Life is but a journey, an ephemeral and fragile one. Now it simply became bloody as well...
Jericho est de retour, et ses sbires ont remis en marche l’entreprise d’esclavagisme qu’ils semblaient avoir mis en veilleuse depuis quelques mois. N’importe quel survivant est une cible potentielle pour le regroupement de pillards et Dieu seul sait ce qui arrive alors aux pauvres âmes qui en sont les victimes… Le seul espoir des survivants de la ville s’incarne dans le maître d’orchestre de la seule victoire que les rescapés de Salem ont arraché à Jericho, Azad Kamrane. C’est-à-dire, l’homme derrière la chute de la Marion et qui a dans le même temps remis en liberté les esclaves que les Raiders avaient si durement rassemblés à l’intérieur des murs de la prison. L’Iranien a poursuivi les préparations de la lutte à venir, mais au-delà des questions concrètes qu’il lui faut considérer, plusieurs interrogations restent sans réponse. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils? Où sont-ils? Que font-ils de leurs victimes? Combien de personnes suivent Jericho? Autant d’inquiétudes auxquelles le leader des Offsprings devra très rapidement trouver des réponses…
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A savoir
# Un event important est actuellement en cours ! N'hésitez pas à suivre son déroulement ici → An unreachable, yet invaluable prize...
#
Contexte
De l'humanité il ne reste presque plus rien. Derniers survivants face à la menace zombie, vous avez combattu la peur, la maladie et la misère. Six années se sont écoulées, combien de jours tiendrez-vous encore ? Nous sommes en 2017 et le monde a été plongé dans le chaos suite à une catastrophe biologique. Que vous veniez de Central City ou de contrées plus éloignées, votre course effrénée pour la survie vous a mené jusqu'à Salem, dans l'Oregon. L’accalmie qui régnait dans les derniers mois s’est terminé dans le sang et la douleur avec le retour des Raiders qui sont sortis de l’ombre dans laquelle ils se trouvaient. Ils ont depuis repris leur entreprise sombre, et tout être humain encore dans les environs, homme, femme et enfant sont à risque d’être faits prisonniers comme ils l’ont fait lors de leur arrivée en mars. Dans ce monde totalement changé, le danger rôde à chaque instant, et l’avenir de tous ceux se trouvant dans Salem est voilé d’une incertitude qui n’est pas près de se lever. Face à un tel raz-de-marée de sauvagerie, la survie de tous dépendra des actions individuelles de chacun... Et vous, qu'attendez vous pour nous rejoindre ?
Remerciements
Nous tenions à remercier le forum Never-Utopia grâce à qui le forum peut aujourd'hui connaître un renouveau. Un merci aussi à nos joueurs pour leur patience et leur soutien après tout ce temps. ZA n'est pas encore parfait, mais grâce à vous il vit. Un merci également aux administrateurs qui donnent de leur temps et ne cessent d'essayer d'améliorer le forum et le confort des joueurs...

Longue vie à ZA, et que la passion de l'écriture continue de nous lier, tous ensemble, dans cet univers.
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 Les limites de l'hospitalité

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Caleb Beauharnois
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4 mai 2017, 6h32, Intersection de State Street et Elma avenue. Température = 23 degrés avec passage nuageux.

Jennsen et moi marchions discrètement le long de la route en piètre état que j’avais préalablement identifié comme étant la « State street »… Un nom particulièrement intéressant quand on regardait « l’état » déplorable dans laquelle cette dernière se trouvait. Apparemment, les blessures physiques que j’avais subies n’avaient pas encore affecté mon sens de l’humour, le peu qu’il en restait du moins. Nous bifurquâmes ensuite vers le Nord sur la Lancaster Drive pour emprunter la Hudson avenue un peu plus loin avant de redescendre aussitôt par la Elma avenue en direction de la route que nous venions de quitter. Un itinéraire auquel je ne comprenais rien, mais je ne rechignai pas.

