilement un trou derrière la cheville, au niveau du tendon, il passa la ficelle et fixer ainsi les deux pattes ensemble pour les porter facilement par dessus l'épaule. Il récupéra encore d'autres morceaux de cette viande tendre avant d'essuyer sa lame sur le sol et de la rengainer.
Il se releva, les mains pleines du sang de la bête et quelques traces étalées par mégarde sur son visage.

- J'en ai récupéré suffisamment, on peut laisser le reste aux charognards. Montons là haut sur les rochers, ils nous offriront un couvert contre le vent et camoufleront le feu d'camp.

L'exercice l'avait ragaillardi, mais l'envie de goûter à la chaire fraîche qu'il portait lui aiguiser terriblement l'appétit. Il tenait un morceau de barbaque à la main qu'il balança au loin à l'attention des chiens afin de les occuper pendant qu'ils changeaient de place. Il alla récupérer son sac et le porta d'une seule bretelle sur l'épaule libre et contre-balancer ainsi le poids de la viande. Arc et flèches récupérés également, il fit signe à Kitty qu'il prenait les devants. Il avança sans trop prendre d'avance sans trop lui tourner le dos. Il est assez désagréable de se savoir dans la ligne de mire de quelqu'un qui peut décider à tout instant de nous tuer ou nous laisser vivre.

- J'te remercie d'accepter de partager ensemble. Si l'occasion se présente, rappelles moi de te renvoyer l'ascenseur !

Chemin faisant, il la détailla de nouveau du regard. Il ne voyait plus une petite fille perdue dans les bois, mais plutôt une jeune femme courageuse. Elle lui plaisait.
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Ne pas céder.

L'odeur du sang et des entrailles était en train de tordre méchamment les tripes de la gamine. Elle crevait d'envie de tailler un bout sur la carcasse en train d'être dépiautée, mais impossible de bouger.

Après tout, niveau voraces, les deux chiens sont à son niveau, les trois prédateurs se regardent jaugeant de la menace et de la faim. Sans trop de soucis, la fillette estimait pouvoir abattre une des deux bêtes, la première qui aurait l'idée de s'avancer. Et en face, la menace était tres claire, car les deux canidés se refusait toute tentative d'avancée.

La fillette s'offre le luxe de jeter un œil au chasseur, affichant une moue boudeuse et retenant une exclamation lorsque le boucher envoi au loin la plupart des entrailles, n'accordant son intérêt qu'à la viande. Elle venait de voir partir le foie, et c'est avec un petit pincement au cœur qu'elle l'avait aussi vu atterrir mollement dans les hautes herbes.

Les méthodes de chacun était différentes, mais zut, le foie quoi, merde.

Voyant que la besogne et presque fini, la fillette relâche la corde de son arc, avant de se baisser pour ramasser une flèche salie de sang qu'elle glisse dans son carquois improvisé. Elle avance ensuite lentement en direction de la dépouille, laissant les chiens gagner du terrain.

L'autre, viandes sur l'épaule lui fait signe qu'il part, elle hoche du menton.

Partir, oui, mais pas tout de suite. Sans un mot, et quitte a perdre un peu d'avance sur l'autre (qui ne lui échappera pas de toute façon) elle range son arc et sa flèche, avant de s'étirer et d'extirper la lame qu'elle porte à la cuisse. Elle examine ensuite attentivement la carcasse pour y découper une pièce de viande propre, qu'elle enfourne derechef dans sa bouche.

Le morceau cru et trop plastique et spongieux pour qu'elle le mange efficacement, mais ses papilles et ses neurones semblent éclater quand le sang et les bouts de gras se rependent dans son organisme à chaque mastication. Rapidement, et vu le bruit d'enragés que font les deux chiens occupés avec les indésirables (dont son foie). Elle trotte derrière Terry, le rattrapant rapidement et en restant à quelques mètres derrière lui.

Pas de blabla ou de menace, elle savoure son entrée, carpaccio de biche non découpé en lamelle, sans huile et sans parmesan.

Qu'il s'installe où il veut l'autre. Elle plisse des yeux quand leurs regards se croisent. Visiblement il ne cherche pas à la semer ou à la menacer... Mais c'est pas pour autant qu'il est complétement serein.

Rien d'anormal. Elle cligne des yeux quand il cause et la voila obligée de marquer une pause dans son en-cas, qu'elle retire d'une main, tout en continuant d'avancer.

J'partage pas, j'te laisse piocher dans les restes de la carcasse. Avec les chiens j'aurais eu du mal à ramener plus qu'une ou deux pattes de toute façon.
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Ils avancèrent encore un moment, en silence, mis à part les bruits de mastication qu'elle produisait. Elle ne le menaçait plus de son arme. La faim s'apaisant, elle s'était calmée. Elle continuait visiblement à se méfier de lui et, ma foi, c'était réciproque.
Il posa son sac derrière un gros bloc de granit et fit pendre à une branche la viande (dont des petits morceaux qu'il s'était gardé de côté) pour éviter qu'elle ne touche le sol. Il dégagea du pied une petite surface de sol des feuilles mortes, ce serait l'emplacement du feu. Il délimita le cercle ainsi tracé à l'aide de pierres et prépara du petit bois sec par dessus lequel il rajoutera de plus grosses brindilles.
Il arrêta là son travail et jeta un oeil au ciel à travers la futée des hauts arbres qui les dominaient.

- Ce serait mieux d'attendre la tombée du jour pour que la fumée ne se voit pas de loin. J'pense pas que t'arriveras à engloutir toute la viande à toi seule ce soir, on devrait fumer les restes pour les protéger des parasites.

Avec sa ficelle restante, il délimita un cercle autour d'eux à hauteur de jambes, autour de plusieurs arbres. De son sac, il sortit plusieurs boites de conserve déjà assemblées par paire qu'il accrocha sur la corde à plusieurs endroits. Une petite alarme sonore vite fait bien fait. Pas forcément très sophistiqué ni super efficace, mais ça apportait une petite touche de sécurité.
Il sortit une dernière boîte, pleine celle-ci. De la pâté pour chien, pour compléter son repas du soir (pour ne pas dire de la journée). Il émit un petit rire : il aurait peut être dû donner cela aux clebs à la place des entrailles de la biche ...
En cette fin mars, le soleil ne tarderait pas à se coucher. Il avait encore du travail. Il aimait ça d'ailleurs. L'oisiveté l'ennuyait. Les cuisses du chevreuil était à dépecer maintenant, puis yaurait à les rotir au dessus des flammes tout à l'heure. Un petit bricolage avec des grosses branches s'imposait.

Quant il eut fini et satisfait de son travail, il se rinça les mains à l'eau puisée ce matin à la rivière. Un coup sur le visage et il se sentit comme frais. Aussi enfoncés dans la forêt, ils ne devraient pas être trop emmerdés. Les éventuelles bêtes errantes éviteront de s'approcher à la vue du feu. Celui-ci crépitait maintenant. Assis juste devant en tailleur, il savourait son repas tout en dévisageant Kitty. Il fit une pause entre deux bouchées pour relancer la conversation.

- Parles moi un peu de toi. Comment t'as appris à chasser ?

Il voulait en savoir un peu plus sur elle, si elle souhaitait se confier ou préférer ne rien dire. Dans les deux cas, il y aurait un risque qu'il ait lui à le faire. Qu'avait-il à raconter ? Sa vie de plouc dans sa ville de ploucs ? Sa survie dans cet abri anti-atomique ? La mort de leurs propriétaires ? Celle de sa femme à leur sortie à l'extérieur ? Ces pillards qu'il avait traqués et tués ? Il devait se rendre à Salem pour régler ses comptes. Peut être pouvait-elle être allié si elle suivant la même direction. Dans ce cas, il devrait faire ce qu'il faut pour qu'une confiance réciproque s'installe. Et comment atteindre cette confiance sans la connaître...

- Ecoutes ... Kitty. Je vais à l'ouest, en suivant la 22. Si c'est ta direction, j'te propose un marché : on chasse ensemble, on fouille ensemble, on partage les tâches et tout ce qu'on trouvera ensemble. J'peux t'en apprendre un peu sur la chasse ou autre chose. Et t'as ptêt toi aussi quelques ficelles à m'enseigner. Donnant-donnant.

Il espérait avoir paru suffisamment sincère. C'était un solitaire et sa comparse semblait l'être devenue par la force des choses. Mais faire un bout de chemin ensemble en gardant chacun ses secrets, son passé, ses intentions futures, ce n'était pas forcément de l'ordre de l'impossible.
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La gosse n'avait pas fait sa difficile, laissant son porteur décider de l'endroit où il comptait s'installer pour préparer la viande, voir passer la nuit. Le jeune homme s'était lancé, et a aucun moment la miss ne lui propose un coup de main.

Pas par flemme, mais parce qu'elle a pas super envie d'être trop proche de cet autre chasseur.

Non, plutot que de l'aider, elle s'installe un peu à l'écart, sur une pierre, arc et fleches à portée de main. Et la voila qui ouvre son sac pour en extirper quelques bocaux à cornichons, enroulés dans restes de pulls fixés par du chatterton. Religieusement, elle les poses autour de sa "place", et elle va chercher l'une des pièces de viandes taillées à même la bête par Terry.