Je m’étais rétabli graduellement depuis les derniers jours. Mon épaule me faisait nettement moins mal et je pouvais enfin de nouveau la manipuler avec une aisance beaucoup plus grande. La gigantesque ecchymose au-dessus de mon œil, gracieuseté de Jenn, s’était peu à peu résorbée. Mes muscles, et le reste de mon corps c’était lui aussi remit de l’épuisement dans lequel il était grâce à la transfusion, au repos et aux provisions qu’ils avaient accepté de partager avec moi. Une telle générosité était d’une rareté inestimable de nos jours et je profitai de chaque instant pour me remettre sur pied. Mon oreille quant à elle était fichue. Par là je ne voulais pas parler de mon sens de l’ouïe, mais bien du pavillon et de mon croquant d’oreille qui avait été arraché par l’obus. Jennsen avait fait de son mieux pour soigner cela, et malgré l’allure d’éclopé que cela me donnait, j’étais au moins encore capable d’entendre fort heureusement. Même si j’avais gardé un bourdonnement résiduel quelque temps après le trauma, maintenant j’avais retrouvé une bonne partie de mon sens auditif. Il n’était pas total, ni ne le serait à nouveau selon Jenn, mais j’allais devoir m’y faire, tout comme pour mon handicap manuel.

Celle que j’avais appelée le Vésuve semblait avoir pris un comportement plus neutre à mon égard ces derniers jours, bien qu’elle restait froide et distante. Cela m’allait totalement bien dans la mesure où moi-même je n’étais pas spécialement loquace avec elle, tout comme avec les autres membres de leur groupe. J’avais donné matière à réflexion lors de mon court interrogatoire et je savais pertinemment que je restais gênant en profitant de leur hospitalité. Aussi, je m’en tins à moi-même et ne discuta avec eux que lorsqu’eux-mêmes venaient me voir. Ce qui fut assez rare vu le choc que j’avais causé à Kelsey et les idées que j’avais fait germer dans la tête des jumeaux Rahl.

Aujourd’hui cependant, la routine calme et monotone à laquelle je m’étais rangé fut bouleversée lorsque la chirurgienne me réveilla rudement en me lançant mon sac à dos en pleine poire avec désinvolture. Un geste qu’elle ponctua en me demandant de me préparer à partir.

J’avais haussé un sourcil énervé de la manière cavalière qu’elle avait employé pour me réveiller, cependant, la surprise se lisait aussi dans mes traits lorsque j’aperçus son attirail. Elle avait l’intention d’aller faire un tour en extérieur, mais pourquoi avait-elle jugé que ma présence était nécessaire, surtout que j’étais en convalescence…!? N’ayant pas l’intention d’avoir l’air du fainéant de service, je m’étais vite habillé et équipé avant de la suivre hors de la petite pièce. J’y découvris alors avec étonnement que personne d’autre n’était encore debout… Qu’avait-elle donc en tête?

Nous avions quitté la bâtisse furtivement et je pus voir pour la première fois où je me situais. Le quartier était comme je m’en souvenais au cours de ma fuite, urbanisé et probablement niché au cœur de la ville. Cependant, je fis le moins possible attention à ce à quoi ressemblait le bâtiment duquel nous sortions. En effet, par souci de ne pas les inquiéter, je n’avais posé absolument aucune question sur notre localisation. Comme je m’en foutais royalement, ça m’avait paru une bonne manière d’être coopératif et d’éviter des tensions inutiles. Avec les Raiders aux portes de Salem, des informations concernant la localisation de planques de survivants étaient inestimables. Le secret était la seule chose qui les avait protégés jusqu’à présent sans doute, et je voulais qu'il sache que je serais de ceux qui contribuerait à le maintenir.  

Ainsi nous progressions lentement mais sûrement et dans un silence complet vers le soleil levant. Évitant quelques bandes de Z trop nombreux et qui ne nous remarquèrent pas vues la distance, ce qui nous mena au cœur d’un quartier résidentiel.

Alors que Jennsen observa les environs, soupesant probablement la suite de notre promenade, je ne pus m’empêcher de briser le silence qu’elle avait obstinément maintenu depuis notre départ.

-Est-ce que j’ai le droit au moins de savoir ce qui se passe?