Elle retourne ensuite dans "son" coin, pour se placer confortablement, et elle extirpe du sac, une vielle planche à découper en bois (sur laquelle se retrouve le morceau) et la voila qui retire ses gants, avant de se rincer les mains avec le contenue d'une bouteille d'eau.

D'un mouvement des doigts, elle fait tournoyer son couteau, puis elle commence à retirer la peau de la biche, peau qu'elle pose, chair vert le ciel à sa droite (avant de s'en servir pour "laver le couteau").

Visiblement habituée à ses manœuvres, elle tend la main dans son sac pour extraire une petite boule d'acier, une boule de pétanque probablement qu'elle fait rebondir dans sa main.

Utilisant la sphère comme percuteur elle cogne coup par coup sur la pièce de viande se debarrassants des morceaux abimés lors de la découpe, ou salis pendant le transport. Avant de s'attaquer aux indésirables : veines, autres saloperies. Toutes ces pieces qui s'accumulent sur la peau devenue "poubelle".

Entre deux claquements, la gosse répond à la remarque de l'ouvrier local.


"Je compte pas tout manger ce soir nan."


Pas d'autres commentaire, elle reste dans son coin, a surveiller à l'occasion le chargé du feu.Son pavé "travaillé" toujours sur sa planche elle entreprend d'en faire des tranches, tapant avec énergie sur sa lame. Et elle ne s’arrête qu'une fois son "carpaccio à l'arraché" terminé. La suite semble tout aussi mécanique, elle extirpe une de ses conserves, visiblement pleine de sels (d'origine diverses) et la voila qui roule les bouts de viande dans la poudreuse blanche, avant de commencer à remplir ses bocaux. Elle fait ça lentement, avec toute la concentration possible.

Une fois la viande "rangée" elle ajoute des herbes sauvages dans chaque pot, avant de les remplir de sels, de les refermer et de remette tout ce petit monde dans son sac.

Elle répétera la manœuvre jusqu’à ce que ses réserves de sels soit intégralement passées dans la "cuisine" et se relavant les mains pour se débarrasser de la brulure de la poudre blanche qui colle à sa peau, elle observe l'autre chasseur en train de se cuir de la viande. Visiblement pas encore pressée elle balance ses dechets dans les flammes avant de finir de ranger son fatras.

Elle reste quelques seconde à juger l'autre, tout en aiguisant sa lame et en la nettoyant avec un chiffon. Elle ne lui confira pas sa vie dans l'immédiat, mais vu qu'il sait se tenir et qu'il bosse, il reste suffisamment fiable pour qu'elle n'ai pas a le tenir en joue tout le temps. Elle hausse des épaules, avant de remplir une conserve de morceaux de viandes, d'y ajouter une poignée d'herbes et le contenu d'une bouteille d'eau, et de poser le récipient à proximité des flammes.

Son ragout sur le feu, elle taille deux branches pour bricoler des brochettes qu'elle met à cuir à coté de sa conserve. bras croisés, de l'autre coté des flammes, elle reste attentive au barbu qui la questionne. Elle sait pas trop quoi dire ou faire dans cette situation, comme d'habitude, aussi elle préfère être silencieuse et manger, lentement, en mastiquant chaque morceau comme si c'était le dernier, et se retaillant de quoi manger au fur et mesure que sa pitance est avalée.


"J'ai appris à chasser avec Man et P'pi. Pis j'ai fignolé l'truc avec l'temps et les méthodes d'autres chasseurs. Mais j'ai pas envie de te parler de ça."


*Me parle pas de Man.*


La gosse nettoie la cuillère et sa lame, utilisés pendant le repas, puis elle commence à nettoyer sa conserve avec les doigts. Dans la pénombre éclaircie par les flammes, la gamine semble complétement hostile, pourtant sa voix est très posée. Presque réconfortante.


"T'as pas l'air trop con. Ce que je te propose c'est de faire un bout d'chemin oui. Le temps de f'nir l'viande de l'biche...
C'est en partie ta proie après tout.

Mais, moi j'voyage seule, donc y'a quelques règles qu'j'vais tout de suite fixer.
- Primo : tu m'approches, pas. Jamais. J'aime pas qu'un type soit près de moi.
- Ensuite, tu touches pas mes affaires, et vu qu'j'suis bien élevée j'ferai pareil.
- Après, si on est dans la merde, j't'en sortirai sans doute pas, et j'te demande pas d'men sortir non plus.
- Enfin, si j'te vois sortir ton flingue, ou si tu me menaces, je te butterai.

J'ai pas envie de le faire, mais je laisse aucune seconde chance à ceux qui m'en veulent... Bref, si... et seulement si tu suis ces petites règles, on peut faire un bout de chemin ensemble ouais. On peut même causer, mais si ça me fait chier, j'te conseille pas d'insister quand je t'l'aurais dit. "


Silence, la demoiselle attend une réaction, tapottant son genou de la main droite, ce qui fait danser sa lame sur sa jambe.
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D'un sourire approbateur et d'un hochement vertical de la tête, Terry acquiesça. Il n'aurait pas proposé mieux. Chacun dans son coin, chacun ses affaires, chacun ses emmerdes. La gamine était plus mûre que son âge ne laisserait paraître. Il se promit de ne plus la considérer comme une gamine à l'avenir, pour ne pas la méjuger.
Ayant fini de manger, il se dressa et s'éloigna. Pas besoin d'expliquer ce qu'il allait faire, elle l'avait à l'oeil et lui ferait suffisamment confiance. Il franchit le cordon de sécurité qu'il avait placé et s'arrêta quelques pas après. C'était trop près pour qu'elle ne l'entende pas uriner, mais pas trop loin pour l'inquiéter plus que nécessaire. Au retour, il ramassa du gros bois qu'il jeta dans le foyer pour le maintenir allumé encore une poignée d'heures.

Les règles avaient été énoncées. Sans plus de cérémonie ni de bavardage inutile, il s'installa auprès du feu pour s'allonger à moitié enroulé dans un vieux drap, le dos qu'à moitié incliné, appuyé sur son sac et la tête contre une souche. Les jambes chauffées par le feu, ses mains cherchaient la chaleur sous ses aisselles.
Son regard se détacha de sa partenaire de voyage improvisée, pour se focaliser sur la danse des flammes et le crépitement du bois. Il pensa au paradis, à l'enfer. Ses pensées vagabondèrent encore un peu, puis le sommeil le gagna.

Il dormit paisiblement une poignée d'heures d'un sommeil profond. Il se reposait sur Kitty pour la surveillance. A ce premier réveil en plein milieu de la nuit, son premier réflexe fut de regarder où en était le feu pour l'alimenter si nécessaire. Puis il chercha Kitty des yeux. Où s'était-elle posée ? Dormait-elle ? Si ce n'était pas le cas, il lui proposera de prendre le relais.
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La fillette était restée silencieuse lorsque son acolyte du moment avait hocher la tête et terminer les obligations physiologiques, et c'est assez surprise qu'elle le regarde se rouler en boule prêt du feu avant de s'endormir.

Visiblement, passé quelques minutes, le barbu s'endort, et la gosse se gratte vivement la nuque. Il suffirait de trois minutes, et elle lui ouvre la gorge avant qu'il ai le temps de comprendre ce qui le réveille.

Alors OK, lui est assez confiant pour dodoter sur la mousse, mais c'est certainement pas Mylie Kit qui en ferra de même. Oh que non, je jour ou son sac et/ou sa carcasse seront à porté d'autrui, elle sera sans doute morte.

Comment dormir donc ?

En temps normal, rien de plus simple, il suffit de s'installer et de pioncer dans un fossé, un arbre ou une épave... Mais là, avec un "allié" armé, impossible d'aller tranquillement se nicher dans un arbre à coté de lui. Du moins impossible de le faire sans lui confisquer arc et flingue, ce qui n'est pas possible conformément aux regles.

La fillette soupire, avant de se lever en silence, et d'attraper son sac, elle en extirpe une écharpe qu'elle enroule soigneusement autour de son cou avant de quitter le campement, enjambant l'alarme du chasseur sans un bruit. Habituée aux balades en foret elle se glisse dans ia végétation à proximité. Une fois assez éloignée du camp (soit à la limite de la visibilité offerte par les flammes) elle grimpe à un arbre, pas à pas, avant de s'installer en hauteur sur deux branches en V, lui offrant la possibilité de se rouler en boule, là, à l'abri d'un cadavre ou d'un chien, elle passeune corde autour du tronc et de sa ceinture, pour finalement s'enrouler autour de son sac, bien installée sur ses branches au dessus du vide.

Dans la pénombre, impossible, ou presque pour l'autre de la dénicher, sa cachette ne sera plus valable avec le lever du soleil, mais en ce début de printemps, elle ouvrira les yeux avant que le soleil pointe son nez.

Normalement.

Bah, elle verra ça au réveil, foutue pour foutue.

Cinq secondes plus tard, bercée par les mouvements de l'arbre, la gosse dort déjà
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