Dernière édition par Caleb Beauharnois le Sam 21 Nov - 4:57, édité 1 fois
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Alors que la nuit commençait tout juste à se dissiper j'avais pris mon équipement et un sac supplémentaire et je m'étais rendu au chevet de notre malade. Je lui avais jeté sans sommation en lui demandant de se préparer et en précisant qu'il partirai sans aucune arme.

Après qu'il se soit exécuté en retenant toute les questions qu'il avait envie de me poser nous nous sommes mis en route en silence. Victor savait que j'avais prévu une sortie, bien qu'il n'en connu pas l'objectif. Aucune raison de l'affoler pour l'instant.

Nous arrivions à l'intersection entre State Street et Elma avenue lorsque la langue de mon partenaire se délia.

-Est-ce que j’ai le droit au moins de savoir ce qui se passe?

Je lui indiquai le jardin d'une maison de banlieue faisant face de l'autre côté de la rue à une église et il me suivi en attente de ma réponse.

Je lui fis signe de s'accroupir derrière la nature ayant repris ses droits et nous cachant la vue sur l'église. Puis je désignai celle-ci en lui faisant comprendre de rester baisser.

-Est ce que tu vois l'homme sous le petit porche à environ 50mètres de nous ?

Un rapide coup d’œil, la moitié de l'homme étant visible malgré sa tenue sombre il ne pût qu'hocher la tête.

-J'ai fais du repérage pendant que tu te reposais. Seule la plupart du temps. Depuis environ 3 jours cette église est occupé.

Je fis une petite pause et sortie un couteau de combat à la longue lame affuté et le tendis à Caleb fixant mon regard dans le siens. Il ne pût y voir aucune once de pitié ou d'humanité lorsque je complétai mon discours.

-Je veux que tu tue cette homme de tes mains. C'est un raiders. Ils sont 6. Probablement des éclaireurs qui tentent de découvrir des planques pour un retour en nombre plus tard. Tue cet homme et il en restera 5 autres qui ne seront pas alertés.

J'attendais qu'il prenne le couteau. L'heure était propice à un meurtre silencieux. La menace de ces éclaireurs était réel. La haine de Caleb envers eux aussi je l'espérais. J'espérais qu'il prouverait à la fois sa soif de vengeance et sa volonté de protéger notre petit groupe. Ces hommes étant un danger de mort si proche de notre planque.

Carte:

Rouge : notre position
Noir : Position de l'homme
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En guise de réponse, elle se contenta simplement de me pointer un jardin à notre droite près de l’Église à proximité en m’invitant à m’accroupir pour m’abriter à l’abri derrière le mur de végétation de la cour dans laquelle nous nous trouvions. Tout en me pointant le porche, je remarquai aussitôt la silhouette dont elle me parlait. Un grand gaillard, solidement charpenté et à l’allure menaçante qui semblait fumer une cigarette tranquillement.

-J'ai fais du repérage pendant que tu te reposais. Seule la plupart du temps. Depuis environ 3 jours cette église est occupé.

Rien d’étonnant… Tout le monde occupe l’endroit qu’il peut par les temps qui coure.

Cela dit, leur présence était très gênante dans la mesure où ils étaient carrément au pas de la porte de leur propre refuge. Comme pour confirmer mes pensées, Jennsen sortit ensuite un couteau militaire et me le tendit avec une détermination et une expression évidente qui révéla aussitôt ses intentions.

-Je veux que tu tue cette homme de tes mains. C'est un raiders. Ils sont 6. Probablement des éclaireurs qui tentent de découvrir des planques pour un retour en nombre plus tard. Tue cet homme et il en restera 5 autres qui ne seront pas alertés.

-Six! Chuchotais-je malgré ma surprise. T’es cinglée, c’est carrément du 1 contre 3 ton affaire. On parle pas de zombis ici.

Cela ne semblait pas lui faire ni chaud, ni froid. Elle semblait complètement sûre de ses moyens, mais je ne pouvais pas en dire autant. Évidemment que j’avais tué, d’autres humains, et je ne verserai pas une larme à tuer quelqu’un d’autre aujourd’hui, mais le tableau n’était pas très reluisant pour nous, ça me paraissait évident.

Apparemment pour toi seulement… Saint-Ciboire. Pensais-je en retournant mon regard sur ma cible, non sans retenir un soupir exaspéré.

Rien que pour m’ennuyer davantage, il faisait un soleil radieux aujourd’hui. Je ne disposais pas de la noirceur pour m’aider et ça, pour toute opération furtive que ce soit, était un désavantage majeur. Tué l’idiot sur son cadre de porte était une chose, s’arranger pour empêcher que les cinq autres ne retontissent était d’un tout autre degré.

Mais bon, elle voulait le voir mort, je n’allais la faire languir plus que nécessaire. Si ce n’était que pour ça qu’elle avait voulu me sortir dehors, j’allais m’arranger pour qu’on s’en retourne vite à l’abri des murs de notre refuge.

Je me retournai alors vers Jennsen.

-Tu veux que je le tue, pas de problème, mais t’attends pas à des miracles. Il fait plein jour, le gars regarde justement ce qui peut arriver de l’extérieur et ses 5 potes sont sans doute à portée de vue. Quand je vais l’attaquer, il y a de bonnes chances qu’il ait le temps de me voir venir ou que les autres m’entendent. Prépare ton arme parce que tu vas en avoir besoin.

Je ne lui laissai pas le temps de répondre et je me contentai à la place de simplement me lever et de me mettre en route. Ce détour était nécessaire puisque la clôture que nous avions dû contourner par l’arrière de la maison nous abritait bien pour observer, mais je n’eus pas le choix de revenir sur mes pas afin de ne pas être vus en train de l’escalader.

Je m’avançai donc en position accroupie jusqu’à avoir traversé la rue me séparant de l’église et j’attendis un genou au sol en regardant très subtilement au-delà du coin du mur pour voir ce qu’il en devenait. Le mort en sursis finissait sa clope dont il dégustait les derniers nuages cancérigènes. Il faisait face à l’extérieur et voyait donc tout ce qui se passait dans les environs, je n’avais aucun moyen de m’approcher sans être vus. Je retournai alors ma tête vers la direction générale du Vésuve, haussant les épaules et les sourcils d’un air irrité. Qu’est-ce qu’elle voulait que je fasse enfin?!

Je dus attendre mon heure, une bonne demi-heure sans doute à l’entendre déblatérée sur des conneries. Tout ce temps, je gardai l’œil ouvert et vérifiai régulièrement ce qui se passait avec lui sans qu’il ne bouge, mais mon opportunité se présenta enfin lorsqu’il disparut à l’intérieur du bâtiment. Je ne savais pas si cela allait fonctionner, mais je n’arriverais à rien en restant planté là…

Je m’avançai alors rapidement le long de la rampe d’accès menant à la porte et arrivée à sa hauteur, je m’accotai de tout mon long contre le mur, directement à côté de cette dernière. Les portes avaient été défoncées depuis le temps et elle ne tenait à presque rien, c’est alors que je l’entendis revenir.

J’inspirai profondément avec toute la subtilité que je pus et dès que je le vis légèrement apparaître, dans l’embrasure, je me saisis de son fusil de ma main libre en pivotant pour lui faire face tout lui planta mon couteau dans la tête par un mouvement ascendant qui ficha la garde de l’arme juste sous sa mâchoire. Il eut à peine le temps de lâcher une inspiration de surprise. La lame étant si longue qu’elle avait percé son cerveau, je le sentis devenir instantanément flasque et tomber vers le sol, mais je le retins à deux mains et le tirai vers l’extérieur en priant de tout cœur qu’on ne m’avait pas repéré.

Je l’accotai contre le mur, pris son arme et fit demi-tour pour quitter ce nid à rat, m’arrêtant au coin du mur contre lequel je m’étais caché au début en faisant signe à la clôture où la jumelle Rahl se cachait pour qu’elle me rejoigne. Maintenant que le mal était fait, il ne faudrait que quelques minutes au maximum avant que les 5 autres ne voient ce qui s’était passé et qu’ils se mettent à nous chercher, notre meilleure chance, c’était de frapper avant qu’ils en aient conscience.

En attendant que Jennsen arrive, je me retournai pour regarder la porte de l’église et pointai mon arme pour abattre le premier malchanceux qui passerait l’entrée.

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L'opération d'assassinat de Caleb se passa mieux que j'aurais pût le prévoir de ce que j'en avais vu à distance. Je m'étais rapidement mise en mouvement dès la menace du guetteur éliminé.
J'arrivais à côté du Canadien sous le petit porche donnant sur l'entrée de l'église. Une pièce faisait office de vestibule et deux entrées une de chaque côté du mur en face de nous permettaient d'accéder à la grande salle de l'église. Nous ne pouvions donc pas voir directement la salle principale et nos adversaires ne pouvaient pas nous voir non plus.

Je trifouillai dans mon sac quelques instants pour en sortir un 9mm ainsi qu'un silencieux que je tendis à Caleb avec deux chargeurs.
Vu la taille de l'église nous allions surement devoir rapidement utiliser un armement lourd à cause de la distance de tir et la puissance de feu prévu face à nous, mais l'espoir fait vivre parait-il.

-Ok on a pas beaucoup de temps. Ils vont surement rapidement venir demander des nouvelles du macchabée. On avance jusqu'au mur face à l'entrée, je prend le passage de droit qui donne sur la grande salle et toi la gauche. On écoute attentivement, si on peut on jette un coup d'oeil, il faut qu'on puisse localiser le maximum de cible le plus précisément possible avec peu de moyens. Une fois qu'on pense être prêt on arrose la salle... S'ils sont à l'autre bout... Laisse tomber le silencieux... Et prépare toi à voir du cadavre ambulant se ramener dans les minutes suivantes.

En toute honnêteté c'était un plan peu élaboré mais qui avait le mérite d'être brutal, relativement efficace en profitant de l'effet de surprise et surtout expéditif. Pour la finesse je faisais généralement appel à Victor. Mon partenaire allait devoir faire avec.

Je pris position à l'endroit indiqué, mon 9mm à la main. Je me tournai vers Caleb pour lui faire signe de commencer à écouter et si possible observer lorsqu'une voix masculine résonna très proche de moi, l'épaisseur du mur et l'angle qu'il formait était probablement la seule chose nous séparant...

-Hé Richard tu veux une p'tite b....

Sans réfléchir j'avais passé l'angle comme une furie et mon arme se retrouva littéralement dans la gueule d'un gars d'environ ma taille au physique plutôt banal. Ma balle fût plus rapide à traverser son cerveau que sa capacité de compréhension de la situation.
Le silencieux et la position du canon fit que la coup de feu ne fit guère plus qu'un flop baveux en traversant les tissus et en se logeant dans sa boite crânienne. Mais le corps fit plus de bruit en tombant lourdement au sol.

Dans la même seconde mon regard avait balayé la salle. Trois hommes avaient installé une aire de jeu de carte avec les bancs de l'église au milieu de celle-ci et un dernier était entrain d'attraper quelque chose dans un sac légèrement à l'écart des joueurs.

Tout en relevant les yeux de son jeu de carte l'un des hommes commença une phrase sur le ton de la rigolade :

-Hé Jimmy tu tiens l'alcool comme une... BORDEL DE MERDE....

Alors que le regard de l'homme croisait le miens et que leur petit groupe se relevait brusquement dans une grande précipitation j'épaulais déjà mon M16 et j'arrosais leur table de jeu en mode automatique faisant voler des éclats de bois un peu partout. Je me jetai à couvert derrière un gros pilier en pierre non loin de ma position de départ alors que les premiers tirs de réplique commençaient à fuser vers ma position.

Il y eut une brève accalmie lorsqu'ils comprirent que j'étais à couvert pour l'instant et qu'eux aussi.

-Hé les gars cette pétasse vous a pas eu? ! -Une voix d'homme tout juste sortie de l'adolescence-

-J'pisse le sang bordel, ma jambe ! -Une voix d'homme empreinte de douleur et faiblarde-

-Fermez vos gueules elle va nous repérer. On va la fumer cette salope

Le dernier candidat ne se manifesta pas. Mort ou simplement plus malin que les autres?
En tout cas au moins l'un d'entre eux était blessé à la jambe et à sa voix ça devait être moche. Je le comptais sur le tapis.

Je passais la tête d'un côté de mon abri de pierre et voyant un mouvement derrière un pilier à une vingtaine de mètres dans la pièce je lâchai une courte rafale. Des tirs provenant d'une autre direction répondirent à ma tentative d'agression.

Avec un peu de chance ils pensaient n'avoir à faire qu'à une seule personne. Ils n'avaient pas mentionné Caleb ni ne semblaient avoir réfléchi aux raisons de ma présence et du fait que j'ouvrai le feu sur eux sans sommations. Pas de futurs prix nobels en vu, ce qui est toujours une bonne chose. J'ai toujours préféré affronter des imbéciles, ils font beaucoup plus d'erreurs.

Sentant un liquide chaud couler le long de ma joue je passais rapidement ma main pour l'essayer. Elle se tâchant d'un rouge carmin. Un éclat de pierre m'avait entaillé juste sous l’œil gauche. Je grognai et me préparai à saisir toute ouverture commise par une erreur des Raiders ou par l'intervention de Caleb.
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Je semblais avoir au moins rempli les exigences de Jennsen, en tout cas, elle ne commenta pas ma méthode ce qui était bon signe, mais comme elle le précisa dans les secondes suivantes après m’avoir tendu un pistolet de 9mm avec un silencieux attaché au bout.

That’s more like it. Me dis-je en prenant l’arme de poing. Elle me serait beaucoup plus utile que la mitrailleuse que j’avais ramassée, surtout vu l’approche furtive que nous avions décidé de prendre.

La sœur jumelle m’expliqua ensuite le plan qu’elle avait en tête, somme toute, rien d’extravagant. Si nous agissions vite, il y avait de bonnes chances que tout soit réglé avant même que l’on en ait besoin. Après, si jamais ils étaient effectivement hors de portée du pistolet, j’allais devoir me résigner à prendre avec toute la maladresse dont j’étais capable l’engin de mort dont j’avais passé la sangle pour qu’elle prenne appui sur mon épaule.

-Ça marche pour moi. Prends les devants, je te suis.

Elle s’avança en premier et je la talonnai de près jusqu’à l’entrée de l’église après quoi elle tourna à droite comme convenu tandis que j’empruntai le couloir qu’elle m’avait indiqué. C’était un petit couloir sans rien de particulier qui semblait mener à l’arrière de l’autel, là où les préparatifs des messes se faisaient dans le temps où on célébrait encore. L’arme levée, je m’avançai tranquillement et avec une discrétion surprenante vu mon gabarit sans remarquer la moindre présence d’ennemi dans cette portion du bâtiment quand soudain un choc lourd résonna contre le sol et une pétarade en règle se déclencha dans le cœur de la petite église protestante.

Crisse… On avait dit furtif Jenn… FURTIF. Maugréais-je en maudissant intérieurement la sœur Rahl d’avoir déclenché une telle fusillade. Si nous survivions à cela, il faudrait encore se sortir des griffes des zombis que cela allait apporter.

Je me mis à courir en position accroupie pour éviter les balles que j’entendis traverser le mince mur qui me séparait de l’autel en essayant de trouver une manière de la rejoindre et de l’épauler, mais le sort en voulut autrement.

Sans crier gare, un homme jaillit de nulle part entra en collision avec moi au moment même où j’atteignais le fond de la salle où j’étais. La vitesse à laquelle nous nous déplacions tous les deux rendit le choc brutal et nous tombâmes tous les deux à la renverse pêle-mêle sur le sol.

Une chose était sûre pour moi, ce ne pouvait être un allié… Je tentai de me ressaisir en me précipitant sur le pistolet que j’avais fait tomber près de moi, mais je sentis l’homme me retenir par le col et me tirer dans la direction opposée en voyant que mon arme était beaucoup plus proche que la sienne. La force de la traction sur mon cou m’étouffa brièvement et je me retournai vers lui afin de m’en défaire, mais ce ne fut que pour me récolter un bon coup de poing en pleine poire.

Il était un solide gaillard, mais il n’avait rien d’un mastodonte, je pris le coup de mon mieux et tentai de le pousser avec mes pieds. Mais il en profita pour les saisir et me traîner un peu plus loin en se remettant debout.

À coup de spasme de ma jambe, j’arrivai à me défaire de son emprise et n’ayant pas le luxe de retenter une course vers le pistolet je ne fis que me remettre sur pied en sortant le couteau que Jenn m’avait laissé pour lui faire face, mais je remarquai avec horreur qu’il s’était précipité sur son propre pistolet, maintenant à portée.

Je chargeai avec toute la célérité dont j’étais capable, et je percutai le Raider au moment où il allait referme sa main sur son arme. Notre bousculade nous poussant par la porte d’urgence donnant sur le stationnement et où nous nous sommes tous les deux retrouvés à rouler au sol.

Heureusement pour moi j’étais un homme agile et me remettre sur pied ne me prit qu’un court instant. Je me retrouvai donc face à face avec le tueur. Lui-même armé d’un long couteau effilé et clairement dangereux.

Entre temps à l’intérieur, les coups de feu se faisaient toujours entendre. Bien que de manières plus sporadiques. L’effet de surprise était levé et l’heure était venue pour un combat plus stratégique, mais Jenn allait devoir faire sans moi jusqu’à tant que j’aie réglé son compte à l’autre mangeux de marde. Je vis clairement à sa posture qu’il n’avait aucun entraînement en la matière autre que ce que la survie lui avait inculqué par la force des choses. Un point de plus pour moi puisque son amateurisme m’ouvrirait sans doute des ouvertures rapidement. Je ne pouvais pas me permettre de rester très longtemps dehors étant donné l’apparition des masses grouillantes de morts-vivants en approche.

Usant de mon expérience, je ne lui laissai pas la moindre chance. Il s’avança vers moi l’arme pointée pour m’empaler, mais je coupai son avant-bras et le tendon si trouvant d’un mouvement fluide avant de relever la pointe de ma dague pour le laisser venir de lui-même se ficher sa tête dans la lame du couteau, non sans l’aider un peu…

Il faiblit instantanément et tomba au sol pendant que je retirai mon arme et que je relevai ma tête dans l’intention de faire demi-tour. Les morts étaient en marche et il ne tarderait pas à nous bloquer dans l’église si nous ne faisions pas vite.

Je remarquai l’approche de mes nouveaux adversaires décharnés et eu le réflexe judicieux de faire marche arrière en direction de la porte. Mais lorsque je me retournai, je tombai face à face à William. L’homme baraqué avait une peau grise et typique de tous les autres Z, mais son apparence était suffisamment conservée pour que l’on puisse encore y décerner les traces de l’ancienne personne qui habitait ce corps. Ce n’était pas vraiment William, mai il y avait quelques choses dans les traits de son visage qui rappelait inévitablement le cow-boy. Je fus momentanément ramené à cette soirée, il y a quelques jours à peine. Voyant l’ingénieur militaire se démener corps et âme pour nous protéger tous. Pour me protéger des Raiders qui nous attaquaient.

Je l’avais laissé mourir… Je l’avais laissé devenir cette chose…

J’étais pétrifié, je ne levai pas le petit doigt pendant que la chose s’approchait de moi et mon corps refusait de résister.

Je fus sorti de ma torpeur lorsque le crâne de la créature vola en éclat en m’éclaboussant de liquide noirâtre et de restes en décomposition. Troublé je secouai la tête comme pour reprendre mes esprits en voyant Jenn me faire signe d’entrer, mais je ne l’entendais pas malgré ses cris. Ce n’est qu’après une courte seconde en la voyant retirer que les détonations semblèrent me redonner le sens de l’ouïe et me ramener à la réalité. Une réalité pleine de mugissements rauques affamés…

Comme si j’avais reçu une décharge électrique de 100 000 volts, je courus à toute vitesse à l’intérieur et une fois à l’abri. Jenn referma la porte dans mon dos en bloquant l’entrée à la dizaine de Z sur le point de s’écraser contre l’ouverture.
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